• ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟜 •


🦋 N'oubliez pas de voter, si vous avez aimé 🦋


Mélanie sentit la présence de Cookie à côté d'elle. Cette dernière avait collé son museau sur la joue de sa maîtresse. Cette sensation extirpa la jeune fille de son sommeil. Elle se frotta les yeux et se leva. La roussette regarda son téléphone et vit qu'il était déjà... 17 h ! Elle avait dormi tout l'après-midi ? Eh ben, elle devait vraiment être fatiguée pour dormir à ce point-là. Soudain, elle aperçut Cookie qui se réveillait de son sommeil : la féline se mit sur ses pattes et s'étira tout en miaulant. Elle sauta du lit et sortit de la chambre ; elle allait sans doute se promener dehors en essayant d'attraper une ou deux souris qui sait.

La jeune lycéenne vit qu'elle avait plusieurs appels manqués de Lili. Elle la rappela et sa meilleure amie lui répondit en l'espace de quelques secondes.

- Mel, ça va ? demanda-t-elle depuis l'autre bout du fil.

- Oui, ça va mieux, et toi ? Quoi de beau ?

- Oui, ça va. Oh, rien à part que je suis passée devant le bureau de la directrice, je te jure qu'elle était extrêmement en colère contre Tina. Je ne l'ai jamais vu aussi en colère contre un élève. Tina va avoir un gros savon, je te le dis moi.

En entendant ces mots, Mélanie se sentit soulagée. La directrice prenait vraiment les choses en main : quand elle disait qu'elle comptait faire quelque chose, elle le faisait vraiment. Un sourire se dessina sur ses lèvres, imaginant la directrice hurler sur Tina.

- Super ! À part ça, tu fais quoi ?

- Je fais mes devoirs et toi ?

- Oh, je viens de me réveiller, quand je suis rentrée chez moi, je suis direct allée dans ma chambre et j'ai dormi jusqu'à maintenant.

- Ah ouais, t'as beaucoup dormi alors. T'étais fatiguée dis donc.

- Ouais, j'étais crevée.

Soudain, la jeune adolescente entendit sa mère l'appeler depuis le salon.

- Mélanie ! Tu peux descendre, s'il te plaît  ? cria-t-elle.

- Ok, j'arrive ! répondit-elle.

Elle remit son téléphone sur son oreille.

- Bon, désolée, je dois te laisser, ma mère m'appelle.

- Ok ! Ça marche, à plus.

- À plus, bisous  !

- Bisous  !

La jeune fille coupa et descendit. Sa mère l'attendait en bas. Elle était assise sur le canapé et sur le fauteuil d'en face se trouvait une belle dame aux longs cheveux bruns et aux yeux bleus. La roussette fronça légèrement les sourcils, intriguée. Qui était cette dame et que venait-elle faire ici ?

- Mélanie, je te présente la psychologue Johnson : dorénavant, ça sera ta psychologue.

La concernée regarda sa mère, les yeux écarquillés. Sa psychologue ? Mais... mais pourquoi  ? Elle n'en avait pas besoin.

- Ah ba euh, enchantée faire votre connaissance madame.

- Je le suis également Mélanie, répondit la dame en adressant un sourire à la jeune rousse.

Mélanie était encore perdue par ce qui venait de se produire. Pourquoi est-ce que maman m'a pris une psy sans me prévenir ? pensa-t-elle suspicieuse. En quoi est-ce que ça va me servir  ?

La jeune fille s'installa à côté de sa mère, en face de sa nouvelle psychologue. Cette dernière la regardait de ses yeux bleu intense, ce qui faisait un peu peur à la jeune lycéenne.

- Bon, Mélanie, dit Mrs Johnson en se tournant vers la jeune fille. Ta mère m'a raconté le récit que tu leur avais dit à elle et à la directrice par rapport au fait que tu te faisais harceler. Elle m'a dit ce qu'elle avait ressenti en entendant ça, maintenant ; je veux savoir comment tu te sens toi.

La jeune adolescente réfléchit à la question : elle ne savait pas vraiment comment elle se sentait. Plusieurs émotions se mélangeaient dans sa tête.

- Je me sens assez bien. Enfin, je suis soulagée. Parce que je sais que Tina ne pourra plus rien me faire et ça, c'est soulageant. Je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis cinq ans. Je sais que dorénavant, je n'aurai plus à supporter ses menaces de mort ou ses actes.

