Chapitre 1: Rentrée à Forks.

PDV BELLA

C'est aujourd'hui la rentrée. Le pire cauchemar de tous les écoliers, la fin des grandes vacances. Pourtant, c'est moi qui ai insisté auprès de mon oncle, pour pouvoir aller au lycée. Il était prêt à ne pas nous laisser y aller, moi et ma grande sœur, à cause de mes seize ans.

Cent soixante-quatre jours... Si proche que ça ?

Ma grande sœur, Lena, a déjà enfilé son manteau et ses chaussures. Elle tape impatiemment du pied, prête à partir.

- Bella ! On va arriver en retard ! Dépêche-toi ! me crie-t-elle.

- J'arrive !

Je lâche ma brosse à cheveux, prends mon sac de cours, et dévale les escaliers, me sentant extrêmement nerveuse. Comment avais-je pu avoir, pendant un seul instant, envie d'aller au lycée ? La pluie se mit à tomber dehors, témoin de mon stress.

- Hé, calme-toi avant de déclencher un raz-de-marée, essaye de plaisanter Lena.

Sans succès. Je lui fais un rapide sourire avant d'enfiler mes vieilles bottes noires, et de mettre mon manteau. L'autre soupire, dépitée, et ouvre la porte. Je passe devant elle pour me diriger vers le corbillard, notre voiture. On monte dedans, et nous voilà parties vers le lycée, Lena au volant. Qu'est-ce qui m'a pris d'insister autant ?

La pluie redouble, et je finis par sortir mon feutre noir, dont je ne me sépare jamais. J'écris le nombre cent soixante quatre sur ma paume. Le reste est recouvert d'encre noire. En gros, ma main est une sorte de...journal intime. C'est bizarre pour les autres. Pas pour moi. Je vois Lena y jeter un coup d'œil avant de se reconcentrer sur la route.

On arrive enfin devant l'établissement. Je n'arrête pas de me mordre les lèvres, de plus en plus nerveuse. Lena gare la voiture devant la sortie, au cas où, puis se tourne vers moi.

Tout ira bien Bella, me dit-elle par le Chuchotement.

C'est un moyen de communication, qu'on utilise souvent. Petites, on s'en servait pour faire des farces. Enfin, c'était surtout Lena qui m'entraînait dedans. Moi, je ne faisais que la suivre. Nous avons seulement un an d'écart.

Je hausse les épaules, pas très convaincue. Elle me sourit et me prend brièvement dans ses bras, comme pour me dire qu'elle serait là pour moi. Elle s'écarte après quelques secondes, met ses mains sur mes épaules, et me regarde sévèrement, droit dans les yeux.

- Quoi qu'il arrive, reste toujours en connexion avec moi.

Je lève les yeux au ciel en souriant, et sors de la voiture.

Nous nous dirigeons vers le secrétariat. Nous sommes déjà en retard. Enfin, on arrive devant une porte, avec une petite étiquette marqué dessus "SECRÉTARIAT". Lena la pousse et je découvre une toute petite pièce, avec seulement un bureau, un ordinateur et des tiroirs, sûrement pour y ranger des dossiers. Une jeune femme est assise derrière le bureau, mâchant un chewing-gum qui, d'après l'odeur qui régnait dans la pièce, est à la menthe. Elle est en train de farfouiller dans un tiroir en marmonnant des choses incompréhensibles.

- Bonjour, dit doucement Lena.

Elle relève la tête, et nous dévisage avec curiosité.

- Hum...oui... Vous êtes ? demande-t-elle.

- Lena et Isabella Duchanne.

Elle écarquilla les yeux un instant, avant d'ouvrir un autre tiroir, sûrement mal à l'aise. Je serre les poings.

Bella ? Qu'y a-t-il ?

J'en ai marre.

De quoi ?

Que les autres nous observent comme si nous étions des bêtes de foire.

Ne t'inquiète pas. Ignore-les, ils ne jugent que par l'apparence.

- Voici une fiche à faire remplir à tous vos enseignants, et votre emploi du temps. Bonne journée...

- Merci, lui répond Lena.

Une fois dans le couloir, on compare rapidement nos emplois du temps. Nous avons toutes nos horaires en commun, sauf les maths et biologie. Là, on a anglais. Nous nous dirigeons presque en courant vers la salle, la sonnerie ayant déjà retenti depuis assez longtemps... Heureusement que le lycée est petit. Arrivées devant la porte, je respire un bon coup, histoire de ne pas déclencher une catastrophe avant même d'avoir pris nos points de repaires, pendant que ma sœur toque à la porte.

- Entrez, répond une voix grave, qui doit appartenir au prof.

Je pousse la porte et Lena passe devant moi pour aller le voir. Je la suis. Dès nous sommes entrées, tous les élèves ont arrêtés de parler, et nous observent à présent de la tête aux pieds, sans gêne, méfiants.

- Bonjour, commence ma sœur. Nous sommes Lena et Isabella Duchanne, les nouvelles.

Elle a l'habitude de prendre la parole en premier, comme pour me protéger, attirer l'attention sur elle. Je suis plutôt timide. J'a tendance à bafouiller et à rougir comme pas possible lorsque je parle en public. Déjà, je sens le rouge me monter aux joues et je me dandine sur place. Les autres ont déjà commencé à chuchoter entre eux, ne cessant pas de nous lancer des regards mauvais.

Comme d'habitude, ma sœur n'y fait pas attention et lui tend nos fiches qu'on doit faire remplir par tous les professeurs. Il les prend et  marmonne un truc comme "à la fin de l'heure".

- Hum...oui, installez-vous au fond, à côté de mademoiselle Alice Cullen.

Nous nous dirigeâmes vers les places qu'il pointe du doigt. Alice Cullen a l'air assez petite, des cheveux noirs coupés court en pointes, et des yeux.. Oh ! Ses yeux sont... Comment dire ? D'une couleur dorée ou miel, époustouflante. C'est magnifique, effrayant et envoûtant à la fois. Une chose est sûre, elle n'est pas humaine. Ça se voit rien qu'avec ses yeux. Je demanderai à mon oncle...

Le cours d'anglais passe, et je ne cesse de jeter des coups d'œil vers Alice Cullen. Après, on a histoire (très ennuyant), et on se dirige vers la cafétéria. Nous nous installons à une table isolée, et discutons à voix basse en mangeant un peu lorsque je les remarque. J'interpelle alors ma sœur avec le Chuchotement : 

Regarde.

Qui ?

Eux.

Je désigne Alice et ses...camarades. Ils sont tous étrangement beaux, ont la même peau blanchâtre et ne mangent rien... Ma soeur est capable de connaître l'identité de n'importe qui. Elle se concentre un instant et répond :

Les enfants adoptifs du Dr Cullen et sa femme. La grande blonde, c'est Rosalie Hale. L'autre blond, c'est son frère jumeau, Jasper. Il est avec Alice, et Rosalie avec Emmett Cullen, le grand brun à sa droite. Et le dernier, c'est Edward Cullen, le seul célibataire.

- Grande famille, je constate.

- Elle n'est pas si spéciale que la nôtre.

- Ne parle pas de notre famille ici !

De toute façon, cette histoire m'a une fois de plus coupé l'appétit. Je sors de la cafétéria en regardant droit devant moi. Dehors, l'orage gronde.

Un éclair. Treize secondes. Le tonnerre.

Pourquoi ne suis-je pas normale ?




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Premier chapitre ! Alors, la réécriture ? J'ai hâte de connaître votre avis ! J'accepte toutes les remarques qui pourront m'aider à m'améliorer !

Bisous !

Aurore.

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