Souffrir le martyre
-Hanna, dit Alec, comme on se retrouve...
Et en une fraction de seconde, il était à deux mètres de moi
-Qu'est..qu'est ce que tu veux ? bégayai-je
-C'est très simple, répondit-il, te voir souffrir le martyre, comme ma sœur qui est morte à cause de toi...
-Si tu veux me tuer pour venger ta sœur, sois rapide, répliquai-je
-Je crois que tu rêves, au contraire ! ricana-t-il, je vais faire saigner ta peau et je vais essayer de ne pas te boire, je veux que tu souffres, que ta mort soit lente...
Là, j'ai très peur. Il n'y a personne pour m'aider et ce n'est pas en plantant un bout de verre dans mon bras que ça va me sauver
-Je ne t'ai pas montrer mon talent, au fait ? railla-t-il
Sur ce, une vapeur noire s'échappa de ses mains pour venir jusqu'à moi puis tout devient noir. Je ne vois plus rien, il m'a ôter la vue. Vient le tour de mon ouïe, je ne distingue plus aucuns sons. Alec arrêta brusquement et ma vue et mon ouïe revinrent à moi
-Maintenant, venons en au sang, ricana-t-il en sortant une dague de son manteau
Il m'écorche le bras gauche et le menton. Mes plaies se mettent vite à saigner. Il planta alors plus profondément sa dague dans mon cou. Je pousse un cri de douleur
-Peu importe si je meurs en te tuant, murmura-t-il, j'aurais venger ma sœur...
Il attaque alors mes jambes, mes joues, mes bras profondément pendant que mon corps se vide peu à peu de son sang. Je ne résiste pas car je sais que je n'ai aucunes chances de gagner. Je m'affaiblissais à mesure qu'Alec tranchait ma chair jusqu'à mon sang
-Après tout ça, passons aux choses sérieuses, murmura-t-il en posant sa dague sur mon ventre, ce coup va te faire mourir à petit feu...
Il enfonça la dague dans mon ventre et la retire. Je m'effondre sur le sable, couverte de sang, en posant ma main sur la blessure de mon ventre qui allait m'être fatale. Déjà, mon esprit s'embrume, j'ai du mal à respirer, à garder les yeux ouverts. Les sons autour sont vagues et sourds tandis qu'Alec affiche un sourire mauvais sur le visage. Je m'étale de douleur sur le sable, des mouvements se faisaient entendre faiblement pendant que je fixe le ciel, prête à mourir...
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