Chapitre 1
PDV Jason Yozobu :
Je suis content de voir Nagisa aujourd'hui. La dernière fois qu'on s'est vu, c'était il y a trois semaines. Je me rappelle que l'on a longuement parlé de Rei et de Karma le jour là. En fait, nous avons évoqué son ancienne vie toute l'après-midi. Nous avions même fait un face time avec le rouge pendant une petite demie heure. C'était bien. Nagisa est vraiment quelqu'un de bien. Peu importe ce qu'il fait lorsque sa soif de sang le contrôle, il n'est pas pareil après. Pendant longtemps, ça l'a rongé, l'a détruit de l'intérieur. Je sais bien que maintenant ça ne lui fait plus rien et qu'il joue même de cette faculté, mais, ça m'attriste quand même. Savoir à quel point il a pu souffrir, se faire du mal. Il n'y a rien de pire qu'une douleur que les autres ne peuvent pas comprendre. C'est pour cela que je ne parle plus aux autres. Comment peuvent-ils être si peu compréhensifs alors qu'ils ont vécu une douleur si similaire ? C'est eux qui sont inhumains, pas Nagisa. Ils ne veulent pas voir le côté gentil du bleuté, bien que ce dernier le montre peu.
"Jason tu vas bien ? Tu sembles ailleurs aujourd'hui, me dit l'androgyne.
— Ho, ce n'est rien. J'ai juste était pris dans mes songes un instant.
— À quoi tu pensais ? Tu es rarement perdu dans tes pensées.
— C'est parce que toi tu l'es tout le temps. Je... Je pensais à ce nouveau."
Bon ok, je n'avais pas d'autre excuse. J'espère que ça va marcher car je ne veux pas lui donner la véritable raison. Il me regarde, l'incompréhension se voyant dans ses yeux.
"Mais on ne parlait même pas de lui. D'habitude tu t'en fiches des autres, me fait remarquer le bleuté.
— Je sais, mais il m'intrigue. Il nous regardait tout en discutant avec Mathéo et Célia tout à l'heure.
— Ah oui ? Je n'ai pas fait attention. Tu parles de Lucas, non ? Il est arrivé il y a deux semaines.
— Je vois. Et il est comment ? Vous vous êtes déjà parlé ? Il traîne beaucoup avec les autres ou pas ? Il pense quoi de toi ? Tu crois que je pourrai bien m'entendre avec lui ?
— Je ne sais pas. Non. Oui, toujours ou presque. Je ne sais pas. Peut être.
— Il faut que tu parles un peu plus Nagisa. Et que tu sois plus enthousiaste aussi, lui dis-je d'un ton accusateur.
— Pour être autant surexcité que toi ? Non merci. Je préfère rester silencieux ou dire le minimum seulement.
— Tu n'es pas drôle !
— Toi non plus, me répond-il avec un visage impassible.
— Méchant !
— Je sais, c'est fait exprès."
Je soupire tout en faisant retomber ma tête sur l'épaule de mon ami. Qu'est-ce qu'il me désespère quand il s'y met celui là. Il a de la chance que je sois là pour égailler ses journées grâce à ma magnificitude. Ho mon dieu, je viens d'inventer un mot ! Je suis un génie !
PDV Nagisa Shiota :
Que vais-je donc bien pouvoir faire de lui ? Il me fatigue tellement à chaque fois qu'il me rend visite, et pourtant, je l'apprécie énormément. Je ne pensais pas que ce genre de miracle pouvait se produire, mais si. Il sait me calmer, il ne me juge pas, ou peu, il est toujours là pour moi et il m'aime pour ce que je suis vraiment. Oui, je le considère comme un ami. Un super ami. Un vrai ami, et non un faux. Je tourne la tête et le vois avachi dans le pouffe, marmonnant dans sa barbe. Il parle du fait qu'il est un génie d'avoir inventé un mot comme celui là. Mais de quoi il parle ? Encore un de ses délires chelou je suppose... Jason qu'allons nous faire de toi ? Un être si enjoué, si positif. Une petite créature si manipulable et facile à briser. On pourrait le faire juste en fermant la main sur son petit cou. S'il n'était pas mon ami, je le ferai sûrement sans hésiter. Pourquoi ? Simplement par pur vengeance.
