4. RENÉE (Partie XVII)
J'avais ramené ses deux mains l'une contre l'autre avant d'y déposer un baiser.
- Je ne t'abandonnerai jamais, Renesmée. Je t'aime.
- Je t'aime aussi, maman, avait-elle chuchoté, des trémolos dans la voix.
Je l'avais à cet instant prise dans mes bras, avant de m'installer dans son lit à ses côtés. Nessie s'était alors blottie au creux de mon épaule avant de fondre en larmes.
- Que se passe-t-il ?
J'avais tenté de contrôler ma voix, mais en réalité, j'étais paniquée. Je ne m'étais pas sentie à même de l'aider à gérer son chagrin.
- Je suis tellement triste, avait-elle sangloté.
- Pourquoi, ma chérie ?
- Parce que toi, tu ne la reverras plus jamais ! m'avait-elle alors expliqué.
J'avais fait fausse route. L'allusion de ma fille avait été plus subtile que ça. Elle m'avait vue mourir. Je m'étais mise à mon tour à sangloter et avais tenté d'étouffer mes plaintes.
- Ne pleure plus, s'il te plaît, l'avais-je suppliée.
Renesmée s'était alors redressée et avait essuyé son visage inondé de larmes.
- Si je ne pleure plus, est-ce que ça t'aidera ? m'avait-elle demandé, pleine d'espoir.
J'avais compris qu'à sa manière, elle aussi tentait de m'aider.
- Oui, beaucoup, avais-je répondu.
- C'est vrai ? avait-elle insisté.
- Oui, ma chérie, je te le promets.
Ce fut à cet instant précis que je m'étais jurée de tenir ma promesse. Ce serait les derniers sanglots que je verserais.
Je sentis l'élastique reprendre sa forme initiale. Faisant face à la grande baie vitrée qui donnait vue sur le jardin, Edward tourna légèrement la tête dans ma direction et m'adressa un sourire tendre avant de fixer à nouveau la forêt, dont la pluie ondulait les contours. Le reste de la famille avait déserté le salon pour gagner l'étage, à l'exception de Carlisle qui ne rentrerait que tard dans la soirée et de Jacob et Renesmée qui, eux, n'allaient plus tarder.
J'avais tenu à montrer à Edward à quel point Renesmée s'était montrée touchée par ma peine, à l'instar des autres membres de la famille. Je me sentais désormais plus légère, l'esprit plus libre. Je n'étais plus écrasée sous le poids de mes pensées qui revenaient sans cesse à Renée et que j'étais aujourd'hui en mesure de partager avec Edward.
Je contemplai alors l'homme que j'aimais - mon esprit recommençait à fonctionner normalement - lorsque je le vis se raidir imperceptiblement. En une fraction de seconde, il bondit hors de la maison.
- Bella ! rugit-il.
Je me précipitai à sa suite.
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Bonjour à tous ! L'histoire va désormais prendre un tournant particulier, alors nous espérons que cela vous plaira toujours.
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