Chapitre 58 - Point de vue d'Alex - Le bouquet final
Finalement pas de séances écriture puisque tellement bien l'un contre l'autre, on a fini par s'endormir et c'est des coups à la porte qui nous réveillent.
- Les garçons ont vous attend dit la douce voix de ma mère que je reconnaîtrais entre milles.
- Cinq minutes on descend. Lançais-je à travers la porte. - Franchement on craint, faire la sieste le jour de notre mariage...
- Tes bras sont tellement confortables que j'ai pas pu m'empêcher de m'assoupir.
- C'est mignon, bon on descend, il ne faudrait pas faire attendre nos invités.
- Oui il faut qu'on fasse notre entrée.
On rejoint le couloir avant d'emprunter les escaliers pour atterrir dans le hall de la luxueuse demeure. Des odeurs délicieuses nous proviennent de la cuisine fermée. Thibault me prend la main et nous poussons ensemble la grande porte blanche avant d'entrer dans la grande salle, sous des applaudissements tonitruants à en faire trembler les murs...j'exagère un peu mais nous sommes accueillis avec enthousiasme. La pièce est magnifique, le sol est en bois vernis et le plafond recouvert de lustre en cristal. Ça, on l'avait déjà vu mais maintenant tout est installé. Dans le côté gauche de la salle sont installés, des tables côte à côte formant un U disposé à l'horizontale. On avait envie de regrouper nos proches de façon à ce que tout le monde se voient. De l'autre côté, la piste de danse, des énormes baffes qui vont diffuser le son et accrochés en hauteur des spots lumineux. Pour la déco, les nappes et le dessus des chaises sont blancs, alors que le chemin de table et les nœuds sur les dossiers sont turquoise.
On a choisis de la vaisselle transparente et des verres bleutés, il y'a tout autour pleins de pétales de rose blanche et quelques paillettes azur. Les invités qui étaient debout pour nous acclamés se rassoient alors que mon mari et moi, on se dirige vers nos place au milieu de tout le monde. J'ai mes parents à mes côté, tandis que Rose et Meredith sont à côté de Thibault. Tout le reste de notre "grande" famille n'est pas loin de nous non plus. Alors que deux serveurs engagés par Anthony servent le champagne, je glisse à mon homme qu'on pourrait improviser un petit discours. On attend que tout le monde ait sa coupe remplit puis nos verres en mains on se lève et je commence:
- Nous avions prévus de vous faire un beau discours, seulement au lieu de l'écrire on s'est endormi, donc on va faire une impro totale en espérant que ça ne sera pas trop nul. Pour commencer, on voudrait vous remercier d'être tous là, auprès de nous pour ce grand jour. Maman, papa, tout simplement pour m'avoir accepté ainsi que l'homme de ma vie, pour avoir été là pour nous, pour nous aimer.
Thibault poursuit à son tour:
- Rose et Meredith, pour avoir joué le rôle à la fois de mère et de cousine pour moi, pour avoir été présente quand certains membres de ma famille m'ont tournés le dos et parce que je vous aime.
Je reprends la parole:
- Crystal, parce-que sans toi dans ma vie, j'aurais pu ne jamais me trouver là, parce que tu m'as toujours soutenue et parce que t'es ma meilleure amie. Quand à toi Jules, je te remercie de faire son bonheur, je l'ai jamais vu aussi heureuse qu'avec toi et évidemment merci d'immortaliser mon mariage sous formes de photos et de tour de magie.
- Les mecs, continue Thib en s'adressant à Jo et Fred, Merci d'être ce que vous êtes, on n'aurait pas pu rêver meilleurs potes que vous, vous êtes géniaux et on vous aime un truc de malade.
On continue comme ça, adressant un mot à chaque invité avant que je ne mette un point final à ce discours.
- Sur ce, le repas va être servis alors je vous souhaite à tous un très bon appétit et régalez-vous. On vous aime.
On se rassoit et l'entrée nous est servie " Noix de Saint-Jacques au beurre de champagne et son risotto." On se régale et les invités ont l'air d'apprécier eux aussi. Timmy et Clara ont quant à eux, eu un petit feuilleté jambon-fromage. Alors qu'on finit nos assiettes, je m'aperçois avec mon homme que Jonas et Fred installe sur la piste de danse deux chaises dos à dos. Ils nous font signe de venir les rejoindre ce qu'on fait avant de prendre place sur les sièges. On reçoit chacun une pancarte avec deux face, Sur l'une est écrit "moi" et sur l'autre le prénom de Thibault pour moi et Alex pour lui.
