Chapitre 16-1

 (Nord Quercy Nord 5 septembre 13h40)

Après le séisme et l'attaque de Liam, Domitien, qui s'est vu privé de la moitié de sa décurie et de l'un de ses 2 prototypes, est obligé d'improviser. Il laisse tous les autres jeunes sous la garde de 2 prétoriens ( dont un spécialiste en explosifs) et, avec Vince, l'optio carceris ( l'officier chargé de s'occuper des prisonniers), il conduit Charlotte et Chloé dans un vieux manoir réquisitionné dans le nord du Lot. Mais lors du voyage, Charlotte a croisé les yeux de son frère...


Pour vous aider à vous repérer, le bivouac n'est pas sur la carte, mais un peu plus haut au nord. La maison dans laquelle sont conduites Chloé et Charlotte se trouve entre St-Céré et Padirac. Domitien est appelé à la Base Impériale de Gourdon. Quant au Tuc-Haut, il se situe près de Montcuq-en-Quercy, direction Cahors

Chloé  

— Bas les pattes ! Si vous posez encore votre main sur moi, je porte plainte pour attouchement auprès de l'Imperator.

Le cri de la sœur à Thibaut rallume mon esprit. Mes yeux s'ouvrent sur une grande pièce grise, pleine de vieux meubles, de vieux tableaux et de prétoriens trop tristes dans leur costume d'obscurité.

Peut-être que c'est un cauchemar que je vis et qu'il est seulement très, très long ?

— Mais mademoiselle, je ne vous ai même pas effleurée...

La menace doit être terrible. Tout le monde fixe le coupable, un soldat tout rond et tout marron qui me fait penser au Bonhomme en pain d'épices. Un bonhomme que son fabriqueur aurait complètement raté...

— Il fait si noir dans ce trou à rats ! sa prisonnière continue. Personne ne pourra en jurer !

Tandis que le pauvre Caméléon essaie de se rapetir pour disparaître sous le carrelage, mon transporteur me pose sur le coin d'une table et se retourne. Toute confusionnée, je le regarde se secouer les bras. Il en a, des muscles, ce prétorien, mais il est quand même beaucoup moins costaud que mon papa. Résultat, il commence à fatiguer de m'emmener partout avec lui.

— Et puis, Charlotte continue, où est-ce que vous conduisez Chloé ? Je refuse qu'on nous sépare.

Pourquoi elle dit ça ? Est-ce qu'elle aurait peur de rester seule ? La voilà qui tape du pied, pareil que moi quand je joue les bébés.

Mon menotteur marche vers elle. Le pistolet qu'il a repris dans sa main tremble de colère.

Puella (1), à quoi bon tout ce foin ? Vous n'avez pas cessé de nous rappeler votre rang de patricienne, et maintenant que nous avons pris acte de vos objections pour vous offrir un traitement digne de votre gens (2), vous le refusez !

Il stoppe devant elle, droit comme un bâton. Les yeux que son otage lève vers lui sont effrayants d'être noirs. Oups ! Moi, je serais elle, je me tiendrais à carreau. Mon papa y racontait toujours, un légionnaire, qui est bien furieux, ça se maîtrise pas et c'est méchant quand ça cogne. Il pouvait le montrer, il s'était pris un nez cassé, son premier jour d'armée...

— Mais bien sûr ! la sœur à Thibaut répond, sa poitrine toute gonflée. Un manoir miteux, une atmosphère insalubre et une tripotée d'appelés libidineux. Vous n'avez pas ménagé votre peine !

Un bruit terrible fait éclater toutes mes idées dans ma tête. Un poing qui frappe une table, une chaise qui dégringole sur le carrelage, plus un si gros gros mot que j'ose même pas le répéter.

— Ce n'est pas possible vraiment ! Y a des coups de pied au cul qui se perdent...

Tous les Caméléons de la pièce regardent l'homme qui vient de s'énerver. Leur chef sans doute, vu qu'il a l'air beaucoup plus vieux que les autres.

