"Dans ce cas, je vais faire en sorte que vous ne vous reverrez plus."

Bastian a dit ça, et après je n'ai plus revu Tristan. Que ce soit au petit-déjeuner ou dans sa chambre. J'avais beau demander à Bastian où était Tristan, il ne me répondait, pas et détournait le sujet ou même le changeait complètement. Il veut me le faire faire oublier, mais comme faire ça alors que je mon corps se souvient encore de ses baisers, de ses caresses, de ses étreintes. Je ne supporte plus son absence. Mon anniversaire approche et je ne pourrais, même pas le fêter avec lui.Bastian essaye de se rapprocher de moi, mais à vrai dire, moi je ne voulais pas du tout ça. Je n'aurai jamais pensé que je serai attachée à une personne au point d'en devenir dépendante. Je ne sais pas pourquoi mon cœur commence à se fracturer. Bastian me l'a même dit en face que j'étais sa fiancée et non celle de Tristan. Mais je n'arrive pas à faire en sorte que mon cœur l'accepte. J'apprécie beaucoup Bastian. Mais pas de cette manière. Je le vois plus comme un frère, rien de plus.

Une semaine que je ne l'ai plus revu, son absence me pèse, j'ai l'impression d'être au bord du gouffre. Mon cœur me fait tellement mal lorsqu'il n'est pas avec moi. Je me sens si vulnérable. Je n'ai confiance en plus personne. Je me sens seule.Quelques jours avant mon anniversaire, ma famille me rendre visite chez Bastian, je dessine sur mon visage un sourire mensonger que personne ne crut faux. Qu'ils sont cupides, des vrai pigeons. Lorsque tout le monde parti même Bastian, à son travail, juste Tom qui est mon frère et moi restons à la maison. Il me rejoint dans ma chambre.

-J'ai beau être parfois stupide et idiot, mais je suis loin d'être facile à berner. Que s'est-il passé ? Où est ce blond?

-Je ... C'est que...

Et je lui racontai toute l'histoire entre Tristan et moi. Il a gardait son visage impassible jusqu'à la fin.

-Et tu comptes rester ici à te tourner les pouces combien de temps?! Idiote de sœur! Si ce mec c'est ton premier, fait en sorte que ça se termine mieux que ça parce que là, tu me fais pitié! C'est l'homme de ta vie ce putain de mec! Alors démerde-toi à fond pour le retrouver car personne ne le fera à ta place. Bats-toi! Insiste pour le revoir, dis tout ce que tu as sur le cœur à Bastian. Dis-lui que tu veux revoir ton putain de mec! Voilà quoi!

Je ne dis plus rien. Il avait raison, si je ne fais rien, rien de sera fait. Je le remercie et appelle sur le champ Bastian via mon téléphone portable. Tom était partit de la maison.

-Oui allô bonjour, ici Bastian Hoffman.

-Bastian! Je dois te parler immédiatement.

-Désolé mais tu me parleras demain matin, là je travaille je te rappelle.

-Je m'en fou je dois te voir, tout de suite! Maintenant!

-Je vais y réfléchir.

Il me raccroche sèchement le téléphone au nez. Je sors de la maison et me dirige vers l'hôpital de Nice où je demande à l'accueil de m'amener "monsieur Bastian Hoffman". La femme de l'accueil me dit qu'il arrivait, et lorsqu'il fit présent je l'emmène à l'extérieur de l'hôpital.

-Non mais qu'est-ce qui te prends de me déranger en plein tard? Qu'est-ce qu'il y a?

-J'ai à te parler. Je veux voir Tristan.

-Je t'ai dit que tu ne le reverras plus de ton séjour.

-J'ai dit que je voulais le voir! Tu ne m'en empêcheras pas. Tristan est celui que j'aime! Tu n'as pas le droit de faire ça.

-Si je peux, parce que c'est chez MOI.

-Et alors, je vis aussi là donc moi aussi j'ai autant de droit que toi.

-Non. Et tu ne le reverras pas, c'est tout.

Je me blottis contre lui et le supplie.

-S'il te plaît, juste pour mon anniversaire au moins.

-Je vais y réfléchir.répond-t-il froidement.

Je rentre à la maison et m'effondre sur le lit. Décidément je n'arrive toujours pas à comprendre les pensées de Bastian. Chaque jour je lui demandais si je pouvais revoir Tristan, il ne répondait toujours pas. Le jour de mon anniversaire arriva enfin. Je restais enfermé dans ma chambre.

