• ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟞 •
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Une voix s'écria depuis l'autre côté de la porte :
- Oui, entrez !
Mélanie ouvrit la porte. Elle entra dans le bureau, dans lequel se trouvaient assis sur des chaises sa mère d'un côté et les parents de Tina de l'autre. Et la directrice était face à eux, derrière son bureau.
- Bonjour les filles, prenez place, dit la directrice en montrant de doigt les chaises qui étaient disposées à côté de celles des adultes.
- Bonjour madame, dit la jeune fille.
Elle s'installa à côté de sa mère, qui l'embrassa sur le front.
- Ça va ?
- Ça peut aller, répondit la jeune lycéenne d'une voix tremblante.
La panique se faisait sentir dans sa voix.
Tina s'était installée à côté de ses parents qui la contemplaient avec une expression amère. La jeune rouquine observa la directrice qui la regardait d'un air de " ne t'en fais pas, ça va aller. " Même si elle semblait peu convaincue, elle hocha quand même la tête.
- Bien, commença la directrice. Si je vous réunis aujourd'hui dans cette pièce, c'est pour parler du harcèlement que Tina a fait subir à Mélanie. Comme je vous l'ai dit hier, dit-elle en se tournant vers la rouquine et sa mère, j'ai discuté avec Tina de ce qu'elle avait fait, et je vous ai dit ce qu'elle m'avait répondu, n'est-ce pas ?
La maman de la rouquine et cette dernière hochèrent la tête.
- Bien, Tina, j'aimerais que tu dises à tes parents ce que tu m'as dit hier sur Mélanie.
La concernée leva les yeux au ciel, avant de raconter à ses parents ce qu'elle avait dit à la directrice sur la jeune fille, sur les propos qu'elle avait eus à son égard, bref, tout ! Les parents de l'harceleuse écoutaient leur fille avec la plus grande attention. Quand Tina termina son long et sobre discours, la jeune lycéenne ne put s'empêcher de dire :
- Je te signale que tout ce que tu as dit sur moi est faux.
- Tu sais très bien que j'ai raison, répliqua la brune, sèchement.
- Pff, c'est ce que tu crois ? Je te signale qu'il y a énormément de témoins.
- Comme qui ? Vas-y ? Dis.
- Lili, et pratiquement tous les élèves de notre classe. Mais celle qui est la plus informée, c'est Lili, elle est au courant de tout. Et n'essaye pas de le nier, tu sais que j'ai raison.
Tina serra les dents, déçue. Elle savait que Mélanie avait raison, mais elle n'en avait pas fini.
- Pff... OK, admettons que tu aies raison. Mais je te signale que tu n'es pas la seule à avoir des témoins, moi aussi, j'en ai, et pas qu'un peu, répondit Miss Parfaite, d'un ton narquois.
- Très drôle, ne te fous pas de moi, s'il te plaît. Tu n'as personne de ton côté, presque tout le lycée est contre toi.
- Bon, dit la directrice. À mon avis, il faudrait que l'on appelle Lili pour qu'elle vienne témoigner.
- Bonne idée ! s'exclama Mélanie.
Elle était totalement d'accord avec sa directrice. Au moins, elle savait qu'elle avait quelqu'un sur qui elle pouvait compter, même si elle savait qu'elle pouvait compter sur tout le lycée. Mais la personne qu'il lui fallait, c'était sa meilleure amie ; c'était elle qui savait le plus de choses.
- Bien, appelons-la alors.
La directrice prit un micro et dit :
- Lili Evans, est attendue dans le bureau de la directrice.
Environ cinq minutes plus tard, quelqu'un toqua à la porte.
- Entrez ! ordonna la directrice.
La porte s'ouvrît et Lili entra. La directrice l'incita à s'approcher, ce qu'elle fit.
- Bon... Bonjour, madame.
- Bonjour Lili, si je t'ai appelé, c'est pour que tu témoignes pour Mélanie, que Tina l'a bien harcelée.
- Ah, euh... d'accord. Eh bien oui, Tina a bien harcelé Mélanie. J'ai même la preuve.