- Les amoureux, je suis sûr que vous avez une petite idée, de ce qui vous attend, Jonas a récolté les questions des invités avant la cérémonie tandis que moi je vais vous les poser. On va tester votre connaissance de l'autre et soyez sincère.
- Sans problème répondais-je
- Vas-y je connais mon homme par cœur. Dit mon chéri
- Ok Alors lequel de vous deux est le plus râleur?
Sans hésiter, je montre le côté Moi tandis que Thib montre le côté Alex.
- Le plus bordélique?
Cette fois-ci je lève la pancarte Thibault, bien sur lui lève Alex.
- On se demande qui a eu l'idée de vider toute l'armoire pour avoir cru entendre un rat et qui perd tous les temps ses clés parce qu'il les laisse traîner. Dit Thib
- Ok j'avoue, tu as raison mon amour
- Maintenant, lequel est le plus gourmand?
Encore une fois je montre" Moi" et mon homme" Alex"
Pour les deux prochaines questions qui suivent concernant, le plus jaloux, et le plus fou on a tous les deux répondu " Moi". On est tous les deux hyper jaloux et on a une sacré dose de folie aussi.
- Le plus romantique de vous deux?
Dans ce domaine Thibault m'a clairement dépasser avec le voyage a New-York et la demande, il est évident que je montre la face avec son prénom. Tandis que lui est indécis car il trouve que le suis beaucoup aussi.
- Qui est le plus câlin?
- Franchement je dis Thibault mais en réalité c'est nous deux.
- Pareil, je dis Alex mais on l'est autant l'un que l'autre.
Ils nous posent encore une vingtaine de questions puis nous allons nous rassoir à table pour le plat suivant " Magret de canard au miel sur son lit de poireaux"
Le plat principal terminé nous avons le droit à plusieurs beau discours qui nous font passer du rire aux larmes puis après celui de ma maman qui m'a ému, mon père (adoptif) se lève est prend la parole.
- Alex ta mère t'appelle mon tout petit, moi je t'appelle mon grand. Il faut dire que t'étais déjà un grand gaillard quand on s'est connu. On a vécu quelques mois ensemble avant que tu ne quittes la maison familiale. Durant ces quelques temps, on s'est apprivoisé l'un, l'autre jusqu'à créer une vraie complicité. Moi qui avait plus de la quarantaine et qui n'avait pas d'enfant, j'étais un homme comblé parce que tu me faisais me sentir père. Je savais que le tien était très dur avec toi alors je m'efforçais d'être un bon beau-père. Je sais que pendant longtemps il a passé son ton temps à te rabaisser et à te dire que tu n'étais rien, mais rien de ce qu'il a pu te dire est vrai, t'es un super mec et j'écrirais un roman si je devais citer toutes tes qualités.
- Il n'a pas fallu longtemps pour que je t'aime comme mon propre fils. Et puis un jour ou j'étais particulièrement heureux parce-que je venais d'apprendre que ta mère était enceinte, tu m'as appelé " Papa" et je peux t'assurer que ça m'a procuré autant de bonheur que le jour ou ton petit frère me l'a dit. J'ai jamais fait de différence entre vous deux, vous êtes mes enfants et peu importe les liens du sang, ceux qui compte le plus c'est ceux du cœur. Aujourd'hui tu découvres la joie d'être un homme marié et je vous souhaite d'être heureux. Mais je vous souhaite aussi, si un jour, vous en éprouvez l'envie, de devenir père et de découvrir ce bonheur-là vous aussi. Enfin, attendez un peu je suis pas encore prêt à me faire appeler grand-père. Sur ce mon fils, sache que je suis très fier de toi et que j'taime.
