III.7 - Révélations sous la pleine lune
Hey !
Voici le denier chapitre de cette troisième année. J'espère qu'il vous plaira. Je voulais le sortir avant mon anniversaire un peu comme un cadeau pour vous mais bon, il a prit de retard (comme c'est étonnant !).
Anyway, le voici ! J'espère qu'il vous plaira.
Wanda poussa un profond soupir.
- Elle m'a pété le nez, grogna Draco Malefoy.
L'intéressé avait effectivement le visage un peu amochi, et du sang s'écoulait sur son visage, allant tâcher son uniforme.
- Faut dire que tu l'as cherché !
C'était la stricte vérité. Wanda avait aperçu Draco discuter avec le quatuor de Gryffondor. Elle ne savait pas exactement ce qu'il avait dit mais probablement une connerie à base de "sang de bourbe". Ce qui lui avait valu la douce carresse des phalanges d'Hermione Granger, dans l'un des plus beaux coup de poing que la Serpentard n'ai jamais vu.
Elle était arrivé avec un sourire, avait lancé "Salut Piet ! Salut vous trois. Désolée que Draco vous ai fait chier, il est con parfois" puis avait pris le Serpentard par le bras pour l'emmener plus loin. Et voilà que Monsieur boudait parce qu'il s'était fait humilié par une Gryffondor.
- Bouges pas, je vais te soigner ça.
La sorcière approchait sa main du visage blessé du blond. Ce dernier eu un mouvement de recul et Wanda leva les yeux au ciel.
- Fais moi confiance ! dit-elle.
Draco soupira mais avança un peu son visage de sa main. Les doigts de la Serpentard s'agitèrent et elle ferma ses paupières. Elle se concentra sur le calme au fond d'elle, laissant ce sentiment de paix imprégner tout son être. Puis elle déplaça cette sérénité jusqu'à dans sa main, jusqu'aux bouts de ses doigts. Un léger crac se fit entendre suivi d'un petit gémissement de douleur. Wanda ouvrit les yeux pour se rendre compte que son visage n'était qu'à quelques centimètres de celui de Draco, dont le nez avait retrouvé un air normal.
Elle recula alors que le blond touchait son nez, savourant le fait de ne plus ressentir la douleur brûlante.
- Merci, dit-il.
Wanda haussa les épaules, ça n'avait pas été si compliqué.
- De rien. Maintenant arrêtes de provoquer Granger ! Tu vas finir par subir pire qu'un coup de poing.
Il sourit et elle ne pu s'empêcher de sourire à son tour.
***
Pietro Maximoff n'avait jamais été quelqu'un de très sérieux. Disons qu'il avait l'habitude des ennuis. Encore plus depuis qu'il était à Poudlard et qu'il traînait avec les trois cavaliers de l'Apocalypse des situations épineuses, à savoir Harry Potter, Ronald Weasley et Hermione Granger - à noter que si les deux premiers étaient des aimants à ennuis, la dernière était plutôt celle qui empêchait les choses de trop dégénérer et au petit groupe de finir six pieds sous terre avant leur majorité. Tout cela pour dire qu'il en avait connu des situations tarabiscotées. Mais là, c'était trop, même pour lui.
Ils étaient - et ce ils désigne bien évidemment le fameux quatuor de l'Apocalypse des situations épineuses - visiblement dans la cabane hurlante, cette vielle cabane délabrée au fond du village sorcier de Près-Au-Lard. Pietro ne pouvait en être sûr en vu du fait qu'ils avaient emprunté un passage étrange, manquant de se faire ecrabouiller par un arbre magique qui gardait l'entrée, sans vraiment réfléchir pour rattraper Ron qui s'était fait traîné contre son gré par un chien noir, et qui semblait peiner à rester debout.
Une situation somme toute assez banale pour un groupe de Gryffondors téméraires comme eux. Mais maintenant, les quatres adolescents étaient seuls, dans une cabane délabrée, face au criminel Sirius Black, qui s'était avéré être le chien de tout à l'heure et Pietro n'y comprenait plus rien.