Sentant tous ces yeux fixés sur lui, le BMI pose le fusil qu'il était en train de nettoyer, puis avale une bonne bouffée d'air. Comme si je m'y habituais, mes menottes me gênent de moins en moins et je peux mieux sentir la réalité. Par exemple là, j'entends la respiration du méchant entrer et sortir de son nez. Le pauvre, il doit avoir trop peur de se faire disputer par le père de Charlotte ou assassiner par Domichien !

Mais au fait, où est-ce qu'il est passé, celui-là ? Pourquoi il est plus avec nous ?

— Désolée mademoiselle, le prétorien essaie de se rattraper, seulement j'ai l'impression que vous n'avez pas encore pris toute la mesure de la situation inédite que nous avons à affronter. Rester auprès de cette gosse vous ferait courir un danger colossal. Qui sait si cette sale sorcière n'est pas un agent des Opposants ? Ces enfoirés pourraient l'avoir conditionnée pour s'attaquer à tout ce qui touche de près ou de loin à l'Empire !

Charlotte ne répondant pas, il s'avance vers elle. Qu'est-ce qu'il est laid avec son crâne sans cheveux assorti à sa figure ! Comme si la méchante reine de Blanche-Neige avait fait bouillir sa tête dans son chaudron...

— Sous ces airs d'ange blond, il explique, cette gamine est une tueuse de la pire espèce. Il y a deux jours, elle a brûlé vif une bonne douzaine de mes copains.

Mes yeux s'accrochent à son épingle verte pour pas se mettre à pleurer. Je voudrais tant que ses paroles soient des menteries ! Sauf que non, il a raison. Moi aussi, je suis une méchante, pire que l'assassineur d'Olivier.

— Ils n'avaient qu'à pas s'en prendre à elle, Charlotte déclare. Et vous, vous devriez vous montrer plus sélectif dans le choix de vos amis.

Dans son dos, un rire sonne comme une cloche de la mort. J'aurais pas dû penser à Domichien, parce que c'est lui qui vient d'entrer.

— Méprisante, inébranlable, fière et déterminée, il affirme. Vous êtes bien la fille de votre père. Une Hébrard pur jus.

Se prenant pour le Petit Poucet de l'Ogre de Sept Lieues, sa prisonnière se plante devant lui, les poings serrés et ses deux jambes plus solides que deux poteaux d'électricité. Terrorrifiée à l'idée de l'attrapade qui va suivre, je rentre ma tête dans mes épaules. Mais Charlotte a pas le temps de répondre. Bang ! Le vent qui souffle dehors ouvre une fenêtre de force et le grand manteau noir de Domichien claque derrière lui, pareil que son martinet de lumière.

Vite ! Voici venu le temps de jouer les chouchous. Le vieux soldat court fermer avant qu'il y ait trop de dégâts, sauf que l'assassineur en a rien à faire. Lui, c'est la sœur à Thibaut qui l'intéresse, son courage, sa colère et ses gros mots.

Il la fixe de son regard couleur hiver.

— J'ai contacté Carcassonne afin d'annoncer la mort de votre frère. La terrible maladie de votre mère, et maintenant ça, Philippe est anéanti.

Qu'est-ce qu'il croyait ? Que son otage allait se mettre à pleurer ? Une grande grimace gribouillée sur sa bouche grognon, Charlotte réagit même pas.

— Mon père s'en remettra. Il se remet toujours de tout.

Paniqué, mon pauvre petit cœur donne des coups de folie dans ma poitrine et ma tête finit de s'embrouiller. Pourquoi tout le monde est si sûr que Thibaut est mort ? Est-ce que j'ai raté un truc pendant que je dormais ?

— Au moins à présent, la patronne à Sampa déclare, il se souviendra peut-être que j'existe. Ça fait deux ans qu'il n'y en avait plus que pour ce gros frimeur pète-sec !