Je me lève et l'enserre dans mes bras lui disant que je l'aime aussi et que son message m'a énormément touché. Après toutes ces émotions, on nous sert le plateau de fromage. Puis alors que nous étions plongés dans une conversation avec mes parents et nos franco-italiennes préférées. Les spots de la salle s'allument et la musique "I like to move It, move It" se diffuse dans les baffes. La savane débarque sur la piste, déclenchant un four rire général sur les gens encore assis sur leurs sièges. Car quelque uns des invités ont disparu pour se retrouver sur la piste de danse. A ce que je peux voir nous avons Jonas en lion, Fred en zèbre, Crystal en girafe, Samuel en tigre et Anthony en hippopotame. Ils sont en train de nous faire un Harlem-Shake, nous offrant parfois un dandinement de leurs fessiers. Ils sont complétements fou, je dois être sur une autre planète.
Oh non ils se rapprochent de nous. Mon homme et moi, on est plié en deux, hilare et en pleurs. Ils viennent tous se coller à nous, se frotter contre nous, avant de nous forcer gentiment à nous lever. On se retrouve très vite tous les deux en " sandwich" entre nos amis alors que la musique se change et qu'on tombe sur Saga Africa, on s'accroche chacun a la taille de l'autre et on entame la chorégraphie en effectuant des petits sauts pour avancer. Autant dire on est très ridicule et on se tape une grosse honte devant nos autres invités. On fait comme ça plusieurs cercle, bon l'avantage c'est le collé serré avec mon mari. La musique s'arrête et je vais me rasseoir alors que Thib me dit qu'il revient, qu'il va juste aux toilettes. Seulement au bout d'un quart d'heure, alors que martin vient me chercher et m'emmène à la cuisine pour apporter le dessert, il n'est toujours pas là.
- Mais qu'est-ce qu'il fou, il faut pas dix ans pour aller au petit coin!
- Qu'est-ce que j'avais dit, le plus râleur... entendais-je derrière moi alors que ses bras s'enroulent autour de ma taille.- Excuse-moi du retard.
- Ça va, je te pardonne dis-je en lui donnant un petit bisou.
- C'est bon les garçons vous êtes prêt? dit le cuistot.
- C'est bon, on est ok répondais-je alors qu'on le suit en poussant la table sur roulette avec lui.
Arrivé devant la salle, Martin allume les bougies feu d'artifice sur la pièce montée. Elle comporte 4 étages, de couleurs bleu et blanc pour rappeler la déco turquoise. On a choisi, parfum fruit de la passion car on voulait un truc léger et non bourratif comme le chocolat pour le dessert. On entre dans la pièce où se trouvent les invités alors qu'on est accueillis par une musique d'ambiance et que les étincelles du weddings cake fusent. On est encore une fois applaudit avec ferveur alors que sa main sur la mienne nous découpons une part de gâteau qu'on offre en premier a Martin. Puis on sert une part à chaque personne avant d'aller s'installer à notre tour avec notre part. Tout le monde trouve notre dessert délicieux et j'en profite pour faire mes remerciements à la personne qui nous a préparé ce merveilleux repas ainsi qu'a une de ses amies qui est pâtissière et qui a réalisé le chef d'œuvre dont on vient de se régaler.
Alors que tout le monde a l'air d'avoir terminé, mon homme me fait comprendre qu'il est temps d'aller ouvrir le " bal", le DJ s'est mis en place. Il se lève et me tend sa main que je prends. Il m'entraîne au centre de la piste sous les sifflements des convives, dont je sens, sans même les regarder tous les regards sur nous. Les spots s'éteignent plongeant la salle dans le noir complet. Je glisse mes bras autour de son cou et lui autour de ma taille me rapprochant contre lui, mon front contre le sien et nos nez se touchant. Les lumières s'allument nouveau, créant une ambiance tamisée et déclenchant des "whouuuuuuu" alors que les premières notes de piano se diffusent et qu'on commence à tourner. Nous avons choisi la version instrumentale de ma chanson préférée " Wherever you will go" pour notre slow.
Je détourne mon visage et viens lui glisser à l'oreille:
- Je pourrais passer ma vie comme ça, à danser tout contre toi...
- Pour quelqu'un qui avait dit " moi vivant un slow jamais" c'est surprenant.
- Y'a que les idiot qui change pas d'avis.
