Chapitre 41 - Point de vue D'Alex - Les joies de la vie commune
Aujourd'hui 30 juillet, ça fait tout juste trois mois qu'on s'est installés ensemble et tout va pour le mieux entre nous, dans deux jours on est en vacances, on a posé chacun deux semaines de congé. On sait pas vraiment encore si on va partir, on n'aime pas prévoir, on prend la vie comme elle vient. De leur côté Jonas et Fred sont revenus vivre dans notre ville, ils se sont installés dans un appart juste au-dessus du salon de Jo, qui marche très bien. Quant à ma meilleure amie, elle est toujours avec son Jules et ça roucoule, ça roucoule, eux ne vivent pas encore ensemble mais ça ne saurait tarder et puis ils ne veulent rien précipiter. Moi avec Thib, ça a été du rapide mais bon ça faisait tellement longtemps qu'on attendait ça. Je passe vraiment le plus bel été de ma vie.
En ce mercredi soir, comme tous les soirs de la semaine, je rentre tranquillement chez moi après avoir dit au revoir à Noah, lui aussi va très bien, sa petite amie est enceinte d'une petite fille qui va s'appeler Savannah et il ne fait que parler de ça, mais bon c'est normal c'est un futur papa comblé.
Ah oui et il y aussi mon Timmy qui a fêté ces cinq bougies il y a quelques jours le 26 précisément. Pour l'occasion on a fait une grande fête dans le jardin des parents, avec plein de ballons de toutes les couleurs et Thibault et moi avons passé toute l'après-midi avec lui à sauter sur le grand trampoline qu'on lui a offert, il était ravi, ma mère et Marc aussi vu qu'a la fin de la journée il était complètement crevé. Mon père adoptif s'entend très bien avec mon chéri pour mon plus grand plaisir, et oui parce que ça y est, ça aussi c'est terminé, je ne m'appelle plus Mcliney mais Rouvet.
18h00, je pousse la porte de l'immeuble, on habite qu'au premier étage mais en cette chaleur caniculaire, gravir les quelques marches qui y mènent, c'est crevant. J'arrive en haut et tourne la poignée.
- Chéri c'est m...
Je termine pas ma phrase pris d'un fou rire face au spectacle que j'ai devant moi. Mon homme en train de passer un coup de balai, jusqu'ici c'est normal mais si on rajoute la chaîne-Hifi à fond et la chorégraphie, c'est l'hilarité totale. Tantôt il se sert du manche comme une guitare, un micro, voir même un partenaire de danse. Je suis explosé de rire. Ne tenant plus sur mes jambes, tellement je ris, je vais m'étaler comme une loque sur le canapé. Thib se déhanche toujours, moi j'en peux plus, j'ai même mal aux abdos.
- Mon amour...sérieux...on dirait un mix entre Jim Carey et John Travolta ... tu vas me tuer...mes zygomatiques n'en peuvent plus...arrivais-je à dire entre deux gloussements.
Il coupe la musique et vient s'asseoir à califourchon sur mes hanches avant de déclarer, son visage dangereusement près du mien et en levant les sourcils;
- Tu sais ce qu'on dit,...homme qui rit...homme...à moitié dans ton lit...
- C'est femme qui rit...
- C'est vrai que ton rire est quelque peu féminin...me taquine-t-il
- Salaud! Mon rire est très viril! Et tu peux parler avec ta façon de danser...
- Par moment j'ai mon petit quart d'heure de folie, mais c'est parce que je suis très heureux, j'exprime ma joie, je te l'ai déjà dit cent fois mais tu me combles de bonheur.
- Toi aussi Chéri
- Je t'ai préparé ton plat préféré, lasagnes à la bolognaise.
- T'es adorable...
- C'est fou comment tu peux être contradictoire, il y a dix secondes j'étais un salaud maintenant je suis adorable...
- Tu m'agaces à avoir toujours le dernier mot....tu bouges, j'aimerais aller prendre une douche glacée, il a fait super chaud aujourd'hui.