Célia a gâché toutes mes chances de m'intégrer ici. Certes, je ne voulais pas au début, mais maintenant que je passe la plupart de mes journées seul, je trouve que cette idée était stupide. Elle leur a lavé le cerveau pour qu'ils la croient aveuglément ou quoi ? Bref, je la déteste. Elle va me le payer. Ils vont tous me le payer. Mais pour cela, il va me falloir un pion car, tout seul, je n'arriverai pas à grand chose. L'arrivée de Lucas tombe donc à point nommé. Je sais qu'il est intrigué par ma personne, tout le monde l'est toujours après tout. Je n'ai donc qu'à attendre qu'il vienne à moi et que je le cueille. En plus, il a l'air plutôt proche de Mathéo. Le retour de Karma risque de vachement lui faire mal. Vous pensez que c'est horrible ? Que j'ai changé ? Oui, je ne serais plus jamais le même qu'avant.
Il est temps que je sorte d'ici. Si je dois semer la zizanie pour y parvenir, je le ferai. Mais pas question que je me salisse les mains cette fois. Je vais me servir de ce Lucas pour faire le sale boulot. Une fois manipulé, il sera simple de lui faire exécuter mes ordres à ma guise. Je comptais éventuellement le détruire psychologiquement en passant, mais je pense que le temps et sa soif de sang le pour moi. Il verra ce que cela fait de tuer, d'être un monstre aux yeux des autres. Enfin je ne serai plus le seul dont on s'est servi comme un vulgaire pantin. Enfin je ne serai plus le seul à être totalement brisé de l'intérieur. Enfin je vais pouvoir me venger et bientôt sortir de cet enfer.
Suis-je destiné à devenir un assassin Koro-sensei ?
Oui.
PDV Jason Yozobu :
Nagisa pourquoi fais-tu cette tête si froide et détachée ? Serais-tu en train de recommencer tes crises de folie ? Ou penses-tu à ton sombre passé ? A tes erreurs ? A ta vie globale tout simplement ?
Nagisa, tu es trop mystérieux et énigmatique pour moi. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir te comprendre et ça me frustre. Je veux devenir utile, comme Karma. Enfin, je sais que je ne le serai jamais autant que lui, mais j'aimerai l'être au moins un peu. A quoi penses-tu dans ta petite tête ? Je ne le saurai probablement pas, même si j'insiste lourdement. On est proche, mais il y a tant de chose que tu ne me révèles pas. Ça me fait sentir impuissant. Je ne peux pas t'aider comme je le veux. Rien que d'y penser, je me sens mal.
Je lâche un petit soupir plaintif avant de me laisser tomber sur celui qui hante mon esprit. Nagisa sort de ses songes, surpris par ma chute. Je m'étale de tout mon long sur les jambes de mon ami tandis qu'il passe automatiquement sa main dans mes cheveux châtains foncés. Une sale manie qu'il a choppé de Karma. Bien que ce ne soit pas désagréable, le fait qu'il le fasse constamment devient agaçant. Je dois ressembler à une Barbie géante comme ça.
Enfin, ce n'est pas si grave. Je préfère qu'il passe ses journées à jouer avec mes cheveux que de s'énerver tout seul dans sa chambre. Si Karma nous voyait, il ferai une crise de jalousie je pense. Ce couple est vraiment un couple de jaloux. Ils ne sont pas mieux l'un que l'autre. J'en suis désespéré. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. On les aime quand même malgré tout. Oui, Karma et Nagisa sont définitivement de sacrés numéros.
"Jason ?
— Oui ?
— Il est bientôt 16h. Bouges de sur moi pour qu'on aille goûter.
— Si tu veux."
Un petit silence s'installe pendant lequel aucun de nous deux ne bouge. Bien que ce moment ne soit pas lourd ou gênant, je ne peux m'empêcher de trouver un sujet de conversation.
"Quand est-ce que la tête de piment vient te voir ?
