Chapitre 15-4(a)
(Limousin 5 septembre 12h33)
Après le séisme et la destruction du VW, Galilée et Thibaut partent sur leur Harley voir si, plus loin, la route est praticable. Ils ont parcouru quelques kilomètres quand ils entendent une explosion, puis une fusillade. Comprenant aussitôt que leur campement a été attaqué par BMI, ils font demi-tour. Arrivés à proximité du bivouac, ils abandonnent leur moto pour finir à pied.
Thibaut
Qui était mort ? Lequel des membres de mon groupe ces enfoirés de BMI avaient-ils assassiné ?
Tandis que, le cœur battant comme un petit moteur, je m'efforce de suivre le rythme de Galilée, cette question tourne en boucle dans ma tête surmenée. L'image de Charlotte baignant dans son propre sang emplit ma cervelle, aussitôt remplacée par celle de Liam, un trou rouge au milieu du front. Et comme mon imagination est vraiment intarissable, se superpose à cette vision d'horreur, un tableau encore pire, la petite Chloé couchée dans l'herbe, la moitié du visage arrachée par une balle trafiquée. Pourvu que ce ne soit pas eux, me répété-je, pourvu que ce ne soit pas eux, ni d'ailleurs, Nicolas, mon vieux pote de toujours. C'est ainsi que moi, l'athée convaincu, qui avais décidé à sept ans qu'aucune entité supérieure n'existait, je me surprends à prier le Ciel ou le Voyageur d'avoir choisi de faire mourir une personne moins chère à mon cœur.
Furieux contre moi-même pour avoir perdu le contrôle de mes pensées, je redresse la tête. Me focaliser sur mon environnement, voilà ce dont j'ai besoin pour m'aider à maîtriser les divagations de mon esprit vacillant.
Hélas ! Le panorama d'apocalypse qui s'offre à moi réveille illico mes démons intérieurs. Partout des champs dévastés, des cultures ravagées, des cabanes effondrées et des arbres déracinés.
Un sol en deuil.
D'un bond souple, Galilée saute par-dessus une clôture et se réceptionne idéalement à la manière d'une gymnaste aux Jeux Olympiques. J'ai plus de mal à franchir l'obstacle et m'affale dans l'herbe, mon tee-shirt déchiré claquant dans le vent comme un parachute troué.
Honteux, je me relève bien vite et redémarre, le diable aux trousses.
Loin devant moi, l'ex-prétorienne chemine, telle une authentique machine. Ses jambes interminables avalent les mètres, les uns après les autres, rigoureusement, régulièrement. Et lorsqu'elle se retourne pour voir si je la suis toujours, son visage n'affiche aucune expression. Elle est comme indifférente. Insensible. Robotique.
Sans tenir compte du long frisson glacé qui me secoue tout entier, j'accélère ma course.
Séance tenante, l'un de mes pieds se prend dans une racine. Mon élan m'emporte en avant, je tombe sur le flanc et dégringole la pente. Par chance, je réussis à stopper ma roulade juste avant d'atteindre la route.
Plus haut, j'entends des pas précipités, ponctués par une bordée de jurons.
— Merde de putain de chiottes ! Mais qui m'a fichu un empoté pareil ?
Je rassemble mes forces et me redresse en position assise. Alors que je suis en train de vérifier si tous mes membres fonctionnent encore, je vois les BMI Air Force de Galilée s'arrêter à mes côtés.
— Bordel, grogne-t-elle, quel manchot tu fais ! Je me demande ce que Liam peut te trouver.
Elle me tend la main. Rouge comme une pivoine, je l'attrape. Aussitôt, un frémissement involontaire descend le long de mon échine. La mine impassible, elle m'aide à me remettre debout, puis me sourit, gardant mes doigts entre les siens une petite seconde de trop.
Je fais à mon tour comme si de rien n'était et d'instinct, nous nous tournons vers notre objectif, le bosquet d'où s'échappe toujours une épaisse fumée en grosses volutes sombres.
Il ne doit plus être qu'à quelques centaines de mètres.
— Bon, décrète ma compagne, au point où nous en sommes, autant suivre la route ! Ce sera peut-être plus facile pour toi.
