Chapitre 3
Satô Mafuyu
...
Les restaurants français sont géniaux.
Le mets sont tellement raffinés que j'ai l'impression d'être à une table Royale.
Je dévore la part de gâteau sous le regard amusé de Ritsuka.
- Et bien, tu mourrais de faim ma parole.
Il me lance surpris.
- Il faut qu'on trouve la recette pour le refaire nous-même !
Je réponds la bouche pleine.
Alors qu'il est sur le point de me répondre, le serveur surgit avec l'équipe du restaurant et ils se mettent à chanter, Joyeux anniversaire.
Ritsuka se fige, gêné.
Je lui prend le visage en coupe et l'embrasse sous les applaudissements.
Il n'aime pas ça.
Il a toujours peur qu'on se fasse surprendre par nos fans mais moi je m'en fiche.
Ici, on peut être nous sans avoir peur des préjugés...
Après ce petit instant chant et les flûtes de champagne, il est temps de rentrer.
Je me lève mais Ritsuka me bloque, le regard vacillant.
Il me prend dans ses bras et je comprends immédiatement.
- Tu es saoul ?
Il aquiesce silencieusement, posant tout son poids sur moi.
C'est la première fois qu'il boit de l'alcool et ça a l'air de le rendre tout chose.
Attendri, je me retourne et dépose un baiser aux coins de ses lèvres.
Il me presse contre lui et là, je sens.
Il n'ose plus bouger car son intimité s'est redressée fièrement entre ses jambes...
Rapidement, je le tire hors du restaurant et cherche un taxi du regard.
- Mafuyu, il colle sa bouche contre mon oreille, j'ai envie de toi...
Il sussure, oubliant les passants.
- Trouvons un taxi et...
Je cesse de parler, me sentant tout à coup faible.
Oh non pas maintenant.
Ça n'arrive que la nuit normalement...
- Hé ça va ?
Ritsuka fronce les sourcils, titubant.
J'hoche la tête doucement et cherche à m'asseoir en sentant mon visage se recouvrir de perles de sueur.
- C'est le champagne qui te monte à la tête a toi aussi ?
Je détourne le regard et choisi à contrecoeur de mentir...
Je ne veux pas qu'il s'inquiète.
- Oui.
- Rentrons alors.
Il arrive à stopper un taxi et je monte fébrile à l'intérieur du véhicule.
Après plusieurs tentatives pour indiquer l'adresse dans notre accent à couper au couteau, je m'affale sur le siège.
- Mafuyu, t'es sûr que tout va bien ?
- Oui, ne t'inquiètes pas.
Je me force à sourire, cachant mon trouble.
Pardonne-moi Ritsuka mais, je préfère ne pas en parler.
×××
🤔🤔
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