Alors que le meurtrier avançait vers eux, Pietro se plaça sans réfléchir devant Harry. Il était hors de question que ce monstre touche à un cheveux de son ami ! Il resta droit, malgré la peur qui grandissait en lui, et fixa Black avec un regard sûr de lui. Wanda va me tuer, ne put il s'empêcher de penser.
Alors que tout semblait perdu, un bruit fit sursauter le Gryffondor et il tourna son regard vers la porte de la cabane qui s'ouvrit, laissant apparaître le nouvel arrivant : le professeur Lupin. Aussitôt, Pietro se sentit soulagé. Leur professeur allait les aider à donner une leçon à Black. Pourtant, les deux hommes commencèrent une conversation que Pietro ne comprit pas. Ils semblaient s'être déjà parlé, comme s'ils étaient en contact depuis longtemps. C'était étrange... Mais une seule chose tournait en boucle dans sa tête : Lupin était un traître et ils allaient devoir l'affronter lui aussi en plus de Black.
Pietro serra sa baguette, prêt à se jeter sur les deux adultes. Le criminel criait des choses incompréhensibles a propos d'un rat, Ron affichait une expression a mi chemin entre la douleur et la pure terreur, Hermione semblait en pleine réflexion, comme si elle venait d'avoir une révélation capitale. Et Harry fonçait tête baissée sur les ennemis, hurlant qu'il allait venger ses parents.
Pietro commençait à se demander s'il n'allait pas acheter une de ces laisses pour enfants dont raffolaient les mères qu'il voyait au parc, afin d'empêcher le survivant de se risquer sa vie stupidement a la moindre occasion.
- Vous êtes un loup garou, n'est-ce pas ?
L'épiphanie d'Hermione eu au moins le mérite de couper court à la tentative d'assaut d'Harry qui jeta un regard interloqué à son amie. Cette dernière fixait le professeur Lupin, le regard certain et déterminé, mais sa main tremblante qui serrait sa baguette trahissait sa peur.
- Cinq points pour Gryffondor, lança l'homme avec un sourire triste.
Pietro se rendit compte qu'il avait l'air encore plus fatiguée et mal en point qu'à l'accoutumée, et c'était un exploit. Hermione énumérait les éléments qui lui avaient mis la puce à l'oreille et Pietro se rendit compte que quelque chose clochait.
Si leur professeur, qui s'avérait être un loup garou, était vraiment du même côté que Sirius Black... Alors pourquoi n'étaient-ils pas tous morts ? Après tout, le but de Black était de tuer Harry, non ? Et maintenant qu'il le pouvait, en plus aidé d'un allié... Pourquoi n'avait-il rien tenté contre le jeune homme ? Pourquoi ? Se pourrait-il qu'ils se soient trompés ?
- Qu'est-ce que vous nous voulez bon sang ? s'exclama le blond.
Les regards convergèrent alors vers lui. Du tac au tac, Black répondit :
- Le rat ! On veut le rat !
- Mais de quoi vous parlez ? s'égosilla Ron.
La révélation qui suivit était probablement l'une des révélations les plus perturbantes que Pietro ai eu a encaissé. Plus perturbant encore que la complicité de leur professeur ou sa lycanthropie, plus perturbant même que certains secrets appris lors de parties d'actions ou vérités qu'il préfère enterrer loin dans sa mémoire. Black et Lupin parlèrent du rat de Ron, Croutard, et révélèrent qu'il n'était pas un rat mais bien un sorcier. Et pas n'importe quel sorcier, l'un des meilleurs amis de James Potter et de sa petite bande, Peter Pettigrew, qui, soit dit en passant, était mort depuis douze ans.
Essayant d'oublier toutes ces fois où il avait vu Croutard dormir sur l'oreiller de Ron, et où ils avaient donc tous partager leur dortoir avec un homme de quarante ans, Pietro se concentra sur le récit des deux adultes. Ils expliquaient en détail comment, James Potter, Peter Pettigrew et Sirius Black étaient devenus des animagus afin d'accompagner Remus Lupin lors de ses nuits de pleine lune. Et la terrible trahison de Pettigrew lors de la guerre des sorciers, l'homme ayant livré la famille Potter à Voldemort, étant responsable de leur mort. Puis, il avait faint sa propre mort pour faire accuser Sirius Black a sa place et avait prit la forme d'un rat. Ça faisait beaucoup à encaisser pour les Gryffondors.