La psychologue hocha vigoureusement la tête, d'un air sérieux. Elle écrit quelque chose sur son carnet avant de reporter son attention sur la jeune fille.

- Bien, à présent, j'ai une autre question : pourquoi n'as-tu rien dit  ? Oublies la directrice et les menaces de mort de Tina, mais pourquoi ne voulais-tu rien dire à ta mère  ? Elle aurait pu t'aider. Il y a bien une bonne raison pour que tu ne lui aies rien dit, je me trompe.

La jeune lycéenne eut un léger frisson dans le dos ; oh non, tout, mais pas ça... pourquoi doit-elle le dire ? C'était la chose qu'elle voulait le moins dire. Elle aurait bien pu répondre à une autre question, mais pas celle-ci ! La roussette sentit le regard de sa mère posé sur elle ; alors, elle prit une grande inspiration avant de dire :

- Si... si je n'ai rien dit à ma mère du harcèlement que je subissais, c'était parce que... parce que je pensais qu'elle s'en ficherait.

Mélanie se tourna vers sa mère afin de lui faire face.

- Depuis... depuis la mort de... de papa... tu as énormément changé. Tu as commencé à fumer, tu as été distante avec moi, je ne te reconnaissais plus. Je croyais que tu me blâmais parce que tu pensais que la mort de papa avait été causée par ma faute... et... J'avais l'impression que tu me détestais. Donc, je me disais que même si je te disais que je me faisais harceler, j'imaginais que tu n'en aurais eu rien à faire. J'ai cru... que je t'avais perdu pour toujours..., raconta la jeune fille d'une voix tremblante.

Elle baissa la tête et observa ses chaussettes. Pendant qu'elle avait révélé la vérité à sa mère, les larmes avaient coulé sur ses joues toutes frêles. Même si elle savait que sa mère la regardait, elle ne voulait pas lever la tête, de peur de croiser son regard bleuté. Un silence se forma alors durant quelques minutes entre les trois. Soudain, la mère de la jeune fille rompit le silence :

- Je... mais, comment as-tu pensé ça de moi ? Jamais je ne t'ai blâmée pour la mort de ton père, je sais que tu n'y es pour rien. Et tu es ma fille, je t'aime plus que tout au monde et ça, personne ne pourra changer ça. Je serai toujours là pour toi, quoi qu'il arrive. Et pour ton harcèlement, tu aurais dû m'en parler plus tôt, j'aurais plus pu t'aider, tu aurais pu être tranquille. On aurait pu parler à la directrice, j'aurais pu prendre les choses en main.

La roussette sentit la culpabilité l'envahir : sa mère avait raison. Comment a-t-elle pu penser mal de sa mère ? Comment a-t-elle pu dire que sa mère la détestait ? Sa mère avait entièrement raison. Qu'est-ce qu'il lui a pris bon sang ? Elle leva la tête et croisa le regard azur de sa mère. Elle essuya ses larmes avec sa manche.

- Je... désolée... maman... tu as raison. Moi... moi aussi... je t'aime...

Elle fit un gros câlin à sa mère et cette dernière lui rendit son étreinte. Elles restèrent dans les bras de l'autre pendant quelques instants et au bout d'un moment, Mélanie se desserra de l'étreinte de sa mère la regardant dans les yeux.

- Bon, dit la psychologue. Comme je vois que tout va mieux entre vous, je vais partir.

La spécialiste se leva et serra la main de Julie.

- Au revoir madame, merci, dit cette dernière.

- Pas de problèmes. Au revoir Mélanie.

- Au revoir madame.

La maman de la jeune adolescente raccompagna Mrs Johnson à la porte. Puis, elle revint. Ne voyant pas la jeune lycéenne, elle appela :

- Ma puce, où tu es ?

- Je suis dans la cuisine pourquoi ?

- Viens, je voulais te demander quelque chose.

- Ok, j'arrive.

La rouquine débarqua quelques secondes après, un verre d'eau à la main.

- Alors ? Tu voulais me demander quoi ?

- Je voulais savoir si ça te disais que l'on mange dehors ce soir.

- Oh oui ! Ça serait super ! s'exclama la jeune lycéenne. Mais où ?

- Je ne sais pas, choisis

La concernée réfléchit un moment : où sa mère et elle pouvaient-elles manger ?

