Chapitre 5-4 : Combat chez Chloé
Pendant que Galilée tergiverse, ses collègues ont envahi la maison de Chloé. Par chance, la petite fille et son oncle étaient descendus à la cave chercher une bouteille de vin.
Toutefois, comme les prétoriens menacent leur famille, les deux rescapés passent à l'attaque.
Galilée
À Berlin, Usain Bolt avait atteint une vitesse d'environ 43 kilomètres-heure pour établir son record du monde. Ce soir, sur cette route de campagne, je suis nettement en train de le pulvériser !
Voyant le point lumineux d'une torche électrique s'agiter aux abords de la maison de Chloé, j'accélère encore. Dans mon esprit en ébullition, mes pensées vont et viennent, sans que je puisse m'arrêter sur l'une d'entre elles. Une petite fille ne peut pas devenir une meurtrière. Bien qu'ils soient tous des tocards, mes frères d'armes ne méritent pas de mourir. Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités...
Les dernières paroles de l'Oncle Ben (1) s'entêtant à tourner en rond dans ma tête, je lève les yeux au ciel, pile au moment où une violente rafale de vent s'abat sur moi.
La magie dont elle est imprégnée me frappe à la manière d'une gifle. Impossible de résister à ses effluves entêtants !
Comme possédée, je stoppe, les narines grandes ouvertes, et aspire l'air frais à pleins poumons.
Jusqu'à la bouffée de trop !
Mon allergie à la techno A me reprend aussi sec. D'un coup, le monde se met à tourner comme si j'avais descendu dix shots de l'alcool artisanal distillé par ce soûlot de Dylan.
Se déclenchant d'eux-mêmes, mes capteurs m'informent que le composé bio-chimique que je viens d'inhaler agit à la manière d'une drogue, plus efficace que tous les poisons et venins contre lesquels mes généticiens m'ont immunisée.
Comment remédier à ce dysfonctionnement ? D'instinct, je baisse la tête comme si je capitulais et bloque mon odorat sur-développé.
Les battements de mon cœur s'apaisent progressivement et ma sensation de malaise se dissipe.
Je me remets en route, mais n'ai pas fait dix pas que je me retourne pour vérifier mes arrières. Bien entendu, les trois véhicules impériaux n'ont pas bougé, me narguant de leur impassibilité.
Je pivote à nouveau sur moi-même mais hésite à repartir. Pourquoi abandonner mon poste et risquer la cour martiale pour sauver sept abrutis et une gamine qui n'est rien pour moi ?
La vérité me tombe dessus avec sa cruauté légendaire.
C'est l'Altération de Chloé qui m'a permis de me débarrasser de mon formatage. Sauf que pour lutter contre le vertige qui m'assaillait, j'ai dû me fermer à son influence et ma programmation en a profité pour écraser mes velléités de rébellion...
Je pousse un soupir et m'absorbe dans la contemplation de notre cible. Même si à présent, un rai de lumière creuse l'obscurité au rez-de-chaussée de la demeure, je me révèle totalement infoutue d'agir.
J'avais toujours su que mon appartenance à BMI était gravée dans mon putain d'ADN, tel le tatouage indélébile sur mon bras. Toutefois, l'arrivée du Voyageur avait tellement désarçonné César et mis à mal son Empire que je m'étais surprise à espérer. Encore un peu de patience et mon Altération me permettrait de retrouver mon libre-arbitre et peut-être même de me venger de mes bourreaux, cet enfoiré d'Imperator et ses ordures de généticiens.
Sauf que dans la vie, ça ne se passe pas comme dans les séries. Les méchants tuent les gentils, le vilain dictateur reprend du poil de la bête et l'héroïne n'est pas aussi exceptionnelle qu'elle le croit.
Anéantie par cette prise de conscience, je reste figée sur place, haletante, le cerveau embrouillé par les informations opposées qui le saturent.
La techno A est la clé de ma délivrance mais je ne peux pas y avoir recours pour lutter contre mon conditionnement puisque je me révèle allergique à l'un de ses constituants.
