• ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟚 •
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Mélanie entendit quelqu'un entrer dans sa chambre. Cette même personne se mit à la secouer, pour la réveiller.
- Ma puce. Lève-toi, c'est l'heure, murmura une voix douce.
La jeune fille ouvrit les yeux, et croisa le regard de sa mère, qui la fixait. Elle se redressa sur son lit, et se frotta les yeux. Sa mère de décala afin de lui laisser le temps de réveiller, comme il fallait. La blondinette sortit de son lit et suivit sa mère, dans la cuisine : elle avait préparé deux chocolats chauds et quelques cupcakes. Mélanie s'installa et prit son déjeuner. Ensuite, elle lava son bol, le mit dans un des cartons où se trouvaient les affaires de la cuisine. Elle monta dans la salle de bain, prit sa douche, se brossa les dents – et les cheveux, qu'elle attacha en queue de cheval et enfin, elle s'habilla. Elle avait opté pour une tenue à la fois belle -, mais décontractée ; pour qu'elle soit plus à l'aise pendant le voyage. Aussi, elles allaient faire 12h de vol, ce n'était pas rien !
Elle prit ses bagages et descendit en bas, rejoindre sa mère, qui était également prête.
- Ton patron, arrive à quel heure ? demanda la jeune fille.
- À 8 h pile, normalement.
- Ok.
Comme le patron de sa mère, n'allait pas arriver tout de suite, Mélanie sortit sur la terrasse, et s'installa sur une chaise. Et dire qu'elle allait vraiment partir...Elle balaya les lieux du regard et ressentit un brin de nostalgie. C'était bien ici, qu'elle avait passé les meilleurs moments. Sa maison allait lui manquer ; elle s'y était tellement attachée ! Mais de toute façon, elle savait qu'elle allait revenir ici, pendant les vacances. Mais bon...si elle partait, c'était pour la bonne cause. Enfin bref. La jeune lycéenne, resta là, à repenser à tout ce qu'elle a vécu, dans cette vie passée.
Quand le patron de sa mère, sonna à la porte, Mélanie se leva de son siège et retourna à l'intérieur. Elle salua l'homme, qui lui adressa un léger sourire.
- Bonjour Mélanie.
- Bonjour monsieur.
La blondinette prit ses bagages et elle sortit dehors. Dans l'allée, se trouvait une Audi, grise. Wow, mais elle est trop belle !!
La jeune lycéenne et sa mère mirent leurs affaires dans le coffre, avant de monter dans la voiture. La jeune fille s'installa sur la banquette arrière et posa son sac à côté d'elle. Le patron de sa mère, démarra la voiture, et ils se mirent en route.
Le trajet se passa d'une manière assez, tranquille : il n'y avait pas de bouchons, ça circulait bien sur l'autoroute. Quant à Mélanie, elle qui ne voulait pas écouter les conversations entre sa mère et son chef, qui discutaient du travail, a opté pour la lecture. Ça faisait déjà 30 minutes, qu'elle était plongée dans son livre, son casque clouée sur ses oreilles. Soudain, une voix lui dit :
- Mélanie, on est arrivé.
L'intéressée n'entendît pas sa mère, qui l'appelait.
- Mélanie ! cria sa mère.
La jeune fille sursauta tellement fort, qu'elle fit tomber son livre par terre. Elle retira son casque, et regarda sa mère.
- Désolée...je t'ai pas entendue, balbutit la jeune blonde.
- Pas grave et je m'excuse de t'avoir fait peur, répondit sa mère, un sourire malicieux aux lèvres.
La jeune fille ramassa son livre : pendant ce temps, le patron de sa mère se gara sur le parking. Mélanie sortit de la voiture en prenant bien son sac, et prit sa valise, qui était dans le coffre.
- Bon, et bien. C'est ici que nous nous quittons, déclara le chef. Julie, prévenez moi quand vous aurez intégré votre nouveau poste.
- Pas de souci, monsieur, répondit l'intéressée.