- Mmm, on peut soit manger à Domino's Pizza, soit à KFC, annonça-t-elle après un instant de réflexion.

- KFC me va.

- Ok.

Soudain, le téléphone se mit à sonner et la mère de Mélanie le prit. Quand elle vit qui c'était, elle montra le téléphone à à rouquine. Cette dernière sentit son cœur se serrer quand elle vit qui les appelait à cette heure-ci. La directrice. Sa mère décrocha :

- Bonsoir Mrs Smith, c'est moi, la directrice du lycée, dit la voix à l'autre bout du fil.

- Oh bonsoir madame. Comment allez-vous ?

Tout en disant cela, Mélanie et sa mère s'étaient assises sur le canapé.

- Je vais très bien merci et vous ?

- Oui je vais bien.

- Bien. À part ça, comment va Mélanie ?

La maman de cette dernière jeta un coup d'œil à sa fille avant de dire :

- Elle va beaucoup mieux. Voulez-vous lui parler ?

- Oui, volontiers, répondit la directrice.

Julie posa le téléphone sur la table basse et mit le haut parleur.

- Bonjour madame.

- Bonjour Mélanie, comment te sens-tu ? Tu as toujours ta douleur à la tête ?

- Je me sens beaucoup mieux, c'est gentil de demander. Et je n'ai plus du tout mal à la tête et cela grâce à la sieste que j'ai fait.

- Je suis contente d'entendre ça. Bon, comme vous devez le savoir, je ne vous ai pas appelé pour rien : je veux vous parler de l'entretien que j'ai eu avec Tina.

En entendant les mots de sa directrice, la rouquine sentit son cœur battre à tout rompre : qu'allait leur dire la directrice. La génitrice de la jeune fille voyant que celle-ci commençait à être anxieuse, lui prit la main et l'encouragea du regard.

- Et....que vous a-t-elle dit ? murmura Mélanie, dans un souffle.

- Comment dire, au début, je croyais qu'elle allait dire la vérité, assumer qu'elle vous harcelait. Mais au fond je savais qu'elle allait me mentir et me dire des salades et c'est exactement ce qu'elle a fait. Et elle a dit des propos sur toi Mélanie qui m'ont assez étonné. Je te connais assez pour savoir que tu j'aurais jamais fait de tels absurdités.

La jeune lycéenne leva les yeux au ciel ; ça ne l'étonnait pas. Tina était une vrai peste, qui était capable de tout.

- Et quels propos a-t-elle dit sur la fille ? demanda la mère de l'intéressée.

On pouvait sentir qu'elle était en colère. La jeune rousse posa sa main sur la sienne, afin de la rassurer. La directrice leur expliqua tous les propos qu'avait tenu Tina à l'égard de Mélanie : apparement, elle avait dit à la directrice que c'était Mélanie qui avait forcé Tina à ce qu'elle l'harcèle. Elle lui a dit que la blonde embêtait ses autres camarades, bref, pleins d'autres trucs aussi barbants les uns que les autres. Quand la directrice eut terminé son récit, la concernée serra les dents de fureur. Elle n'en revenait pas : comment a-t-elle osé dire ça ! Jamais la jeune fille aurait pu faire des choses comme ça - elle n'est pas comme elle, et elle est loin de l'être.

- Pff, n'importe quoi. Vous pouvez demander à tous les élèves, je n'ai jamais fait ça.

- Je le sais Mélanie. Ah oui et j'ai également appelé ses parents et ils sont très en colère contre leur fille. Ils s'excusent auprès de de vous et espèrent que vous leur pardonnerez. Ils m'ont promis que Tina sera puni très sévèrement et qu'ils ne tolèreront plus rien. De tout façon, nous aurons notre rendez-vous demain. Il sera à 10 h 40. J'ai déjà prévenu ton prof d'espagnol que tu ne seras pas là à son cours et que tu devras partir vers la fin.

- D'accord merci madame, merci pour tout. À demain.

- Comme je te l'ai déjà dit hier, ce n'est rien, je ne fais que mon devoir. À demain, et passez une agréable soirée.

- À demain madame, répondirent à l'unissions Mélanie et sa mère. 

Cette dernière raccrocha.

- Et ben, j'ai vraiment pas hâte d'être à demain, lança la jeune fille.

- Ne t'en fais pas, la rassura sa mère. Ça va aller je suis là moi.

- Merci.