Sans attendre mon aval, elle saute le large fossé et rejoint l'asphalte. J'inspire une profonde bouffée d'air et lui emboîte le pas. Comme je ne suis plus un débutant en matière de drame, je sais que nous marchons droit vers la mort et cela me fiche une trouille bleue.
Soudain, Galilée fait volte-face. D'une main sur les lèvres, elle m'indique de ne plus bouger, puis elle s'immobilise, tout son être aux aguets. Aussitôt, en alerte maximale, je dresse l'oreille, mais je n'entends rien, juste le silence oppressant et sépulcral qui a succédé au fracas des échanges de tirs. Toutefois, il ne doit pas en être de même pour Galilée. Quelques enjambées lui suffisent pour franchir la distance qui nous sépare.
Elle m'attrape la main et ni une ni deux, me tire vers le bas-côté.
— Planque-toi ! Vite...
Ces simples mots me vrillent l'estomac. Néanmoins, m'accrochant à sa voix comme à un fil d'Ariane, je lui obéis sans discuter et me tapis à ses côtés parmi les ronces et les orties.
Comment dompter ma peur ?
De façon à me montrer digne de ma compagne, je ferme les yeux, fais le vide en moi et me concentre sur mes autres sens. Aussitôt, je le perçois, le son qui a alarmé l'ancienne prétorienne, un drôle de grésillement, tel un infime changement dans la consistance même de l'air.
— Putain ! laisse-t-elle tomber près de mon oreille. Qu'importe l'épisode des 100 (1) dans lequel on est coincés, je veux en sortir !
Surpris par l'âpreté coupante de sa voix, je rouvre les paupières et lève lentement la tête, histoire de distinguer à travers les feuilles ce qui a bien pu l'amener à formuler une aussi étrange réflexion...
Une bourrasque glacée me parcourt immédiatement le dos.
Un appareil noir ébène, fuselé comme un missile horizontal, avance lentement au-dessus de l'asphalte cabossé. Et quand il passe à notre hauteur, je note, bouche-bée, qu'il flotte au-dessus de la route, mais tressaute et cahote à chaque nid-de-poule.
Il s'immobilise quasiment devant notre cachette. Le pilote nous a-t-il repérés ?
Non, il cherche juste à franchir un passage délicat.
Rassuré, je ne peux m'empêcher de tenter un coup d'œil curieux vers l'intérieur de l'habitacle. À l'avant, sur le siège passager, Domitien pointe son regard sur la route déserte. À l'arrière, Charlotte tient dans ses bras Chloé, inerte et menottée. Comme si elle avait senti ma présence, ma sœur tourne sa tête dans ma direction et nos regards se croisent.
L'obstacle enfin dépassé, l'espèce d'aéronef reprend de la vitesse et disparaît au loin. À côté de moi, Galilée laisse échapper un hoquet affolé.
— Chloé, gémit-elle, la tension brûlant dans sa voix. Ils ont Chloé !
Je n'ai pas le temps de lui répondre que, jetant toute prudence aux orties, l'ancienne prétorienne se relève d'un bond. Et ce n'est qu'au moment où elle me lâche la main et commence à grimper le talus afin de regagner la route que je réalise que nous nous la tenions toujours.
De peur que prise d'une soudaine frénésie d'irrationalité, ma compagne d'infortune n'ait dans l'idée de courir derrière le véhicule pour le rattraper, je la saisis à bras-le-corps, la fais tomber dans la pente, face contre terre, et me couche sur elle pour l'empêcher de se débattre.
— Putain ! crié-je, imitant d'instinct son langage fleuri. T'es folle ou quoi ? Jamais tu ne pourras la rejoindre. Réfléchis !
Forte comme seul un prétorien sous stéroïdes peut l'être, elle me repousse en se relevant sur ses bras, puis elle se retourne d'un simple mouvement du bassin. Furax, elle darde sur moi ses yeux de braise. À l'idée de la nouvelle raclée que je suis sur le point de me prendre, la peur enfonce aussitôt ses flèches barbelées dans mon corps.