Gènes contre magie. Magie contre gènes. L'impossible équation...
À cran, je shoote dans un vieux poteau en fer rouillé jusqu'à ce qu'il cède. Aussitôt, la douleur me remet les idées en place.
Pendant que je perdais mon temps à me lamenter, les Impériaux ont pénétré à l'intérieur de la maison. Peut-être même ont-ils déjà mis la main sur Chloé...
À cette idée, mes cheveux se hérissent sur ma nuque tels les poils d'un chien de garde.
J'inspire et expire lentement afin de me calmer.
Je m'attendais à ressentir un terrible vertige mais n'éprouve qu'un vague malaise, comme si la magie qui flottait dans l'air était simplement en fonction veille.
Consciente que la fillette qui détient la télécommande peut en presser le bouton on n'importe quand, je me remets en mouvement, le crâne assailli par une myriade de questions quant à l'origine de mon intolérance viscérale à la techno A. Puisqu'elle ne me vient pas de Jake, je dois l'avoir héritée de ma mère biologique. À moins que ce ne soit mes généticiens qui me l'aient inoculée ?
Un frisson glacé me parcourant soudain l'épine dorsale, je marque une nouvelle halte. Autour de moi, tout s'est figé. Chaque arbre, chaque brin d'herbe, chaque nuage paraît retenir son souffle.
Même les petites poussières qui virevoltent d'ordinaire dans le vent se sont immobilisées.
D'instinct, je passe en mode GA. Je n'aspire plus qu'à une seule chose : rallier l'arène avant le début des hostilités. Mais comment débarrasser mon esprit et mes gènes du joug de l'endoctrinement ?
Un spasme me secouant tout à coup de la tête aux pieds, je comprends que Chloé se prépare à libérer sa magie de feu.
J'avale une grande goulée d'air, gorgé de particules alien.
La techno A envahit mes poumons, puis traverse chaque partie de mon corps. Ce poison dopant mon instinct de rébellion, je m'élance vers la maison.
J'ai la tête en vrac et l'impression que mes tripes sont radioactives, mais je cours. Je cours au rythme de mon cœur qui me défonce la poitrine, je cours comme si la loi me poursuivait, je cours loin, très loin de mon désespoir, je cours parce que les miens sont en danger.
Tous les humains à qui je tiens. Les membres de ma familia (2) comme ceux de ma gens (3).
Une nouvelle vague de sentiments contradictoires déferle en moi. Je porte l'uniforme prétorien et j'ai laissé un Opposant s'évader. J'ai juré pietas et fides (4) à l'Empire, et je désobéis sciemment aux ordres de mon décurion. J'ai promis à mon père biologique de veiller sur sa fille et je prends part à l'opération visant à la capturer.
Je ne suis d'aucun camp, tout en appartenant aux deux.
Tel l'aboiement d'un chien hargneux, la voix de Lucius Nerva déchire soudain le silence, interrompant net le fil de mes réflexions.
Tandis que ses ordres balafrent la campagne, tout l'oxygène semble disparaître du monde. La magie se rue sur moi, aussi profonde que furibonde.
Dès qu'elle me frôle de ses doigts interminables, ma peau se couvre de chair de poule. Sa caresse venimeuse m'engourdit et ma vision se trouble.
Pas besoin de recourir à mon application « diagnostics et gestes de premiers secours » pour reconnaître les symptômes qui m'assaillent !
Chloé vient de lancer sa première boule de feu, signant le début des hostilités.
Les sept contre Thèbes ! (5) se serait réjoui mon rouquin préféré en passant sa main moite dans les crans vaporeux de sa chevelure style 80's.
Stimulée par cette vision clownesque, je mets la gomme. Mes muscles malmenés s'embrasent, ma gorge me brûle, mon corps se consume depuis l'intérieur mais je continue.
Je continue parce que je suis Galilée GA 3.0.
Une rebelle née et l'arme biologique la plus efficace qui ait jamais existé !
