Chapitre 16
Kaji Akihiko
...
Cette fois-ci, nous avons atteint le point de non-retour avec Ugetsu.
Les insultes ont résonnés dans tout l'appartement et je suis sorti après lui avoir dit que je comptais déménager.
Ce gars est une plaie.
Moi qui l'aimait avant...
Les choses ont bien changer.
Je sors une cigarette, les mains encore tremblantes par l'excès de colère.
- Aki chéri attends !
Ugetsu arrive mais je le repousse d'un revers de main.
- C'est terminé.
Tourne la page.
Je grogne en tirant une longue taffe sur mon poison préféré.
- Tu n'as pas le droit !
C'est toi qui m'a voulu je te rappelle !
Il tape du pied contre le bitume.
Il fait une grosse crise de nerfs mais je ne changerai pas d'avis.
Ses joues recouvertes de larmes ne me font même pas de peine.
Ça m'énerve juste davantage.
Dire que j'ai été un jour amoureux de lui.
Sa ténacité, sa force d'esprit me plaisait beaucoup avant mais maintenant, je le voit seulement comme un type égocentrique et manipulateur.
- C'est à cause de ce tenancier de café ??
Ce bassiste sans avenir ?!
Il hurle et ma colère remonte.
- HARUKI VAUT BIEN PLUS QUE TOI MON PAUVRE !!!
Je m'egosille.
Il se fige et regarde par dessus mon épaule.
Je me retourne et...
Mon cœur cesse de battre.
Haruki est là, figé les bras le long du corps.
Depuis quand est-il là ?
- J'ai compris !
Ugetsu tonne et s'en va en courant.
- Bon débarras...
Je soupire pour moi-même.
Je reporte mon attention sur Haruki qui n'a pas bougé d'un millimètre.
Il me regarde avec les yeux exorbités.
- Akihiko je...je voulais te...
Je voulais qu'on...
Je m'avance et le compresse contre moi.
Son corps tremble et sa voix se brise dans un sanglot presque muet.
- Sors avec moi !
Je lance, rapprochant mes lèvres des siennes.
- Attends...tu... tu n'es pas saoul ?
Il demande en avalant ses sanglots.
- Je suis cline Haruki, et certain de mon choix.
Je t'aime.
Je souffle, et dans un mouvement presque symbolique, je goûte enfin à ses lèvres.
Sa langue timide glisse sur mes piercings et je crois défaillir tant je suis heureux.
Je voulais ça depuis tellement longtemps...
Lui appartenir.
Il se décroche et rougit en s'écartant, la respiration profonde et lourde.
- Oui.
Il dit d'une petite voix.
- Oui ?
Quoi oui ?
Je demande perdu.
- Oui je veux bien sortir avec toi idiot.
Il sourit et je réalise.
J'étais tellement happé par l'instant que j'ai oublié ma phrase dite juste avant.
- Oh le soulagement...
Je ris en me dégonflant comme un ballon.
Il rit avec moi et je sens le poids sur mes épaules s'envoler en voyant son sourire.
Qu'es-ce qu'on à été cons d'attendre aussi longtemps.
×××
✨🎉💞
Hip Hip Hip...
Houra !!!!
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