Elle était contente d'avoir le soutien de sa mère. Elle savait qu'elle serait toujours là pour elle et bien sûr - c'était réciproque. Sa mère regarda sa montre et eut une expression de surprise sur son visage.

- Oh non ! Je vais être en retard !

- En retard pour quoi ?

- J'ai oublié de te le dire mais j'ai une réunion importante avec les collègues de 18 h 30 à 20 h. Je viendrai te chercher à 20 h 30 ok ?

- Ok, répondit la rousse.

Sa mère prit son sac sur le portemanteau et ses clés. Elle sortit fermant la porte derrière elle. Mélanie entendit la voiture sortir de l'allée puis, plus aucun bruit. La jeune adolescente se leva et sortit dans la véranda. Elle s'allongea sur une chaise.

La jeune adolescente leva la tête au ciel de l'observer dans toute sa splendeur : des milliers d'étoiles brillaient dans le ciel bleu marine. La jeune fille pouvait voir des constellations illuminer la nuit : la Grande et la Petite Ourse, Orión, Balance, Gémeaux, Scorpion....La jeune rouquine pouvait également voir l'astre de la nuit ; la lune. En forme de croissant, belle et imposante - elle illuminait la nuit par sa lumière et sa clarté. Mélanie aimait regarder le ciel. Quand elle était petite, son père et elle montaient sur le toit - afin de regarder le ciel et ses astres. Comme son père était scientifique il lui avait appris ces choses depuis son jeune âge et la jeune fille voulait suivre sa voie. Malgré le fait qu'il soit mort, la jeune rousse continuait toujours de faire ce que son père aimait afin qu'il soit fière d'elle. Car elle savait qu'au fond, son père veillait sur elle - et même si elle ne le voyait pas, elle savait qu'il était là, avec elle et qu'il la protégeait. Grâce à sa mère, maintenant elle avait réussi à faire le deuil de son paternel même si cela a été assez dur au début.

À force d'observer le ciel, Mélanie commençait à s'assoupir quand soudain, son téléphone sonna ce qui la fit sursauter. Elle prit son téléphone qui se trouvait sur la table basse qui était placé à côté elle. Elle aperçut le nom de sa meilleure amie sur l'écran ; elle répondit de suite.

- Re-coucou, dit Lili à l'autre bout du fil.

- Re-coucou, ça va ?

- Oui ça va du coup que te voulais ta mère.

- Oh y'a une psy qui est venue chez moi et on a parlé.

- Vas-y raconte.

Alors, la jeune fille raconta à son amie de quoi sa mère, la psy et elle avaient parlé. À la fin, elle rajouta :

- Et je me suis réconciliée avec ma mère. Je suis trop contente !

- C'est super ça !

- Oui, trop ! Sinon, tu fais quoi ?

- Oh moi rien, j'ai fini de faire mes devoirs. Avant je douchais mon petit frère et toi ?

- Moi je suis en train de regarder les étoiles sur ma terrasse. J'ai dormi tout l'aprem.

- Ah ouais, cool, dit son amie en rigolant.

- Ouais de fou !

- Sinon, ta mère ça va ?

- Oui elle va bien merci. Là elle est sortie ; elle a une réunion avec ses collègues jusqu'à 20 h, après à 20 h 30 elle va venir me chercher et on va aller manger au KFC.

- Oh la chance ! Tu crois que je peux venir avec vous ? Je te jure que j'ai besoin de prendre l'air, je vais exploser chez moi : mes parents n'arrêtent pas de se disputer, mon frère fait des crises de pleurs h24 et ma soeur me donne des ordres tout le temps, je te jure qu'à la fin, j'en ai marre.

- Ouais t'inquiète. Tu pourras même dormir chez moi si tu veux ! Tu sais chez moi c'est comme chez toi ! Il faudra juste que tu demandes à ta mère. Moi je vais envoyer un message à la mienne pour lui demander. Si elle est d'accord,  je t'envoie un texto pour te prévenir d'accord ?

- Oki merci t'es la best. Allez à tout !

- À tout, répondit Mélanie avant de raccrocher. Elle alla sur sa conversation avec sa mère et lui envoya :

Mélanie : Coucou maman, désolée de te déranger. Je voulais juste savoir si t'étais d'accord pour que Lili vienne manger avec nous au KFC et qu'elle dorme à la maison ce soir, parce que genre c'est assez tendu à cause parents, ils se disputent tout le temps et elle en a marre, bref....

