Je tiens a préciser que dans ce chapitre, il y a un passage érotique, qui pourrait peut-être déranger les plus jeunes, je tache de rester toujours soft, ni vulgaire,ni grossiere et d'enjoliver les mots ce qui n'est pas toujours évident! Si les âmes sensible ne désirent pas  lire il vous suffit de sauter la partie qui commence et finie par des**** :)

***Je me réveille sous les doux bisous dans mon cou. Je suis, comme bien souvent allongé sur le côté, aujourd'hui c'est le gauche mais ce qui a changé c'est ce corps que je sens contre le mien et ces bras autour de ma taille. J'essaie de desserrer son étreinte, autour de moi pour changer de position, quand il me susurre d'une voix douce a l'oreille:

- Reste encore un peu contre moi.

- Je m'en vais pas, je voulais juste me mettre sur le dos dis-je en m'exécutant. J'adore me réveiller près de toi, par tes baisers.

- Tu m'as dit quand je t'ai réveillé au téléphone l'autre matin, que tu n'aimais que les câlins, pour te sortir du sommeil. dit-il avant de déposer ses lèvres contre les miennes.

- Effectivement, mais il me semble qu'hier soir je t'ai un peu délaissé pour dormir justement, alors qu'à la base ce n'est pas du tout ce que j'avais prévu.

- Ah oui et t'avais prévu quoi?

- Te couvrir de tendresse toute la nuit mais rien ne m'empêche de le faire maintenant, à moins que tu n'y vois un inconvénient dis-je en m'installant sur ses hanches.

- Absolument aucun dit-il en me regardant déboutonner très lentement ma chemise et l'enlever tout en se mordant la lèvre.

Je souris, lisant dans ses prunelles ambrées, l'émoustillement que je lui procure. Je passe mes mains sur son torse, par-dessus cette fine couche de soie qui le recouvre, puis les glisse sur son visage, avant de me pencher sur lui pour l'embrasser sensuellement. Ses mains d'abord dans ma chevelure, se faufilent le long de mon dos, avant qu'elles ne fassent le tour de ma taille, venant défaire le bouton de mon jean. Il le descend légèrement, pour caresser tendrement cette partie de mon corps, qu'il aime tant regarder, quand il est derrière moi. Je sens la chaleur de ses paumes, de ses doigts à travers mon boxer déclenchant une multitude de frisson en moi. Je ne cesse d'embrasser ses lèvres, me décollant d'elles juste pour respirer et plonger dans son regard remplis de désir.

- Tu me fais un effet...mon amour tu n'as pas idée...

- C'est plaisant de le savoir mais ton corps me le montre chéri dis-je alors que des coups frappent à la porte de ma chambre.

- Les mecs, c'est moi, il est 10h30, désolé de vous réveiller mais comme tu m'avais dit Alex que tu viendrais avec moi, si jamais Jo ne venait pas au rendez-vous...

- T'inquiète tu nous as pas réveillés dis-je après avoir renfilé correctement mon jean et en ouvrant la porte.

- Oh merde, je vous ai interrompus là, je suis désolé les gars...dit-il en me voyant torse nu

- T'interrompt rien du tout t'inquiète, on se prépare.

- Ok dit-il en fermant la porte

- Tu crois qu'il a compris que...qu'on était en train de...

- Désolé Alex mon corps nous a trahis dit-il en regardant son pantalon sur lequel il a posé un oreiller pour tenter de camoufler son intimité.

- En même temps, le coup du coussin, c'est un peu clair.

- Je suis pas sûr que c'est ça, qui l'a aidé a comprendre dit-il en regardant mon bas-ventre.

- Oups...dis-je en souriant alors qu'il fait de même. De toute façon, j'ai pas honte, je t'aime et je te désire, c'est tout naturel.

- J'adore quand tu dis ça, Fred doit être géné lui par contre, en tout cas j'espère de tout coeur que Jonas va venir.

- Oui moi aussi, mais il l'aime, je suis persuadé qu'il va venir. Bon, il faut qu'on se prépare, tu viens sous la douche? Dis-je en prenant des vêtements dans mon armoire

- Tous les deux? Ensemble? demande-t-il alors que je perçois une lueur d'envie dans ses yeux.

- Suis-moi et tu verras bien dis-je en lui faisant un clin d'oeil

Ni une, ni deux, il sort du lit, me rejoignant alors que je sors de la chambre et demande à Fred, s'il peut me prêter des anciens vêtements à lui, parce qu'il fait quasiment la même taille que mon chéri. Il m'en apporte avant qu'on se dirige vers ma salle de bain. Une salle d'eau aux murs en carrelage bleu saphir et au sol en ardoise. Il y a aussi une cabine de douche moderne, carrelés de carreaux noirs et deux vasques anthracite surplombées d'un miroir rectangulaire.