Et c'était pile ce moment que choisi le professeur Rogue pour faire une entrée fracassante. Pietro était sérieusement en train de se demander si le potioniste n'était pas une gigantesque drama queen. Maintenant, il en avait la réponse en vu de la façon dont l'homme était entré dans la cabane et menaçait désormais Black de sa baguette.
- Attendez, vous vous trompez professeur. Laissez le vous expliquer ! s'exclama Harry.
Pietro était presque surpris par la vitesse à laquelle Harry était passé de "je vais vous tuer pour venger mes parents" à une grande confiance en ses propos. Cela ne suffit cependant pas à convaincre Rogue - bizarrement. Le professeur se jeta sur Black et, sans réfléchir, Harry lui lança un sort qui l'envoya valser contre un mur de la cabane, l'assomant de surcroît.
- On a attaqué un professeur ! On va avoir de gros problèmes, s'exclama Hermione, paniquée.
- Wanda va définitivement me tuer si on survit, lança Pietro.
Et aussi surprenant que ça puisse paraître, ils avaient survécu. Sirius Black et Remus Lupin avait récupéré Croutard et l'avait forcé à se transformer en humain. Mais alors que tout semblait bien se terminer, alors qu'ils sortaient de la cabane prêts à livrer Pettigrew aux autorités, innocentant ainsi Sirius, Hermione remarqua que la pleine lune brillait.
Sous la lumière de l'astre, Lupin s'était petit à petit métamorphosé en un loup. Son regard meurtrier avait fixé le groupe de Gryffondors et Black se transforma presque immédiatement en chien, dans une tentative de protéger les enfants. Pettigrew en avait profité pour reprendre sa forme de rat et pour filer à l'anglaise. Pietro attrapa Ron et Hermione et couru pour les mettre à l'abri dans le hall du château. Il retourna auprès du loup pour aggriper Harry mais la créature s'approchait dangereusement d'eux et le coureur sentit ses griffes s'enfoncer dans son épaule alors qu'il prenait la fuite avec le survivant. Une fois le quatuor en lieu sûr dans le hall, Harry se tourna vers Pietro.
- Il faut que tu ailles chercher Sirius ! Il ne fera pas le poids tout seul.
Le blond hocha la tête, prêt à chercher l'homme mais Hermione poussa un petit cri.
- Ton épaule !
Il jeta un coup d'oeil à l'endroit où le loup l'avait griffé et se rendit compte que la plaie était plus profonde qu'il ne l'avait imaginé. Avec l'adrenaline de la course, il n'avait pas sentit la douleur mais elle commençait à apparaître, lancinante.
- Ça va aller Mione.
Harry regarda la blessure, visiblement très inquiet pour son ami. Mais son parrain était là dehors, avec une bête féroce. Et il ne pouvait pas l'abandonner.
- Je vais aller aider Sirius, lança Harry.
Pietro se demanda comment il était possible d'être aussi stupide. Comme s'il avait la moindre chance à deux contre un loup garou !
- C'est hors de question !
Et sur ces mots, le blond couru jusqu'au champs de bataille. Mais il n'y avait plus personne. Il fronça les sourcils. Où étaient ils passés ? Il entendit au loin, dans la forêt interdite, un hurlement de loup. Ça répondait à la moitié de sa question. La réponse à l'autre moitié, il ne pouvait que l'envisager et ça le terrifiait.
Il retourna dans le hall et s'effondra presque contre un pilier. La griffure le brûlait de plus en plus et sa tête s'était mise à tourner comme une toupie.
- Ça va ? demanda Harry en s'acroupissant près de lui.
Le blond hocha la tête et grimaça, le léger mouvement avait suffit à amplifier la douleur.
- Oui je... Je suis désolé Harry, Sirius a disparu. Je pense que les détraqueurs l'ont attrapés.