- Je bouge pas tant que je n'ai pas eu mon bisou!
Je me redresse, l'obligeant à faire de même et enroule mes bras autour de son cou avant de l'embrasser. Le baiser tendresse se transforme vite en baiser endiablée. Un de ses bras me soutient en passant derrière mon dos tandis que la main de l'autre se glisse sous mon t-shirt, caressant ma peau transpirante. Je l'arrête et dis
- Les câlins, ça sera tout à l'heure
- Mais...si j'ai plus envie après dit-il tout contre mes lèvres avant de me faire son visage de chien battu.
- Je saurais te redonner envie...
- Je te fais confiance pour ça...dit-il en me faisant un clin d'œil. Vas-y, quand tu sortiras le dîner sera prêt.
- T'es un amour mon chéri, je t'aime dis-je-je alors qu'il me libère
- Je t'aime aussi, allez file avant que je ne te croque.
Je vais dans la salle de bain, enlève tous mes vêtements et me glisse sous la douche, laissant couler le filet d'eau fraîche sur ma peau. Qu'est-ce que ça fait du bien, je reste quelques minutes comme ça à me rafraîchir avant de me savonner et de frictionner mes cheveux châtains aux reflets dorés. Je me rince, sort de la cabine, enfile un peignoir et secoue ma chevelure avec une serviette pour qu'elle ne goutte plus. Je traverse le couloir et pénètre dans ma chambre, je saisis un t-shirt et un caleçon au hasard et m'en vêtis avant de retrouver mon homme au salon.
- T'arrive juste à temps, je viens de nous servir dit-il en posant deux assiettes sur la table basse à l'endroit ou se trouve aussi couverts, verres et carafe d'eau.
On s'assoit côte à côte dans le sofa et on commence à déguster notre plat tout en regardant, une série télévisée racontant la vie d'un groupe d'amis habitant Manhattan.
- Tu as vraiment toutes les qualités, ces lasagnes sont juste délicieusement... trop bonnes...une tuerie
- Merci Trésor.
Mon repas quasiment terminé et ayant une autre idée en tête, je pose mon assiette sur le meuble devant nous.
- Tu finis pas?
- Non je me réserve pour le dessert dis-je en lui lançant un regard des plus explicites.
- Il te reste à peine deux fourchettes, allez ouvre en grand dit-il en amenant une à une les deux dernières bouchées devant mes lèvres.
Je les manges et m'exclame
- Voila fini!
- Ah la la mon amour, maintenant il faut te faire manger comme un bébé
- C'est toi qui dis ça, il te faudrait presque un bavoir, t'as de la sauce tomate sur la lèvre dis-je en l'enlevant avec mon doigt avant de le porter à ma bouche.
-...T'essaye de m'allumer là?
- Ça marche?...
- Comme toujours...
Je souris et m'approche de lui
- Je crois que tu en as la aussi dis-je en embrassant sa clavicule dévoilée par son polo blanc a col en V.
Je descend au fur et à mesure le long de son torse à travers le tissu avant de remonter lentement vers son cou, m'enivrant de sa respiration qui s'accélère peu à peu. Tout en dévorant sa peau de tendre baiser, je fais glisser mes doigts, juste au-dessus de la ceinture, relevant son haut avant de venir masser son entre-jambe par-dessus son short en jean. Je commence à le déboutonner et à ouvrir la fermeture éclair quand la sonnette retentit:
- Pas maintenant...
- On va laisser sonner...j'ai trop envie de m'occuper de toi...dis-je en déposant un baiser sur l'élastique de son caleçon sous lequel une bosse est déjà bien formée.
Quand je la frôle de mes lèvres il ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit soupir. La sonnette s'est arrêté mais c'est maintenant des coups qui frappent à la porte.
- Alex c'est Maman... Thibault? Les garçons vous êtes là?