Dans la salle-à-manger, les prétoriens sont retournés à leurs affaires, le nettoyage de leur fusil ou leur jeu de cartes. Seuls mon menotteur, le Bonhomme en pain d'épices et l'horrible chef tout chauve sont restés autour de Charlotte.

Domichien explose à nouveau de rire. Un rire comme le gargouillis quand j'ai vomi sur lui.

— Il semblerait donc que le Magister ne soit pas infaillible. Il n'a pas misé sur le bon cheval.

Ses paroles étaient si mystérieuses ! Tandis que les autres prétoriens font semblant de rien, sa prisonnière le défigure, ses yeux encore plus noirs que le costume de son otageur.

— À moins, il continue, que ce vieux roublard d'Hébrard n'ait volontairement brouiller les pistes. Ce serait du Philippe tout craché...

Dehors, le vent s'énerve toujours. Il fait presque nuit, même si je pense qu'on est encore dans la journée. Devant moi, Charlotte et Domichien s'entêtent à jouer à qui baissera son regard le premier.

— Au lieu d'essayer de me piéger avec vos devinettes à la con, donnez-moi des nouvelles de Sampa. Les animaux de compagnie agissent sur l'humeur de leur maître. Si je l'avais auprès de moi, je serais certainement moins acariâtre. 

Le vilain démon-sorcier doit vraiment s'embêter dans sa vie d'assassineur pour trouver sa prisonnière aussi rigolote. Un nouveau rire le secoue, un gros gros gros, qui ressemble au bruit du lave-linge de maman lorsqu'il se vidangeait.

— Justement. J'ai envoyé chercher votre chienne, et par la même occasion, vos compagnons de route, ainsi que le jeune terroriste qui nous a attaqués.

Mon petit cœur de petite fille blessée s'emballe. Je voudrais crier, à la fois mon rassurement et ma peur, mais ma langue refuse toujours de m'obéir. Complètement raide, elle s'allonge comme un bout de carton dans ma bouche trop sèche.

— La plupart sont des relations de mon frère. Et les autres, de pauvres vagabonds rencontrés au hasard des chemins. Thibaut aimait à donner dans l'humanitaire. On voit où ça l'a mené.

Derrière les fenêtres, un éclair descend du ciel à toute vitesse. Un deuxième le suit de près pour se perdre dans la forêt au loin. Aussitôt, je me mets à trembler. Avant, j'adorais les orages, maintenant, ils me rappellent trop l'attaque de chez mamie, Nestor, Tonton Raoul et tout ça...

— Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie, toutefois entreprendre un tel voyage dans une période aussi troublée était indubitablement une folie.

Charlotte lève haut ses épaules et soupire.

— C'était également mon avis, mais mon frère n'était pas du genre à admettre la contestation. Il m'a forcée à l'accompagner.

Domichien se penche sur elle. Sa prochaine question, il va la lui chuchoter, pareille qu'un secret.

— Aviez-vous une idée de votre destination ?

C'est au tour de sa prisonnière de se mettre à rigoler. Pourtant son rire sonne faux, comme si elle faisait rien qu'imiter son otageur.

— Qu'est-ce que vous êtes allé vous imaginer ? Que Thibaut connaissait un coin où la technologie fonctionnait encore et qu'il comptait s'y réfugier en attendant que le vent tourne ? Il désirait juste rejoindre papa à Carcassonne par ses propres moyens. Il était trop fier pour demander de l'aide...

Ses épaules retombent. Elle a l'air si triste d'un coup ! C'est vraiment une bonne comédienne.

— Et je crois, elle rajoute, que vous lui faisiez un peu peur. Faut dire pour sa défense, que la psychologie n'est pas vraiment votre fort.

Furax, Domichien serre méchamment ses poings. Un instant, je pense qu'il va frapper Charlotte. Mais gros coup de chance, la radio qu'il a accrochée à sa ceinture se met pile à parler.