Voilà c'est tout, à tout à l'heure ! Bisous ! 😘

Elle reçut une réponse quelques minutes après avoir envoyé le message :

Maman ❤️ : Coucou ma grande. Non, tu ne me déranges pas du tout je t'en fais pas 😉. Et bien sûr je suis d'accord pour que Lili vienne dormir à la maison ce soir. Il faut juste que sa mère soit d'accord. On va la chercher ou elle vient direct à la maison? 

Mélanie : Oui, elle va lui demander et elle va m'envoyer un message pour me dire. Je t'en enverrai un pour te dire sa réponse. À mon avis, elle vient direct à la maison. Du coup tu viendras nous chercher à 20h30.

Maman ❤️ :D'accodac. À tout à l'heure !

Mélanie : À tout !

Soudain, elle reçut un message de sa meilleure amie lui disant :

Lili 😘 : Ma mère est d'accord et la tienne ?

Mélanie : Elle l'est aussi. Tu viens à la maison ?

Lili 😘 : Oui, je suis là dans 15/20 minutes, le temps que je fasse mon sac.

Mélanie : Oki !

La jeune rousse se leva et rentra à l'intérieur : elle mit des croquettes dans la gamelle de Cookie et cette dernière mangea, toute contente. Sa maîtresse se rendit dans la buanderie et prit des draps et des taies d'oreillers. Ensuite, elle monta à l'étage supérieur et alla dans sa chambre. Derrière sa penderie, elle sortit un matelas qu'elle gardait les fois où Lili venait dormir à la maison, ça servait toujours. Elle le plaça par terre et commença à mettre les draps etc. Cela lui prit du temps. Ensuite, elle prit son propre matelas, celui qui se trouvait sur son lit et le plaça à côté de celui qui était déjà au sol, qu'elle avait un peu décalé. Elle enleva les vieux draps et mit les nouveaux ; elle fit la même chose pour les taie d'oreiller.

Après ça, elle se leva et se dirigea vers un tiroir qui se trouvait à côté de sa bibliothèque : elle en sortit des leds de couleurs violettes et bleus. Elle les brancha et les alluma ; le résultat était incroyable. La pièce était maintenant violette et bleue. C'est trop beau ! La jeune lycéenne se dirigea vers sa coiffeuse et sortit quelque chose du tiroir de cette dernière : deux masques pour le visage qu'elle posa sur la coiffeuse. Elle avait terminé. Je suis trop contente du résultat. Bon, Lili devrait pas tarder à arriver. Et quand on parle du loup...La sonnette sonna et Mélanie descendit ouvrir la porte. Derrière se trouvait sa meilleure amie.

Elle portait un pull blanc avec un cargo marron clair avec des converses noires et blanches.

- Stylé ! J'aime trop ta tenue ! s'exclama-t-elle.

 Elle se décala afin de laisser son amie entrer.

- Merci ! Ta mère n'est pas encore là ?

- Non, mais elle devrait pas tarder. Oh purée !

La jeune fille venait de regarder sa montre et il était déjà...19 h 50 ! Sa mère n'allait pas tarder à rentrer. En plus, elle n'était même pas prête.

- Bon, je monte me changer. Sers-toi un truc s'tu veux, t'es chez toi ici tu le sais !

- Ok !

Mélanie monta quatre à quatre les marchés de l'escalier et se rendit dans sa chambre, fermant la porte derrière elle. Elle choisit les habits qu'elle comptait mettre après un moment de réflexion : un teeshirt manche longue blanc, un cargo beige et une veste sans manche de couleur marron foncé cette fois. Elle enfila ses Nikes blanches.

Elle brossa ses longs cheveux roux qu'elle attacha en queue de cheval, laissant deux petite mèches devant. Elle mit un peu de gloss et de mascara ; elle prit son sac et son téléphone et sortit de sa chambre. Elle descendit en bas - Lili était entrain de jouer avec Cookie. Quand elle aperçut la jeune roussette, elle eut un sourire.

- Oh, t'es trop belle! On a le même cargo! On est raccord !

- Merci, répondit la jeune fille en rougissant de plaisir.

Elle était contente que sa tenue plaise à son amie.

- Bon, on fait quoi maintenant ? demanda Mélanie à son amie. Cette dernière s'amusait à jeter des boules de laine à Cookie qui semblait bien s'amuser.

