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Je t'attends comme si tallais rentrer.
Tu vas me manquer.
Tu vas me manquer.
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La carrière de footballeur de Presnel était maintenant officiellement terminée. À 32 ans il avait raccroché ses crampons.

Malgré cet arrêt non prévu, le PSG avait quand même organisé pour lui une cérémonie d'adieux au Parc des Princes avant de débuter le classique contre Marseille, à la reprise du championnat.

Une occasion spéciale que les dirigeants du club, après la victoire de la Coupe du Monde, avaient cueilli pour faire leurs chaleureux adieux à leur bien aimé défenseur.

Depuis 2005, Presnel jouait parmi les jeunes du club parisien. Et en 2014 il avait débuté avec l'équipe première du Paris Saint-Germain. 21 ans depuis le commencement. 12 ans avec l'équipe A.

Ce n'était pas rien. Il était une icône de Paris, et les supporters s'étaient dépassés pour la cérémonie. Banderoles à son nom, un chœur à son honneur, de la part des supporters et de ses coéquipiers.

Malgré son abandon non totalement justifié, les supporters avaient accueilli sans protester le choix de leur défenseur qu'ils allaient continuer à chérir de tout leur cœur.

Les marseillais n'avaient pas prononcé un mot pendant cette cérémonie, eux aussi portant respect à celui qui avait été un des joueurs les plus influents de leur équipe adverse.

Pendant toute la cérémonie, les yeux de Presnel n'avaient pas cessé de briller, en retenant les larmes, qui au final avaient contre son gré glissé le long de ses joues.

Il repensait à tout ce qu'il avait passé avec le club, comme il l'avait fait avec l'équipe nationale. Les hauts et les bas. Les victoires et les défaites. Ses supporters et coéquipiers qu'il avait tant aimé.

Encore là, les souvenirs avec Julian avaient traversé sa tête. Ils étaient parmi les souvenirs les plus beaux qu'il avait bâti avec le club.

Pourtant, c'était les plus récents qui faisaient surface au début. La domination que le club avait eut sur la Ligue 1 et au niveau européen durant les dernières années.

Le PSG après la Coupe du Monde 2022 n'existait plus, et il s'était désormais rebâti. Et Presnel abandonnait son club au beau milieu de son époque d'or. Mais il n'avait pas la force pour continuer.

La raison réfit justement surface dans ses pensées, alors qu'il séchait ses larmes en face du public et de ses coéquipiers à l'aide de son écharpe du club enroulée autour de son cou.

Car malgré tout, Julian je quittait jamais ses pensées. Comme si il était ancré à sa tête constamment. Comme il l'avait été durant toutes ces années.

Le Paris Saint-Germain lui avait aussi offert Julian. Et ils s'en étaient débarrassé tout aussi facilement, quelques années auparavant. Mais malgré tout, Presnel n'arrivait pas à en avoir après son club. Club qu'il avait tant aimé et qu'il allait continuer à aimer malgré tout.

Et le foot n'allait jamais réellement quitter sa vie. Il allait continuer à voir son équipe jouer si sa motivation le lui permettait, et il allait suivre les progrès du club parisien qu'il chérissait. Sans obligations.

Ce soir là, le PSG s'en tira avec une victoire 2 - 1 face à leurs ennemis jurés. Presnel ne pouvait pas désirer mieux pour les parisiens desquels il faisait toujours partie, même ayant assisté au match depuis les tribunes aux côtés du coach.

À la fin du match, les joueurs se dépêchèrent de retourner aux vestiaires, en passant par le long couloir souterrain qui liait le terrain et les vestiaires.

Presnel s'était levé aussi, en restant quelques instants devant les Ultras parisiens avant de prendre le chemin en direction des vestiaires après les acclamations des supporters.

Le Parc était sa deuxième maison, et le club sa deuxième famille. Et il quittait désormais la pelouse du stade de la capitale avec des pas lents qui le guidèrent lentement vers la sortie.

Avant d'accéder aux couloirs, il nota que certains des joueurs s'étaient arrêtés au milieu de celui-ci, semblant regroupés autour d'une silhouette que le français n'arrivait pas à apercevoir.

Presnel s'arrêta, en attendant que les joueurs se soient éloignés pour regagner les vestiaires, dans l'espoir d'apercevoir qui avait attiré l'attention de ses désormais ex coéquipiers.

Ceux-ci, un à un, s'éloignerent en rentrant dans les vestiaires, et Presnel s'approcha en rentrant dans le couloir pour identifier l'individu qui avait apparemment le droit d'être là au milieu des joueurs.

Lorsque le regard de l'inconnu croisa celui de Presnel, ce dernier n'eut plus de doutes sur l'identité de l'homme présent dans le couloir, à quelques mètres de lui.

Son cœur loupa un battement lorsque ses yeux se plongèrent dans ceux couleur noisette de qu'il aurait reconnu parmi milles.

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Je n'y ai pas cru.

C'était trop beau pour être vrai.

Étais-je en train de rêver ou c'étaient encore mes stupides pensées qui me jouaient un tour en pensant m'avoir encore une fois ?