PDV BELLA
Le lendemain, c'était moi qui voulait conduire. Pourquoi ? Conduire aidait à me canaliser. Je réfléchissais à l'étrange famille Cullen. Une chose est sûr, ils ne sont pas humain. Ils sont trop pâles, trop beaux, surtout Edward, leurs yeux sont trop clairs. Il est très facile de se plonger dans leurs prunelles, et de s'y noyer dedans...
Je me promis de fouiller dans la bibliothèque de mon oncle en revenant à la maison. Je me rappelais du cours de biologie, j'étais à côté d'Edward Cullen. On aurait peut être pu faire connaissance... Non! Aucun contact, c'était la règle.
Ne te tracasse pas, calme toi. L'incident d'hier ne se reproduira plus.
Avec surprise, je vis que la pluie avait redoublée et que les orages avaient commencé alors que je pensais à mon énervement d'hier. Après ça, Edward Cullen m'avait parlé ! A moi ! Mon cœur battait plus fort. Non, c'est un simple Mortel, en plus beau. Beaucoup plus beau. Le plus beau de... STOP !!! Tu es dangereuse, Bella pour lui. Ne pense pas à lui! Ah ! Fichue conscience !
Tandis que je débattais avec moi -même, nous étions déjà en cours d'anglais. L'heure passa très rapidement. A la cafétéria, je restais silencieuse, réfléchissant à mon anniversaire. 141 jours... Je regardais mon emploi du temps et vis que j'avais après biologie. Un petit rappel de ce qu'il s'était passé la dernière fois... Mes pouvoirs étaient trop forts. Et si je serai Ténèbre, comme ma mère, Sarafine ?
Ne pense pas à ça.
Je sursautais et fusillais Lena du regard.
Merci de m'avoir laisser de l'intimité !
Je t'en pris !
Je lui tourne le dos. C'est normal que je m'inquiète pour ma seizième lune. Je suis sûre qu'elle aussi à stresser.
Edward Cullen te regarde.
C'est pas vrai.
T'as raison, il ne te regarde pas, il te dévore du regard !
Je me retourne et le vis effectivement. Il soutient mon regard dix secondes avant de se détourner. Je fis de même. Ma sœur de cœur me sourit malicieusement et commença à ouvrir la bouche lorsque la sonnerie retentit. Sauvée par le gong !!! Je me lève précipitamment et me dirige vers mon prochain cours. Biologie.
Je vais t'en faire baver...
T'as pas intérêt à faire ça !
Oh que si... Le pire, c'est que tu ne peux pas m'en empêcher !
Je grogne et m'installe. Lena va lire par mes yeux pour voir tout mon cours. Elle a senti qu'il va me parler. Elle va me rabaisser par la pensée. Et elle sait très bien que je déteste ça !
J'entendis distinctement la chaise grincer lorsqu'Edward Cullen s'assit.
C'est parti ! Ricana Lena dans mon esprit.
- Bonjour, fit une voix que je reconnaîtrais entre mille.
Je tourne la tête. Il continua.
- Je n'ai pas pu me présenter hier, je suis Edward Cullen. Tu dois être Isabella Duchanne ?
- Bella, fis-je automatiquement.
Il hausse un sourcil.
- Je préfère Bella, me justifiais-je.
Le prof entra en classe. Il présenta le travail à faire : analyser des racines d'oignon. Trop facile.
Arrête de te venter.
Arrête de lire dans mon esprit.
Voilà qui la ferait taire un moment...
- Les dames d'abord ?
Je sursautais. En plus d'être super beau, il est galant...
Tu dérailles, se moqua Lena.
Je m'empare du microscope et jette un bref coup d'œil dedans.
- Anaphase, déclarais-je avec assurance.
Crâneuse.
La ferme.
- Je peux vérifier ?
Il s'empara du microscope avant que je n'aie pu répliquer. Il regarda dedans plus rapidement que moi.
Tu disais ?
Lena se retenait de rire. Avant, j'avais tout le temps de mauvaises notes, du coup, je cherchais toujours à faire mes preuves. Je déteste tellement ma sœur...
Moi aussi je t'aime, me lança mon pire cauchemar.
Qu'est-ce-que je disais...

Pendant ce temps, Edward avait analyser la deuxième lamelle. On continua en silence. Je balançais toujours des insultes à Lena. Le prof s'approcha.
- Vous avez fini ? S'étonna-t-il.
- Oui.
Il pinça les lèvres et me jeta un regard méfiant. Je déteste qu'on me regarde comme ça.
Bella. M'averti Lena. Calme-toi.
La pluie avait redoublée. La cloche retentit dans toute l'école. Je griffonnais rapidement le nombre 141 sur ma main et m'échappais de la salle. Loin de tous ces regards de dégoût. Qui me rappelaient la règle imposée par mon oncle, pour éviter les ennuis. Aucun contacts.
Je rentrais chez moi, le cœur lourd. Lena sentait que je ne voulais pas parler. Arrivées devant la maison, je montais dans ma chambre et me posais encore et toujours la même question.
Que se passera-t-il si je deviens Ténèbre ?