Chapitre 2

Je me réveillai dans un lit, l'oreiller trempé de sueur. Je ne reconnaissais pas l'endroit. Les murs étaient en bois, le sol aussi, et tout était décoré comme pour me plaire. Mais ce n'était pas chez moi. Je me levai et explora l'endroit. En faisant le tour, je remarquais que j'étais dans une cabane de plusieurs étages, entièrement meublée, dans un arbre.

Je ne vit personne, ce que je trouvai bizarre. Personne ne laisserait un inconnu recueilli dehors seul chez soi ! Et ce n'était clairement pas chez moi. Je ne savait pas – ou plus - comment étais chez moi et à quoi ressemblait mes parents mais savais que je ne les reverrais plus jamais.

Je regardais par la fenêtre et découvris que j'étais dans une clairière, avec un lac d'eau douce turquoise. J'aperçus également au loin un petit village au milieu de la forêt. Je me demanda quelle était l'utilité d'installer une ville à cet endroit coupé du monde.

J'inspectai de plus près et trouvai un garde-manger rempli à ras bord, un arc et des flèches, une carte des environs et une lettre, jaunie par le temps et abîmée, signée par le maire du village. J'ouvris l'enveloppe et lus :
  « Bonjour,
    Bienvenue parmi nous, chère élue ! Nous t'attendions depuis très longtemps. Tu te demande sûrement pourquoi. Je ne pourrais pas t'expliquer la prophétie ici car c'est beaucoup trop long. Mais, j'espère que tu viendra nous voir bientôt pour que je t'explique tout ça et te faire une place au village.
En attendant que tu soit prête, je t'ai apporter à manger et de quoi te défendre. Je sais que ce n'est pas facile d'aller vers les autres. Alors, prends tout ton temps.
     A bientôt, 
   M. Bekaa, maire de Cornal. »

Je resta bouche bée. Que me voulaient-ils ? Qu'est ce qu'ils me trouvaient de spécial ? En plus, je n'aime pas la foule. Je n'allait pas me jeter dedans !

Je décidai finalement d'arrêter d'y penser et m'installais sur le lit. Visiblement, cette cabane était mon nouveau chez moi. Je me mis à réfléchir, essayai de me souvenir comment je métait retrouvée ici. Je trifouillai dans ma mémoire, mais je me souvenais seulement que j'avais huit ans et que je m'appelais Cerise. Je m'effondrai dans mon lit, désespérée de ne pas arriver à me souvenir dautre chose. Je finis par m'endormir, bercée par mes propres pleurs.

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