Un grand merci à tous ceux qui ont eu le courage d'arriver jusque là ! Pour vos votes, votre soutien et votre fidélité...
Moi qui me disais quand j'ai publié mes premiers chapitres sur Wattpad que ce serait le bout du monde si j'arrivais à trouver quelques lecteurs, je n'en reviens toujours pas d'avoir réussi à intéresser autant de monde !
Alors, comme maintenant vous connaissez par cœur tous les protagonistes du Tueur de Mondes, voici, sur une idée de MorganaForever, un petit blind test...
C'est facile, il suffit juste de trouver qui parle...
Et ne cherchez pas de quel chapitre c'est tiré, vous n'avez pas encore lu ces passages !
Vous pouvez m'envoyer les réponses en MP. Je réponds toujours !
Extrait 1
J'exulte. Finalement, si on sait y faire, la vie a encore des trucs à nous offrir ; il suffit d'un peu de flair pour discerner ses sautes d'humeur et happer les lambeaux de bonheur qu'elle daigne nous abandonner...
Et parmi nous tous, il y a ses chouchous qui s'en tirent mieux que les autres.
J'en suis un ; j'en vois un autre devant moi. Dont les yeux brillent tels deux diamants en attente...
Extrait 2
Je stabilise le trépied et y dépose le fusil que deux lanières en cuir maintenaient sur mon épaule.
Je m'allonge sur l'herbe. Pour un sniper, l'équilibre est déterminant ; tout est dans la tenue du fusil et le contrôle de la détente. Plus la position est stable, plus le tir est réussi.
Je cale mon arme en faisant bien attention à ce que le canon ne soit pas en appui ; s'il touche le support, la précision n'est plus garantie. Je saisis fermement mon fusil au niveau du fût, plonge mon regard dans la lunette de visée et étudie la colline qui me fait face.
Extrait 3
Je regarde le champ qui nous fait face, plus long qu'une piste d'avion, puis la forêt, loin, loin, au bout. Je sais que jamais on y arrivera, et pourtant, je lui dis oui avec la tête.
— Alors, on y va !
Je lui saute à nouveau sur le dos et il s'élance. Ravi d'être arrivé à temps pour assister à la fin de nos aventures, l'orage laisse échapper ses premières gouttes de pluie. Toi, le Tueur de Mondes qui habites le ciel, qu'est-ce que tu attends pour l'obliger à faire tomber sa foudre sur les Méchants ?
Extrait 4
Je me concentre. Je n'ai jamais utilisé mon pouvoir d'aussi loin.
Je pénètre en pensée dans l'hélicoptère, fouille les esprits, capture celui du pilote, tisse ma toile autour de son cerveau et susurre, telle une des sirènes qui voulaient séduire Ulysse :
— Rapproche-toi, rapproche-toi, ce sera plus facile pour éclater les murailles...
L'engin se cabre, se déroute, perd de sa vitesse et vole droit sur nous.
Extrait 5
Il regarde.
Ce petit garçon aux yeux bridés, dans ce vaste territoire que les humains appellent la Chine.
Cette fillette aux mille tresses brunes sur cet énorme continent à feu et à sang, l'Afrique.
Cet adolescent coiffé d'une drôle de crête verte dans ce pays présomptueux baptisé USA.
Cet adorable bout de chou aux grands yeux noisette et sa bande d'alliés disparates réfugiés dans leur forteresse médiévale.
Il étudie. Il réfléchit.
Parce qu'il dispose d'un millier de ce que nous pourrions nommer consciences, parce qu'il peut donc s'intéresser à dix mille questions à la fois.
Extrait 6
Ma main serre amoureusement le manche de mon long couteau tranchant. Je le manie comme une véritable prolongation de mon bras ; je le sais aussi indispensable à ma personnalité que les griffes pour un chat ou les canines pour un loup. La lame métallique s'enfonce dans les chairs comme dans du beurre, elle coupe la viande écarlate, la tranche en lanières sanguinolentes.
Je raffole de cette délicieuse sensation...