- Pff, quelle preuve ? demanda Miss Parfaite d'une voix menaçante.
- Tu vas voir.
La meilleure amie de la rouquine sortit son portable de sa poche. Elle alla sur sa conversation avec sa meilleure amie et appuya sur un audio que Mélanie lui avait envoyé.
- Voilà la preuve.
Elle appuya sur l'audio et ce dernier commença : on pouvait entendre la voix de Tina. Celle-ci menaçait Mélanie de la tuer. L'audio dura environ quatre minutes, puis, silence. Lili adressa un sourire de triomphe à la directrice. Quant à Tina, cette dernière regardait Lili, avec colère.
- Mélanie a enregistré cet audio hier, au moment où Tina a commencé à la frapper, dans les toilettes des filles à la récré, expliqua Lili.
- C... Comment avez-vous fait ? demanda Miss Parfaite.
- C'est très simple, commença la victime. J'étais dans les toilettes des filles, hier et comme je savais que tu allais me suivre, j'ai mis enregistreur afin d'enregistrer la conversation. Ensuite, quand tu es arrivée, j'ai glissé mon téléphone dans ma poche et tu n'y as vu que du feu. Maintenant, j'ai la preuve que tu le harcelais et que tu faisais de ma vie un enfer total.
Tina grogna : elle était en colère, TRÈS en colère. Si elle le pouvait, elle giflerait tout de suite sa pire ennemie, mais elle ne pouvait pas le faire devant la directrice, ses parents et la mère de la rouquine, impossible. Elle ne répondit pas, trop énervée.
- Eh bien, voilà. Merci Lili, tu nous as été d'une grande aide. Tu peux disposer.
- Tout le plaisir est pour moi madame.
Lili adressa un sourire à la jeune lycéenne avant de sortir du bureau. Mélanie était trop contente. Elles avaient enfin réussi, enfin elles avaient réussi à prouver que Tina la harcelait. On est trop fortes !
Pendant tout ce temps, les parents de Tina avaient regardé leur fille, déçus, énervés, dégoûtés de ce qu'elle avait fait.
- Je... nous sommes désolés pour le comportement qu'a eu notre fille. Nous ne nous imaginions pas qu'elle puisse aller aussi loin, déclara la mère de la concernée. Mélanie, Julie, s'il vous plaît, pardonnez-nous. Je sais que ce n'est pas évident, mais s'il vous plaît... faites-le pour nous, par pour Tina, pour nous, dit la mère de Tina.
- Je t'avoue que ça n'a pas été facile, Julie, d'apprendre que ta fille harcelait la mienne. Depuis le temps que l'on se connaît, je n'aurais jamais pu imaginer que ton enfant fasse une telle chose. Mais... je peux te pardonner à toi et à mon mari, mais pas à ta fille, ça, ce n'est pas possible. Je ne peux pas.
- Merci, merci, Julie. Je te promets que Tina sera punie très sévèrement. Plus de sorties, plus d'écrans, plus rien du tout.
- Mais..., commença Miss Parfaite.
- Il n'y a pas de mais qui tienne, jeune fille, coupa la mère de cette dernière, d'une voix très sèche. Tu as assez fait de bêtises. Nous ne tolèrerons plus rien de toi. Tu auras interdiction de sortir de la maison, est-ce clair ? Tu resteras dans ta chambre pour travailler. Tu n'auras plus le droit de voir Tony. J'en ai plus qu'assez de ton comportement.
La concernée semblait sur le point de prêter un câble, mais elle ne le fit pas. Elle serrait les poings tellement fort, qu'à force, on pouvait voir ses veines. Son visage était crispé par la haine, son corps était tendu. Elle regardait ses parents d'un regard noir, très noir, les lèvres pincées.
- Bon, maintenant, il faut décider du sort de Tina dans cette école, déclara la directrice. Quelle pourrait-être sa punition ? D'après la gravité de ses actes, copier des lignes ou des heures de colle ne fera pas l'affaire. À mon avis, le mieux serait que je la renvoie, si vous êtes d'accord, bien sûr, dit-elle en se tournant vers les parents de Tina.