Après un dernier salut, l'homme partit. La jeune adolescente et sa mère rentrèrent à l'intérieur de l'aéroport, qui était blindée ! Elles réussirent à trouver un endroit où s'installer. Maintenant, elles devaient encore attendre 1 h, avant d'embarquer. Je sens que ça va être long.
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Mélanie et sa mère étaient dans l'avion. Elles s'étaient installées aux places qui leur était attribué. La jeune fille s'était mise côté hublot. Ils n'allaient pas tarder à décoller. Après que tous les passagers se soient installés, l'avion commença à rouler et il décolla. La jeune lycéenne avait l'habitude : ce n'était pas la première fois qu'elle prenait l'avion. Ce dernière prit de la hauteur, et il se retrouva bientôt dans les nuages. La blondinette regarda par la fenêtre, un grand sourire aux lèvres. Rien que le fait de survoler les nuages, lui faisait du bien. Elle aimait tellement ça, en plus, c'était tellement beau !
Deux heures passa. Mélanie commençait à avoir faim, son ventre criait famine. Elle se tourna vers sa mère qui était entrain de lire un catalogue.
- Maman.
- Oui ? répondit l'intéressée en se tournant vers la jeune fille.
- Je commence à avoir faim.
- Le chariot, ne devrait pas tarder à arriver, supposas sa mère. T'as pas mangé ce qu'on t'a donné ?
- Non, j'ai pas aimé, ronchonna la jeune blonde.
Environ quarante minutes après avoir décollé, des hôtesses de l'air passèrent avec des chariots, afin de distribuer des collations à ceux qui en voulaient. Mélanie avait pris un jus de pomme, et une barre de céréales, mais, elle n'était pas bonne du tout.
Soudain, une hôtesse apparut avec un chariot, chargé de nourriture. Enfin !! Mélanie et sa mère choisirent ce qu'elles voulaient manger. La jeune fille mangea avec appétit : que ça faisait du bien ! Même si ce n'était pas vraiment le meilleur plat au monde, la blondinette sentait son ventre se remplir.
Quand sa mère et elles eurent terminé de manger, elles se mirent à jouer aux devinettes. Elles rigolèrent tellement, que Mélanie crut pendant un instant, qu'elle allait vomir tout ce qu'elle avait mangé. Mais non, heureusement. Après ce petit moment de joie, la jeune fille prit son sac et sortit ses affaires. En premier, elle dessina, ensuite, elle lut pendant au moins 2h. L'histoire qu'elle lisait était tellement captivante et tellement passionnante !! Elle n'arrivait pas à sortir la tête de son bouquin. Mais finalement, elle posa son livre, prit son téléphone et son casque, qu'elle mît sur ses oreilles. Elle n'avait pas reçu de messages de la part de Jade et Gaby ; ce qui était on ne peut plus normal, puisqu'elles étaient en cours, à cette heure-ci. La blonde regarda des shorts, des vidéos et continua sa série The Vampires Diaries. Puis, sans s'en rendre compte, elle s'endormit.
La jeune fille sentit les gens s'agiter autour d'elle. Elle ouvrit légèrement les yeux et...ils étaient arrivés ! Enfin ! Mélanie se redressa sur son siège et regarda par la fenêtre. Il faisait noir, dehors ; aussi – il était 22h du soir donc... L'adolescente et sa mère se levèrent, prirent leurs bagages et sortirent de l'avion. Une petite brise se faisait sentir. Wow ! Los Angeles, la nuit, c'était vraiment beau ! Mais il fallait qu'elle s'habitue au décalage horaire, qui était de 8h, entre L.A et Manchester. Elle regarda son téléphone, qui affichait l'heure de l'endroit où elle habitait avant, et du lieu où elle se trouvait maintenant. Ici, il était 22h ; ce qui voulait dire qu'à Manchester, il était...6h du matin !! Euh...j'y comprends plus rien. Ce qui était dommage, c'est que du coup, elle ne pourrait pas appeler ses amies. Enfin...si, mais elle devait trouver la bonne horaire.
