PDV BELLA

C'était le week-end. Heureusement. Je pourrai enfin dormir, et faire grasse matinée. Dormir pour l'éternité. Le rêve. Mais pas quand on est moi.

J'ignorai de mon mieux les rares rayons de soleil qui passaient à travers les vitres de ma fenêtre que mon rideau noir ne cachait pas. En ouvrant péniblement mes paupières, juste un instant, j'aperçus brièvement qu'ils avaient été tirés complètement. Étrange. J'avais pourtant pris bien soin de les refermer, la veille, pour pouvoir faire une belle grasse matinée sans être dérangée par la lumière matinale.

Je ne m'attardais pas dessus et me réfugiai sous ma couette pour essayer de me rendormir. Ce qui marcha, à mon plus grand bonheur. Rien de tel que de se plonger dans nos rêves qui ne se réaliseront jamais. Comme monter sur le dos d'une licorne vert par exemple. Non, je n'ai jamais rêvé de ça.

Ma technique de gamine "je me cache sous ma couette" ne fonctionna pas aujourd'hui. Ça aurait dû marcher. Mais ça ne marchera pas.

- Je sais que tu es réveillée Bella...

Quelqu'un m'enleva la couette qui me tenait au chaud et dans le noir de mon corps, qui fut aussitôt parcouru de frissons incontrôlables.

- Referme la fenêtre Lena ! Hurlai-je en me roulant en boule sur moi-même. Je veux pouvoir dormir tranquillement !

- Va le faire toi-même !

Injustice ! Elle sait très bien que quand je me lève juste après m'être réveillée, je suis incapable de me rendormir avant que la nuit soit tombée.

A tâtons, les yeux toujours fermés, je cherchai la couverture que ma sœur avait balancé je-ne-sais-où. Mais bien sûr, au bout de quelques instants de recherche, je ne trouvais absolument rien. Alors, à contre cœur, j'ouvris les yeux. Je les refermai aussitôt, éblouie par la lumière passante du matin. Même si je savais que ça n'allait pas durer.

Un fois les yeux bien ouverts, je repérai ma couette par terre, tout près de la porte. Je poussai un long soupir désespéré en me levant pour aller la chercher. Lâcheuse. Dégonflée.

Ce n'est pas très gentil, ça, me fit remarquer l'intéressée

Tu as recommencé ! Est-ce-qu'un jour, tu me diras comment tu fais ?

Eh bien... Je l'ai su le jour où...euh... j'ai eu seize ans.

Mon humeur macabre baissa encore plus.

Je vois, me contentai-je de répondre.

J'étendis ma couette sur mon lit, avant de m'allonger dessus. Puis, je me rappelai que la fenêtre était toujours ouverte. Et qu'il commençait déjà pleuvoir de si bon matin.

- Elle me le paiera, grommelai-je en me levant de nouveau pour aller la refermer.

Je me rallongeai ensuite sur mon lit, les bras en croix, inspirant et expirant profondément plusieurs fois de suite, essayant en vain de me rendormir.

Au bout de dix minutes, je finis par abandonner. Je me levai péniblement de mon lit bien douillet et me dirigeai vers les escaliers pour aller prendre mon petit déjeuner.

En descendant les marches, je croisai Macon, qui lui, les montait. Je ne pris même pas la peine de le saluer, et continuai mon chemin vers le salon. Il en fit de même, regardant droit devant lui.

Je lui en voulais depuis qu'il avait ouvert la bouche pour inviter Edward à boire une tasse de thé avec lui et "faire connaissance". Je n'étais pas stupide. Il n'invitait jamais personne à boire une tasse de thé avec lui. Macon boit toujours on habituel thé au jasmin seul, derrière le manoir. Il ne l'a jamais prit devant, sur la terrasse. C'est étrange qu'il l'ait fait hier. Mais bon, Macon a toujours été étrange et bizarre.