Extrait 7
Au fond de l'immense pièce qui devait servir de hall d'accueil à l'hôtel, un rasta frappe en cadence sur son djembé. Juchée sur l'ancien comptoir, Layla tente de l'accompagner en grattant les cordes d'une guitare. Il en sort une mélopée sourde, envoûtante, hypnotique. Contribuant à annihiler toute ma volonté.
Moi aussi, j'ai envie de sombrer. De me laisser aller comme les soirs précédents.
Mais je dois veiller sur mon groupe.
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Et comme je vous adore, voici quelques spoils des tomes à venir !
Des personnages que vous connaissez mais dont vous n'avez pas encore entendu la voix...
( Soyez indulgents ! Ce sont des premiers jets.)
TOME 2
Extrait 1 :
Mon sang se glace... Mon pouls décolle... Les scénarios catastrophes se multiplient dans mon cerveau inventif. Seule ma main me semble encore pouvoir fonctionner correctement. Suffisamment, en tout cas, pour me permettre de tourner la clé de contact...
Je retiens mon souffle...
Mon cœur manque se dilater d'allégresse quand je reconnais le bruit qui emplit soudain le hangar glacé... Ce ronronnement de chaton... Ce vrombissement totalement parfait...
Je m'enfonce dans mon siège, aux anges... Je suis vraiment un putain de mécanicien !
Extrait 2
Des bruits sourds genre un tonnerre distant. Ou des coups de canon espacés. Si César a enfin réalisé que je lui étais indispensable, peut-être a-t-il envoyé des hommes me chercher ?
Quittant tout net Monsieur Morphée, j'active mon ouïe GA. Une structure métallique s'effondre au loin et les cris lugubres qui s'ensuivent me transpercent les tympans.
Oui, le bastion Opposant est en train de bougrement morfler.
TOME 3
Extrait 1
Je balance de toutes mes forces mon pied vers les éboulis. La douleur explose dans ma jambe, brûlante et déchaînée, remonte le long de mon torse, froide et furieuse, et atteint mon crâne...
Putain ! Qu'est-ce que ça fait du bien !
Non ! Ne va pas te mettre dans la tête que je suis un de ces dégénérés qui apprécient la souffrance ; je préfère vraiment la donner ; tu le sais d'ailleurs, tu me connais maintenant. Mais ce matin, mes options sont maigres et il n'y a rien de mieux qu'une bonne douleur physique pour te remettre les idées en place et t'éviter de trop réfléchir au désastre absolu qu'est devenue ta vie.
Extrait 2
— Le courant est trop puissant, continue-t-il, imperturbable. Mais la marée monte. Laissons-nous porter, elle nous déposera bien quelque part.
S'il n'est guère élaboré, son plan me paraît logique... et me rassure. Plus loin la mer nous abandonnera, mieux ce sera. Que Mikel et sa clique n'assistent pas à ma débâcle !
— Un jeu d'enfant ! ronchonné-je pour la forme. Et si une vague nous démolit ?
— Ferme-la. Ta mission dans la vie, c'est pas de foutre la mienne en l'air, que je sache...
Un quart de seconde me suffit pour comprendre où réside mon intérêt. Les eaux étant plus noires que les desseins de mon paternel, je me laisse faire tel un agneau qu'il mènerait à l'abattoir. Me voilà provisoirement sous le charme. Si nous parvenons à rallier la terre ferme, peut-être le laisserais-je parader à mon bras ? Une minute ou deux, faut pas charrier !
L'eau écume. Je m'accroche à mon sauveur comme s'il était un pilier de métal. Il nage dans le courant, sans effort apparent. Comment arrive-t-il en même temps à me soutenir et à progresser vers la plage ? Mystère !
Marceau, mon militaire magnanime... S'il était un peu plus haut sur l'échelle sociale, je pourrais peut-être même envisager de sortir avec lui.
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J'espère que tout cela vous aura mis l'eau à la bouche...
Je vous retrouve DIMANCHE ( et non samedi) avec Chloé !
Bonne fin de semaine !
Et encore merci, merci, merci, merci...
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