— Quel est le rapport ?
— Aucun, mais je voulais le savoir. Simple curiosité.
— Il vient mardi, dit Nagisa avec un sourire plaqué au visage.
— Tu es heureux de le retrouver ?
— Évidemment !
— Plus que quand c'est moi ?
— ... Oui.
— Espèce de méchant !
— Et ensuite c'est moi et Karma les jaloux, murmure-t-il juste assez fort pour que je l'entende.
— Hein ?
— Tu marmonnes quand tu réfléchis."
Ok, je suis cramé.
PDV Lucas Musseret :
Deux jours sont passés depuis la venue de Jason. J'ai évité au maximum de parler à Célia et Mathéo. Je n'ai pas vraiment vu qui que ce soit en fait. Je passe mes journées enfermé dans la bibliothèque. Là-bas, je lis et je suis mes cours. Les patients du secteur E n'ont pas ce "privilège" normalement, même lorsqu'ils sont en-dessous de l'âge légal pour être déscolarisé (comme Nagisa), et ce car ils n'ont "plus aucune chance" d'être réinséré en société. Ils ont tué, et c'est uniquement pour cette raison, j'en suis sûr. Moi, je n'ai pas tué, pourtant, je suis tout aussi dangereux qu'eux de ce que j'ai compris. C'est n'importe quoi ! Ils devraient être tout de même scolarisés et avoir au moins une chance de s'en sortir. S'ils étaient vraiment aidés aussi...
"Bouh !"
Je lâche un petit hurlement de peur et me retourne. C'est Mathéo.
"Qu'est-ce que tu fais ici ? Comment tu m'as trouvé ?
— Je te connais mon petit Lucas. Pas besoin d'être devin pour savoir que tu te caches dans ce coin de la bibliothèque. Maintenant, il faut qu'on parle.
— Et pourquoi ça ?
— Tu es mon ami, il me faut bien un peu de compagnie, dit Mathéo en haussant les épaules.
— Tu as Luke.
— Je ne veux pas de lui, enfin, pas dans l'immédiat du moins. C'est avec toi que je veux passer du temps. On a pas le droit de se prendre la tête par rapport à la conversation de samedi.
— Je sais, mais notre point de vue sur cette histoire est tellement différent, répliqué-je en levant les yeux au ciel.
— Ca je l'avais remarqué, mais ce serait vraiment stupide que l'on se fasse la gueule pour ça. Écoute, oui nous n'avons pas la même vision du cas de Nagisa, mais cela ne nous empêche en rien de traîner ensemble.
— Tu as raison. Rien ne va changer ?
— Rien ne va changer. Tu as ma parole."
Mathéo me sourit doucement et s'assoit à côté de moi. Un silence s'installe lentement tandis que je reprends la lecture de mon livre. Je sens le regard de mon ami. Il lit par dessus mon épaule, et ça, pas besoin de se retourner pour le savoir. C'est une sale manie chez lui. Qu'est-ce qu'il peut m'énerver quand il fait ça ! Il sait en plus que j'ai horreur que l'on lise par dessus mon épaule, et pourtant, il continue quand même. Un jour je vais réellement m'énerver et il ne comprendra pas sa douleur. Je soupire avant de me tourner et de lancer un regard noir au garçon aux cheveux ébènes. Il lâche un petit rire narquois pour ensuite me tirer la langue. Son regard est provocateur, signe qu'il cherche à me pousser à bout. Je n'ai pas compris son délire, mais bon... Je ferme mon livre et pars le ranger. La suite attendra plus tard. Impossible de me concentrer dans ces conditions. Mathéo me regarde sans rien dire. Son visage a changé d'expression. Il est tout à coup moins amusé. Eh Oui, je ne vais pas me battre avec toi pendant trois heures mon cher.
Je sors de la bibliothèque, mon ami juste derrière moi. Il n'a encore rien dit, ce qui m'étonne fortement vu son caractère franc et direct. J'ai l'impression de le revoir lors des premiers jours. Quel étrange changement de comportement. Insupportable ce gosse. Heureusement qu'il n'est pas comme ça tout le temps, je pense que je le tuerai sinon. Non je ne suis pas violent. Juste réaliste.
