Chapitre 2: Notre confusion

Les doux rayons du soleil me caressent le visage à travers les rideaux de ma fenêtre. C'était mon premier jour depuis que je sortais avec Tristan. Je me lève, m'habille rapidement et descends les escaliers jusque dans la salle à manger. Bastian était déjà à table avec Tristan en train de manger. Bastian me salut avec son sourire habituel, je lui réponds avec ce même sourire, puis viens que mon regard se tourne vers Tristan qui m'observait. Il essaye de sourire.

-Bonjour Lucyl.

-Bonjour Tristan.

Je m'installe en face d'eux et commence à manger. Bastian qui nous avait cernés nous fait remarquer que nous nous entendions bien. Nous avons juste prétendu être "bons amis". Il semblait satisfait de notre bonne entente. Tristan et moi avons souri bêtement. Je me demande combien de temps allons-nous garder cette relation secrète.

À la fin du petit déjeuner, je m'allonge dans le canapé.Bastian me rejoint, s'installant sur un des deux canapés. Il m'interpela, je me tourne vers lui.

-Oui? lui ai-je montré mon attention.

-Aujourd'hui je vais vraiment être occupé à l'hôpital donc il y a des chances que je dorme sur place, donc tu ne me reverras pas avant après-demain.

-D'accord.

-Ne faîtes pas le bazar chez moi toi et Tristan.

-Compris.

Il se relève et sort de la pièce. Ce n'est qu'une fois son départ dans l'après-midi que Tristan fait tomber son masque de la comédie. Alors que comme toujours je fais la vaisselle, je perçois sa présence derrière moi. Ses bras s'enroulèrent autour de ma taille, son torse se collait à mon dos, sa tête de pose sur mon épaule. Il me pose plusieurs baisers dans le coup qui me rendaient de plus en plus nerveuse. Je le repousse timidement, mais il recommence dès que j'eu repris mon occupation. Il se montrait tendre, gentil, mais je n'avais pas l'habitude de ce genre d'affection. Pourtant je me sens frissonner de l'intérieur par ses lèvres pulpeuses qui effleurent ma peau. Toute sa chaleur se repend en moi. Mais c'est gênant, se sentir aussi perturbé.

-Arrête. ai-je réussi à articuler.

-Pourquoi? me murmure-t-il dans l'oreille. Tu n'aimes pas ce que ne te fais?

-Non, c'est juste que je n'arrive pas à m'y habituer.

-Ne t'inquiète pas, je me montrerai doux.

-Mais... Moi je n'ai jamais eu d'expérience amoureuse. Tu es le premier pour moi. Je ne suis pas aussi à l'aise que toi.

-J'ai compris.

Il me relâche et s'en va. Est-ce que je l'ai contrarié ou même fâché? Je range la vaisselle et remarquant que le réfrigérateur était presque vide, j'annonce en criant dans la maison pour que Tristan m'entende que j'allais faire des courses dans la supérette d'à côté. J'enfile mes pieds dans mes ballerines noirs et sors de la maison. J'aime Tristan, mais je ne veux pas que notre relation aille trop vite. Lui a rencontré plusieurs filles avant moi. Pour moi, il est le tout premier, et je n'ai pas l'habitude de recevoir autant d'amour de quelqu'un. À mon retour chez Bastian, j'entends une voix féminine depuis l'entrée. Je m'approche et écoute discrètement la conversation sans voir les personnes présentes.

-Tristan.suppliait la voix de femme.

-Quoi? répond Tristan sur un ton froid.

-Juste une dernière fois, une nuit. Ça va faire une semaine que je n'ai pas couché avec toi. C'est toi le plus doux pour ça.

Cette dernière phrase me choqua. Qu'est-ce que je vais devoir faire? Je m'avance un peu plus pour les voir discrètement. Un jeune fille du même âge que Lena il me semble, se frottait à lui. Ses seins énormes collés au torse de Tristan. Elle lui embrassait le cou, le léchait. J'étais médusé. Et je ne remarque aucune résistance de la part de Tristan. Pourquoi? Je fais tomber inintentionelement mon sac de course ce qui attira les deux individus.

-Lucyl? dit surpris Tristan.

J'enlève rapidement mes chaussures, pose le sac dans l'entrée.

-Dé-désolé de vous avoir dérangé. m'excusai-je en courant vers ma chambre.

Je n'aurai pas dû voir ça. Je ne voulais pas voir ça. Je savais que je n'étais pas faite pour avoir des relations longues. Pourtant, je l'aime tellement. Mon cœur me fais mal, c'est comme s'il était poignardé. Mes larmes ne veulent plus cesser. Je me sens tellement blessé, brisé. Si je dois rester ici et que ce sentiment triste persiste, je préfère m'en aller. Je sèche mes larmes, me ressaisis et sort de ma chambre après avoir longuement réfléchit. Je croise Tristan, seul, dans l'entrée. Je remets mes chaussures.