Cette dernière observa la directrice, les yeux écarquillés par la stupeur – au point que ses yeux pouvaient sortir de ses orbites. Mélanie aussi fut surprise. Tina... renvoyée ! D'accord, ça serait bien, mais quand même, mais pas à ce point ! Ce n'est pas un peu... trop ? C'est un peu exagéré. La rouquine adressa un regard à sa mère, qui semblait aussi surprise qu'elle.
- Oui, nous sommes d'accord pour que vous renvoyiez Tina. Peut-être que cette exclusion lui servira de leçon, dit le père de Miss Parfaite.
- Bien, alors, il ne reste plus qu'à signer les pap...
- NON ! JE NE SUIS PAS D'ACCORD ! hurla Tina.
Ses yeux lançaient des éclairs de rages, qui étaient assez effrayants pour le coup.
- Tina, calme-toi, commença la directrice.
Mais, elle fut de nouveau coupée.
- Non, je ne me calmerai pas ! Je refuse d'être renvoyée de ce lycée. C'est hors de question ! Et tout ça, c'est TA faute ! cria-t-elle de plus belle en pointant un doigt accusateur sur la jeune rousse.
- TINA ! s'exclama la maman de cette dernière. Je t'interdis de parler de cette manière à la directrice ou à Mélanie. Si tu es renvoyée, c'est parce que JE l'ai décidé avec ton père. On ne te demande pas ton avis, c'est NOTRE choix, donc ne remets pas en cause nos décisions ! Si tu ne voulais pas être virée, tu n'avais pas à faire tout ce que tu as fait à Mélanie. C'est toi la coupable dans cette histoire, n'accuse pas Mélanie, car elle n'a rien fait, RIEN ! Donc maintenant, tu te tais et tu t'assois ! ordonna-t-elle, sèchement.
La maman de la jeune fille s'assit, lançant un regard sévère à sa fille.
Miss Parfaite adressa un dernier œil mauvais à Mélanie avant de s'asseoir, furieuse.
- Bien... signons les papiers.
Ils signèrent les papiers du renvoi, cela dura bien dix minutes. Quand ils eurent fini, la directrice annonça :
- Voilà qui est fait. Tina, tu es définitivement renvoyée de ce lycée. Ne remets plus jamais les pieds ici. Compris ?
- Ouais, ouais, ronchonna la concernée.
- Merci à vous d'être venu, dit la directrice en serrant les mains des parents de Tina, et de la mère de Mélanie.
- Merci à vous madame, répondit cette dernière.
Tina se leva d'un bond et sortit de la pièce, en claquant la porte derrière elle. On pouvait l'entendre hurler à l'autre bout du couloir.
- Enfin libérée de ce lycée pourri !
La jeune lycéenne leva les yeux au ciel : décidément... elle ne changera vraiment pas. Les parents de Miss Parfaite et Julie sortirent du bureau de la directrice, suivit de cette dernière et de la rouquine. Le petit groupe arriva devant le portail d'entrée. Mélanie fit un gros câlin à sa mère.
- Bon, à tout à l'heure, dit cette dernière. Je viendrai te chercher à 16 h.
- Ok, à tout.
La jeune fille desserra son étreinte et sa mère partit dans sa voiture, les parents de Tina faisant de même. Cette dernière était devant la voiture, les bras croisés sur sa poitrine.
- Bon, je vais te raccompagner en classe Mélanie, déclara la directrice.
- D'accord madame.
Les deux retournèrent dans le bâtiment. Maintenant, la jeune fille avait vie de classe avec sa prof d'anglais. La directrice la ramena devant sa salle.
- Bon, c'est ici que nous nous quittons. Bon cours, dit-elle avant de s'éclipser.
La jeune rouquine toqua à la porte et sa prof d'anglais lui répondit qu'elle pouvait entrer ; et c'est ce qu'elle fit. Quand les autres élèves l'aperçurent, ils la regardèrent, curieux. Pff, j'espère qu'on ne va pas me poser trop de questions, je ne suis pas d'humeur. Elle s'installa à côté de Lili qui lui avait gardé une place.