À peine cette réflexion m'a-t-elle traversé l'esprit que mes genoux se dérobent sous moi ; je m'étale sur l'asphalte telle la tarte que je suis.
Puisant dans mes dernières forces, je me relève. Mes pensées tourbillonnent à une vitesse folle.
Trois pas en avant.
Ma programmation. Ma malédiction. Mon décurion.
Volte-face.
Je ne suis sûre que d'une chose : je dois obéir aux ordres.
Deux pas en arrière.
Sur mes jambes vacillantes, j'ai l'air d'une mouche qui se mouvrait dans de la Super Glue.
Il y a la voix de Jake comme une rengaine dans ma tête.
Il y a l'appel de Chloé qui me déchire le cœur.
Il y a les yeux si bleus de Thibaut plantés dans les miens.
Je demi-tourne, les poings serrés et le cerveau hanté. César. Domitien. Anderton.
Lasse de jouer les girouettes, je m'absorbe dans la contemplation de la forêt. Peut-être la quiétude des sylves m'apportera-t-elle le remède au mal dont je souffre ?
Cette épave de Dylan. Le regard vairon de Copernic.
Je grommelle un vague juron. Comment chasser de mon esprit toutes ces images obsédantes de mon passé ? En désespoir de cause, je lève les yeux vers le ciel pour y découvrir, entre deux nuages, la face blafarde du Voyageur. Planté rasibus au-dessus de la longue cheminée d'une usine abandonnée, il me fait penser à un gros point sur un gros i.
Révoltée par son flegme imperturbable, je lui montre mon majeur dressé.
Je m'attendais à ce qu'il reste aussi stoïque que dubitatif, mais je vois son halo bleuté gagner en intensité.
Sa Majesté des Astres condescendrait-elle à gaspiller quelques secondes de sa précieuse éternité à s'intéresser à mon cas ?
Un éclair fulgurant raye la nuit depuis le vieil astéroïde jusqu'à mon doigt levé. L'onde d'énergie que mon nouvel ami m'a envoyée dévale mon bras, file le long de mes veines, puis se répand dans tout mon corps.
Mille pointes de glace comme mille flèches de feu venues réinitialiser chacun de mes gènes.
J'absorbe chaque particule de cette vague salvatrice. Encore et encore. Jusqu'à ce que mon cerveau explose en un grand soleil blanc avant d'être aspiré dans un immense trou noir.
Ma sœur. Mes frères d'armes. Ma sœur. Mes frères d'armes...
Je rassemble mes pensées et, au prix d'un effort surhumain, parviens à rouvrir les yeux.
La lumière d'une lampe torche dansant dans l'obscurité, je cille pour passer en vision augmentée.
Trois silhouettes marchent vers moi.
Deux femmes, les mains attachées dans le dos, et Chris qui les force à avancer, de l'œil noir de son fusil.
Le dernier verrou qui m'enchaînait à l'Empire saute enfin et je le rejoins en quelques enjambées. Dès qu'il m'aperçoit, le prétorien stoppe net et me braque sa torche dans les yeux
— Qu'est-ce que tu fous là ? Lucius t'avait pourtant assignée à la surveillance des bagnoles !
Je serre les poings. Je le déteste. Vraiment, je le déteste. Parce que c'est un abruti, qu'il est armé et que je ne vois pas comment je pourrais lui faucher son fusil sans risquer la vie de ses otages...
— T'as vraiment la mémoire plus courte qu'un bulot cuit ! Tu fais quoi de mes yeux de lynx ? Ton putain de prototype, je le vois aussi bien d'ici que si j'étais à côté.
Le prétorien détourne son faisceau lumineux pour éclairer la route. Tandis qu'il admire le celerrimum brillant dans la nuit, je reporte mon attention vers ses deux captives. La mère et la grand-mère de Chloé me dévisagent comme si elles avaient vu un fantôme. Évidemment ! Dans mon uniforme photochromique, je dois vraiment trop leur rappeler Jake...
— Ce n'est pas une raison, grommelle Chris, pour abandonner ton poste. Tu vas...