— Ben quoi ! tenté-je bêtement de me défendre. Fallait bien trouver un moyen pour t'empêcher de nous faire repérer...
Ma naïveté la désarçonne-t-elle ? Ou vient-elle de réaliser son imprudence ? Alors qu'un unique coup de poing lui aurait suffi pour m'assommer, là voilà qui s'immobilise, aussi raide que la mort.
Étonné, je relâche lentement mon souffle sans la quitter des yeux. Mais merde, que mijote-t-elle ? Pourquoi ne m'a-elle pas encore sorti l'une de ces grossièretés dont elle a le secret ? La machine zéro émotion subirait-elle un gros bug ?
Dans mon cerveau en surchauffe, les questions défilent tels des afflux sanguins cognant au creux de ma tête. Histoire de stopper net ce déferlement, moi, le taiseux, je me mets à la bombarder de paroles.
— Et tu crois quoi ? Que je suis sans cœur ? Que je m'en fous de Charlie ? Ils ont ma sœur aussi, ne néglige pas ce point essentiel ! Mais moi, je réfléchis ! Et ce que je sais, c'est que, si les prétoriens les ont prises, ce n'est pas pour les tuer, sinon, ils les auraient liquidées sur place !
Ma démonstration désordonnée semble la convaincre ; son corps se détend contre le mien.
M'enhardissant, je lui caresse le bras. Elle s'apaise. Je lui prends la main, elle frissonne. Je resserre mon étreinte, elle ne résiste pas et je suis surpris de lui trouver une peau aussi douce. Elle se laisse même aller contre moi. Nous restons ainsi un instant, agrippés l'un à l'autre, comme des naufragés à un débris de leur bateau.
Mais soudain, le charme cesse d'opérer : elle se dégage brusquement et se relève. Je l'imite illico.
— Le type à l'avant, celui aux yeux aussi gris que le ciel, je l'ai déjà rencontré !
— Domitien, murmuré-je comme si ce nom était si épouvantable qu'on ne pouvait pas le prononcer tout haut. L'un des tueurs à la solde de César. C'est lui que nous fuyons, ma sœur et moi.
— Alors, on est vraiment dans la merde ! décrète-t-elle. Je sais pas si tu l'as remarqué, mais les autres, ils n'y étaient pas, dans la batmobile !
Ravi de la voir redevenue elle-même, je lui adresse un sourire crispé.
— Ce qui est une très bonne nouvelle. Si les prétoriens avaient voulu se débarrasser d'eux, ils l'auraient fait sur-le-champ. Or, tu l'as dit toi-même, il n'y a qu'un mort. Je suppose donc qu'ils ont été autant surpris que nous par le séisme. Comme notre pauvre Combi, leurs voitures ont été toutes détruites, sauf le prototype qui est passé devant nous. Domitien a pris les otages les plus précieuses avec lui et il est allé demandé du renfort pour aller chercher ceux qui restent.
Subjuguée par mon raisonnement, Galilée me fixe. À moins qu'elle ne soit atterrée par mon apparente insensibilité ou qu'elle ne pense que je suis en plein déni...
— Pourquoi les auraient-ils gardés en vie ? À part ton crush, ils ne présentent aucun intérêt.
Je hausse les épaules, plaquant sur mon visage une expression très innocente. J'aurais mille réponses à lui donner, mais je n'ose pas exprimer mes inquiétudes à haute voix de peur que cela leur donne trop de réalité. Fidèle à elle-même, Galilée ne manifeste pas les mêmes réticences.
— Pour les interroger, débite-t-elle, le ton impersonnel, pour les torturer, pour en faire des esclaves ou des cobayes, pour les exécuter en public, manière de montrer au peuple ce qu'il advient de ceux qui ont osé s'opposer à l'Empire, pour...
Las de cette longue liste d'atrocités, je l'interromps en agitant la main d'un air écœuré. A-t-elle décidé de tester ma résistance à l'horreur ? Elle vrille ses yeux aux miens.
— Et l'explosion, tu l'as oubliée ? Les Impériaux les ont peut-être simplement tous fait sauter.
Je secoue la tête, puis m'efforce de poser ma voix pour lui répondre.
