Première partie
-Bonjour ! Dit une voix enjouée féminine.
Une jeune fille, blonde aux yeux noisette d'environ dix-sept ans, venait d'arriver dans une maison inconnue pour elle. On est mercredi et il est 16h.
-Vous êtes bien la maman de Roméo ? demande poliment la jeune fille.
-Oui c'est ça et vous, vous êtes Lucy Heartfilia ? demande-t-elle à ladite Lucy.
-Oui c'est bien moi madame, acquiesce Lucy en souriant aimablement.
-Je suis Marie Dragneel et je vous en prie tutoyez-moi ! se présente la mère de Roméo.
-D'accord Marie, acquiesce Lucy.
Sur ces présentations elles se dirigèrent vers une pièce qui semblait être le salon-salle à manger. Il y avait une table, juste à côté se trouve la télé avec un canapé et deux fauteuils. C'était une maison simple, avec une décoration assez soft mais moderne. Un gardon qui devait avoir 12 ans se trouvait sur cette table et semblait être très concentré sur sa feuille.
.....
Je suis dans ma chambre, je n'ai pas envie de sortir, je sais qu'elle est là pour aider Roméo, pour l'aider à faire ses devoirs. Je n'ai pas envie qu'elle me voit, elle va encore me regarder avec pitié comme toute les personnes qui me voient d'ailleurs.
-Natsu !!! hurle ma mère en bas de l'escalier.
Pourquoi elle m'appelle pile poil au moment où je ne veux pas descendre ! Je suis sure qu'elle le fait exprès ! Je me regarde alors vite fait dans le miroir. Comme d'habitude, je suis pâle, super ! Et aujourd'hui n'est pas mon meilleur jour en ce qui concerne mon apparence ! Cette inconnue va encore me regarder avec des yeux remplis d'incompréhension et de pitié. J'aimerais que tout cela s'arrête et que les gens me regardent normalement, comme si j'étais une personne normale et que j'allais bien. J'aimerai retourner six mois auparavant, mais je ne suis pas dupe je sais pertinemment que c'est impossible. Ma vie a complètement changé et il faut que je m'y fasse !
Je descends doucement les escaliers et arrive directement dans le salon où je la vois, à côté de mon frère, elle lui parle de son cours français. Elle parait si concentrée que'elle ne remarque même pas ma venue ! Tant mieux, il faut juste que je m'éclipse et elle ne me verra pas du tout.
-Et là c'est quoi du coup ? demande-elle à Roméo en lui montrant une phrase.
-Une métaphore, dit-il sûr de lui.
-Non, c'est une comparaison, mais c'est normal que tu confondes les deux elles se ressemblent ne t'inquiète pas ! Moi-même je les inversais au collège ! explique-t-elle pour rassurer Roméo qui soupirait de désespoir.
Après sa réplique, Roméo soupire. Il a l'air désespéré. C'est pour ça que maman a fait appel a une espèce d'association de lycéens qui viennent aider des plus petits en difficulté. Mon petit frère est dyslexique et, à cause de mon état, je ne peux plus l'aider comme je le faisais avant. LA concentration m'est difficile maintenant ! Ce dernier lève la tête et me voit. Moi qui voulais passer inaperçu c'est raté ! J'aurai dû filer sans m'arrêter.
-Nat t'as bien dormi ? me demande-t-il.
-Ouai, répondis-je simplement mal à l'aise parce qu'elle me regardait.
-Enfaîte je te présente Lucy, c'est elle qui m'aide pour mes devoirs, me dit-il en montrant la fille à côté de lui, elle est trop intelligente !
Elle me regarde et sourit, mon cœur s'accélère au même moment, c'est une fille magnifique. Elle semble rougir aussi un peu. Mais qu'est-ce qui est en train de se passer ? Je ne sais pas si elle fait exprès ou pas mais elle me regarde comme si j'avais une tête normale, alors qu'en réalité, je le sais, j'ai juste une tête de déterré.