-Où vas-tu? me demande-t-il inquiet.

-Quelque part.

Je saisis la poignée de porte, je me tourne vers lui qui me regardais sans comprendre ma réaction. J'ouvre ma bouche juste avant de sortir de la maison pour lui dire des mots sincères

-Je t'aime Tristan.

Et je ressors prenant une direction qui me mènera où bon me semble. Je l'aime tellement que ça en deviens douloureux. Sous la lueur de la lune mes pensées tourbillonnaient dans ma tête. Je dois oublier, même si cela semble impossible, je dois l'oublier, lui qui est mon premier amour. C'est vrai, on m'a toujours dit que le premier amour était une chimère et qu'il n'était pas sans fin. Mais j'aurai espéré que cela dur plus longtemps. C'est bien la première fois que je souffre autant.

Je me retrouve au final devant ce bar où j'ai rencontré Lena pour la première fois. Elle était belle et bien présente. Elle ressemblait à une déesse au piano. Chaque note jouée était envoûtante. Elle salue les auditeurs et s'approche de moi. Toujours aussi souriante. Mais moi je n'ai pas réussi à sourire, j'ai fondu en larme dans ses bras. Nous nous sommes mises à une table haute, elle me donne un mouchoir que j'utilisai pour sécher mes larmes de crocodile.

-Qu'est-ce qui se passe Lucyl?

-C'est Tristan. Je suis enfin sortie avec lui, mais aujourd'hui, je l'ai vu collé à une fille. Et pourtant il ne l'a pas repoussé une seul fois.

-Tristan manque peut-être d'affection.

-Peut-être, mais ce n'est pas une raison pour appeler une autre fille pour coucher avec. Il pourra juste me dire qu'il a besoin que je sois plus avec lui. Mais moi je ne sais pas comment me comporter avec lui. C'est mon premier copain.

-Ah l'amour, source de bonheur et de souffrance. Il faut faire avec Lucyl. Explique-toi avec lui, je suis persuadée qu'il comprendra ta situation.

-Mais je n'y arriverai pas, j'ai peur de le blesser ou de le faire culpabiliser, un truc dans ce genre. Je l'aime vraiment que j'en mourrais presque. Mais lui ne veut plus de moi. continuai-je à me lamenter.

-Tu le penses vraiment? dit une voix derrière moi.

Je fais volte-face et vois que c'est Tristan. Il a entendu toute notre conversation? J'espère que non. Il me prend la main et m'emmène avec lui de force.

-Salut les amoureux! dit Lena en nous faisant signe de la main.

Je n'ai pas réussi à me libérer de sa main, il me faisait mal. Il m'emporte jusque dans sa chambre où il me jette sur le lit. Sa chambre était grande, spacieuse, tout comme la mienne, dans des tons blanc et bleu ciel. Son bureau était bien rangé, idem pour ses étagères. Un grande baie-vitré menait au balcon donc Bastian m'avait rapidement parlé. Mais cette chambre n'avait rien de superficiel, elle était tout à fait sobre. Elle avait cette odeur agréable de menthe que porte souvent sur lui Tristan.

Je ne bougeai plus, il me regardait furieux. Mon cœur se serrait, je détourne mon regard pour ne plus le voir en face de moi, mais il saisit violemment mon visage avec sa main pour pouvoir me regarder dans les yeux. Je pense qu'il va rompre avec moi. Après tout, notre relation aura été courte, elle retournera au point de départ.

-Tu es en colère c'est ça? Si tu veux rompre fais le maintenant que je ne souffre plus. demandai-je en larme.

-Oui je suis en colère! Mais si tu veux rompre, fais le parce que je t'aime bien trop pour ça. Idiote! Qui a dit que je ne voulais plus de toi?! S'il y a des choses qui te contrarient, dis le moi et je changerai ça! se défoule-t-il sur moi.

-Alors tu ne veux pas rompre avec moi? Tu ne vas pas me laisser tomber? questionnai-je n'ayant toujours pas compris la situation.

Il me prend dans ses bras et me répond soupirant:

-Non, pourquoi veux-tu que j'en finisse aussi vite avec la première fille que j'aime à la folie.

-Alors qui était cette fille?! m'exclamai-je en le repoussant.

-C'était ma dernière ex qui venait me réclamer du sexe car elle était en manque, mais je te promets que à part aujourd'hui, je ne l'ai plus vue du tout, j'ai coupé tout contact avec elle depuis une semaine maintenant.

-Et pourquoi tu ne l'as pas repoussé alors qu'elle était collée à toi comme un aimant.

-Parce que je savais très bien que si je la repoussais, elle aurait attaqué, et se n'étais pas mon envie, alors j'ai attendu qu'elle se lasse de moi, mais tu es arrivé à ce moment-là.

