Jour 14.
Je décidais de donner sa convocation au caméléon, car je ne connaissais pas son nom actuel. Elle avait une tendance à changer régulièrement, en espérant que cela devrait aller. Maintenant que j'y pense, il faudrait que je prépare des reçus si jamais c'est quelqu'un d'autre qui réceptionnerait la lettre.
Je sortais mon ordinateur puis je rédigeais un type de reçu conforme à ce monde. Qu'est-ce que ce monde était ennuyant quand on essayait de suivre la tendance... J'adore le déranger un peu, car c'est ce qui m'avait fait réagir s'ils n'étaient pas venus. Je fermais les yeux pour me remémorer de ma renaissance.
- « ... sieur !!! Il y a quelqu'un dans la cage d'escalier ! Devons-nous la tuer ?! »
- « Tu es bruyant Takeshi ! Nous n'avons pas encore exécuté la mission. »
- « Qui êtes-vous ?! Que faites-vous chez moi ?! C'est à cause de cette fille de malheur que vous êtes venus ?! Vous pouvez la tuer ! »
- « Non ! Ne faites rien à ma sœur ! »
Je me rappelais que c'était la première fois après plusieurs mois que je voyais la nuit éclairée après que Takeshi m'avait fait sortir de mon espace vital. Mon frère, enfin, ce n'était pas mon vrai frère me regardait avec surprise. Les hommes me regardèrent et ils furent surpris.
- « Tu ! »
- « Vous ne me portez vraiment pas dans votre cœur, maman. Demander à ce qu'on tue votre fille sous les yeux de son grand-frère apeuré. Vous devriez avoir honte. »
À ce moment-là, je ne comprenais pas ce qui me prenait de parler ainsi, je pense qu'à cet instant, ma conscience a décidé de s'éteindre et de laisser mon corps agir sauvagement. Sans m'être avoir compris ce qui se passait, mon corps avait réagi immédiatement.
J'avais volé l'arme d'un des assassins, puis je me suis précipitée vers ma belle-mère pour la poignarder en cachant les yeux de mon aîné. Les assassins me regardèrent avec surprise.
- « Il arrive maintenant. Faites votre travail. »
Takeshi m'avait regardée perplexe, mais son supérieur a su réagir, ils se plaçaient derrière la porte. Lorsque celle-ci s'ouvrit, mon père adoptif me regardait avec surprise. Il y avait de quoi, je tenais son stupide fils par les yeux et je tenais une arme de l'autre main. Ses yeux se dirigèrent vers le corps inanimé de sa femme.
- « Espèce de sale gamine ! Tu vas crever ! »
- « Tuez-le s'il vous plaît. » Disais-je en bouchant les oreilles de mon frère après avoir relâché mon arme.
Mon frère voyait son père foncer sur moi avant que je ne lui prive une nouvelle fois ses yeux pour ne pas assister au meurtre de son père. Lorsque le corps tomba au sol, ce dernier retira ma main et il regarda le corps.
Il ne disait rien, il se contentait juste de frapper le corps de son père ainsi que celui de sa mère en pleurant en les traitant de monstre. C'était étonnant de lui à vrai dire. Ensuite, il me prenait dans ses bras pour pleurer puis les assassins me regardèrent avec un air qui me disait qu'ils souhaitaient me demander quelque chose.
- « Que voulez-vous ? »
- « D'habitude, nous n'avons pas l'habitude de récupérer les enfants de nos victimes, mais la manière dont tu as agi nous indique que tu as du potentiel. Est-ce que... »
- « Si je veux une nouvelle vie ? Oui. »
- « Es-tu sûr de ton choix, jeune fille ? »
- « Je suis plus que sûre de mon choix. Épargnez mon frère et laissez-le vivre. »
- « Nous t'attendons dehors, nous te laissons une minute pour faire tes adieux à ton frère. »
Les hommes sortaient, me laissant seule avec mon frère qui continuait à pleurer sur mes épaules et les cadavres de mes parents adoptifs. Je me séparais de son étreinte puis je me dirigeais vers la porte d'entrée.
- « Ne fais pas ça, s'il te plaît... Ne m'abandonne pas... Je ne pourrais ne pas supporter ton absence... »
- « Écoute grand-frère, tu dois rester fort comme tu l'es d'habitude avec moi. Je suis comme tes parents le disent. Je ne suis qu'un monstre, je porte le malheur sur moi ! Alors, c'est la meilleure solution. Alors, ne pleure plus. J'ai bien aimé jouer le rôle de ta petite sœur, mais il est temps pour moi de me réveiller de ce rêve. Tu n'es pas mon vrai frère, tu n'es qu'un imposteur, dans le même lot que tes parents. Je n'ai plus besoin de vous, en vrai, vous me dégoûtiez tous autant que vous êtes. J'étais votre souffre-douleur, votre servante, votre chien quand ça vous arrangeait. »
- « Tu... »
- « Oublie-moi, et j'oublierai ainsi ton existence. »
- « Tu es trop cruelle ! »
- « C'est peut-être dans ma nature, en vrai, ça me plaît. Adieu. La minute va bientôt être passée. »
J'entendis mon chien aboyer, ce qui me réveilla de mon songe. Je regardais ce qui se passait et il semblerait que j'avais un invité surpris qui bougeait énormément devant la porte d'entrée. Je remarquais que mes reçus étaient imprimés. Je les plaçais sur mes animaux, puis je leur inculquais l'adresse à laquelle il devait aller.
Étrangement, il suffit de leur montrer ou de leur dire une adresse complète pour les retrouver là-bas. Je ne sais pas comment ils étaient faits, mais je n'allais pas prendre le risque de les disséquer pour comment ce qu'il se passait dans leur organisme. Une fois que je leur ai appris l'adresse, je récupérais une arme de pointe qui traînait quelque part dans cette planque sans faire de bruit.
Je récupérais un petit Glock 17 qui avait quelques minutions, cela allait me suffire pour cette personne, je savais improviser s'il le fallait, puis je mettais un silencieux pour qu'on n'entende pas le. J'indiquais à mes bestioles de se rapprocher de la porte d'entrée, et je leur chuchotais qu'à l'instant où j'allais ouvrir la porte, qu'il devait aller à l'adresse que je leur avais donnée.
J'ouvris lentement la porte, et une personne qui sentait fortement l'alcool se mettait à parler, j'attendais qu'il soit rentré complètement dans l'habitation et que mes petits compagnons de poils soient partis exécuter leur mission pour que j'exécute la mienne.
- Raahhh~~~~ qu'est-ce qui se passe ~~~~~ ?!!!
Cet homme brayait, déambulait dans l'appartement. Je refermais derrière lui et je me mettais devant lui puis je lui enfonçais l'arme dans sa bouche. Les orbites de ce dernier s'écarquillaient puis il se mettait à gigoter de partout avant que je n'appuie sur la détente, en lui faisant exploser la cervelle. Je me mettais à soupirer, car il fallait que je refasse le ménage après les nombreuses heures de la journée auxquelles j'avais passé pour nettoyer ce lieu...
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