Je me déshabille, ouvre la porte coulissante de la douche et entre à l'intérieur. Je me mets dos au jet après l'avoir allumé. L'eau étant déjà réglée à la bonne température, je me recule dessous, jusqu'à ce qu'elle arrose mon visage et mes cheveux. Je passe ensuite mes mains sur ma figure, puis sur ma chevelure pour empêcher que les gouttes me tombent dans les yeux.

- Mon amour, tu rentres pas, tu fais ton timide? Viens dis-je en lui tendant la main.

Il l'attrape et se retrouve avec mes bras autour de son cou, alors que l'eau me coule toujours dans le dos. Il plonge son regard dans le mien quelques secondes avant de poser ses lèvres sur les miennes, cherchant en douceur à se frayer un passage entre-elles, que je lui offre volontiers, avant de jouer sensuellement, avec ce muscle qui tant de fois m'a dit je t'aime et qui à cet instant déclenche des décharges, dans tout mon être. Enlaçé entre ses bras, je sens la chaleur de son corps, ce corps qui brûle de désir, ce corps qui réclame mes caresses.

Lentement sans arrêter de l'embrasser, j'échange nos positions, et le pousse gentiment contre la paroi. Je m'écarte légèrement de lui mettant fin à notre baiser, le rendant fou avec mes lèvres dans son cou. Il soupire et pose ses mains derrière sa tête, j'embrasse sa clavicule et ses pectoraux arrosés par l'eau qui s'écoule sur lui. Ne le quittant pas des yeux, je l'enivre dans des baisers ardents laissant glisser, tantôt mes doigts sur sa peau, tantôt ma langue, qui effleure légèrement son nombril, son tatouage sur l'aine, descendant lentement, s'arrêtant juste au-dessus de la zone la plus sensible de son anatomie.

Ses iris plantés dans les miens, la respiration irrégulière, je devine l'excitation qui brille dans ses yeux. Je fais glisser mes mains derrière ses jambes, remontant jusqu'à son bassin pour m'y tenir avant de venir le faire languir, m'amusant à faire doucement augmenter la fièvre qui l'anime en déposant des bisous bien placés, le faisant haleter de plaisir et de frustration. Avec un dernier sourire et regard coquin, je céde a ses désirs, saisissant entre mes lèvres sa virilité, lui envoyant des rafales de caresses profonde et passionés. Il suffoque, laisse échapper des sons rauques entre ses lèvres, ce qui me rend fou. Je lui assène le coup de grâce, le laissant se libérer dans un ultime soupir intense et rugissant.

Je remonte le long de son torse, venant l'embrasser tendrement alors qu'il reprend son souffle entre deux baisers. Mes cheveux humides retombants devant mon visage, je lui tourne le dos et penche la tête en arrière pour plaquer ma chevelure désordonnée sous l'eau tiède. Il en profite pour déposer ses lèvres fougueuses dans le creux de mon oreille, dans mon cou, sur mon omoplate, montant et redescendant sans s'arrêter. Je laisse échapper des plaintes d'aise alors que ses mains viennent me coller à lui et s'aventurer sur mon buste, caressant ses parcelles de peau orangées, provoquant d'innombrables frémissements dans mon corps. Tout contre lui, je bascule ma tête sur son épaule alors qu'Il m'enflamme sous ses baisers endiablés et que ses doigts voyagent dangereusement vers mon bas-ventre. Il prend un malin plaisir, à son tour, à retarder ses caresses que je désire tant. Un cri étouffé s'enfuit sans que je ne puisse le retenir, quand sa main embrase mon intimité se frottant contre elle avec avidité. Alors qu'il accélère sa tendresse, j'entre dans une ivresse incontrôlable qui a chaque seconde me rapproche un peu plus de l'extase. Il cesse de m'embrasser, donnant encore plus de puissance à son geste, sa tête dans mon cou, je l'entends respirer et sens son souffle contre ma peau. Je vibre de la tête aux pieds, me mordant la lèvre, soupirant de plus en plus fort, quand secoué de spasmes, je laisse le plaisir m'envahir dans une dernière plainte tonitruante, qui me surprend par sa puissance.

Complètement détendu, je reprends peu à peu ma respiration, alors qu'il m'enlace de ses bras musclés. Je tourne la tête pour l'embrasser, lui me glissant un mot d'amour, que je lui rends à mon tour.

- Alex, ce que tu m'as fait, c'était whaou...

- Pour moi aussi c'était phénoménal, d'ailleurs, si ça s'est pas entendu, c'est un miracle.

 - J'adore t'entendre, ça me rend dingue.

- De même, tes soupirs sont d'un sexy...

- Les tiens aussi mon amour. Bon si on prenait une véritable douche?

- C'est une excellente idée dis-je alors que j'attrape le gel douche.***

( Pour ceux qui n'ont pas lu la première partie, Alex et thibault se réveillent et prennent une douche câline)

On se savonne rapidement pour ne pas faire trop attendre Fred, déjà qu'on s'est laissé aller mais je regrette pas une seule seconde. Je sors de cabine et attrape une serviette pour me sécher avant de la mettre autour de ma taille. J'en tends une à mon homme qui sort lui aussi. J'attrape mes vêtements posés sur le bac à linge, à coté des lavabos quand j'aperçois une marque rouge dans mon cou se refléter dans le miroir.