Mélanie et sa mère, se rendirent vers l'endroit où se trouvait leurs valises, après qu'elles aient fait les trucs d'entrées. Quand elles les livrent, elles les prirent. Puis, elles sortirent dehors, et la maman de la jeune lycéenne appela un taxi. Il comptait arriver dans 10 minutes. Elles attendirent et finalement, le taxi vint les chercher. Elles montèrent dans la voiture. La mère de la jeune adolescente indiqua l'adresse au chauffeur. Pendant le trajet, ce dernier demanda :
- Alors, vous êtes anglaise ?
- Oui, répondit la mère de Mélanie. Nous venons de Manchester.
- Ahh, d'accord. Et si ce n'est indiscret, pourquoi avez-vous décidé de venir ici ?
- Le travail.
Le reste du trajet se passa silencieusement. Au bout d'un moment, le taxi s'arrêta devant une grande maison, grise. La jeune fille sortit de la voiture, et sortit les bagages du coffre. Sa mère paya avant de sortir à son tour. Elle vint se placer à côté de sa fille, qui regardait la maison, bouche bée. Elle lui passa un bras, autour des épaules.
- Alors, tu aimes ?
- J'adore oui ! s'écria l'intéressée.
Cette maison était juste magnifique. Elle n'avait jamais vu d'aussi belles maisons, auparavant.
Soudain, un camion se gara devant l'allée. La jeune fille le reconnut : c'était le camion de déménagement. Les messieurs sortirent du camion et parlèrent avec la mère de Mélanie, qui s'était approchée des nouveaux arrivants. Puis, les hommes sortirent les cartons et les meubles du véhicule, et les posèrent devant le seuil, de la porte. Cela dura une bonne vingtaine de minutes. Puis, ils repartirent. Quant à la jeune blonde et sa mère, ces dernières mirent chaque cartons, à leurs places. Le carton dans lequel se trouvait les affaires de la cuisine, allait là-bas, et ainsi se suite. Elles prirent bien une heure à faire tout ça, et quand elle eurent terminé, il était presque minuit. Comme elles n'avaient pas à manger, la mère de la jeune fille commença sur Uber Eats. Leur commande, arriva 10 minutes plus tard. Elles mangèrent tout en parlant des choses qu'elles pourraient faire le lendemain.
- J'irai faire des courses, annonça la mère de la jeune fille. Tu voudras venir avec moi ?
- Non, je vais visiter la ville.
- D'accord. Mais tu ne vas pas te perdre ?
- T'inquiète, j'ai mon téléphone, la rassura la jeune lycéenne.
Cette dernière, après avoir fini de manger, monta dans la pièce, qui allait devenir sa chambre. Elle se mit en pyjama et prit dans un carton, un de ses livres préférés : la Guerre des Clans. Elle en était au tome 4 du cycle 2. Elle aimait tellement cette série de livres !! Elle alla dans son lit et remonta la couette, sur elle. Une heure plus tard, elle posa son livre et s'endormît.
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Quand Mélanie se réveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel. Elle se redressa rapidement et prit son téléphone. Il était midi! Elle avait dormi jusqu'à midi?! Jamais elle n'a dormi aussi longtemps. Elle sortit en trombe de sa chambre, et descendit en bas. Elle trouva sa mère, qui regardait un catalogue.
- Maman ! Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas réveillée ? s'insurgea la jeune fille.
- C'est parce la veille, tu était fatiguée, se défendit sa mère.
La jeune lycéenne baissa la tête : sa mère avait totalement raison.
- C'est vrai, concéda-t-elle.
Comme sa mère n'avait pas encore fait les courses, Mélanie mangea les restes d'hier. Puis, elle monta dans sa chambre et regarda ce qu'il y avait dans les cartons. Soudain, sa mère l'appela depuis l'étage inférieur :
- Mélanie, tu peux venir deux secondes ?
- Ok, j'arrive !