- Alors, chuchota la meilleure amie de la jeune lycéenne.
Cette dernière lui raconta ce qui s'était passé à l'entretien après son départ.
- Ah ouais ! Et elle est virée là, c'est cool !
- Yes ! Enfin libérée. Je te jure que je suis grave contente !
Oui, elle était heureuse d'avoir pu se débarrasser de Tina. Elle était tranquille maintenant. Enfin, je ne l'aurai plus dans les pattes. Mais ce que Mélanie ne savait pas, c'est qu'elle se trompait sur toute la ligne...
- Miss Evans, miss Smith ! Écoutez, s'il vous plaît ! ordonna la voix de la prof.
- Oui, désolée, madame, s'excusèrent les deux amies à l'unisson.
🌼🦋🌼🦋🌼🦋
La fin des cours sonna. Enfin libre ! La jeune fille se leva, rangea ses affaires et se leva. Elle se tourna vers sa meilleure amie.
- Désolée, je dois y aller. Ma mère m'attend.
- Mais...
Mais elle ne put terminer sa phrase, car Mélanie était déjà sortie de la classe. Cette dernière traversa le couloir à vive allure et se retrouva dans la cour en moins de deux. Sa mère l'attendait dans la voiture qui était garée sur le côté. La rouquine monta à l'intérieur et fit la bise à sa mère.
- Salut !
- Coucou ça va ? Les cours se sont bien passés ?
- Oui ça va et toi ? Et oui le cours se sont plutôt bien passés, répondit la jeune lycéenne
- Oui, ça va. C'est super, si ça s'est bien passé.
Le trajet se déroula dans le plus grand calme. La jeune adolescente était contente : elle était enfin libre, elle pouvait se promener à sa guise sans se soucier du danger. Elle a rêvé de ce moment depuis toujours et enfin, il s'est réalisé. C'est super bien ! Mélanie a enfin retrouvé le bonheur, la joie. La tristesse l'avait quittée afin de laisser la place aux émotions positives.
Arrivée chez elle, la jeune fille prit le goûter avec sa mère. Elle était contente de profiter de ce moment, ça lui avait manqué. Quand elle eut terminé, elle monta dans sa chambre pour travailler, tandis que sa mère était en réunion dans le salon. Pour une fois, Mélanie n'avait pas énormément de devoirs, ce qui était assez rare. Même si elle n'avait pas beaucoup de travail, cela lui prit bien quarante-cinq minutes. Après avoir fini, elle prit son carnet de dessin, s'allongea sur son lit et se mit à dessiner. Elle fit plein de paysages magnifiques. Elle était contente du résultat final, c'était vraiment beau. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas dessiné, mais maintenant, elle avait retrouvé l'envie de dessiner des paysages, des personnes à gogo.
La rouquine se leva et alla vers son bureau. Elle alluma la radio et mit de la musique. Ensuite, elle prit un livre dans sa bibliothèque et retourna sur son lit. Elle commença à lire, mais même pas 10 minutes après qu'elle eut commencé à lire, elle reçut une notification sur son téléphone. Elle prit ce dernier et aperçut un message de Lili. Elle lui répondit et les deux parlèrent pendant un bon moment.
Ensuite, elle appela sa grand-mère maternelle. Même si elle comptait la voir ce week-end, elle voulait prendre un peu de ses nouvelles. Après, elle alla sur Netflix et regarda sa série. Quand elle termina son deuxième épisode, il était déjà 19 h 40. Bizarre que sa mère ne l'ait pas appelé pour manger. Elle sortit de sa chambre et descendit dans la cuisine. Elle aperçut sa mère qui était aux fourneaux. Mélanie huma l'air : une odeur de fromage se faisait sentir.
- Mmm, ça sent trop bon. On mange quoi ?
- Alors, en entrée, c'est salade de tomate. Après, c'est raclette et en dessert, ce que tu veux. Tu peux m'aider à mettre la table ?
- Ok !
La jeune fille prit ce qu'il fallait et mît la table. Ensuite, sa mère arriva, la salade de tomates dans les mains. Elle la déposa sur la table et mère et fille se mirent à table. Elles mangèrent en se racontant leurs après-midi.