Vite ! Le BMI s'éloigne pour que personne écoute. Curieuse comme une mouche, je dresse l'oreille, mais vu que mes menottes empêchent toujours mes pouvoirs, je comprends juste quelques mots par-ci par-là. Imperator. Lubie débile. Terroriste. Forum Imperial. Parlera sous la torture...

Tout épastrouillée, je le vois raccrocher, puis revenir vers la sœur à Thibaut. Fini les discussions et la rigolade ! Domichien a remis son masque de vilain démon-sorcier.

— Ma présence est requise d'urgence à Gourdon, il déclare. Je vous y emmène.

Charlotte se raidit, pareille qu'un piquet.

— Et Chloé ? elle demande.

De suite, pour moi, le temps s'arrête, et ma respiration avec lui. Mieux vaut être seul que mal accompagné, mamie, elle disait toujours. Eh ben, aujourd'hui, j'en suis pas du tout sûre !

Le BMI passe sa langue sur ses lèvres. Peut-être qu'il a besoin de réfléchir à sa réponse...

— Vos routes se séparent ici et maintenant. Vous serez conduite à Carcassonne auprès du Magister. La gamine, elle, sera mise au secret dans un labo, histoire que l'ex-épouse de votre père lui fasse passer une batterie d'examens.

Dehors, une grosse boule de feu traverse le ciel. Un instant, j'espère que le Voyageur l'a envoyée sur la maison pour tuer tous les méchants, mais non, elle disparaît à travers les nuages comme s'ils l'avaient avalée. Mon papa du ciel viendra plus jamais à mon secours, c'est sûr comme deux et deux font cinq.

— Vous allez quand même pas la livrer à cette pute d'Anderton, Charlotte proteste. Cette femme est une enfoirée, une sadique de la pire espèce. Elle serait capable de l'autopsier vivante !

Toute gonflée de colère, sourcils levés et front ridé, la patronne à Sampa me défend comme jamais je l'aurais imaginé. Mais ce sont pas deux gros mots qui vont faire peur à Domichien.

— Du sort de cette Altérée, il déclare, je n'en ai rien à foutre. Et si vous me permettez un conseil, vous devriez faire de même.

Sa voix a claqué dans la salle-à-manger, pareil que le coup de fusil qui a assassiné Olivier. Sauf qu'il en faut plus pour impressionner Charlotte.

— Je refuse de me séparer de Chloé. Elle est comme ma sœur.

Quoi ? De suite, mon cerveau se carambole. C'est pas encore une sœur que je veux, moi, mais ma maman ! Rien que ma maman...

Babahi lui aussi, Domichien secoue sa vilaine tête d'un côté à l'autre. On dirait ma maîtresse, la fois où j'avais rajouté plein de boucles aux lettres qu'elle me forçait à dessiner parce que je les trouvais pas assez belles.

— Je vous ai crue de notre race à votre père et à moi, une véritable Impériale, mais vous êtes finalement très décevante. Une fantoche, une baudruche, une girouette qui tourne à tous les vents.

Charlotte grimace. Qu'est-ce qu'elle croyait, cette idiote ? Que parce qu'il connaît son papa, le vilain démon-sorcier allait faire ses quatre volontés ?

— Elle a sauvé Sampa.

Ses mots étaient tellement gentils ! De suite, mon cœur fond, mais ma tête, elle, continue à penser. J'ai pas trop envie de Charlotte dans ma famille. On sait jamais si elle est gentille ou méchante...

— Eh bien, il en sera fait selon votre volonté. Vous allez rester ensemble.

Un sourire accroché d'une oreille à l'autre, la sœur de Thibaut me regarde, triomphante. Sauf que le signe d'ordre que Domichien fait à ses hommes me plaît pas du tout. Sa figure est si dure et ses yeux ressemblent à deux pierres glacées !

— Prétoriens, mettez-moi ça au cachot. Quelques heures au frais et ces greluches nous mangeront dans la main.