- Je ne sais pas du tout, t'as des idées ?

- Non. Ah si, je voulais me refaire des comptes Insta et Tik Tok puisque je me fais plus harceler par Tina.

- Ouais, bonne idée !

Les deux jeunes amies allèrent s'asseoir sur le canapé suivit de près par Cookie. Quand les filles furent assises, la féline sauta sur les genoux de sa maîtresse qui la caressa tout en regardant son téléphone. Elle alla sur App Store et installa Instagram et Tik Tok. Elle alla sur les applis et se fit de nouveaux comptes. Ensuite, elle rajouta Lili en amie et quelques cousins et cousines, qu'elle voyait tous les deux ans. 

À présent qu'elle n'était plus sous " l'emprise " de Tina, la jeune rousse pouvait vivre une vie normale, comme une vraie...ado quoi ; ce qu'il y'avait de plus banal au monde. C'était mieux que de vivre avec le stress d'aller au lycée à cause d'une fille qui la harcelait tous les jours aux récrés et aux sorties de cours. La jeune fille ne s'était jamais aussi...libre, depuis des années. À présent, le bonheur et la liberté faisaient de nouveau partie d'elle, écartant la tristesse et tout ce qui avait avec.

Soudain, Mélanie reçut un appel de sa mère. Elle répondit de suite.

- Allô, dit la voix de la mère de l'adolescente.

- Allô, oui, t'es où ?

- Je suis là dans 5 minutes. Lili est à la maison ? Vous êtes prêtes ?

- Oui, elle est à la maison et oui on est prête.

- Ok, à tout de suite !

- Oki!

Puis, elle raccrocha. La jeune adolescente se tourna vers Lili, qui la regardait.

- Alors ?

- Ma mère arrive dans 5 minutes.

- Ok !

- Bon, du temps que je vais mettre de l'eau dans la gamelle de Cookie.

- Ça roule.

La jeune roussette alla vers la gamelle de son chat. Elle l'a prit et mis de l'eau à l'intérieur. Elle reposa l'objet par terre et l'animal s'approcha et commença à boire. Mélanie se dirigea vers la cuisine et prit deux verres dans un placard qui se trouvait en hauteur.

- Tu veux de l'eau ? demanda-t-elle à l'adresse de sa meilleure amie.

- Oui, je veux bien.

Elle pris une bouteille et en versa le contenu dans les deux verres. Elle en te dit un à Lili, qui le pris. Les deux burent et soudain, un bruit de voiture se fit entendre.

- On y va ?

- Ouais.

Les deux meilleures amies sortirent de la cuisine. La jeune lycéenne pris ses clés et sortit dehors suivit par Lili. Elle ferma la porte à clés et mis ses dernières dans son sac. Dehors dans l'allée, se trouvait la voiture. À l'extérieur, de cette dernière, il y avait la maman de Mélanie qui les attendait. La jeune fille s'approcha de sa mère et cette dernière lui fit un bisou sur le front.

- Coucou, ça va ?

- Oui ça va et toi ? La réunion s'est bien passée?

- Oui, super bien merci !

Mélanie s'écarta afin de laisser Lili saluer sa mère.

- Bonjour madame.

- Bonsoir Lili, répondit la mère de la rouquine.

Les deux se firent la bise.

- Comment va tes parents ?

- Ils vont bien merci. Ma mère vous passe le bonjour.

- Tu lui passeras le mien de ma part. Bon, on y va ?

- Oui ! répondirent les deux jeunes lycéennes en s'exclamant.

Mélanie s'installa sur le siège passager de devant tandis que Lili s'assit derrière. Sa mère démarra la voiture : elle fit une marche arrière et sortit de la cour afin d'être sur le chemin : elle se mirent en route.

Le paysage était beau à voir même si c'était le soir: les arbres bougeaient avec le vent, les lampadaires illuminaient les rues sombres et noires. Les rues étaient complètement vide, il n'y avait personne, à part deux ou trois personnes qui promenaient leurs chiens, mais sans plus. Les pelouses des maisons voisines étaient propres et bien tondues. Elles passèrent un gigantesque parc : des personnes se promenaient tranquillement. L'herbe était verdoyante, elle brillait presque à la lumière. Quant au ciel, celui-ci était toujours éclairé par les étoiles, les constellations et bien sûr à ne pas oublier, la Lune ! La rousse observait ce magnifique paysage qui défilait devant ses yeux. C'est pour ça qu'elle adorait la nuit : pour ses paysages grandioses. 