- Thibault, c'est quoi ça?

Il se place derrière moi, enserre ma taille et dit:

-À première vue, je dirais un suçon

- Non mais merci, j'ai vu je sais que je  suis pas aidé parfois mais faut pas abuser, sérieusement, quand est-ce que tu m'as fait ça ?

- Hier soir un peu avant que tu t'endorme, j'avais envie de laisser ma trace, montrer par ce signe que t'es un homme pris.

- C'est à cause du mec du bar?

- Oui et pour toutes les personnes qui songeraient à te draguer.

- T'es trop mignon quand tu es jaloux, mais un suçon c'est pas assez clair par contre l'inscription dans ma nuque, elle oui

- De quoi tu parles?

- Je me suis fait tatouer, j'ai eu de la chance que tu ne le vois pas sous la douche, c'était une autre petite surprise que je t'aurais montré hier si je m'étais pas assoupi. dis-je en soulevant ma chevelure qui le camoufle.

- C'est trop adorable mon chéri, j'adore, c'est encore une belle preuve d'amour dit-il après l'avoir lu le petit message inscrit sur ma peau " I'm your man Forever, My love. T. " et en déposant un doux baiser sur celui-ci.

- Je suis ton homme rien qu'a toi, je  suis pas fier de ce que j'ai fait par le passé, mais je n'aime que toi et je ne désire que toi et ce tatouage te le rappellera à chaque fois que tu le verras, je t'aime chéri

- Je t'aime aussi mon amour et laisse-moi te dire que tu es magnifique et je ne cherche pas à te flatter, tu es le plus bel homme à mes yeux. dit-il en regardant nos reflets dans la glace.

Sur ces belles paroles, on s'habille et on quitte la salle de bain pour retrouver Fred dans le salon en mode stress. Vu qu'il est déjà onze heures passé de trente minutes, Thib et moi décidons de passer le petit déjeuner, on mangera plus tard en ville.

- Vraiment désolé, les gars pour tout à l'heure...

- C'est des choses qui arrive, t'en fais pas, y a pas de souci dis-je

- C'est cool alors... Je vois que mes fringues te vont dit-il en regardant Thibault qui a revêtu un de ses t-shirts gris et jogging assortis.

- Oui ça va, je te remercie de me les avoir prêtés

- De rien, c'est normal dit-il alors qu'on sent de l'anxiété dans sa voix

- Fred, détends-toi, il va venir, j'en suis sur dis-je

- Il m'a encore écrit un texto plutôt positif mais j'ai peur quand même

- Qu'est-ce qu'il t'a dit? demande Thibault

- Qu'il avait lu ma lettre, qu'il avait pris conscience de plein de choses, qu'il allait prendre le temps de réfléchir et qu'il m'avait trouvé très très beau quand il m'a revu.

- Ben c'est plutôt génial tout ça dis-je

- Oui peut-être...

- Allez on bouge, on a rendez-vous où ?

- Sur la plage, c'est le premier endroit où je l'ai embrassé.

- C'est mignon, allez go, on prend ma golf dis-je alors qu'on prend la porte, que mon homme ferme avec ses clés.

Ça peut paraître bête mais le fait de me réveiller dans ses bras, de partager ma douche avec lui et qu'il ait maintenant mes clés, ça me donne un peu l'impression de vivre avec lui. J'aimerais pouvoir remonter le temps, revivre ses quelques heures tout contre lui.

On monte en voiture et on prend la même direction que pour aller à la cabane quittant le centre-ville sauf qu'au lieu de longer l'océan, on prend une petite voie qui mène à un parking ou déjà plusieurs véhicules sont garés. Fred marche entre nous, toujours aussi stressé. Il porte comme prévu la tenue que je lui ai concocté pantalon bleu roi, t-shirt manche longue, blanc légèrement ouvert sur le torse et baskets montantes grises, il a laissé le blazer dans l'auto, la météo le permet. On marche quelques mètres sur une allée en goudron avant de prendre un petit passage entouré de palissades en bois, s'enfonçant quelque peu dans le sable avant de trouver un bon équilibre. Nous atteignons enfin la plage où d'innombrables personnes sont installées. Nous nous dirigeons dans un coin plus isolé derrière de gros rochers où les pêcheurs viennent pêcher au petit matin. Thibault et moi, nous nous asseyons sur les pierres tandis que Fred reste debout guettant l'arrivée de son chéri. Il est exactement midi alors il commence à paniquer à chaque minute qui passe, et j'avoue que je m'inquiète quand au bout d'un quart d'heure il n'est toujours pas là.

- C'est bon les mecs, il viendra plus, on y va.