D'autant plus que j'ai presque dis toute la vérité à Edward, en lui disant de faire des recherches sur Gatlin. Avec un peu de chance, il partira en courant lorsqu'il saura tout. A cette pensée douloureuse, mon cœur se serra tellement fort que j'en eu le souffle coupé. Ça fait mal. Très mal. pourtant, c'est ce qui va se passer. Et je dois l'accepter.

- Hey la marmotte, chantonna Ethan en avalant sa bouchée de je-ne-sais-quoi. Il faisait plutôt froid, ce matin, non ?

- Sûr, marmonnai-je en me laissant tomber sur une chaise libre.

J'ai vraiment la pire malchance du monde. A côté de moi, se trouvait Link. (Comme par hasard !) Il fallait, bien sûr, que je m'asseye à côté de lui aujourd'hui. Il se trouve qu'il a justement tiré la chaise juste avant que je n'y pose mes fesses pour que je retombe par terre. Génial.

- Aïe ! Mais t'es malade ! M'écriai-je en me levant d'un bond.

Le malade en question tapa dans la main droite de son meilleur ami en riant de sa mauvaise plaisanterie, tandis que je les ignorai de mon mieux en me servant une tasse de café, frustrée et dans un état de pure colère.

Juste à côté de la cafetière, il y avait la théière, qui était remplie de thé au jasmin brûlant. Le thé typique de Macon. Celui qu'il a servi à Edward hier.

Toutes mes pensées se tournèrent alors directement vers lui. Et de l'échange qu'il a eu avec mon oncle. Je ne pourrai plus passer une journée sans penser à lui.

Le point positif, c'est que j'ai pu en apprendre plus sur lui. Ses réponses ont attisées ma curiosité, qui ne cesse de grandir, petit à petit. Je ne savais pas que sa mère adoptive était décoratrice d'intérieur.

J'avalai en vitesse mon petit-déjeuner avant de monter m'habiller et faire ma toilette à la va-vite. Pour aujourd'hui, j'avais des plans bien particuliers, qui satisferaient peut-être légèrement ma curiosité maladive.

- Où-est-ce-que tu vas ? Me demanda Lena en me coupant la route tandis que je descendais les escaliers, croisant les bras sur sa poitrine, déterminée à m'arracher ma destination mystérieuse de la bouche.

- Quelque part, répondis évasivement en regardant ailleurs.

N'importe où sauf dans sa direction.

- Bella ! Regarde-moi. Où vas-tu

- Juste prendre l'air, mentis-je en rougissant.

C'était déjà perdu d'avance. Je le savais face au regard désapprobateur de ma soeur. J'utilisais alors la dernière carte qu'il me restait - et qui, avec un peu de chance, me ferait remporter la partie - nommée : la pitié.

- S'il te plaît, pour une fois, fais-moi confiance, suppliai-je. Je sais ce que je fais et pour une fois, j'ai besoin d'agir seule. Je te dirai tout après, promis juré !

Elle me fixa un instant dans les yeux, comme si elle pouvait trouver au fond de mon regard quelque chose qui démentirait mes paroles.

Finalement, elle soupira, résignée, et s'écarta de mon chemin. Je finis de descendre les escaliers sans oublier de lui jeter un regard de remerciement.

******

Et maintenant ? Qu'est-ce-que je fais ? Je reste là, à rien faire et à attendre comme une débile dans ma voiture en observant les vagues qui s'échouent sur la plage ou je me bouge et j'appelle d'une quelconque manière Jacob ?

Je m'étais dit que ce serait bien de le voir, pour en apprendre plus sur les légendes Quileute. J'en ai marre de chercher pendant des heures sur Internet pour rien. Nous n'avions rien trouvé, Lena et moi, il existe tellement de légende à leur sujet ! Tout parle de métamorphose en loup, remontant à des millénaires au loin. Le gène se transmet de génération en génération. C'est tout ce que j'ai retenu de ces interminables heures de lecture.