La rafale de tirs automatiques qui déchire soudain nos tympans l'empêche de terminer sa phrase. D'instinct, il éteint sa lampe, nous plongeant dans le noir. Mon souffle se fige dans ma poitrine.
— C'est Lucius qui vient de tirer, me dit-il. Celui-là, faut toujours qu'il fasse son malin.
Moi aussi, j'ai reconnu le bruit si particulier du HK418 de notre décurion. Et même si je suis sûre que ce dernier préférerait se couper un doigt plutôt que d'avoir à annoncer à la chérie de son IMP qu'il a abîmé son jouet avant qu'elle puisse s'en servir, je suis loin de partager son assurance.
— C'est qu'une gosse quand même, dis-je. Il aurait pu envisager une méthode moins agressive. Une stratégie comportant davantage de psychologie et moins de balles.
— Mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? s'étonne Chris. Tu vires sentimentale ? J'en doutais jusque là, mais t'es une vraie gonzesse, en fait...
Je lui décoche un regard si noir que le malotru se tasse sur lui-même comme pour disparaître dans ses bottes. Un flingue. Je veux un flingue !
Mais puisque je ne dispose que des armes que l'évolution a accordé à mon sexe, je lui adresse mon plus beau sourire. Celui qui donne envie à tous ceux qui le voient de se réfugier dans un bunker. Toutefois, puisqu'il n'y en a aucun à proximité, mon interlocuteur ne peut que faire mine de s'intéresser à la maison de Chloé dont il étudie scrupuleusement la façade. Qui sait ? Norman Bates (6) pourrait se cacher derrière une fenêtre...
— Putain ! m'exclamé-je. Le scoop ! Je suis une nénette. C'est d'ailleurs pour ça que je vais aller là-bas, aux nouvelles. Nous, les femmes, on est si curieuses. Et puis, une présence féminine rassurera la gamine...
Ne pouvant pas continuer à le provoquer davantage sans risquer de me prendre un pruneau dans le buffet, je le plante là, non sans avoir jeté un dernier coup d'œil plein de regret à ses prisonnières.
Il y a des priorités dans la vie. Hélas pour elles, ces deux-là ne font pas partie des miennes...
Chris ne m'ayant pas prise pour cible, quelques enjambées à mon rythme normal me suffisent pour parvenir à destination. Je saute par-dessus le portail et m'avance dans l'allée de gravier quand j'entends des éclats de voix à l'intérieur de la maison.
Lucius Nerva. Qui hurle ses ordres à s'en étouffer...
Aussitôt en alerte maximale, je plonge derrière un arbuste.
Comme s'il cherchait à se voiler la face, le Voyageur s'est caché derrière les nuages. Toutefois, la magie bat son plein et des tourbillons graisseux polluent l'atmosphère telles des gouttes de suie qui dansent au gré des courants d'air.
Renonçant à déployer mes sens GA de peur d'être victime d'un nouveau malaise, je me limite à jeter un regard furtif à la vieille bâtisse à travers le feuillage.
Je m'apprête à sortir de ma cachette lorsque un vacarme terrible ébranle les murs de la pauvre baraque, les échos du combat homérique qui s'est engagé intra-muros.
Je scanne le sol à la recherche d'une arme potentielle, mais ne trouve rien, à part une bêche abandonnée, qui ne me sera d'aucune utilité face au HK418 de mon décurion.
Soudain, la porte s'ouvre pour laisser sortir Lucius. Un Lucius au visage dégoulinant de sang et à l'air encore plus ahuri que d'habitude.
Je devrais aller lui porter secours. J'ai été programmé pour lui porter secours. Mais je ne le fais pas et me contente de le regarder éteindre sa radio.
Ce vieil incapable a fui en abandonnant ses hommes et maintenant, il vient d'appeler les renforts.
Je le regarde passer devant moi, tout titubant, si désorienté qu'il ne me voit même pas.
Cinq coups de feu claquent dans la nuit, secs et réguliers, comme dans un peloton d'exécution.