-Lucyl, tu peux venir avec moi? me demande mon fiancé en ouvrant la porte.

-Quoi? Tu veux que je prépare le repas du midi?

- Non, suis-moi juste.

J'obtempère et suis ses pas jusqu'à la cave que je n'avais jamais visité. C'était un vrai désordre. Il m'emmène près d'une porte blanche et l'ouvre en me laissant entrer. Une pièce de vie complètement blanche, avec des fourneaux, une douche, une armoire et au centre un grand lit circulaire pour deux personnes. Je vois sur ce lit Tristan, allongé à regarder l'horloge au plafond. J'étais littéralement en larme. Le voir après tant de temps. Je ne peux plus le retenir, je lui saute dans les bras, lui qui était aussi ému que moi. J'étais si bien dans ses bras, je me sentais soudainement dans un autre monde, en sécurité. C'était chaux et agréable. Il lèche mes joues pour sécher mes larmes. J'avais l'impression d'être si heureuse que s'en était juste un rêve.

Bastian nous interrompu alors même que nous n'avions pas prononcés un seul mot.

-Les tourtereaux, juste pour cette fois, je vous laisse la journée et la nuit et demain sans faute je viendrai rechercher Lucyl à 10h. Compris?

Nous hochons la tête et il nous referme la porte. Je n'en croyais pas mes yeux... Tristan était en face de moi, me serrant contre lui. Je ne pouvais vraiment plus faire cesser ces perles d'eau qui roulaient sur mes joues. Il me relève le visage et m'embrasse comme si c'était la première fois, langoureusement, passionnément. Nous nous allongeons dans le lit et poursuivons nos baisers de plus en plus passionné. Jusqu'à ce que nos lèvres piquèrent. Nous nous éloignons enfin l'un de l'autre, le souffle haletant. Il me garde tout de même dans ses bras.

-C'est si bon de te revoir. Cette semaine m'a paru une éternité sans toi.me confie-t-il de sa voix sexy.

-Moi aussi, même là j'ai l'impression de vivre un rêve tellement je suis heureuse. Je t'aime tellement que j'ai failli en mourir de ne plus te voir.

-C'est fini, profitons du temps limité que nous avons pour nous aimer passionnément.

-Oui.

Je me relève et préparer un petit quelque chose pour nous deux. Comme attendu de sa part, il se colle à moi et m'embrasse partout dans le cou, la nuque, pendant que je cuisinais. Lorsque j'eu enfin terminé, nous nous mettons sur le lit, il n'y avait qu'une assiette pour nous deux, c'est tout ce que j'ai pu trouver dans le petit meuble en dessous. Il sourit sournoisement.

-Je vais enfin pour la première fois te faire la becquée.

-Je... Mais c'est que...

-Interdiction de me refuser.

Il pique dans le plat avec sa fourchette et la porte à sa bouche pour ensuite me prendre dans ses bras et me transmettre l'aliment. C'était vraiment... Étrange. J'avale et il recommence une seconde fois jusqu'à arriver à la moitié du plat. Coquin il me lèche la joue et me dit d'un air taquin.

-Moi aussi j'ai faim, moi aussi je veux être nourri.

J'hésite pendant un moment et exécute les mêmes gestes qu'il avait faits pour moi. Continuant jusqu'à finir l'assiette. Je me sentais très embarrassée au début, mais plus je continuais, plus j'avais l'impression d'être devenue un animal. Il aimait m'embrasser de plusieurs manières qu'il soit, et je pense que cette manière de becquet était une de ses préférées. Je pose l'assiette à terre et m'allonge à côté de lui.

-Tu m'as manquée.

-Toi aussi.ai-je répondu alors que sa main me caressait la jambe.

Je me sentis frissonner. Je me blottis contre lui, ressentant sa chaleur à travers son t-shirt.

-Laisse-moi dormir quelque temps. Depuis nous étions séparés, je n'ai pas réussi une seule fois à fermer l'oeil.dis-je insouciante.

-Vas-y. Mais réveille-toi avant que la nuit ne tombe.

-Pourquoi?

-Parce que je ne te laisserai pas dormir une seule fois ce soir.