- Bon et bien, on ne laisse pas sa mère sur le palier de la porte donc, la tendresse ça sera pour plus tard dit-il en se rhabillant correctement. Je te laisse aller ouvrir, je suis pas en état là et ce serait très gênant qu'elle le voit
- En effet moi j'ai pas de problème, l'entendre m'a complètement refroidi...J'arrive lançais-je alors que je donne un petit bisou à mon chéri qui s'éclipse et revient vite avant d'ajouter.
- Mets ça peut-être d'abord!
- Oui c'est mieux, merci dis-je en attrapant le pantalon alors qu'il repart
Une fois présentable, je me dirige vers la porte et l'ouvre
- Ouf, tu es la...
- Hey mon petit bonhomme, je sens que tu vas rester avec moi ce soir dis-je à Timéo
- Oui, je suis désolé, la nounou nous a fait faux-bond à la dernière minute, voilà son sac, tu as tout dedans, tu le déposes au centre-aérer demain avant d'aller au boulot. J'y vais Marc m'attend en bas. Encore merci mon grand
- Ok bonne soirée mam'. Allez viens crapule dis-je en l'entraînant dans le salon.
- Alex, je peux avoir un esquimau? Et il est ou Thibault?
- Il va venir t'inquiète pas, il se lave les dents.
- Suis-moi à la cuisine, je vais te donner ta glace, mais pas un mot à maman, c'est notre secret
- Oui, oui, oui...promis mais j'ai faim...ce soir on a mangé des choux de Bruxelles...
- Ah d'accord je comprends, j'aime pas ça non plus
- Je les ai pas mangé...j'ai mangé le jambon, la salade et le Kiri, quand elle nous regardait pas, papa les a pris de mon assiette...c'était trop drôle.
Je souris et sors sa gourmandise du congélateur:
- Ah vous êtes les tous les deux, je vous cherchais
- Bobo! s'écrie mon petit frère
- Eh salut petit gars! Va dans le canapé ya un dessin animé d'Astérix qui va commencer dit-il en lui ébouriffant sa tignasse dorée. Je parle un peu avec ton frère et on arrive.
- D'accord répond-il alors qu'il part comme une flèche sous nos regards attentifs
- Mais après au lit Timmy!
- Oui cria-t-il alors qu'il est déjà au salon.
- Alors ça va? c'était rapide...
- Un bon coup d'eau gelée, c'est radical
- Je suis vraiment désolé, j'en avais autant envie que toi tu sais...
- Mais oui je le sais et puis on a toute la vie devant nous et j'adore garder Tim. Allez viens on va le rejoindre dit-il en m'embrassant.
On retourne au canapé et il est en train d'enfiler son pyjama sans lâcher la télévision des yeux ne serait-ce qu'une seconde. On s'installe de part et d'autre de lui et on redevient de grands enfant devant l'écran. J'ai toujours adoré Astérix étant petit et j'aime toujours maintenant. Tim rit, crie, saute un peu partout si bien que je dois lui dire de se calmer sinon je coupe la télé. Finalement, il se calme et on regarde la fin tranquillement.
- Allez au dodo, tout de suite dis-je alors que le générique se lance et que j'éteins le poste
- Bobo y dort déjà!
Je souris en regardant mon homme, il est vraiment trop beau. Ses yeux sont clos et sa tête repose en arrière contre le dossier. Tim n'aurait pas été là, je serais allé dévorer sa nuque de baiser pour le réveiller. Au lieu de ça, je vais coucher mon petit frère dans notre chambre, il faut vraiment que je songe à transformer la buanderie en chambre d'amis, et trouver une place pour la machine et le sèche-linge. Une fois qu'il est couché avec son doudou, je retourne au salon avec un léger drap. J'allonge en douceur mon ptibou dans le canapé et le recouvre avant de déposer un tendre bisou sur sa tempe et de lui susurrer " Dors-bien mon amour, je t'aime..." avant d'aller à mon tour dormir jusqu'au petit matin
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