La jeune fille savait bien que sa mère ne l'appelait pas pour rien ; peut-être que c'était leurs nouveaux voisins, qui venaient les saluer. Elle prit des habits convenables et descendit en bas. Il y avait sa mère...et d'autres personnes : un homme, une femme et une fille de son âge, qui avait les cheveux bruns, clairs et les cheveux noisettes.
- Ah, enfin, tu es là, dit sa mère.
- Bonjour Mélanie, je suis Madame Miller, votre nouvelle voisine. Et voici mon mari, et ma fille, Kate. Nous sommes ravis de vous accueillir ici.
La femme tendit un panier à la mère de la jeune lycéenne. Dedans, se trouvaient pleins de bonnes choses à manger, comme du miel de la confiture, des fleurs et quelques viennoiseries.
- Oh! Mais il ne fallait pas !
- C'est n'est rien. C'est normal entres voisins.
- Mélanie, que dirais-tu d'emmener Kate, dans ta chambre, proposa la mère de la blonde.
- Mais elle n'est pas encore prête, lui rappela la jeune fille.
- C'est n'est pas grave, intervint la fille des Millers.
Cette dernière adressa un sourire à Mélanie, qui le lui rendit.
- Bon, bah suis-moi.
Les deux montèrent dans la chambre la jeune lycéenne. Celle-ci s'installa sur son lit et Kate s'adossa au mur. Puis, après quelques secondes, la brunette s'avança vers le carton, dans lequel la jeune blondinette avait mis ses livres. Elle prit un roman et un sourire se peigna sur ses lèvres.
- Oh! s'exclama-t-elle. Toi aussi tu lis Gardiens des cités perdus ! T'en es au tome combien ?
Mélanie s'approcha de Kate, un petit sourire au coin des lèvres.
- Oui ! J'adore ça! J'en suis au tome 7. T'es pour la team Sofitz, ou Sokeefe ? demanda-t-elle.
- Sokeefe, bien sûr !
- Pareil, pour toujours et à jamais !!
Les deux adolescentes se mirent à discuter tout en rigolant. Mélanie était hyper contente d'avoir rencontré Kate : elle était super gentille, super drôle et en plus -, elles avaient énormément de points en commun.
Soudain, quelqu'un toqua à la porte : la tête de la mère de Kate, apparut dans l'entrebâillement.
- Kate chérie, on va aller faire les courses avec Julie, la mère de Mélanie. Tu veux venir avec nous? Comme ça je pourrai t'acheter les podcasts que tu voulais, proposa la femme.
- Ok ! Mais, tu vas faire quoi ? demanda l'intéressée, en se tournant vers la jeune lycéenne.
- Oh, t'inquiète. Je vais sortir, pour visiter la ville, répondit-elle.
- T'es sûr, s'inquiéta Kate. Tu veux pas que je reste avec toi ? Tu ne connais même pas la ville, tu vas faire comment?
- Oui, oui, insista Mélanie. Je vais utiliser Google Map.
Elle montra son téléphone à son amie, qui hocha la tête, avant de sortir de la chambre. La jeune blonde s'allongea sur son lit . Puis, elle se leva, plus déterminée que jamais. Elle avait une ville à visiter, non? C'est parti! Elle sortit de sa chambre, et alla dans la salle de bain, ses habits en main. Elle se brossa les cheveux, puis, elle les attacha en queue de cheval, qu'elle plaqua avec du gel. Elle prit soin de laisser deux mèches, devant. Puis, elle s'habilla, en faisant attention de ne pas gâcher sa coiffure.
Elle retourna dans sa chambre, prit son sac et descendit en bas. Elle prit les clés, que sa mère lui avait laissé, le temps qu'elle ait son nouveau trousseau.