Je rougis et baisse mon regard. Ma tête posée sur son bras, sa main libre sur ma hanche. Nos jambes croisées entre elles. Je ferme les yeux me sentant à l'aise dans ses bras. C'est comme si sans lui... Je n'étais rien. Il n'est pas dans mon cœur, parce qu'il est mon cœur. S'il disparaissait à jamais, je ne serais pas triste, j'en mourrai tellement la douleur en serait insoutenable. Il est celui que j'aime. C'est tout ce que je peux dire. Je souhaite de tout mon cœur que notre histoire ne se finira jamais. Je me réveille par plusieurs baisers offerts par mon tendre amour Tristan, il me gardait toujours dans ses bras, avec son petit sourire dans le coin qui me fait comme toujours perdre la tête. Il m'embrasse sur le front.

-Bien dormis ma belle au bois dormant?

-Comme tu étais là, oui.

-Tant mieux car ce soir tu ne réussiras pas à dormir.

-Je... Je...ne trouvai-je pas mes mots.

-C'est bon, je vais prendre ma douche et après tu la prendras, d'accord?

-Mais ... Il y a juste une cabine douche, même pas de paravent ou de mur.

-Si tu veux je pourrais fermer les yeux lorsque ce sera à ton tour,

-Oui merci.

Il s'approche de la douche, me laissant seule sur le lit, je me tourne dos à lui pour ne pas le regarder. Mais par pur curiosité, je me suis retourné pour le voir. Il avait vraiment une carrure de rêve, des muscles d'apollon, des longues jambes, de grands bras. Dire que c'est ce même garçon qui me prend dans ses bras chaque fois que nous sommes ensemble. Je me mis à rougir en posant par inattention, sans arrière-pensées mes yeux se posent sur son entre-jambes. Je ferme les yeux et me retourne. Je ne savais plus quoi faire. Dans ma tête tout se mélanger, pour moi le muffin était devenu une tarte aux pommes, la guitare était devenu un ballon de football, un chien était devenu un singe. Je ne savais vraiment plus quoi penser, tout se mélangeait en moi. Mon cœur bats de plus en plus vite, de plus en plus fort.

-Lucyl!

Je me retourne par réflexe et le vois torse nu, une serviette blanche attachée à sa taille, sa peau encore humide, les gouttes d'eau de ses cheveux tombaient sur les clavicules, pour glisser sur ses muscles. C'était juste trop pour moi. Il se penche vers moi me voyant rougir et me taquine.

-Tu me trouves sexy n'est-ce pas?

Et je contourne le sujet déclarant que j'allais prendre à mon tour ma douche. Pendant que je me déshabille, je jette un regard vers mon partenaire qui ne me montra que son dos. Il avait tenu parole. Je prends ma douche et sors ma tête de la cabine remarquant que je n'avais pas de serviette. Tristan qui était déjà installé dans le lit me lance sa serviette. C'est à ce moment-là que je me rendis compte qu'il était vraiment nu sous les draps du lit. Je me sèche un peu et attache la serviette autour de ma poitrine, embarrassé de me montrer ainsi devant lui. Il me regarde avec des yeux brillant de désir et m'attire vers lui. Je m'allonge à côté de lui. Il m'embrasse langoureusement avant de se mettre au-dessus de moi. Sans que je ne m'en aperçoive, il avait retiré ma serviette. Ses mains se croisent avec les miennes. La chaleur de nos corps fusionne. Nos jambes s'entremêlent. Il m'embrasse de partout, me faisant sortir des gémissements que je ne connaissais pas avant. Était-ce moi qui m'exprimais ainsi? J'avais du mal à la croire. Il scrute chaque partie de mon corps sans laisser le moindre détail. Nos corps en sueur s'accordaient. Il s'arrête doucement et s'allonge sur moi sans trop s'appuyer.

-Tu es sûre que tu es prête pour ça Lucyl.

-Je...

Je lui prends son visage et l'embrasse tendrement en confirmant sa demande. Mon cri résonna dans tout la pièce à peine il eut fait un mouvement brutal et vif. Mes larmes coulaient d'elles même sur mes joues. Ça faisait si mal. Inconsciemment mes ongles se plantèrent dans son dos.

-Désolé. Je te ferais oublier cette douleur aussi vite que possible.

Notre nuit fut bien longue à nous faire l'amour, encore, et encore, de plus en plus amoureux l'un de l'autre. Je l'aime tellement, ce que nous venions de faire exprime un sentiment qui ne peux ni être compris par des milliers de mots, par des milliers de baiser. Je suis avec lui, et j'en suis plus qu'heureuse.

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Ps:pour en savoir plus sur Lucyl et toute la bande, n'hésitez pas à lire mes réunions avec mes personnages dans "les mondes crées par Gadjiml". Merci d'avance =)

Bisous bisous les p'tits fous =P.