-Je suis Lucy Heartfilia et ce n'est pas vrai je ne suis pas trop intelligente, se présente-t-elle en rigolant, elle a l'air assez gênée à cause des paroles de Roméo.
Elle paraît si pétillante de joie, si heureuse, si différente de moi. Ses yeux dégagent des émotions et sentiments positifs alors que pour moi c'est tout le contraire. En sondant bien son esprit, je vois qu'une part d'elle éprouve de la tristesse, comme si elle souffrait à l'intérieur. Quelque chose m'étonne quand même, c'est qu'elle me regarde normalement comme je l'ai dis, comme si j'étais normal et que je n'étais pas malade ! Ça fait bizarre parce que ça fait plus de six mois que plus personne ne le fait à part ma famille mais ils se forcent, parce qu'au fond d'eux ils sont tristes et désespérés. Et puis, lorsqu'on voit mon teint blanc à la mort on devine que quelque chose ne va pas mais elle n'en a pas tenu compte, à ma plus grande joie.
-Moi c'est Natsu, répondis-je perturbé par son regard si intense envers moi.
Je me présente je suis Natsu Dragneel, j'ai dix-neuf ans, je fais mes études chez moi mais seulement quand j'ai assez la forme pour ça, parce que oui vous l'avez vu à mon visage, je suis malade...
Après être restés quelques secondes à nous regarder mutuellement je suis allée dans la cuisine où se trouve ma mère parce que c'est elle qui m'a appelé. C'est bizarre mais lorsque je la regarde, c'est comme si nous étions connectés tous les deux, comme si le monde extérieur disparaissait d'un coup nous laissant tous les deux seuls.
-Coucou mon fils, me salue-t-elle, t'as bien dormi ?
-Ouai j'ai fait une bonne sieste, dis-je en m'étirant.
-Tu dois prendre tes médicaments, me rappelle-t-elle.
Je soupire en les prenant je dois en avaler cinq trois fois par jour. Au début, c'était dur. Les médicaments m'endormaient pendant plus de douze heures. Je restais éveillée que deux heures par jour. Maintenant, je suis habituée à me shooter à cette merde. Je fais juste une sieste l'après-midi et voilà. Le reste du temps, je déprime et m'apitoie sur mon sors
-Tu sais j'ai vous ai vu toi et Lucy, dit-elle tout à coup, j'ai vu vos regards...
J'étais en train de boire mon eau mais quand elle dit ça je recrache ma gorgée, j'avais déjà avalé mes médicaments. Qu'est-ce qu'elle raconte encore ? Elle voit des trucs où il n'y a pas lieu d'être et ça me gave.
-N'importe quoi, j'essaye d'être convainquant.
-Natsu on ne me l'a fait pas à moi, sourit-elle, tu as vu comment elle t'a regardé et comment tu l'as regardé !
Je réfléchis, c'est vrai qu'elle m'a regardé normalement et qu'elle a semblé rougir à un moment. Mais ça ne veut strictement rien dire. Comment cette fille qui a tout pour elle et qui semble avoir une des plus belles vies peut rougir devant un gars pitoyable comme moi, un gars horrible à l'intérieur et à l'extérieur...
-Elle m'a juste regardé normalement, ne crois rien d'autre, me refermais-je aussitôt, tu crois vraiment qu'elle en pincerait pour un gars comme moi ?
Je pars énervé, pas énervé contre ma mère mais contre moi, j'en ai marre de ma sale gueule. Marre que ma mère me prenne en pitié, marre que mon frère pleure par ma faute, marre de ma vie actuellement bien pourrie...
Je monte dans ma chambre et claque la porte, j'entends mon frère m'appeler mais je ne réponds pas. Je veux rester seul. Je sais qu'il s'inquiète et que je lui fait du mal en le repoussant comme je viens de le faire mais je n'arrive pas, je n'arrive plus à être le Natsu d'avant.