Je m'écarte légèrement de lui, descendant mes bras pour accrocher mes mains a sa nuque et lui susurre un je t'aime qu'il me rend. Je viens déposer mes lèvres tout en tendresse contre les siennes. On échange de doux baisers avant que d'un coup, la musique se change et on se sépare en commençant à se déhancher. Très vite, on est rejoint par Jo, Fred, Crystal, Jules, Meredith et Rose avec qui, ont à appris la chorée de "Ai Se Eu Te Pego" une chanson très caliente (qui fait monter la température). J'évite de regarder mon homme car j'ai pu voir qu'il bougeait très bien lors des répétitions et ça a le don de me faire tourner la tête. On enchaine comme ça sur plusieurs morceaux divers et rythmés pour finir l'ouverture en apothéose sur "A Sky Full Of Stars " alors qu'on saute dans tous les sens, rejoint par le reste de nos proches, y compris la petite tornade blonde et Clara qui s'amusent à rattraper les confettis expulsé par les canons. La soirée s'éternise jusqu'à tard dans la nuit, il est prêt de cinq heures du mat quand les dernier invités vont se coucher.
!!Attention scène a cractère érotique !!
Alors qu'on commence à gravir les escaliers et que j'ai mon bras autour des épaules de mon chéri alors que le sien me tiens à la taille.je dis pour tester sa réaction:
- Humm vivement qu'on soit en haut, je tombe de sommeil, qu'est-ce que j'ai envie de dormir.
- Oh...Tu es...fatigué?
- Mais non je déconne, t'aurais vu ta tête quand j'ai dit que je voulais pioncer, ton visage s'est décomposé.
- C'est pas drôle Alex, pour la peine on va vraiment dormir répond-il alors qu'il tape un sprint montant les marches de par deux
- T'es pas sérieux?...lançais-je mais je ne cours pas, je préfère garder mon énergie.
Quand j'arrive à mon tour dans notre chambre, je tombe sur lui de dos et m'aperçois que des bougies, qui n'y étaient pas ont été allumés.
- C'est toi qui as fait ça? Demandais-je alors que je ferme la porte derrière moi.
- Oui mon amour, pendant que tu me fais des blagues, je créer une atmosphère romantique dans notre suite. C'est pour ça que je me suis absenté avant le découpage du dessert.
- Oh c'est adorable...je suis un grand vilain garçon...mais je sais comment me faire pardonner dis-je en lui enlevant sa veste de smoking et son nœud pap que je dépose sur une chaise rubis avant de le prendre dans mes bras me collant à lui.
- Comment?
- Je peux commencer comme ça...murmurais-je d'une voix sensuelle en déposant mes lèvres dans son cou.
- C'est pas mal...
Je remonte mes mains, les faisant glisser sur son gilet puis sur l'encolure de sa chemise que je déboutonne légèrement me laissant plus d'accès à sa nuque. Je le couvre de petits baisers remontant jusque dans le creux de son oreille tout en décrochant dans un premier temps les boutons de son veston à manches courtes, puis enfin ceux du tissu du dessous. Je laisse mes doigts courir le long de ses abdominaux avant de venir faire descendre lentement ses vêtements, le long de ses bras musclés. Il se retourne pour me faire face et un sourire aux lèvres, défait ma cravate et m'enlève ma veste de costume. Puis il se rapproche venant gouter à mes lèvres, posant ses mains sur mes hanches avant qu'elles ne s'aventurent plus bas pour me soulever. J'enroule mes jambes autour de sa taille instinctivement et la seconde d'après je me retrouve plaqué contre le mur. Il frôle en douceur mon nez avec le sien et me susurre, alors que je sens son souffle contre ma peau:
- Je t'aime mon mari...tu me rends fou, fou d'amour et de désir...
- Moi aussi je t'aime... je te désire de tout mon être répondais-je en plongeant mes doigts dans chevelure doré.
Il vient à la rencontre de ma bouche, très vite j'en veux plus et lui aussi, nos petits baisers deviennent rapidement langoureux et ardents. Mon corps n'est plus que frisson et passion. Il me mord la lèvre, embrasse ma mâchoire, descend dans mon cou, alors que je relève la tête en arrière pour en avoir encore et encore. Ses mains me soutenant toujours, il m'entraine vers le lit et m'y dépose. Je vire ce qui recouvre mes pieds et il fait de même avant de venir s'allonger sur moi. Il détache, les deux premières accroche au niveau de mon col avant de saisir chaque côté de ma chemise pour tirer dessus d'un coup sec, faisant voler tous les boutons à travers la pièce. Je le regarde à la fois interloqué et excité par son geste.
