Deuxième partie:
-Nat...Natsu ? dit Lucy complètement perdu avec inquiétude.
J'entends ma mère crier et se précipiter vers moi. Mon frère panique et commence à pleurer. Je ne sais que rendre les gens tristes on dirait. C'est la même chose à chaque crise. J'en ai marre, tellement marre de moi...
LUCY
Natsu est allongé par terre en se tenant l'abdomen. Sa mère est à ses côtés complètement paniquée, quant à moi j'ai pris Roméo dans les bras pour tenter de le rassurer. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, pourquoi il s'est écroulé par terre aussi soudainement...
-Aller Natsu, dit sa mère en lui faisant une injection, ça va aller...
Mais ça n'avait pas l'air d'aller mieux, il est de plus en plus pale et son état ne s'arrange pas au contraire. Il est en train de perdre connaissance !
-Mais qu'est-ce qu'il a ? craqué-je en criant, au bord de la crise d'angoisse.
Sa mère se relève en panique et saisit son téléphone portable pour appeler les secours. Qu'est-ce qui lui arrive bon sang ? Personne ne me répond, Roméo a l'air vraiment effrayé et anxieux, sa mère pleure à son chevet. J'ai comme l'impression que ce n'est pas la première fois que ça arrive. Malgré moi, les larmes me montent aux yeux. Je m'étais douté qu'il était malade mais je n'étais pas sûre. La première chose que j'ai vu chez lui, c'est ses yeux magnifiques et ses cheveux rose. Certes c'est inhabituel mais j'adore !
-Mais qu'est-ce que Natsu a bon sang ? paniqué-je.
Elle ne me répond pas mais me regarde, son regard est implorant et demande de l'aide. Je ne sais pas quoi faire, j'ai la forte impression de ne pas être utile et je déteste voir des gens mal en point et ne rien pourvoir faire.
Cinq minutes interminables passent et on entend enfin les sirènes des pompiers. Sa mère se lève, Roméo toujours dans mes bras, elle conduit les pompiers à Natsu où ils le prennent tout de suite en charge.
-Il faut qu'on l'emmène au plus vite ! annonce un des pompiers.
-D'accord alors, sa mère s'approche de nous, j'ai prévenu Igneel, il va venir vous chercher. Je vais avec les pompiers, je suis désolé Lucy pour tout ça, si tu veux rentrer il te déposera...
-Non ! la coupé-je, je veux savoir comment va Natsu, je ne veux pas rentrer...
Elle a un petit sourire lorsque je lui réponds, elle nous prévient alors que son mari sera là dans quelques minutes et part vite avec les pompiers. Natsu, tiens bon !
-Roméo ? Ça va aller ne t'inquiète pas, tenté-je de le rassurer.
-N...non ça ne va pas, pleure-t-il, Natsu ne va pas bien...
Je le regarde avec tristesse. Je ne peux pas lui dire le contraire puisqu'il ne va vraiment pas bien. Je ne sais pas comment le rassurer. La porte s'ouvre précipitamment, sur le pas de la porte se trouve le père de Roméo et Natsu, son visage montre clairement de l'inquiétude.
Je l'ai déjà vu la semaine dernière parce qu'il n'est pas allé travailler, c'est un homme vraiment gentil et sympa, c'est sûrement un père formidable...
-Salut Lucy, me salue-t-il en me faisant la bise.
Il prend ensuite Roméo dans ses bras pour le rassurer, ça me rappelle tant de souvenirs avec mes parents qui, aujourd'hui, sont morts... Une larme coule et s'échappe de mon œil droit, Igneel remarquant ma détresse apparente, me prend par les épaules et Roméo me tient la main en me souriant timidement.
-Aller il faut qu'on y aille, dit Igneel en sortant de la maison.
Nous le suivons, je me place devant, Roméo se met derrière, le silence prend une place importante pendant le trajet mais je veux savoir.
-Igneel ?
-Oui Lucy ? me répond-t-il aussitôt.
-Qu'est-ce que Natsu a ? demandé-je.
Il semble réfléchir quelques instants mais avant que ce dernier me réponde Roméo s'excuse.
-Pourquoi tu t'excuses Roméo ? dis-je perdu.
-Parce que vous vous êtes disputés par ma faute juste avant sa...sa crise et maintenant tu le déteste, il baisse la tête.