Le coeur d'Harry s'affola dans sa poitrine. Non ! Il refusait d'y croire. Il devait faire quelque chose. Il ne pouvait pas laisser son parrain se faire prendre. Pas alors qu'il le savait innocent.
- On dois aller voir Dumbledore ! s'écria le survivant.
Hermione posa une main sur son bras.
- D'accord mais on va d'abord à l'infirmerie, dit elle en montrant du menton la jambe de Ron puis l'épaule de Pietro.
Et c'est ainsi que, épaulé par Harry, Pietro avait fait le chemin jusqu'à l'infirmerie. Il était désormais allongé sur un lit, à côté de Ron, de la poudre d'argent sur sa blessure pour, selon madame Pomfresh, empêcher une potentielle lycanthropie de se développer.
La suite, il ne savait pas. Le coureur aurait tellement aimé aider Harry et Hermione mais la douleur dans son épaule l'en empêchait. Il s'était maudit d'être aussi impuissant. Il détestait ce sentiment. Il s'était toujours promis d'être fort, de protéger ceux qu'il aimait. Et ne pas pouvoir être présent pour les aider avait le don de le mettre hors de lui.
Il avait vu les deux Gryffondors encore valides tourner le pendentif d'un étrange collier et disparaître pour réapparaître une seconde plus tard. Il fronça les sourcils. C'était habituellement lui qui disparaissait et revenait en une seconde. Comment avaient ils fait ça ? Il avait tant de questions. Mais le principal c'était de voir que tout le monde allait bien.
Pietro n'avait pas eu le temps de poser ses questions que la porte de l'infirmerie s'était grande ouverte, cette fois ci entourée par une sorte de fumée rouge. Wanda apparu au seuil et se précipita vers son frère.
- Mademoiselle Maximoff...
L'infirmière ne finit pas sa phrase en voyant que c'était inutile, la sorcière ne l'écoutait pas et était déjà au chevet de son jumeau.
- Je me suis réveillée en sueur, terrifiée, et j'ai tout de suite su que tu étais blessée, avoua la brune.
Elle regarda la blessure sur son épaule, approcha sa main et tenta de refermer la plaie mais ce fut inutile : c'était trop profond. Elle tenta une nouvelle fois sans résultat. Elle sentit la panique la gagner. Pourquoi n'était elle pas fichu de soigner son propre frère ? Pourquoi était elle si impuissante ? La main de Pietro se posa sur son poignet.
- Ça va aller, ne t'en fais pas.
Il esquissa un sourire et Wanda le prit dans ses bras. Elle avait eu si peur. Elle serra son jumeau aussi fort qu'elle le pouvait, comme si elle voulait s'assurer qu'il était bien là, qu'il n'allait pas lui filer entre les doigts. Ils finirent par se séparer et elle se tourna vers les autres.
- Que s'est il passé ? demanda-t-elle.
Et Harry se lança dans le récit de ce soir particulièrement étrange. D'abord avec ce que Pietro savait : l'innocence de Sirius Black, la lycanthropie de Lupin, la traitrise de Pettigrew, l'arrivée de Rogue, la pleine lune... Et puis vient ensuite ce que Pietro ignorait. Appartement, Hermione et Harry avait utilisé le retourneur de temps d'Hermione - bon sang leur amie avait un objet permettait de remonter le temps depuis le début de l'année et elle s'en servait pour assister à plus de cours - afin de revenir quelques heures plus tôt. Ils avaient attirer le loup au loin, avait chassé les détraqueurs et avait aidé Sirius à s'enfuir sur un balais volant. En bref une soirée parfaitement normale.
- Vous avez de la chance que je sois trop inquiète et fatiguée pour ne pas tous vous massacrer, soupira Wanda.
Pietro sourit et sa jumelle, malgré le stress qui lui rongeait les entrailles, en fit de même.
Et voilà !
Cette troisième année est finie. Mais ne vous en faites pas, la quatrième année arrive bientôt. Et avec elle, beaucoup de péripéties. Et peut-être de grands bouleversements pour nos jumeaux préférés...
Prenez soin de vous !
Fic
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