- Je t'en rachèterais une...la chaleur de ta peau me manquait trop...dit-il en glissant ses mains sur mon torse.
- De toute façon, je commençais à avoir trop chaud ajoutais-je en l'enlevant entièrement avant de l'attirer à moi pour l'embrasser fougueusement.
Alors qu'on se sépare pour reprendre notre respiration après ce baiser passionné, il relève mon menton dans un geste doux et laisse courir sa langue, sur ma pomme d'Adam, entre mes pectoraux, insistant sur mon nombril ce qui m'arrache de nombreux soupir. Il continue sa descente et dépose un baiser sur mon bas-ventre à travers mon pantalon. Je gémis de plaisir. Il sourit et remonte lentement jusqu'à ma nuque avant de me souffler.
- Tu es absolument délicieux chéri...
- Tout comme tes caresses mon amour...
- Je vois ça, tu m'as l'air très en forme...répond-il en caressant de son index la fermeture éclair de mon entrejambe
Je voulais répondre mais mes cordes vocales n'émettent qu'un faible " humm" provoqué par le contact du touché de mon homme.
- On est gourmand à ce que je vois...
- Très...
- Alors tu n'as aucun inconvénient à ce que je te déshabille...
- J'attends que ça...
Aussitôt dit, aussitôt fait, je me retrouve uniquement vêtu d'un caleçon blanc et surtout transparent, il est en résille et la poche de devant en tulle, ce qui ne laisse pas mon mari indifférent.
- Oh my god...
- J'ai voulu marqué le coup pour notre nuit de noce ça te plait? Demandais-je
- Je viens littéralement d'avoir une grosse bouffé de chaleur, c'est terriblement sexy, j'adore...je suis en extase... moi aussi j'ai innové en matière de sous-vêtement, tu auras le droit toi aussi à ta surprise...
- Je brûle d'impatience...
- Et d'envie apparemment...dit-il tout en déposant ses lèvres sur mes cuisses.
- Je suis en feu...
Il me libère retirant sur quelques centimètres l'unique étoffe qui me recouvre encore puis me demande.
- Dis-moi, tu préfères ma bouche ou mes mains?
- Hum...les deux...
Il se marre en secouant la tête tout en disant " J'aurais dû m'en douter" puis attrape mon intimité dans sa main, commençant des mouvements de bas en haut, avant d'en saisir le bout entre ses lèvres. Ce qu'il me fait est tellement bon...ça me rend complètement dingue, je ne suis plus que gémissement et plus il voit que j'aime ce qu'il me fait, plus il accélère ses gestes. Il me caresse de la sorte de longues minutes avant de s'arrêter et de venir s'installer à califourchon sur moi. Il m'embrasse tout en me murmurant:
- Si tu savais à quel point tu m'excite...
- Pas besoin de le savoir...je le sens lui répondais en jetant un œil à la bosse qui déforme son pantalon.
- T'as vu l'effet que tu me fais ...
- Oui et il est temps que je m'occupe de toi annonçais-je en me redressant.
Il se lève de mon bassin et se couche la tête au pied du lit. J'enlève entièrement mon caleçon avant de me caler entre ses jambes. En frottant mon corps contre le sien, je m'enivre de l'ivresse qui brille dans ses yeux. Je pars à l'assaut de son cou, le dévorant de baiser, aspirant sa peau, le faisant frémir. Je continue m'attaquant à sa clavicule, sa poitrine alors qu'une de mes mains est dans ses cheveux, tandis que l'autre effleure tendrement son entrecuisse lui extirpant quelque soupirs. Émoustillé par le plaisir que je lui procure, je passe à la vitesse supérieure massant sa virilité tout en mordillant ses pointes orangées durcie sous l'excitation. Des grondements rauques s'échappent du fond de sa gorge, j'adore l'entendre...il est tellement affolant. Une main dans ma nuque, il me ramène à lui pour une série de baisers vertigineux. Je m'abaisse à nouveau et défais sa ceinture, le bouton et enfin, j'ouvre sa braguette pour découvrir un boxer particulièrement original. Il est azur, couleur jean et refermé au centre par un laçage.
- humm mais dis-moi, c'est carrément coquin ça...affirmais-je en lui ôtant le bas de son costume.