Il doit être aux alentours de dix-huit heures quand j'entends Lucy partir. J'ai comme un pincement de cœur, c'est bête mais j'aimerais la revoir, j'espère la revoir. Enfin je dis ça mais je ne serais jamais capable d'aller lui parler de moi-même alors à quoi bon.
Je ne redescends pas avant que mes parents m'appellent pour manger. Je n'ai pas faim mais je descends quand même. Je me mets à table et le silence m'énerve. Je n'aime pas quand personne ne parle mais heureusement mon frère le brise, il semble préoccupé.
-Roméo, l'interpelle mon père, Lucy viendra tous les mercredis de seize heures à dix-huit heures, ça te va ?
-Oui oui, répond vaguement mon frère.
Alors elle viendra toutes les semaines ? Au fond de moi, je suis content. Mais je sais pertinemment ce qu'il va se passer. Je resterai dans ma chambre de seize heures à dix-heures. Mais le simple fait d'entendre ma voix me suffit.
-Qu'est-ce que tu as mon fils ? demande maman.
-C'est juste trop triste, commence Roméo.
-Quoi donc ? demande mon père.
-Bah Lucy, je lui ai demandé si elle avait des frères et sœur et ce que faisaient ces parents mais elle m'a répondu qu'elle n'en avait plus, il marque une pause, elle m'a dit qu'elle était au foyer de Magnolia.
Je suis choqué, elle n'a plus aucune famille... Moi qui pensais qu'elle avait une belle vie, qu'elle était épanouie entourée de gens qui l'aimaient. C'est la dernière chose que je voudrai qu'il m'arrive, je ne pourrais pas continuer à vivre sans mes parents ou même mon frère mais bon si ça continue comme ça c'est eux qui vont finir par vivre sans moi...
-La pauvre fille, dit ma mère peinée pour elle, il leur est arrivé quoi à ses parents ?
-Je ne sais pas, dit Roméo en haussant les épaules, je lui ai demandé mais elle n'a pas voulu répondre...
Pendant qu'ils parlent, je les écoute sans participer c'est souvent comme ça lorsqu'on est à table. Je ne suis pas un gros parleur, je préfère écouter que participer à la discussion.
Ça fait six mois que ça se passe comme ça de toute façon, je parle de moins en moins. Depuis que j'ai fait ma première crise, tout a dérapé. Ma copine m'a quitté, parce qu'elle ne voulait pas souffrir alors que dans l'histoire c'est moi le malade mais bref. Puis tous mes amis m'ont rejetés un par un et ont fait comme si je n'avais jamais existé. Je trouve ça dégueulasse et lâche mais bon, c'est qu'ils n'en valaient pas la peine. J'ai été diagnostiqué juste après avoir eu le Bac Scientifique avec mention très bien. Ma mère, le jour où je l'ai eu, avait dit que je ferais des études dignes de ce nom. Mais, comme vous l'avez deviné, après tout a changé ma vie a dérapé. Je devais aller en université loin d'ici je n'ai pas pu y aller, à cause des crises que je ferais de plus en plus souvent. Je ne pouvais pas rester loin de ma famille et seul. Puis, comme prédit, ça a été le cas, mes crises étaient plus fortes, plus longues et plus régulières. Mes reins éliminaient de moins en moins bien les déchets produits par mon sang, ils ont donc pris la décision de m'enlever le plus endommagé en août. Maintenant, je suis sur liste d'attente pour une greffe parce que mon second rein se dégrade aussi de jour en jour. Toute ma famille voulait m'aider mais personne n'a pu, les docteurs ont expliqués que la greffe de rein peut se faire avec un proche et seulement un proche parce qu'une personne peut très bien vivre avec un seul rein alors mon père, ma mère, même Roméo ont fait les tests de compatibilité mais rien à faire, nous n'étions pas compatibles... Alors j'attends un appel du docteur disant qu'il a un rein pour moi. Pour tout dire, plus les jours avances et plus mon espoir de retrouver ma vie normale s'envole. On dit que l'espoir fait vivre mais mon espoir me tu petit à petit. J'espère que tout sera bientôt fini parce voir mon frère pleurer à cause de moi et de ma putain de maladie me tue ! On est en janvier et les médecins sont de plus en plus sceptiques sur mon sort, ils ne disent rien mais j'ai bien deviné qu'il ne me restait plus longtemps à vivre...