C'est encore le HK418 qui a parlé. Sauf que cette fois, ce n'est clairement pas mon abruti de chef qui a tiré, puisque je l'ai vu se plaquer au sol.
Enfin sorti de sa torpeur, il remarque ma présence et vrille sur moi un regard menaçant, comme s'il tentait de m'enfoncer ses yeux dans le front.
— 3.0 ! Pourquoi t'es encore là ? C'est l'occasion ou jamais de montrer ce que tu vaux !
Piquée au vif, je m'élance à découvert jusqu'au perron, puis m'aplatis contre le mur, tout ouïe. Entendant des pas lourds filer vers l'arrière, puis une porte claquer, je pose ma main sur la poignée et pousse le battant. Aussitôt, un cocktail d'odeurs disparates – fer, caoutchouc brûlé et viande trop cuite – assaille mes narines.
Je traverse la cuisine et déboule dans la salle-à-manger où je stoppe net.
Mes frères d'armes.
Ils sont morts. Tous. Froidement exécutés.
J'aurais dû démarrer au quart de tour pour courir après l'assassin, j'ai été programmée pour, mais je reste là, tétanisée, prête à rendre tripes et boyaux.
Impossible de quitter les cadavres des yeux.
Ces visages ensanglantés. Leurs yeux vitreux. L'odeur terrible de la chair brûlée et la couleur brunâtre du sang.
Rien de mieux pour vous faire comprendre que la vraie vie n'a rien à voir avec une série BMIflix.
Mon regard s'arrête sur le M16 de Red.
Aussitôt, ma programmation reprend le dessus. Je ramasse le fusil et me sens tout de suite mieux, à nouveau moi, G3.0, la meilleure arme qui ait jamais été créée.
Je me rue vers l'arrière.
Au moment où je sors dans le jardin, deux Hummer modifiés se garent le long de la haie. Longs et massifs, on dirait les chars d'assaut d'une guerre d'un autre siècle.
Mais le temps que les forces d'élite s'extirpent de leurs blindés, j'ai déjà disparu dans la nuit, le cœur débordant de rage et d'envie de meurtre.
Même si mes collègues étaient des imbéciles, ils ne méritaient pas de mourir ainsi.
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(1) Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités : Citation de l'oncle de Peter Parker, "Spiderman".
(2) familia : c'est l'ensemble des personnes qui vivent sous un même toit et sous l'autorité du paterfamilias. Ce mot vient de famulus, le serviteur, et désignait à l'origine l'ensemble des esclaves.
(3) gens : un groupe familial patrilinéaire portant le même nom.
(4) pietas et fides : devoir et fidélité
(5) Les sept contre Thèbes : Tragédie grecque d'Eschyle ( Vème siècle avant JC)
(6) Norman Bates : Psychopathe, personnage principal de la série Bates Motel, préquelle du film Psychose d'Alfred Hitchcock.
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Comme je sais certains d'entre vous friands de l'histoire dans l'histoire, je me permets un petit mot sur la genèse homérique de ce chapitre.
Après une dizaine de réécritures, j'avais enfin réussi à mettre un point final, très différent de la conclusion d'aujourd'hui.
Toute fière et infiniment soulagée, je fais ma mise en page Wattpad, et comme je suis très prévoyante ( pire que Thibaut !), je me décide à faire celle du chapitre qui suit, prêt depuis belle lurette.
Bien m'en a pris !
Je réalise une grosse incohérence.
Dans le chapitre 5-4, Galilée n'a pas d'arme. Dans le 5-5, elle en a une, dont je ne peux pas l'en priver, vu l'usage qu'elle en fait.
Il m'a donc fallu revoir toute la fin du 5-4 pour lui trouver son fusil-mitrailleur.
Résultat, le chapitre a pris 700 mots de plus et la fin n'est plus la même.
Vous me direz ce que vous en pensez.
Voilà, voilà... Un chapitre terminé en catastrophe !
Du coup, n'hésitez pas à appuyer sur la petite étoile !
Rendez-vous avec Chloé, samedi 6 novembre.
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