- Oui, pour notre première nuit en tant que mariés, je voulais te séduire.
- C'est très réussi...j'espère que tu ne le porteras pas seulement que ce soir...enfin pour ça, il faudrait que j'évite de casser le lacet dis-je en commençant à desserrer le cordon petit à petit avec mes dents.
Il ne détourne pas son regard du mien, se mordant la lèvre inférieur alors que je termine de délacer le fil, délivrant l'objet de mes désirs. Je baisse et retire l'unique vêtement le couvrant encore et vient le chatouiller sur toute sa longueur de ma langue, de ma bouche, de mes doigts, exerçant de temps à autre une légère pression sur l'extrémité, lui provoquant d'innombrables gémissement incontrôlés mais tellement charmant...
Alors qu'il ferme les yeux pour apprécier chaque caresse au maximum, je viens me positionner à hauteur de ses hanches, le tenant toujours en main. Tout doucement je m'affaisse sur lui, il émet un petit cri de plaisir, tout en ouvrant les paupières et en agrippant les draps du lit. Il se relève pour m'embrasser, et caresse tendrement mon dos, alors que je commence à bouger sur son bassin. A chaque mouvement on gémit en chœurs sans se lâcher du regard. Pour m'enflammé encore plus, il attrape mon intimité dans sa main et picore mon torse de baisers brûlant, c'est absolument divin...Me déhanchant sur lui, je soupire de plus en plus fort...emporté dans un tourbillon de plaisir charnel. Sans que je m'y attende, il me saisit par la taille et sans se défaire de notre étreinte, me fait basculer sous lui. Il glisse ses doigts dans mes cheveux, puis vient caresser ma barbe avant de faire dériver son pouce sur mes lèvres, puis avec un regard des plus amoureux il me dit:
- Tu es vraiment magnifique...mon amour...
- Toi aussi chéri...de toute façon nous sommes les plus beaux mariés de la terre, tu le sais bien.
Il sourit, m'embrasse et ajoute:
- Très bientôt tu pourras dire les meilleurs amants...
En disant ses mots, il se repousse en moi heurtant un point sensible, et recommence à plusieurs reprises unissant ses cris aux miens. Il fait des vas et vient en moi, accélérant ses coups de reins...je suis pris dans une vague de secousses de folie, tandis que je le sens lui aussi très proche de l'extase. Il donne un dernier coup vif, déclenchant nos orgasmes. Petit à petit, il se vide de ses forces, dans un râle puissamment érotique, pendant que je me laisse aller rugissant comme jamais contre son oreille. Transpirant, il nous sépare et se laisse retomber sur moi, la tête dans mon cou, et tente comme moi, de reprendre ses esprits.
- Putain chéri, t'es merveilleux...c'était...magistral, j'ai même vu trouble pendant quelque secondes...à tel point c'était bon.
Voyant qu'il ne répond pas, je commence à m'inquiéter.
- Hey ça va?
- Plus que bien, faut juste que je m'en remette...je me suis jamais senti autant en transe...t'es le meilleur Alex...Je t'aime répond-il en relevant la tête vers moi et en déposant sa bouche contre la mienne.
- Mon mari, me fait terriblement bien l'amour, je ne fais que lui rendre ce qu'il me donne, je t'aime aussi mon ange.
Après avoir réussi à reprendre un rythme cardiaque normal, on se faufile sous les draps, l'un contre l'autre, alors que nos mains gauches, décoré d'une alliance reposent sur mon ventre.
Cette nuit-là, on s'endormira, sur les coups de sept heures du matin, avant de se réveiller quelques heures plus tard pour un nouvel échange de câlins avant de retrouver nos proches pour les aider à ranger la salle et surtout préparer nos bagages pour le grand départ.
************************************
11 septembre, deux jours après le grand jour 20h00
On se trouve actuellement à 10000 au-dessus de l'océan atlantique, en route vers le canada pour notre lune de miel, je le répéterais jamais assez, je suis le plus heureux des hommes...ou devrais-je dire le plus heureux des maris...
The End
Et voilà, je viens de mettre un point final à ce tome 2, j'espère qu'il vous aura plus et je vous remercie mille fois de me lire, ça me fait chaud au cœur. Vous êtes tous géniaux!!!!
Tome 3: Une promesse est une promesse, je t'ai promis pour toujours
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top