Dehors, le soleil brillait de mille feux, même si l'hiver approchait à grands pas. Mélanie marcha dans la rue : wow, Los Angeles, etait vraiment une ville magnifique. Il y avait énormément de gens, qui se promenaient soit à pied, ou soit en trottinette. La jeune fille regarda autour d'elle : tous les magasins étaient ouverts et il y avait beaucoup de...fasts-foods - mais cela n'était pas vraiment étonnant, car les États-Unis, étaient réputés pour leurs innombrables « restos rapides«. Mais ce qui était le plus impressionnant, c'était les grattes-ciels...les grattes-ciels étaient juste GI-GAN-TESQUE!! Ils étaient tellement imposants! Jamais, la jeune fille n'en a vu d'aussi grands. Même s'il y en avaient beaucoup en Grande-Bretagne, cela étaient fabuleux.
La jeune blondinette traversa un passage piéton, avant de s'arrêter. Elle regarda son téléphone, afin de voir où elle était : elle ne voulait pas se perdre, dans cet endroit qui était juste gigantesque. Soudain, quelqu'un lui rentra dedans. Mélanie qui ne s'attendait pas du tout à ça, tomba par terre.
- Aïe, grogna-t-elle. Vous pouviez pas faire...
- Ça va ? lui demanda une voix masculine, mais douce.
La jeune adolescente leva les yeux, vers son interlocuteur. Son regard croisa, celui d'un garçon, qui devait avoir son âge : il avait les cheveux châtains, un peu foncé - et ses yeux...ils avaient la couleur de l'océan, enfin, Mélanie avait l'impression que c'étaient l'océan. C'étaient les plus beaux yeux, que la jeune blonde, ait vu de toute sa vie. Elle en avait le souffle coupé.
Leurs yeux s'accrochèrent pendant quelques secondes, mais la jeune adolescente savait que cette situation devenait de plus embarrassante, alors, elle décida de rompre le contact.
- Euh...oui ça va, bredouilla-t-elle.
Elle accepta, la main que le tendait le jeune homme, qui l'aida à se hisser sur ses pieds. Quand elle fut debout, Mélanie lâcha la main du garçon : rien que le contact avec ses doigts, la faisait frémir ; mais elle ne savait pas pourquoi. Un silence se forma entre les deux adolescents. La jeune blondinette ne savait pas quoi faire. Elle se passa une main dans les cheveux, gênée. Jamais de sa vie, elle ne s'était retrouvée face à un garçon. Elle ne savait pas comme réagir, car, c'était la première fois qu'elle faisait face à ça.
- Sinon, tu es anglaise? demanda le jeune homme, après un moment.
L'intéressée sentit ses joues s'empourprer. Comment est-ce qu'il avait-il réussi à deviner sa nationalité?
- Euh, ouais. Mais comment t'as deviné ? demanda la jeune fille, perplexe.
L'adolescent rigola et la jeune blonde sentit son cœur rater à un battement : c'était le plus beau rire qu'elle ait entendu de toute sa vie.
- Je l'ai deviné grâce à ton accent. Ce n'est pas la première fois, que des anglais viennent ici, répondit le garçon.
Soudain, le téléphone de la jeune fille sonna : c'était sa mère. Comme par hasard...elle ne pouvait pas tomber plus pire.
- Désolée, c'est ma mère. Je dois répondre, sinon elle va s'inquiéter.
Le beau garçon hocha la tête et Mélanie lui tourna le dos, avant de décrocher :
- Allô, dit sa mère.
- Allô maman, ça va ?
- Oui et toi?
- Oui. Qu'est ce que tu fais ?
- Euh... j'me promène.
Soudain, une voix lança derrière son dos :
- Nan mais il est sérieux ?!
La jeune adolescente fit volte-face et aperçut le garçon qui regardait son téléphone. Il leva la tête.
- Désolé, dit-il.
- C'est pas grave, rassura la jeune fille.
Elle reporta son attention à sa mère, qui n'arrêtait pas de dire :
- Mélanie, t'es là ?
- Oui, oui, s'empressa de répondre l'intéressée.
- J'ai cru entendre des voix. Tu es avec quelqu'un ?
- Non, non, mentit la blondinette,
- T'es avec quelqu'un avoue, insista sa mère. C'est un garçon ?