-Non, il relève la tête, je ne déteste pas ton frère, j'hésite, je tiens à lui-même s'il n'a pas l'air de m'apprécier.
Cette fois c'est moi qui baisse la tête, pourquoi il m'évite ? Ça je l'ignore mais ce que j'ai dit je le pense vraiment, je tiens à lui et lorsque Roméo a dit ça, ça m'a un peu vexée.
-Non Lucy, tu te trompes, intervient Igneel, il t'évite mais ne croit pas que c'est parce qu'il ne t'aime pas, c'est que depuis six mois il a peur du regard des gens, il...il a beaucoup souffert et craint d'être rejeté mais moi je peux te dire qu'il t'apprécie aussi...
Je bug, mais qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'il se referme autant...
-Mais il ne veut pas non plus s'attacher parce qu'il pense qu'il n'a aucun avenir...
-Pourquoi ça ? m'étonné-je.
-Il...il soupire, il y a six mois que tout a changé, il avait des amis, il a passé de superbes années lycée mais une fois qu'il a eu son Bac, il avait tout pour être heureux mais sa santé s'est dégradée et ses crises sont apparues, ses amis l'ont abandonnés un par un même sa petite amie est parti à cause de sa maladie, il a été dévasté et s'est renfermé sur lui-même...
Il me raconte alors le problème de Natsu, tout ce qu'il s'est passé depuis six mois, comment ces amis ont pu lui faire une chose pareille ? C'est vraiment égoïste de faire ce qu'ils ont fait, ça n'est pas parce qu'il à un quelconque problème qu'il faut le traiter différemment, ça me dégoûte ! C'est de la lâcheté à l'état pur !
On arrive enfin à l'hôpital après une dizaine de minutes de trajet. On se précipite dans la salle d'attente.
-Marie ! crie Igneel en courant vers elle.
Lorsque cette dernière nous voit elle se lève et se blotti dans les bras de son mari en larme. Roméo essaye de résister mais il ne va pas tenir longtemps alors je le prends dans mes bras.
-Il...Il ne va pas bien Igneel, dit Marie en regardant son mari.
Je me fige ainsi que Roméo. Mes larmes commencent à couler silencieusement, j'essaye de les essuyer au plus vite mais Marie m'a repérée.
-Oh Lucy, dit-elle en m'enlaçant, je suis désolée ça ne doit pas être facile pour toi, dit-elle en pensant surement à mes parents.
Je la serre dans mes bras comme si ma vie en dépendait et pleure sans plus m'arrêter... Cette sensation me manque tellement. Le fait d'être entouré d'une famille me manque tellement.
-Excusez-moi Monsieur et Madame Dragneel ? demande un docteur.
On se retourne tous vers notre interlocuteur, Roméo glisse sa main dans la mienne. Je resserre la prise pour tenter de le rassurer.
-Votre fils n'a pas repris connaissance, commence-t-il, son cas s'est aggravé, il lui faut une greffe au plus vite dans les prochaines 48 heures sinon...
Il ne finit pas sa phrase mais on comprend tous ce qu'il va se passer, il s'excuse, il nous indique la chambre 412 comme étant celle où se trouve Natsu puis repart faire son travail.
-A...Allons le voir, dit Roméo en tremblant.
La vie est tellement cruelle, pourquoi la mort n'emmène que les meilleures personnes ? C'est tellement injuste et dégueulasse !
On arrive devant la chambre mais je me fige réalisant que je n'ai rien à faire là.
-Lucy ? Dit Igneel.
Une larme coule.
-Je...Je vais vous laisser entre vous, en famille, dis-je à contre cœur.
-Mais ne dit pas n'importe quoi Lucy, dit Marie en m'agrippant la main et m'entraînant à l'intérieur de la chambre.
Alors j'entre avec eux et j'aperçois très vite une touffe rose. Un gros tuyau sort de sa bouche, cette vue me fait mal, très mal. Il est très pale, trop pale. Trop de souvenirs me viennent en mémoire, je revois mes parents dans la même situation mais eux étaient déjà partis. Natsu, ne fait pas la même chose ! Je m'avance comme ses parents et son frère puis l'observe, je ne peux pas le perdre, c'est trop dur, entre les souvenirs qui me reviennent et cette vue que j'ai, un mal de tête naît.
