Lyo et moi, on s'est réveillé à l'aube tellement on était excité de mettre notre projet à bien. On a mangé rapidement des restes pour se donner des forces - oui parce qu' au final, les portions qu'ils servent à Lyo sont si grosse qu'on a du mal à les finir à deux, pour vous dire.

Nous sommes rapidement arrivé à la source de la maudite rivière qui a failli me prendre la vie, et je vis devant moi la rivière vide sur plusieurs kilomètres.

- J'ai... vraiment fait ça ?

- Oui, mais c'éait un accident, me rappela Lyo. Bon, c'est quoi le plan ?

- Je me suis dis qu'en faisant fondre un peu de neige à la source de la rivière... Pour relancer le truc, tu vois ?

- Ton idée est génial, me réponds - il, me gratifiant d'un grand sourire. Mais tu devrais attendre.

- Pourquoi ?

- Il faut que tout le monde voit ce que tu as fais. Sinon, Cerise revendiquera et ça n'aura rien arrangé pour toi.

- Ah oui. Comment on fait, du coup ? Ni toi ni moi pouvons descendre.

- Je le dirai au gars qui m'apporte à manger. Il vient dans deux heures a peu près... ça nous laisse du temps. Tu veux remonter ou on attends ici ?

- Pas bête. Je préfère rester ici... dans le lieu qui verra ma libération ! je lance en rigolant et en levant le point symboliquement.

Lyo éclate de rire, puis se laisse tomber dans la neige :

- Ce fut une étrange aventure, n'est-ce pas ?

- C'est pas encore fini, loin de là, rassure - toi, lui fais - je en m'asseyant à côté de lui.

- Si, fait - il, plus sombre. Quand on aura montré que tu n'est pas méchante, les gens voudrons absolument de parler, te bombarder de questions, on va te prendre au Conseil... Bref, on se verra plus.

- N'importe quoi ! D'une part ils m'y obligeront pas, de l'autre, j'aurai du temps libre, et c'est sans hésitation que je le passerais avec toi. Tu es mon premier vrai ami, c'est normal...

- Mais ce ne sera pas pareil qu'ici...

- Je te l'accorde. Je pensais pas dire ça un jour, je déteste tout ce qui est en rapport avec l'hiver et le froid, mais la neige, c'est magique.

Nous éclatons de rire. Puis on se calme, et il me fais :

- Il nous reste une heure, on fait quoi ? On s'est déjà tout dit il me sem - Hé !!!

En fait, pendant qu'il parlait, j'ai fait une boule de neige et je lui ai bien mis sur la tête. Du coup, il prépare à son tour une boule de neige et moi je me lève et commence à fuir. On a donc passé l'heure restante à faire une bataille de boule de neige. Puis on remonte, et on aperçoit deux silhouette au loin.

- Bah, il vient jamais accompagné d'habitude... s'étonne Lyo

- C'est Cerise ! fais - je. Je l'ai reconnue !

Lyo m'attrape alors les poignets :

- J'ai pris tes menottes avec moi. Je vais te les attacher, et tu vas te débattre, comme si je t'avais attrapée en train de fuir, Ok ?

- Lyo, tu es un génie, je lui glisse en exécutant ses ordres. En espérant qu'ils nous ont pas vus...

Justement, le toutou de Cerise nous lance :

- Eh, le chien garde ! Tu peut ramener ta proie ici ? Notre Sauveuse aimerai lui parler !

- Bon, visiblement, ils nous ont pas vus, me chuchote Lyo.

- C'est moi où il vient de te traiter de chien ? Parce qu'il est franchement mal placé pour dire ça...

- C'est pas grave et c'est pas le moment.

J'aurai aimé répliqué, mais nous arrivions à hauteur de Cerise et l'armoire à glace. Je me demande bien ce qu'elle me veut, l'autre traîtresse...