- JE SUIS AVEC PERSONNE ! cria la jeune fille dans le téléphone.
Elle se pinça l'arête du nez. Nan mais vraiment !
- Ok, alors déjà, tu vas redescendre d'un ton, intima sa mère. Ensuite, tu vas m'écouter : tu vas me rejoindre, à un centre commercial. Je vais t'envoyer une image en photo. Je t'attends à l'entrée.
- Je te signale que je ne connais même pas la ville, lui rappela Mélanie. Et si je me...
- Je croyais que t'avais Google Map, ironisa sa mère, avant de raccrocher.
Nan mais elle se fout de moi, là ou quoi ? Elle se tourna vers le garçon, qui la regardait.
- Désolée, c'est ma mère.
- Il y a un problème ? demanda-t-il.
- Oh, pff...elle veut que je la rejoigne au centre commercial, mais je connais pas la ville, du coup je vais me perdre. C'est ça, dit-elle en montrant l'image que lui avait envoyé sa mère.
- Je le connais. Tu veux que je t'accompagne ?
- Non, t'inquiète. Je veux pas te déranger. T'as sans doute autre chose à faire, souffla-t-elle.
- Ça ne me dérange pas. De toute façon, je n'ai pas cours cet aprèm, donc j'ai tout le temps devant moi, assura le jeune homme avant de lui adresser un grand sourire.
Mélanie sentit son cœur battre dans sa cage thoracique, plus qu'il ne le devrait. Ce sourire... était juste trop mignon. Il était trop craquant avec les fossettes qu'il avait quand il riait - en plus, de ses cheveux châtains, qui brillaient au soleil. La jeune fille ne voulait pas l'admette, mais ce mec était vraiment beau...très beau. Oh, mais qu'est ce que tu racontes Mel ! Arrête de dire des bêtises !
- Ok.
Les deux adolescents se mirent en route : Mélanie prit soin de garder, deux mètres de distances entre eux ; ce qui ne dérangeait pas le garçon, dont elle ne connaissait toujours pas le nom. Elle avait complètement oublié les règles de politesse.
- Enfaite, comment tu t'appelles ?
- Bryan, et toi ?
- Mélanie.
- J'aime beaucoup, avoua le jeune homme.
L'intéressée ne répondit pas, perturbée. Elle ne savait pas pourquoi elle se comportait de cette manière, avec Bryan. D'accord, c'était un garçon...et ? Enfin bon...je suis vraiment pas normale moi.
- Sinon, tu vas aller dans quel lycée ?
- Beverly High School, pourquoi ? questionna Mélanie.
- Oh ! C'est celui où je suis ! s'exclama le jeune homme. On va se voir souvent alors.
- Ouais.
Au bout d'un moment, ils arrivèrent devant un passage piéton. De l'autre côté, se trouvait le fameux magasin. Juste devant ce dernier, se trouvait la mère de Mélanie, qui l'attendait.
- Bon bah, je crois que c'est ici, que nous nous quittons, dit Bryan.
- Ouais. Du coup, à lundi.
- À lundi.
Le garçon fit un dernière signe de main avant de partir. La jeune fille ressentit un léger pincement au cœur, quand elle le vit partir. C'était ridicule, mais ce qu'elle avait envie de faire maintenant, c'était de le rattraper, pour lui demander de rester un peu avec elle. Mais elle savait que c'était complètement stupide, ridicule – une vraie absurdité. Nan mais vraiment, quand je dis que je suis pas normale, je le suis vraiment pas . Mélanie rejoignit sa mère qui abordait un sourire malicieux aux lèvres ; elle avait vu toute la scène. Oh non, j'espère qu'elle va pas me poser ses questions là.
- C'était qui ce garçon ? Il s'appelle comment ? Il va dans ton lycée ? Il est beau hein. Tu l'aimes bien ?