"T'as fini de faire la tête ?
— Tu n'es pas drôle. Je voulais m'amuser, moi.
— Tu fais toujours ça quand c'est moi. Changes de cible un peu, soufflé-je exaspéré de son attitude puéril.
— Impossible. J'aime beaucoup trop t'embêter. En plus, ce n'est pas marrant avec les autres.
— On ne t'a jamais dit que tu étais lunatique ?
— Si, j'aime bien cette facette de moi. Ça me rend imprévisible.
— Pitié, mais sauvez moi !
— Laisse moi réfléchir une minute... Non, me dit le noiraud."
Il me dit cela avec un grand sourire carnassier et des yeux rieurs. J'ai envie de le tuer, et si seul mes yeux le pouvaient, il serait déjà six pieds sous terre.
"Tu m'énerves !
— Moi aussi je t'aime, me dit-il toujours avec son regard moqueur.
— Mais stop ! Bon, on va goûter ?
— Il n'est que quinze heures. Il reste encore une heure à attendre.
— C'est dans trop longtemps... J'ai faim, répondis-je comme un enfant en bas âge.
— Eh bien tu dois patienter encore un peu. Viens, on va à la salle commune en attendant.
— Bon, d'accord..."
Nous nous dirigeons vers la pièce qui nous intéresse. Une fois dedans, nous nous installons sur un pouffe. Heureusement qu'il est grand et que Mathéo et moi ne sommes pas très épais. On tient pile-poil dessus. Qu'allons nous faire maintenant ? C'est vrai que je n'y ai pas pensé avant. Et comme si le noiraud avait entendu mes pensées, il me passe le livre que j'ai reposé tout à l'heure. Il me connaît trop bien. Je prends l'ouvrage et tourne les pages afin de trouver celle où je me suis arrêté. Quant à lui, il sort un petit IPod afin d'écouter de la musique. C'est vrai qu'il a obtenu le droit d'en avoir un. Je revois encore sa tête ravie suite à la fameuse séance. En parlant de séance, quand est-ce que j'ai rendez-vous moi ? Oh putain, je ne m'en rappelle pas ! Mathéo semble remarquer ma panique soudaine puisqu'il me regarde étrangement. J'espère qu'il saura plus que moi.
"Mathéo je t'en supplie ! Dis moi que tu sais quand est ma séance avec le psychiatre !
— Calme toi Lucas. C'est tout à l'heure à dix-sept heures quinze, me dit-il après avoir stoppé la musique et enlevé un de ses écouteurs.
— Merci, merci, merci Mathéo ! Tu me sauves la vie tu sais ?!
— Qu'est-ce que tu es drôle quand tu commences à t'affoler, gloussa cet idiot.
— La ferme.
— Tu n'es pas drôle toi.
— Je sais, tu me l'as déjà dit."
Je gonfle mes joues et reprends ma lecture sans dire mot. Mon ami rie une nouvelle fois avant de vaquer de nouveau à ses occupations. Les secondes, puis les minutes défilent et l'heure tant attendue fait enfin surface. Aussitôt la petite sonnerie du goûter retentit, j'attrape Mathéo par le bras et le traîne derrière moi jusqu'à la salle à manger. Une fois là-bas, nous nous asseyons à table avant d'attendre que le reste des patients de la section daignent bien vouloir se montrer. Je suis impatient, oui, mais ça fait une heure aussi que je veux manger. Mes doigts frappent frénétiquement la table dans un rythme soutenu. Petit à petit, les gens passent le seuil de la porte et s'assoient autour du grand meuble rectangulaire. Après que nous soyons tous présents, Marie nous rejoint et apporte à chacun un plateau de goûter. Aujourd'hui, c'est une part de gâteau au chocolat, un verre de lait, une boule de glace à la vanille et un peu de crème chantilly. Bon appétit !