Je repense à ce qu'Igneel m'a dit, c'est horrible de se faire abandonner par ses amis parce que j'ai vécu la même chose, après la mort de mes parents il y a deux ans, je suis allée au foyer de Magnolia et tout le monde a vite été au courant que mes parents sont morts, alors sans rien savoir, les autres me traitaient de maudite parce qu'ils disaient que c'était de ma faute...
Je me dis qu'avec Natsu, on a beaucoup de points communs, il a souffert autant que moi, peut-être pas de la même manière mais ça revient au même. Lui ne mérite en aucun cas ce qu'il lui arrive, c'est vraiment injuste, encore si un de ses parent ou son frère était compatible, ça se serait arrangé mais non...
Attendez mais...
-Attendez, dis-je, Igneel est-ce que je peux vous parler en privée s'il-vous-plait.
Il acquiesce et on se rend dans le couloir sous les regards de Roméo et Marie. Je dois le faire, c'est la seule solution.
-Qu'est-ce qu'il se passe Lucy ? me demande Igneel curieux.
Je réfléchis quelques secondes mais pourquoi je n'y ai pas pensé avant ?
-Je...Je peux les faire les tests moi ? Ça ne change rien que je sois une fille ?
-Lucy ? Faire les tests de quoi ? demande-t-il toujours aussi perdu.
-Bah les tests de compatibilité ! dis-je alors que son visage exprimait de l'étonnement.
-Tu...tu sais Lucy c'est très gentil à toi, mais tu sais la chance pour que ça soit bon est très minime, m'explique-t-il. Et puis tu es encore mineure Lucy non ?
-Oui mais ça n'est qu'un détail, je n'ai qu'a appeler la directrice du foyer, elle est très gentille et viendra signer les papiers qu'il faut dans la demi-heure qui suit, expliquais-je, je ne voulais pas le dire devant votre femme et Roméo parce que je ne veux pas leur donner de faux espoirs si jamais c'est négatif mais j'y tiens vraiment Igneel.
Il me regarde vraiment étonné mais finit par m'enlacer en me remerciant. L'entraide est une de mes priorités pour moi.
-Tu es une jeune femme formidable Lucy, me remercie-t-il.
Je m'écarte de lui et lui sourit. J'attrape mon téléphone et compose le numéro du foyer. Après lui avoir tout expliqué, elle m'annonce qu'elle va arriver dans une vingtaine de minutes.
Alors je dis à Igneel que tout est bon.
-Retournez auprès de votre famille, Igneel, je vais aller faire les tests...
-Marie va me demander où tu es passée, c'est pareil pour Roméo...
-Et bien dites-leur que je suis sorti prendre l'air, que je ne me sentais pas bien et si vous ne me revoyez pas dans trente minutes vous saurez pourquoi, lui souris-je.
-Mais tu vas les passez toute seule ? S'inquiète-t-il.
-Non je vais attendre la directrice du foyer ne vous inquiétez pas...
-Merci infiniment Lucy, m'enlace-t-il.
-Gardez ces remerciements pour après si tout est bon.
Je partis en direction des salles de test attendre la directrice pour passer les tests.
En attendant je croise les doigts.
Après avoir parlé avec Lucy, Igneel rentre seul dans la chambre, il paraît ému et content comme si tout allait s'arranger. Il devait quand même faire attention de ne pas éveiller les soupçons parce que rien n'était encore sur. Lucy n'était peut-être pas compatible avec son fils. Il espérait quand même de tout son cœur.
-Mais Igneel, où est Lucy ? demande Marie à son mari.
-Elle ne se sentait as bien alors elle est allée faire un tout dehors, explique-t-il vaguement à sa femme.
Elle ne dit rien de plus et les trois membres de la famille restèrent dans un silence absolu mais Marie avait bien remarqué qu'Igneel était bizarre et ne faisait que garder l'horloge présente dans la chambre. Mais elle en rajouta rien et continua de veiller sur son fils. Roméo, quant à lui, avait les yeux rivés au sol avec un air triste collé au visage tandis que Natsu n'avait pas bougé d'un poil.
Quarante-cinq minutes passèrent avant que Marie ne s'inquiète davantage. Lucy n'était toujours pas revenue et elle s'inquiétait pour elle.