-Je vais essayer de te croire.

-Revenons-en à toi. Pourquoi es-tu partie soudainement sans que je sache pourquoi.

-Eh bien j'étais encore sous le choc de ce que je venais de voir, et après je me suis dit que tu ne voulais plus de moi donc que tu avais appelé une fille pour mettre fin à notre relation.

-Je ne suis pas aussi méchant que ça. Mais par contre, Lena a raison, je suis en manque d'affection. commence-t-il à me taquiner.

-C-comment ça? ai-je dis timidement.

-J'aimerai que tu me prennes plus souvent dans tes bras, que tu prennes l'initiative de m'embrasser que ce soit dans le cou, sur la joue, ou sur les lèvres, que tu me dis souvent "je t'aime" avec beaucoup de tendresse. Faut pas croire, mais les mecs aussi aime ça quand la fille est aux p'tits soins parfois.

-Mais c'est beaucoup trop!

-Peut-être, mais c'est quasiment tout ce que je t'ai fait jusqu'à présent. Allez, vas-y, juste un petit bisou sur la bouche tu peux faire ça au moins. continu-t-il avec un sourire malicieux.

Je me rapproche de lui et l'embrasse sur la joue. Ne tenant plus il m'embrasse fougueusement, puis calme ses baisers sauvages pour qu'ils deviennent plus tendres. Je m'allonge sur lit. Ses baisers tombent le long de mon cou. Il retire son débardeur, exposant la beauté de ses muscles. Il se penche sur moi et continu ses baisers. Je me rappelle soudainement de ses paroles qu'ils avaient dites dans ma chambre la dernière fois et le repousse. Il écarquilla les yeux, surpris.

-Je t'en supplie, pas aujourd'hui, je ne me sens pas prête mentalement. Je te promets que la prochaine fois ce sera d'accord, mais pas aujourd'hui.

Il sourit, et se rapproche de moi. Il m'embrasse de nouveau et me dit d'un air coquin:

-C'est une promesse, ne l'oublie pas.

Je hoche la tête timidement, il me frotte les cheveux et déclare que ce soir c'était lui qui cuisinerait. Puis il est parti exécuter ses paroles. Je suis persuadé que je l'ai encore déçu parce que je n'ai toujours pas répondu à ses avances. Mais si je vais trop vite, j'ai peur que ma relation se brise.

Après manger, pendant que comme toujours je fais la vaisselle, Tristan se colle à moi, me posant des milliers de baisers dans le creux du cou.

-Tu veux dormir avec moi ce soir?

-Si tu ne me fais rien, c'est d'accord.

-Pff. Tu sais, j'ai beau être patient, j'ai tout de même des limites à mes envies, donc si tu me dis ça, ça ne va tout de même pas marcher.

-Je comprends.

Au final, nous avons tous deux dormis dans nos chambres respectives. Et le lendemain, à peine j'eu le temps de finir mon petit-déjeuner que Tristan était sorti de la maison car il avait des obligations. Donc comme une fainéante, j'en profite pour compléter ma nuit qui était remplie de pensées désagréables, et surtout que j'ai eu un long appelle avec Lena qui voulait connaître les "news".

Je m'allonge dans le canapé du salon et m'endors profondément. À mon réveil, j'avais les yeux bandés, je n'en comprenais pas la raison. Alors que j'allais retirer le tissu qui m'empêchait de voir, une mais se pose sur ma main. Est-ce Tristan?

-Ne l'enlève pas, j'ai envie de jouer à un petit jeu. dit une voix ressemblant à celle de Tristan mais un peu plus cassée.

La personne me tenait fermement les mains. Je commence à m'inquiéter, je ne voyais vraiment rien. La peur s'active doucement en moi.

-Qu-qui es-tu?

Le garçon m'embrasse tendrement et je commence à me débattre, qui était-il?!

-Qui es-tu?!m'exclamai-je en détournant mon visage pour éviter ses baisers inconnus.

-Tu ne reconnais même pas mes lèvres. Pff. C'est vrai que ma voix est plus enrouée parce que j'ai gueulé après mes potes, mais je ne pensais pas que tu ne me reconnaîtrais pas. Moi qui voulais t'enlacer tendrement.

-Tristan?

-Bingo. Maintenant laisse-moi t'embrasser.

-Enlève-moi ce bandeau s'il te plaît.

-Non, j'ai envie que tu te concentres sur ce que je vais te faire ressentir. Si tu l'enlèves, je ne te pardonnerai pas.

Ses lèvres frôlaient les miennes, puis descende dans mon cou. Sa main se glissant sous mon t-shirt me fit tressaillir. Doucement il remonte mon haut jusqu'à ce que mon soutien-gorge soit visible. Il me pince la taille doucement, commentant que j'étais fine. Des baisers se posèrent sur mon nombril, remontant doucement. Je me sentais brûlante, étrange, honteuse.