- Mel..., commença sa mère.
La rouquine leva la tête de son assiette et l'observa de ses yeux émeraude.
- Oui ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Soudain, sa mère parut gênée, car elle baissa la tête vers son assiette et commença à jouer avec ses couverts. Elle créa un vide entre les deux. Cette dernière fronce légèrement les sourcils, l'air agacée. Pourquoi est-ce que sa mère ne parlait pas ? Ce qu'elle voulait dire semblait important et là, elle se tait. Mais elle le fait exprès ? Après un petit moment de silence, la maman de la jeune rousse brisa finalement le silence :
- Comment te dire ça..., commença-t-elle. Ce que je vais te dire, va te faire un choc. Je voulais te le dire depuis un bon moment, mais je n'ai jamais osé te le dire, de peur de te faire de la peine...
Qu'est-ce que ça peut être ?
- Ok et qu'est-ce que c'est ? s'impatienta la jeune fille, au bord de la crise de nerfs.
- Je... En ce moment, mon patron est très fier de mon travail. Il pense que je mérite mieux que ce que j'ai déjà. Donc, il m'a proposé un contrat en tant que sous-directrice dans la spécialité anesthésiste-réanimation à...
- À... ?
- Los Angeles.
Mélanie regarda sa mère, ébahie. D'accord, elle avait toujours rêvé d'aller à Los Angeles, c'était un de ses rêves les plus fous, mais elle ne s'est jamais dit qu'elle aimerait vivre là-bas, pas à ce point ! C'était tellement dur à imaginer. Malgré le fait qu'elle voulait tourner la page, elle n'a jamais envisagé d'aller vivre aux États-Unis. Et puis... quitter Manchester veut dire repartir à zéro et aussi, quitter Lili ! Non, tout, mais pas ça. C'est un cauchemar ! Non, ça ne devait pas se produire. Non, non et NON !! La jeune fille ne voulait pas quitter sa meilleure amie, qui a toujours été là pour elle, dans les bons comme dans les mauvais moments ; elle était juste tout pour elle ! Elle n'arrivait pas à imaginer sa vie sans Lili. Les deux ont partagé des moments incroyables ensemble, et rien que le fait de savoir qu'elle ne revivra sans doute plus jamais tout ça lui brisait le cœur à un point... C'était juste horrible.
Mélanie sentit ses yeux s'embrumer de larmes. La nouvelle était tellement, mais tellement dure à digérer.
- Mel... Je suis vraiment désolée. Je sais que cette nouvelle te fait un choc mais... ça serait bien de tourner la page, tu ne penses pas ? demanda la mère de la jeune rousse.
L'intéressée ne répondit pas, toujours choquée. J'espère que ce n'est pas vrai.
- Je sais que partir signifie pour toi : quitter Lili, quitter l'endroit dans lequel tu as grandi, là où tu as vécu tes meilleurs moments.
Je m'en veux de t'avoir dit ça... je sais que je n'aurais pas dû. Tu n'es pas obligée de répondre tout de suite. Si tu refuses que nous partions à Los Angeles, je dirai à mon directeur que je refuse ce contrat. Je te laisse tout le temps d'y réfléchir. Rien ne presse, ne t'en fais pas. Et je te promets que je te soutiendrai quelle que soit ta réponse.
La jeune lycéenne écouta sa mère en silence. Elle n'arrivait pas à parler, tellement la douleur était profonde. C'était juste... inimaginable !!
Mélanie repoussa son assiette et se leva, le visage renfrogné.
- Je... Je n'ai plus faim, annonça la jeune fille à sa mère. Je vais me coucher..., dit-elle d'une voix frêle.
Sa mère ne répondit pas et se contenta de la fixer. La concernée monta à l'étage et alla dans sa chambre. Quand elle fut à l'intérieur, elle se jeta sur son lit en prenant à la volée son nounours Azura. Elle enfouit sa tête dans sa couverture, serra Azura contre elle et fondit en larmes, laissant la tristesse et l'incompréhension s'incruster en elle, comme un poison.
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Saphira
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