Chapitre 8
Uenoyama Ritsuka
...
Mafuyu est dans la chambre, il écrit non-stop depuis hier.
Il n'a pas voulu manger, pas voulu sortir ni prendre une douche.
Il commence à m'inquiéter sérieusement.
- Bon maintenant ça suffit !!
J'entre dans la chambre les nerfs sur le point d'exploser.
Il sursaute et lâche son crayon.
Ses yeux s'agrandissent et il baisse la tête.
Il sait très bien pourquoi je suis en colère.
- Tu vas finir par craché le morceau ?
Qu'est-ce qu'il t'arrives à la fin ?!
- Je suis désolé.
Il bafouille.
- Je veux pas d'excuses mais une explication.
Je lui fonce dessus mais il me repousse gentiment.
- Je vais bien.
Je suis juste fatigué...
Il sourit.
Je me demande si ce sourire est un sourire de façade. Et...
Si lui-même s'en rend compte ou pas.
- Je m'inquiète pour toi...
Je souffle, les sourcils arqués.
- Mmh...
Il aquiesce sans parler, comme il le faisait constamment quand je l'ai rencontré.
Je pose mon front contre le sien, échappant un sanglot.
- Mafuyu je t'en conjure, parle-moi.
- Fais-moi l'amour Ritsuka, fais-moi me sentir en vie...
Je veux me sentir important...
Il sanglote à son tour.
Alors c'est ça ?
Il se sent inutile ?
Quel idiot !
Je me rue sur lui, l'embrasse avec violence et colère.
Il veut se sentir en vie, alors il va voir.
Je retire son jean sans aucune délicatesse, presse mon sexe contre lui en grognant, sévère.
Il halète, sûrement surpris par mon manque de douceur.
Mais j'en ai assez.
Je veux qu'il comprenne qu'il est tout pour moi.
Je cogne ma bouche contre la sienne, mord sa langue, je l'empêche presque de reprendre son souffle.
Je baisse légèrement mon froc et sans même le préparer, m'enfonce en lui.
Nous grimaçons car le contact est sec mais ça en reste délicieux.
Je le martonne de coups de bassins, hurle son nom, j'oublie tout le reste.
~ Aaah Ritsu...
aaaaaah. oui. oui. oui !!!
Il perd les pédales, son visage est rouge et s'est enfin détendu.
J'accélère, ne cherchant même plus à être adroit dans mes gestes.
Il couine et commence à trembler en venant, nous éclaboussant par saccades.
Je serre les dents mais n'arrête pas.
- Ritsukaaaaa s...
St...
Stoooop... AAAAAH !!!!
Il s'égosille en m'agrippant.
- Tu veux te sentir en vie hein ???
Je rugit sans m'arrêter, Alors savoure et tais-toi !!!
Je jouis en lui au même instant.
Sans le contrôler, mes gestes deviennent plus lourds, plus lents...
Et enfin, je m'arrête, à bout de souffle.
- Je t'aime Ritsu...
Merci d'être vivant.
Il murmure en tremblant, suant autant que moi.
D'être vivant ?
××××
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