Le trajet ne fut pas long ; étant donné qu'il n'y avait pratiquement aucunes voitures sur les routes, c'était rapide. La mère de la jeune rousse se gara sur le parking du fast-food et elles descendirent de la voiture. Elles rentrèrent à l'intérieur : c'était blindé ! Ce qui n'était pas vraiment une découverte, les gens aimaient manger dehors le soir. Il y a en avait pour tous les âges : des enfants, des ados, des adultes et des quelques personnes âgées. Mais ceux qui étaient le plus, étaient les enfants et les adultes. Les petits jouaient dans l'air de jeu, se poussant, criant à pleins poumons. Bref, ce qu'on voyait tout le temps dans un fast-food, quoi. Il n'y avait rien de plus étonnant. C'était....normal à vrai dire.

Mélanie, sa meilleure amie et elle allèrent commencer sur un des écrans qui était libre : elles prirent un menu à trois, avec des 30 tenders, trois barquettes de frites et des boissons. Elles prirent trois desserts : pour Lili c'était un brownie, pour Julie c'était un muffin à la fraise et pour la jeune roussette - une glace en pot avec du chocolat fondu et des cacahuètes. Mais, elles comptaient les récupérer plus tard.

- Bon, les filles, allez nous trouver une table soit dehors soit dedans, peu importe. Moi je vais chercher notre commande à la caisse.

- Ok ! répondirent les concernées.

La maman de Mélanie partit à la caisse ; pendant ce temps les filles se mirent à chercher une table : elles finirent par en trouver une de libre dehors. Et elles eurent du bol car il ne faisait pas du tout froid et il n'y avait personnes d'autres sur les reste des tables. On a trop de chance!

Les deux s'installèrent une en face de l'autre et se mirent à discuter tranquillement.

- Je voulais te dire quelque chose. Mais je préfère te le dire quand on sera chez moi, dit tout d'un coup la jeune adolescente.

Enfaite, la chose qu'elle voulait dire à Lili c'était l'appel qu'elle et sa mère avaient eu de la directrice du lycée. Mais ça pouvait bien attendre, ce que voulait la jeune fille - c'était de profiter de sa superbe soirée avec sa mère et sa meilleure amie! C'était tout, le reste, elle le laissait de côté, juste pour une seule soirée. Les deux adolescentes attendirent presque 10 minutes mais finalement, la maman de la jeune lycéenne arriva avec deux plateaux. Mélanie se précipita pour l'aider. Elle lui prit un plateau des mains et le posa sur le table. Julie s'installa à côté de sa fille et les trois commencèrent à manger.

 Elles rigolèrent, parlèrent de choses banales, laissant le reste de côté. Elles s'amusaient hyper bien comme si de rien n'était. La jeune rousse passa sans doute l'une des meilleures soirées de sa vie - mais ce n'était pas fini -, car il restait encore la soirée pyjama qu'elle allait faire avec Lili. Enfin, ce n'était pas vraiment une soirée pyjama mais bref, ça importait peu. L'important c'était de s'amuser de et profiter autant qu'on le pouvait. Quand elles eurent fini de manger et qu'elles devaient aller chercher les desserts, Mélanie se porta volontaire : elle se leva et se rendit à la caisse. Il y a avait des gens devant elle du coup elle devait attendre son tour. J'espère que ça ne sera pas trop long

Après quelques minutes, ce fut enfin à son tour. Le monsieur qui était à la caisse partit deux secondes puis revint. Il avait des cheveux sombres qui lui retombaient devant les yeux et ses derniers étaient marrons. Il était grand, mince. Il teint blanc comme un linge, il semblait mal en point. Soudain, une fille s'approcha de lui et mis une main sur son épaule. Elle avait les cheveux mi-longs, noirs, bouclés et des yeux noisettes. Contrairement au garçon, elle semblait en pleine forme, regorgeante d'énergie. Elle devait avoir 25 ans. Elle adressa un grand sourire à Mélanie.

- Salut ! Tu veux un truc ?

- Euh ouais j'avais commandé des desserts et je viens les chercher, dit-elle en tendant le ticket à la fille qui le prit. 

Le garçon était parti. Tant mieux pour lui, il semblait pas bien.