Après avoir savouré chaque bouchée de ce délicieux repas, je sors de table et retourne à la salle commune. Il est seize heures quarante-cinq, je n'ai donc pas à me dépêcher. Ma consultation est dans trente minutes. Je m'installe sur le même pouffe que tout à l'heure en faisant attention à ne pas écraser mon livre que j'avais laissé. Une fois confortablement calé, je reprends ma lecture. La salle est calme. La plupart sont sortis pour la ronde du soir, l'un des rares moments où ils peuvent voir l'extérieur et sentir les intempéries extérieurs tel que le vent, la pluie ou le soleil. Il n'y a que moi et Nagisa. Je soupire légèrement avant de me replonger dans mon roman. Les secondes puis les minutes défilent à nouveau. Je ne vois jamais le temps passer lorsque je lis (j'avais écrit de base "lorsque j'écris" : mon côté auteur prend trop de place dans ma vie je crois). Alors que j'étais sûr que le silence allait durer jusqu'à ce que je m'en aille, une voix enrouée m'interpelle faiblement.
"Lucas, c'est ça ? prononce la voix.
— Oui, et toi tu es Nagisa non ?
— C'est exact. Tu as peur de me parler ?
— Non et je ne vois pas en quoi je devrai, lui dis-je sincèrement.
— Ils ne t'ont rien raconté pour que tu dises de telles conneries ?
— Si. Ils me l'ont dit, mais je n'en ai rien à faire.
— Ça m'étonne de toi, répond-il à mon grand étonnement.
— On ne se connaît que de vue pourtant.
— Justement. Tu dégages quelque chose de doux et de fragile, et cela en plus de ta tête d'enfant.
— On a presque le même âge je te signale ! Et je ne suis pas fragile !
— Peut être. Ne prend pas mal ce que j'ai dit. Tu n'es pas fragile, c'est juste ton aura qui renvoie cela. Chaque aura est différente, dit-il avec un regard que je ne saurai définir.
— Je vois..."
Un temps de calme s'installe dans la salle. Je le regarde fixement. Il est détendu et son visage ne laisse rien paraître sur ce qu'il pense. Je me racle légèrement la gorge et l'androgyne reprend plus doucement le fil de la conversation.
"Tu n'as pas l'air convaincu.
— A moitié seulement, affirmé-je.
— C'est pourtant vrai ce que je dis.
— Je n'ai jamais affirmé le contraire.
— Je sais.
— Pourquoi me parler maintenant ? Je croyais que tu n'appréciais pas la compagnie.
— C'est faux. Je n'aime pas celle de ces hypocrites seulement, répond-il. Ils ne sont pas là et je m'ennuie donc autant en profiter pour apprendre à te connaître.
— Ton raisonnement tient la route.
— Evidemment.
— Tu sais quelle heure il est s'il te plait ?
— Oui, me dit-il tout en regardant son portable, il est dix-sept heures douze.
— Quoi ? Je dois voir Yotsuba-san dans trois minutes ! Bon, pas le temps de faire quoi que ce soit. Je fonce ! A plus tard Nagisa, hurlé-je presque à toute vitesse."
Je me mets sur mes pieds, attrape mon livre à la va vite et file vers la sortie. J'adresse un dernier signe à mon interlocuteur et me dépêche de courir jusqu'à la salle du psychiatre.
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Hey les gens ! Voici un beau bébé de 3216 mots. Alors ? Que pensez-vous de ce premier chapitre ? L'ambiance change quand même pas mal du tome un je trouve. J'ai essayé d'adoucir un peu ce côté là dans les chapitres suivant, mais je n'ai pas pu faire grand chose pour celui-là. Comme vous avez pu le constater, il y a pas mal de dialogues. Est-ce que c'est dérangeant ou pas du tout ? Et par rapport à Nagisa... Est-ce que vous le trouvez trop différent d'avant ? Son état psychologique est beaucoup plus instable qu'auparavant, mais en même temps, ça ne fait pas trois jours qu'il est coincé au centre. Le chapitre est corrigé, mais il se peut que j'ai laissé des coquilles. Merci de me le signaler si c'est le cas. Bref, j'ai rien d'autre à ajouter. Sur ce,
Kiss les gens <3
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