Trois semaines sont passé, de mon côté je dirai que ça va, mon cas ne s'est pas dégradé mais il ne s'est pas amélioré non plus. J'ai refait une crise la semaine dernière et je dois dire qu'elle était encore plus violente que les autres. Quand j'ai une crise, c'est qu'il y a comme un bouchon qui s'est formé et je vous jure que c'est comme si on me plantait des dizaines de couteaux au niveau de l'abdomen. Le seul moyen de stopper la crise, c'est une sorte injection.
Chaque mercredi à la même heure, Lucy vient donner des cours à Roméo. Je fais toujours en sorte de ne pas descendre et je reste dans ma chambre. Si, par hasard, ma mère m'appelle, je fais semblant de dormir. Je n'ai en aucun cas envie qu'elle voit dans l'état que je suis. Chaque jour ma tête me fait un peu plus peur.
Mon frère m'a raconté qu'à chaque fois qu'elle vient, elle demande où je suis et demande des choses à mon sujet. Heureusement, mon frère n'a rien dit à propos de mon putain de problème. La semaine dernière, il a fait la gaffe de lui demander si elle était amoureuse de moi et il m'a assuré qu'elle a rougit et était toute gênée. J'ai quand même toujours du mal à la croire, je pense que si elle a rougi, c'est qu'elle était gênée de dire non à Roméo ou soit Roméo disait vrai et elle n'a pas osé dire oui mais je penche plutôt vers la première option. Elle n'a pas pu tomber amoureuse de moi, c'est tout simplement impossible.
Nous sommes à nouveau mercredi, vous allez me dire que c'est normal parce que ce jour revient toutes les semaines, mais j'ai vraiment l'impression qu'il arrive trop vite et passe trop doucement. Peut-être parce que je reste cloîtré dans ma chambre ? Où peut-être parce que le fait que Lucy soit là et que j'évite de la voir me fait passer le temps plus lentement ?
J'entends la sonnette. La porte s'ouvre et sa voix angélique résonne jusqu'à mes oreilles. Elle hante mes pensées depuis que je l'ai vu pour la première fois. Son regard normal qu'elle m'a lancé pour la première m'est resté gravé dans l'esprit. Je crois qu'elle va me rendre fou alors que je ne l'ai vu qu'une fois. Cette sensation est bizarre et inexplicable.
-NATSUUUUUUU, hurle ma mère d'en bas.
Et hop ça recommence, je me glisse sous la couette et fait semblant de dormir. Les marches de l'escalier grincent ce qui m'indique qu'elle monte. La porte de ma chambre s'ouvre doucement mais étonnement elle ne se referme comme les autres semaines. J'ouvre un œil puis l'autre et relève alors la tête et voit ma mère qui me regarde en souriant, qu'est-ce qu'elle a encore derrière la tête ?
-Tu crois que je n'ai pas compris ton petit manège Natsu ? me dit-elle mesquinement.
-Mais de quoi tu parles ? dis-je ne faisant semblant de ne pas comprendre à quoi elle faisait allusion.
-Aller, arrête tes bêtises et descends un peu te sociabiliser avec le monde extérieur, m'ordonne-t-elle.
Je soupire longuement ce qui fait rire ma mère et me décide à descendre. La voix angélique de la femme qui hante mes pensées s'approche de plus en plus, je me triture les doigts tellement je suis anxieux, pourquoi ? Je ne saurai même pas vous répondre...