Finalement, mes jambes décidèrent de descendre de ma voiture et de se diriger vers l'immense forêt verte. Je les laisse faire, toujours tiraillée entre ces deux choix.

Je m'arrête enfin à la clairière où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, où il m'a carrément agressé. Je m'assois au pied d'un arbre et j'attends. J'attends. Encore. Ça fait combien de temps que je suis là ? Aucune idée. Mais je continue d'attendre encore et encore.

Au bout de je-ne-sais-combien-de-temps, il commence à pleuvoir. Enfin, il pleuvait déjà lorsque je suis arrivée ici, mais là, il commence vraiment à pleuvoir de plus en plus fort. Résignée, je me levai et commençai à quitter enfin cette forêt.

Un buisson bougea à ma droite. Je me figeai instantanément. Mon poul s'accéléra. Lorsque tout fut calme, je me remis en route, essayant de me remettre de mes émotions.

Cinq minutes plus tard, j'entendis de nouveau quelque chose bouger. Je me figeai de nouveau, tandis que la peur commençait lentement à paralyser chaque muscles de mon corps.

Quelque chose bondit devant moi. Je poussai un cri perçant en me jetant à terre, les mains sur ma tête, le yeux fermés et le cœur battant à vive allure.

Un rire grave et envoûtant me fit ouvrir lentement les yeux. Jacob était là, debout, devant moi, et paraissait en pleine forme. Ses yeux noirs pétillaient de malice. Il était entièrement nu, signe qu'il venait de se transformer. Sa nudité me fit rougir violemment, tandis que je baissais mon regard au sol.

Il arrêta de rire et je vis ses pieds s'avancer légèrement vers moi. Tout dans sa voix, lorsqu'il me parla, me fit penser qu'il souriait.

- Salut Bella. Je savais que tu reviendrais me voir.

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Bonsoir !

Tout d'abord, je tiens à m'excuser de mon retard, je n'ai pas eu le temps dimanche de le publier entièrement, alors je poste cette partie aujourd'hui ! Oui, ce chapitre sera coupé en plusieurs morceaux, pour que vous puissiez avoir un chapitre par semaine et que je puisse tenir le rythme ! Je ne sais pas en combien de parties il sera coupé, mais ce sera certainement entre 2 et 4 parties.

Alors, on dirait bien que Lena commence à relâcher légèrement son emprise sur sa petite protégée ! Bon ou mauvais signe, d'après vous ? N'empêche, elle a tout de même demander un résumé après, ainsi que quelques explications !

Bella a trouvé Jacob ! En effet, même si je n'aime pas particulièrement Jacob, je trouve qu'il occupe une place bien trop importante dans Twilight, donc je vais, à l'avenir, plus l'intégrer dans la fiction ! Même si mon préféré restera toujours Edward ! <3 Et vous ? #TeamJacob ou #TeamEdward ? Faudrait trouver un nom pour désigner les différents couples ! Des idées ? ^^

Ah ! La grasse matinée ! La meilleure chose qu'il puisse exister au monde xD sauf quand on est réveillé un peu trop brutalement ! Nous sommes de vraies marmottes :) Si ça se trouve, certaines gènes, quand nous étions des Homo sapiens, ont été mélangée avec celles de la marmottes ? Bref, faut que j'arrête mes délires ! Perso, j'aime dormir ! x) Et vous ? ;)

Je vous laisse, demain, il y a cours ! Merci de me lire, encore une fois ! Les vues augmentent petit à petit, et ça me fait vraiment plaisir ! Si il y a des lecteurs fantômes parmi vous, surtout, n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire ou un vote pour me dire que vous appréciez ma fiction ! Ça me fera super plaisir, vraiment, et je vous répondrai avec plaisir ! J'aime faire de nouvelles rencontres ! Ne soyez pas timides, je ne mords pas ! :D

Bon, trêve de blablatage, je vous laisse, et à dimanche pour la suite !

Bisous !

Aurore.