La jeune fille jeta un regard assassin à sa mère, avant de à rentrer dans le magasin, où les attendaient Kate, et ses parents. La dernière phrase que sa mère, avait dit l'avait laissé... confuse. Elle ne savait pas si elle aimait bien Bryan, enfin... c'était assez compliqué, et étrange. Elle n'a jamais aimé de garçons auparavant, et la perspective, qu'elle pouvait en aimer un la perturbait. Mais elle secoua la tête, afin de ne pas penser à lui.
La reste de l'après-midi, se passa à merveille : Kate et Mélanie s'amusaient comme des folles. Elles marchaient dans le centre commercial tout en apprenant à se connaître. Il s'avérait qu'elles avaient les même goûts, littéraires - elles aimaient toutes les deux le fantastique et les bouquins à l'eau de rose. Les deux adolescentes achetèrent pleins de choses : Kate, ses podcasts, et la blondinette, ses fournitures scolaires. Elle n'allait acheter que des cahiers. Elle avait déjà des stylos, donc ça ne servait à rien qu'elle en rachète - idem pour ses classeurs, qu'elle devait juste vider. Après avoir terminé leurs achats, les filles prirent un Bubble Tea et une viennoiserie.
Quand les adultes eurent fini d'avoir acheté de qu'il fallait, ils rejoignirent les filles. La mère de Mélanie invita les Millers, à manger ; ces derniers acceptèrent l'invitation avec joie. Pendant que les adultes préparaient à manger, Mélanie et sa nouvelle amie s'occupèrent : elles déballèrent leurs courses, la jeune lycéenne, aida Kate à faire ses devoirs, puis, elles firent un action ou vérité, regardèrent des vidéos et quand leurs parents les appelèrent pour venir manger, elles descendirent en bas. Dans la cuisine, une odeur de pâtes se dégageait de la pièce. Les adultes avaient déjà commencé la peinture ; c'était presque terminé. Il ne restait plus que deux murs à faire.
Ils se mirent à table, et discutèrent des choses quotidiennes de la vie. Ensuite, ils jouèrent aux jeux de société. Quand ils arrêtèrent de jouer, il était déjà 21 h 30. Ils n'avaient même pas vu le temps passer. Kate et ses parents partirent. De toute façon, les filles avaient prévu de passer la plus grande partie du week-end ensemble, car leurs parents, allaient s'occuper des travaux, chez Mélanie.
Après le départ de sa nouvelle amie, la jeune adolescente enfila son pyjama et monta se coucher. Elle était fatiguée : cette première journée l'avait épuisée. Sur son lit, elle repensa à sa journée à Los Angeles : elle avait fait la rencontre de ses nouveaux voisins, qui étaient ses gens en or, elle s'était faite une nouvelle amie, avec qui elle a énormément de points communs et... elle a rencontré Bryan. Ce garçon l'avait perturbée à un point ! Elle ne savait plus où elle en était. Quand elle l'a vu, son cœur a commencé à la chamade, son estomac remuait dans tous les sens, sa respiration était saccadée, et ses mains moites. Elle n'a jamais été comme ça auparavant, c'était la première fois qu'elle ressentait ces sensations. Bien sûr, elle n'en a pas parlé à Kate, de peur que son amie la prenne pour une folle. L'image de Bryan, n'avait pas arrêté de surgir dans la tête de Mélanie ; elle qui essayait en vain d'enlever le jeune homme de sa tête, c'était dur.
La jeune blondinette prit son téléphone, alla sur Safari et tapa dans la barre de recherche :
Quels sont les signes qu'on est amoureux de quelqu'un ?
Quand elle appuya sur le bouton rechercher, des tonnes de sites apparurent devant ses yeux. Wow, ça fait beaucoup là. Elle tapa sur un lien au hasard et fit défiler la page, tout en lisant ce qui était écrit. Après quelques minutes, elle posa son téléphone et s'allongea sur son lit. Elle remonta la couverture et serra Azura contre elle. Une pensée traversa l'esprit de la jeune fille, avant qu'elle ne s'endorme.
Elle était amoureuse.
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Saphira
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