Elle entre enfin dans mon champ de vision. Lorsqu'elle me voit derrière ma mère, elle semble être contente et arrête toute activité avec Roméo. Ce qui me choque c'est qu'elle me regarde normalement alors que je suis dix fois plus blanc que la dernière fois et que je tiens à peine debout. Elle doit le faire exprès ou peut-être qu'elle ne tient pas compte de mon état et me voit moi tel que je suis.
Ma mère retourne sur le canapé lire son bouquin et je reste là planté comme un con à la regarder.
-Arrête tu baves, me charrie mon frère.
Je lui lance un regard noir mais je n'ai le temps de rien faire que Lucy se lève et me fait la bise. Ses joues douces se posent sur les mienne et me laissent des frissons. Elle se recule ensuite et rougit instantanément. Je ne dis toujours rien ce qui la gêne encore plus. Dans quelle situation je me retrouve encore ?
-Euh salut Natsu, me salue-t-elle encore plus rouge, je suis contente de te voir...enfin...tu n'étais pas là les deux dernières semaines alors...
Elle ne sait pas quoi dire et est toute gênée, elle est trop mignonne comme ça. La voyant dans le plus grand embarras je décide de réagir.
-Salut Lucy, je marque une pause cette fois c'est moi qui rougit, moi...moi aussi je suis content de te revoir...
Un blanc s'installe entre nous. Moi non plus je ne sais pas quoi dire et je crois que je suis aussi gêné qu'elle. La conversation est courte et je vois derrière, Roméo qui se fou littéralement de notre gueule. Enfin surtout de la mienne.
-Alors tu t'es décidé à ne plus l'éviter, dit Roméo en s'adressant à moi.
A ce moment elle comprend pourquoi je n'étais pas présent les semaines précédentes et je crois lire dans son regard de la déception. Elle baisse la tête et je suis encore plus gêné, mais qu'est-ce qu'il peut être con des fois. Elle finit par regarder sa montre et commence à prendre son sac. Voilà, merci Roméo, tu l'a fait fuir !
-Je...Je vais y aller, je crois que...
-Mais Lucy, il reste trente minutes...dit Roméo
Je vois bien qu'il regrette ce qu'il a dit à l'instant, ma mère me regarde assez durement. Je sais ce qu'elle pense, elle veut que je la retienne mais elle est marrante elle doit me détester maintenant, elle ne voudra pas m'écouter...
Son sac en main, elle était prête à partir. Elle se dirige vers la porte la tête baissée. Natsu, fait quelque chose, merde ! Soit utile pour une fois !
-Lucy, me devance Roméo, attend s'il-te-plait, je ne voulais pas dire ça comme ça !
Elle ne semble pas écouter continue son chemin vers le seuil de la porte avec les larmes aux yeux. Mon esprit me dit de la retenir mais je ne sais pas du tout comment faire, je suis tellement con et inutile. Que dois-je faire au juste ? Je sais pertinemment que si je la laisse franchir la porte d'entrée, c'est fini.
-Lucy, je lui attrape le bras, s'il-te-plait ! Je vais tout t'expliquer...
Je ne peux continuer. Une grosse douleur provenant de mon abdomen surgit par surprise. Cette douleur, je la connais très bien. Putain, il fallait vraiment qu'une crise surgisse maintenant. Je tombe au sol ne pouvant plus supporter la douleur.
Voici la première partie de ce two-shoot.
J'espère en tout cas qu'il vous aura plu! Et n'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires ^^
Pour ma part, je ne sais pas trop quoi en penser, ça fait longtemps que je voulais faire une histoire courte avec Natsu malade mais étant donné que je suis encore débutante dans l'écriture, je ne sais pas si j'ai bien réussi à d'écrire les ressentis de Natsu et tout ça !
Bref donnez moi des conseils ou votre avis ça fait plaisir!
À la prochaine dans une autre de mes fics! Je ne sais pas quand je sortirai la seconde partie de cette histoire...
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