-Alors que ressens-tu?

-Je me sens bizarre.

-Mais est-ce désagréable?

-Non.avouai-je.

Il désagrafe mon soutien-gorge, les caressant doucement, jouant avec me pointes.

-Tu es belle.me compliment-il.

Il continu avec ses baisers en remontant jusqu'à mes seins, il commence à jouer avec sa langue.

-Tristan...ai-je réussi à articuler parmi mes gémissements.

-Oui mon ange?

-Arrête, ça chatouille, et j'ai l'impression que je vais mourir.

Il m'offre un dernier baiser sur mes lèvres avant de me laisser, m'incitant à terminer ma sieste. Je m'endors de nouveau. C'était extrêment embarrassant. Mais pourtant, j'ai ai procuré tellement de plaisir. Je suis contente que ce soit lui mon premier petit ami.

-...cyl...

Mmmh? Qu'est-ce que c'est?

-Lucyl...

Qui m'appelle?

J'ouvre doucement mes yeux, remarquant que plus rien ne m'empêcher de voir. Je regarde autour de moi. Dehors il faisait nuit. Ai-je dormis si longtemps que ça? Sur l'un des canapés du salon, Tristan me regardait, attendant mon réveil. C'était sa douce voix qui était redevenue normal qui m'avais réveillé. J'étais recouvert d'un léger drap. Il s'approche de moi, me prend une main qu'il mêla avec ses doigts.

-Ça va? Tu as fin? Tu as dormi pendant longtemps.

-Oui, je pense que je vais bien.

Je n'osais pas le regarder dans les yeux après ce qui s'était passé précédemment. Il sourit tendrement et se relève. Il est parti voir s'il avait reçu du courrier dans la boîte aux s et m'a préparé un petit plat. C'était vraiment bon. À la fin de mon court repas, il me porta comme une princesse jusqu'à ma chambre. Il me dépose sur le lit, soudain, pour raison que je ne comprendrai qu'ultérieurement, il écarquilla les yeux, surpris de quelque chose. Est-ce ma faute? Il sort de ma chambre sans un mot, sans me donner l'explication de son départ si soudain.

Je me souviens encore de ses doigts indécents caressant ma peau nue, de ses lèvres faisant frémir mon esprit. J'entends encore mes gémissements qui réclamaient contre mon gré du plaisir. C'était chaud, même brûlant. Sa voix qui sonnait sensuellement dans mes oreilles. Mais je ne comprends toujours pas sa réaction de toute à l'heure.

Donc je monte au dernier étage, frappe à sa porte et entre. Des bruits étranges se faisaient entendre. Il était devant son ordinateur à regarder une vidéo. Lorsqu'il me remarque, il met sur pose sa vidéo, il me tire brusquement vers lui en me faisant perdre l'équilibre et d'un air enragé il s'exclame:

-Qu'est-ce que c'est que ça?!

Il pointe du doigt son PC, je tourne ma tête dans la même direction de son indication. Je me vois allongée sur un canapé, les yeux bandés, embrassée par un garçon que je ne connaissais pas du tout. Qu'est-ce que c'est que ça? Me demandai-je comme Tristan, il remet la vidéo depuis le début. Mais... C'est la scène de ce matin! Je ne comprends pas. Pourquoi sur la vidéo ce n'est pas Tristan?! Il me bouscule violemment sur son lit.

-Alors? Explique-moi ça!s'exclame-t-il me tenant par le col de mon t-shirt.

-Mais je ne sais pas, je pensais que c'était toi!

-Et en plus tu oses me confondre avec un autre!

-Mais je ne savais pas que ce n'étais pas toi!

Il me relâche et s'éloigne de moi, d'un air déçu. "Sors"m'a-t-il ordonné.

-Mais Tristan, je peux tout t'expliquer! C'est sûrement une ...

-Dans les cinq secondes qui suivent, tu dois être sortie de cette chambre, ou sinon je te viole sur le champ.insiste-t-il avec un regard noir qui me terrifie.

Je m'enfuis de sa chambre en m'excusant juste avant de sortir.

-Je suis désolé, mais je t'en supplie, ne me déteste pas.

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Coucou! Désolé si vous avez du attendre ce chapitre, j'ai fais au plus en évitant de le baqueler. Alors? Qu'en pensez-vous? Qui es-ce garçon qui était avec Lucyl à votre avis? Mais surtout, que va-t-il advenir de Tristan et Lucyl? Pourquoi une tournure pareille de leur adorable relation?

Commentez (positif/négatif/conseil/demande/commentaire juste) et votez =) déjà 2 votes, pour un début je trouve que je me débrouille pas mal =) . Merci d'avoir lu ce chapitre et au plaisir d'écrire le prochain.

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