- Ah ok je vois. Je te prépare ça tout de suite.

- Ok, merci !

La fille partit afin de préparer les desserts. Elle revint environ 5 minutes plus tard avec un petit plateau en main : dessus se trouvait les trois desserts ; le brownie, la glace en pot et le muffin. Elle le tendit à Mélanie qui le pris.

- Merci, remercia la jeune fille.

- De rien !

La jeune roussette partit son plateau en main. Elle arriva à sa table.

- Ah enfin ! s'exclama Lili. C'était long !

- Désolée, y'avait du monde.

Elle posa le plateau et s'assît. Elle prit son dessert et commença à manger: c'était délicieux. Les trois mangèrent et discutèrent avec enthousiasme et quand elles eurent terminé, elles débarrassèrent leurs plateaux. Elles sortirent dehors, se dirigeant vers la voiture. Elles avait passé une super soirée et surtout, elles avaient bien mangé.

- Les filles, ça vous dit qu'on aille se promener dans le parc avant de rentrer à la maison, afin de digérer ? propose la mère de Mélanie aux deux filles.

Les deux hochèrent la tête approuvant l'idée : après tout, une petite balade nocturne ne leur fera pas de mal, au contraire. Elles prirent le chemin et quelques minutes plus tard, elles se garèrent. Elles sortirent de la voiture et se mirent à marcher dans le parc, profitant de la nature.

Quand elles arrivèrent à la maison, il était 22h. Lili et Mélanie sortirent de la voiture après que Julie l'ait garé dans l'allée et elles rentrèrent à l'intérieur.

La maman de la rousse les rejoignit et ferma la porte à clé.

- Bon, on va dans ma chambre, annonça la jeune lycéenne.

- Ok bonne nuit, répondit sa mère. Ne vous couchez pas trop tard. N'oubliez pas que vous aves cours demain.

- Compris !

- Bonne nuit madame, dit Lili.

- Bonne nuit à toi.

La jeune lycéenne s'approcha de sa mère et lui fit un bisou sur la joue avant de monter dans sa chambre suivit par sa meilleure amie. Quand cette dernière vit ce qu'avait fait la jeune fille elle s'exclama :

- Wow, c'est trop beau Mel ! J'adore !

- Merci, dit la jeune fille contente que ça lui plaise. Elle éteignit la lumière afin d'être éclairée que par la lumière des dels, ce qui rendait un chouette résultat.

Ensuite, les deux amies s'assirent en tailleur sur leurs matelas respectifs.

- Tu voulais me dire quoi ?

- Oh...juste que la directrice nous a appelé pour nous dire ce ce qui a été dit lors de son entretien avec Miss Parfaite. Voilà c'est tout, annonça-t-elle.

- Ah, ok, répondit simplement Lili.

Mélanie était contente que son amie ne pose pas plus de questions, elle n'avait pas envie d'y répondre, elle voulait plutôt....s'amuser !

- Ça te dis un action ou vérité ? proposa-t-elle.

- De fou !

- Super mais avant..., dit-elle avant de se lever.

Elle se dirigea vers sa penderie, acciona un mécanisme vers la gauche, et il eut un clic. Un cintre pivota et la jeune lycéenne sortit de sa cachette....une boîte où il y avait des tonnes de sucreries. La jeune fille a découvert ce chachette secrète quand elle rangeait un jour sa penderie et depuis, elle y cache ses affaires. Jamais sa mère n'a découvert sa planque, et la seule personne qui était au courant était Lili. La jeune fille pris la boîte et s'assit sur le matelas avec. À l'intérieur il y avait pleins de bons trucs à manger : des bonbons, des boîtes de Pringles, des gâteaux, et d'autres encore... Tout en mangeant, les filles commencèrent leur action ou vérité.

Elles se posèrent des questions, mangèrent des bonbons. Cela dura bien 30 minutes. Ensuite, Mélanie remis la boîte à sa place et s'allongea sur son matelas. Lili et elles discutèrent jusqu'à minuit de tout et de rien. À la fin, elle se leva et éteignit les leds. Elle retourna se coucher. Les filles s'étaient déjà mis en pyjama.

- Bonne nuit, dit Lili à sa meilleure amie.

- Bonne nuit Mel, murmura Lili.

Les deux filles s'endormirent dans un profond sommeil, sans rêves ni cauchemars.



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Saphira 


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