— Je ne crois pas, non. Dans mon idée, c'est Liam qui a causé la déflagration. Et ensuite, il a continué le jeu de massacre avec son pistolet.
Prise au dépourvu, elle se tourne vers l'épais panache fuligineux qui noircit l'horizon.
— Si je comprends bien, tu souhaites t'en tenir au plan initial.
— C'est ça, réponds-je, effrayé par ma propre froideur, on rentre au bivouac, on s'occupe des survivants, on se procure un véhicule et on va délivrer les filles. Tu vois, rien de plus simple !
Elle m'envoie me faire voir en levant son majeur et en le tortillant. Je souris et nous nous remettons en route jusqu'à ce que l'odeur suffocante de la fumée nous saisisse à la gorge. Remontant nos foulards pour nous protéger le nez, nous bifurquons afin de couper à travers friches et bois. Autant éviter de nous faire remarquer d'entrée !
Nous n'avons pas marché plus de cinq minutes que Galilée s'immobilise, tous ses sens en alerte. Une sensation horrible me noue derechef l'estomac.
— Y a du monde là-bas, me chuchote-t-elle. Tu restes ici, je vais voir.
J'acquiesce et la regarde s'éloigner, un léger pincement au cœur. Le Voyageur seul sait quel spectacle l'attend là-haut !
Arrivée au sommet, elle se retourne, m'adresse un petit signe de la main, puis se glisse au creux des fourrés. Les premières secondes s'écoulent d'elles-mêmes, puis le temps freine, comme à l'arrêt. Résultat, la peur me consume de l'intérieur, m'engloutissant telle une marée d'équinoxe.
Heureusement, l'ancienne prétorienne réapparaît soudain.
Mon cœur s'arrête un bref instant avant de repartir de plus belle. Elle est là, elle est revenue, et en plus elle sourit. Oui, oui, elle sourit !
Elle se déplace si vite qu'il ne lui faut qu'une demi-minute pour me rejoindre.
— Tu avais raison, me chuchote-t-elle. Tes boloss, je ne les ai pas tous vus, mais ils sont bien là. Et il n'y a que deux prétoriens pour les garder.
Aussitôt, l'espoir m'envahit. Il est toutefois de courte durée. L'angoisse reprend rapidement le dessus. Qui n'a-t-elle pas aperçu ? Qui ? Qui ? Qui ? Pourquoi ne dit-elle plus rien ?
Percevant mon désarroi, elle enroule son bras autour de mon cou. Un frisson étrange me parcourt aussi sec, un frisson qui cette fois, n'a rien à voir avec la peur.
Je frémis au souvenir de notre surprenant corps à corps dans le fossé. Depuis que j'ai rencontré Galilée, ma vie s'est transformée en l'une de ces séries pourries mêlant eau de rose et SF. Mais l'ex-prétorienne est-elle sur la même longueur d'onde que moi ? Rien n'est moins sûr...
— Rémy, Nicolas, Maeva et Claire sont ligotés à un arbre. Sampa est couchée près d'eux. Je suis sûre qu'elle m'a sentie, mais comme elle a oublié d'être bête, elle n'a pas moufté.
En moi, le soulagement le dispute à un déchirement intense. Pire ! Je m'écœure moi-même J'ai eu à peine une pensée pour Olivier car toutes mes inquiétudes se concentrent sur Liam.
Qu'est-ce que ces fumiers ont bien pu faire de lui ?
Fine mouche, Galilée resserre son étreinte autour de moi sans rien ajouter. Mais j'en ai tellement marre de rester passif ! Lui échappant par surprise, je me lève d'un bond.
— Qu'est-ce qu'on attend, demandé-je, pour aller les délivrer ?
— Que tu aies recouvré ton calme ! décrète-t-elle en se redressant à son tour. Une évaluation correcte de la situation et un plan qui tienne la route.
Je serre les poings et malgré le foulard qui me recouvre le bas du visage, inspire un grand coup. Qu'est-ce que ça fait mal de s'entendre remettre dans le droit chemin ! Mais mon associée a raison, ce n'est vraiment pas le moment de débloquer.
