PDV Shoto

Ochaco : Salut ! Ça fait longtemps !

Yaomomo nous lance un sourire amicale. Avant, ce sourire m'aurait envelopper d'une douce chaleur. Mais là, il me glaçais juste le sang.

Nos deux anciennes camarades descendent en flottant du tat de débrit et Yaomomo commence à créer un briquet.

Mina : V... Vous étiez au courant ?

Momo : Bien sûr ! Mais si vous voulez savoir, on l'a découvert de nous même ! Je ne comprends toujours pas pourquoi Dabi et Kurogiri voulaient nous le cacher

Denki : M... Mais on voulait vous aider ! Pourquoi avoir détruit l'équipement ?!

Ochaco : Et peut-être que nous on voulait pas ?

Izuku : Mais Uraraka-san ? Pourquoi ?

Momo : Nous somment parti de notre propre chef.

Shoto : Yaoyorozu ! Qu'est-ce que tu racontes ?! Pourquoi ?!

Ochaco : On s'en était rendue compte. Pourquoi risquer nos vies en sauvant des gens quand on peut en tuer sans risquer quoi que ce soit ?! C'est tellement plus amusant !

Uraraka commence a pousser un rire malsain. Comment ont-elles put en arriver là?

Yaoyorozu esquisse un sourire et allume le briquet.

Momo : Vous n'auriez pas dû tenter de venir nous chercher

Elle jette le briquet sur les débrits qui s'enflamment aussitôt.

Ochaco : La prochaine fois qu'on se croisera, ce ne sera plus en tant qu'anciens camarades

Momo : MAIS EN TANT QU'ENNEMIES !

Elles partent en un saut. Je regarde une dernière fois Yaomomo. Son regard autrefois rassurant me terrifie aujourd'hui.

En l'espace d'un instant, notre plan et les derniers liens qui nous reliaient à elles étaient partis en fumée. Pourtant Pourtant j'ai cru entrevoir une drôle de lueur dans leurs yeux. Pas de la tristesse, mais autre chose. Et je pense que ça n'a pas échapper à Izuku.

Trois jours plus tard

L'ambiance dans l'agence est très tendue. Entre nos collègue qui n'ont plus de retenue pour traiter Momo et Ochaco de tout les noms et Kyoka qui passe plus de temps à crever leurs yeux qu'à bosser, Deku qui passe ses journées à défoncer le moindre vilain qui aurait le cran de se pointer en ville. Quand à moi, j'ai un peu perdue tout mes repères. Je m'étais préparé à ce genre de réaction durant toute ces années et pourtant je ressent une profonde tristesse. Mais je ne suis pas en dépression pour autant...

Soudain, j'entends frappé violement à la porte de mon bureau. Je me cache instinctivement derrière mon bureau en PLS avant qu'un pétard mouillé doué de parole ne fasse exploser ma pauvre porte.

Shoto : Katsuki ? Tu sais que tu me coûte plus en porte que mon loyer ?

Katsuki : Rien à battre. Bon tu ramène ton cul ?

Izuku, depuis le hall d'entrée : C'EST QUI LE MONGOLO QUI A ENCORE DÉFONCER LA PORTE ?!

L'agence entière : BOMBERKILL.

Katsuki : J'VOUS CHIE À LA GUEULE DEPUIS L'EVEREST !!!

Izuku : C'EST TON CUL, L'EVEREST, OUAIS !!

Katsuki : LA VIE DE MA PUTE DE MÈRE J'VAIS T'ÉCLATER !!

Shoto : On parlera de la taille du monument qu'est ton cul plus tard Katsuki. T'as eu les infos que je t'ai demandé ?

Katsuki : Ouais. Donc c'est quand qu'on y va ?

Shoto : Maintenant.

Izuku : Ah super.

PDV Ochaco

Momo : Ochaco ? Je peux entrer ?

Ochaco : Oui, vient.

Mon amie entre dans la pièce avec une expression neutre.

Ochaco : A toi aussi ça te fait une sensation bizarre ?

Momo : Oui. La dernière fois, que j'ai ressenti ça, c'était quand on est parti de l'académie cette fameuse nuit.

Une boule s'était formé au creux de mon ventre après l'incident d'il y'a 3 jours. Pourtant, même moi qui suit toujours honnête avec moi même, n'as pas trouvé une once de culpabilité. Et pourtant je sentais bien que je n'était pas dans mon état normal.

Momo : Tu crois que c'est parce qu'on a un jour été amoureuses d'eux qu'on ressent ça ?

Bien qu'on se soit lié d'amitié avec les membres de la ligue des vilains et qu'on se soit habitué au meurtre et à l'illégalité, il y'a toujours des choses dont on ne peut parler qu'entre Momo et moi. Après tout on a trahi nos amis ensemble et on a été là pour se soutenir psychologiquement et surmonté cette terrible culpabilité qui nous a rongé pendant 2 ans.

Momo : C'est bizarre J'ai une impression de ressenti avec cette émotion. Comme si elle avait toujours été là mais qu'elle s'était juste ravivé.

Ochaco : Tu crois qu'on aurait mieux fait de les suivre ? Après tout On s'est rendue compte nous même que la ligue n'était pas aussi effrayante que ce qu'on s'était imaginé à nos 15 ans

Momo : Même si on l'avait voulu et même avec toute la bonne volonté du monde, la société ne nous aurait plus accepté. On aurait retourné notre veste pour la seconde fois. Notre honneur ne serait même plus bafoué, elle serait poignardé !

Ochaco : Oui Tu n'as pas tort

Voyant ma mine déçu, Momo me fait un faible sourire.

Momo: Mais Ca m'a quand même fait plaisir qu'ils aient continué à croire en nous Même si ce n'est plus le cas.

Soudain, une explosion retentit et notre mur se brise. Nous évitons des debrit de justesse et 3 silhouette apparaisse dans l'encadrement de l'ouverture. L'une d'elle me fait passer avec aisance par dessus son épaule et place ses bras de manière à bloquer les miens. Une autre attrape Momo et fait de même.

Momo : TODOROKI !! RELÂCHE MOI TOUT DE SUITE !!!

Hein ?! Je regarde par dessus mon épaule et voit des cheveux verts que je reconnaîtrais entre mille.

Ochaco : DEKU ??!! LÂCHE MOI !

Izuku : Désolé les filles, mais on vous ramène à la maison !

VOILI, VOILOU !!!
Ouah ça fait longtemps que je l'ai pas écrit ! Ça fait plaisir !!
Désolé pour mon absence j'avais (encore) besoin d'une pause. J'explique tout sur ma page discussion.

J'espère que l'histoire vous plaît ! Dite le moi en commentaire !!
Des gros bisous ! 😘