Aussitôt, ma respiration s'énerve par petits coups qui me barbouillent tout entière. En prison ! Je vais aller en prison. Mais je le mérite. C'est là qu'on enferme les assassins...

— Quant à vous, Vince, il continue en se tournant vers mon menotteur, vous m'accompagnez à Gourdon. Une flopée de nouveaux prisonniers y attendent vos services.

Les yeux du BMI se plissent de surprise. C'est sûr, il aurait préféré rester ici avec nous. Sauf qu'il est impossible de désobéir à un homme comme son chef. Alors, il lui fait le salut romain et le suit quand il quitte la pièce, nous laissant seules, moi et Charlotte, avec les Caméléons de cette maison. Mon transporteur, je le regrette déjà. C'était le plus gentil des méchants !

Tandis que le Bonhomme en pain d'épices plante son pistolet dans le dos de ma deuxième sœur, le soldat à l'épingle verte s'avance vers la table sur laquelle je suis assise.

Aaaah ! Aussitôt mon cœur s'affole, battant un peu plus vite à chacun des pas du soldat.

Arrivé devant moi, le BMI se penche pour mieux m'observer. Ses yeux sont ronds comme des balles de ping-pong, et quand un nouvel éclair éclate dehors, sa figure se retrouve illuminée, ainsi que la cicatrice bizarre qui lui tourne autour du cou.

Ça, c'est vraiment un gros méchant. Mais un gros méchant qui a failli trouver plus fort que lui.

— Putain, il râle, pourquoi c'est toujours moi qui récolte le sale boulot ? Ce n'est pas pour convoyer des pisseuses que je me suis engagé.

— Qu'est-ce que tu crois, Magnus ? le garde à Charlotte lui répond. Que parce que je ne porte encore qu'une fibule orange, j'aime à me coltiner des pimbêches ?

Furieux, mon otageur m'attrape n'importe comment, me charge sur son épaule et sort de la pièce en soufflant. Eh oui, vu que ce soldat-là est beaucoup moins costaud que mon porteur d'avant, il souffre des vertes et des pas mûres à devoir me soulever.

— Bon Dieu de sort ! J'ai dans l'idée qu'on doit aussi pouvoir repérer les Altérés grâce à leur poids. Cette chiarde pèse au moins trente kilos !

— Ça, c'est ce que tu dis. Je ne t'ai guère croisé ces dernières semaines en salle de sports !

Encore plus énervé qu'avant, Magnus me coince la figure contre le tissu froid de son uniforme, puis se dépêche hors de la pièce sans que je puisse voir où il m'emmène.

J'étouffe, mais mon transporteur s'en moque. Ce qu'il veut, c'est se débarrasser de moi le plus vite possible, alors, il marche, marche, marche et je suis secouée dans tous les sens et je glisse et il me rattrape et il me serre fort et j'ai mal et il marche, marche, marche...

Mais soudain, il s'immobilise. Si brusquement que son collègue nous rentre dedans et que je serais tombée si mon otageur avait pas refermé très fort ses mains autour de moi.

— Julian, il demande, la clé de la taule, tu sais où elle est ?

Ma deuxième sœur est là aussi. J'entends sa respiration s'arrêter, puis accélérer. J'entends ses cris à l'intérieur d'elle. J'entends sa colère et son désespoir. En fait, j'entends à nouveau comme si j'avais une oreille géante. J'entends comme si le robinet de mes pouvoirs venait de se rouvrir !

Le garde à Charlotte éclate de rire.

— Toi, t'es vraiment à l'ouest aujourd'hui. Tu te rappelles pas le détenu que les gars de la septième nous ont laissé ? Le négro à surveiller de près ?

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(1) puella : jeune fille

(2) gensUne gens (pluriel latin gentes) est, dans le système social romain, un groupe familial patrilinéaire portant le même nom.

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La semaine prochaine, deux voix pour le prix d'une !

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