— Je propose, déclaré-je, de nous rendre sur les lieux de l'explosion. Et ensuite, de prendre ces enfoirés à revers.
Les lèvres de ma complice s'étire en un demi-sourire.
— Excellente idée, approuve-t-elle. C'est exactement la stratégie que j'avais envisagée.
Se plaçant d'office en tête, l'ex-prétorienne s'élance vers la clairière d'où monte la fumée. Tandis qu'elle chemine, aussi furtive qu'un fantôme, je la suis en veillant à ne faire aucun bruit.
En alerte rouge, mes neurones cogitent à plein régime.
Sur la route, je me suis montré parfaitement sûr de moi pour rasséréner mon alliée, mais cela fait un petit moment que mes certitudes vacillent. Comment Domitien s'est-il débrouillé pour retrouver notre trace ? Avons-nous seulement joué de malchance ? La coïncidence est à peine croyable. Et pourquoi est-il reparti ? Puisqu'il avait repéré Charlotte et Chloé, il devait se douter que Galilée et moi n'étions pas loin. Il aurait dû nous faire rechercher. A-t-il cru que nous avions fui ? Ou les autres ont-ils réussi à le persuader que nous étions morts dans le séisme ?
Non. Impossible. Vraiment impossible.
Devant moi, mon associée s'immobilise, l'oreille aux aguets, comme elle le fait à intervalles réguliers. Sauf que cette fois, elle pivote vers moi.
— Toi, se moque-t-elle, t'es encore en train de penser !
— Eh oui, riposté-je, vexé. Et tu devrais essayer aussi. Ça te changerait.
Savourant ma répartie, elle se remet en marche et moi à réfléchir. Ne sommes-nous pas en train de foncer, tête baissée, dans un traquenard ? N'allons-nous pas nous trouver nez à nez avec cette brute sanguinaire de Domitien ? J'entends déjà le rire de ce bâtard lorsqu'il nous apercevra. Je vois déjà le pistolet qu'il lèvera vers nous. Je sens déjà la balle traverser mon crâne...
Je vais mourir et je n'ai jamais fait l'amour.
Galilée interrompt à nouveau son avancée. Tous ses sens en alerte, elle radarise les alentours.
— J'ai peur d'un piège, lui confié-je. Pourquoi les Impériaux n'ont-ils laissé que deux prétoriens ? Ce n'est pas dans les habitudes de Domitien de se montrer aussi négligent.
Galilée se retourne, me considère un instant, puis se remet en route. Ai-je rêvé ? Une drôle de lueur flottait dans son regard.
— Tu l'as dit toi-même. Ces bâtards se sont faits surprendre. Ils ont improvisé avec les moyens du bord...
Nous progressons une vingtaine de secondes en silence, mais ma paranoïa est telle que je ne peux m'empêcher de reprendre la parole.
— Tu pourrais pas sonder l'endroit une nouvelle fois ?
Furax, Galilée accélère comme si elle voulait me semer. Grâce à l'entraînement que m'a dispensé mon père, je parviens toutefois à la rattraper.
— Putain de ta mère ! éructe-t-elle. Tu me prends pour une courge ou quoi ? Hormis nos gars et les deux Impériaux, il n'y a pas âme qui vive dans le coin.
Fort de notre précédente expérience et oublieux de la plus élémentaire des prudences, je me permets d'insister.
— Tu as dit la même chose avant que l'on prenne la Harley, et pourtant...
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(1) Les 100 est une série américaine racontant l'histoire de cent jeunes criminels envoyés sur Terre, 100 ans après une guerre atomique qui a détruit la Terre.
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Voilà enfin le chapitre promis, ou du moins sa première partie.
Histoire d'essayer de supprimer les incohérences et les naïvetés du scénario d'origine, je l'ai entièrement récrit ces derniers jours.
Évidemment, il a pris de l'ampleur et j'ai préféré le scinder en deux.
La suite est écrite. Il reste à la relire et à la corriger.
Elle sera disponible sous peu...
Merci pour votre patience. 🧡💛💚
Si ce chapitre vous a plu, n'oubliez pas la petite étoile. ⭐
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