-Bon je vais aller la voir...
-Non Marie attend, ordonne Igneel.
-Mais à quoi tu j...
Un docteur entre au même moment dans la chambre, il semblait sûr de lui et avait même un sourire collé au visage. Tous se demandèrent pourquoi il était comme ça. Igneel se doutait que c'était pour leur annoncer une bonne nouvelle...
-J'ai l'immense plaisir que nous avons trouvé un donneur compatible avec votre fils ! se réjouit le docteur.
-Vous...vous êtes sérieux ?! bug totalement la mère et Roméo.
Après avoir assuré une bonne dizaine de fois qu'un donneur s'est présenté durant l'heure précédente la mère et le frère de Natsu furent convaincus.
-Il faut vite prévenir Lucy ! se réjouit Roméo.
-Euh non ! refuse Igneel.
-Mais...proteste Marie.
Sans attendre plus, des infirmiers emmenèrent Natsu direction salle d'opération. Ces dernières invitèrent la petite famille à attendre dans la salle d'attente. Une fois assis dans les fauteuils de la salle d'attente, Igneel semblait réfléchir et son fils le lui fit bien remarquer mas il a tout nié.
-Oui ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer, rassure une infirmière.
Les trois protagonistes tournèrent la tête vers cette infirmière qui faisait signer des papiers à une dame d'une cinquantaine d'années. Igneel se leva tout à coup ce qui étonna sa femme et son fils cadet, il se dirigea vers ces deux personnes qui semblaient occupées.
-Euh excusez-moi madame, dit-il à l'intention de la femme.
-Oui ? répond-t-elle aussitôt en souriant.
-Est-ce que par hasard vous seriez la directrice du foyer où Lucy se trouve ? demande-t-il par hasard.
-Je...euh oui, elle réfléchit, ah vous êtes le père du jeune homme qui doit se faire greffer ?
Il hoche la tête mais sent deux présences derrière lui.
-Chéri tu m'expliques, dit Marie ne comprenant rie la situation.
-Oui, dit-il en se retournant vers sa femme et son fils, en fait Lucy n'est pas allée prendre l'air mais elle est allée passer les tests de compatibilité...
-Mais pourquoi tu ne nous as rien dit ? demande étonnée la mère de Roméo et Natsu.
-Elle m'a dit de ne pas vous le dire avant d'être sûr que c'était bon pour ne pas vous faire de fausse joie et je ne savais pas comment vous le dire...
Elle sourit et embrasse son mari tandis que son fils lui fait un câlin mais ils revinrent vite vers la femme qui les observait avec un doux sourire.
-Merci d'avoir accepté de nous aider, remercie Marie.
-Ce n'est pas moi qu'il faut remercier, sourit-elle, mais Lucy, je ne peux pas refuser, ça serait inhumain de faire ça, je suis là juste parce qu'elle est majeure vous savez mais dans eux semaines elle sera libre comme l'air, explique-t-elle avec un sourire aimable.
Ils finirent de discuter ensemble un bon petit moment.
NATSU
Où je suis au juste ? Je suis complètement désorienté. Je ne sais pas où je me trouve. Mes derniers souvenirs sont flous, mais je revois Lucy partir de chez mous à cause de ce qu'à dit Roméo. La chose dont je me souviens le plus est de la douleur insupportable que je ressentais. C'était ma crise la plus violente depuis le début...
J'entends des bruits de machine d'hôpital résonner. Je dois surement m'y trouver. Je déteste l'hôpital, lorsque j'y vais, c'est pour entendre des docteurs me dire encore et encore de ne pas perdre espoir. Je sais ce qu'il va se passer par la suite. Je vais sortir et mes crises ne vont pas se stopper. Tout va recommencer, c'est un cercle vicieux. Une douleur assez aiguë est sur mon abdomen, pas la douleur comme quand j'ai une crise mais une douleur sur la peau, je me sens tout bizarre. C'est comme si je sortais d'un très long sommeil.
J'ouvre petit à petit les yeux pour m'habituer à la lumière. Je ne sais pas si je suis seule dans la pièce parce que j'entends des voix et aussi d'autres machines parallèlement aux miennes.
Je vois un homme portant une blouse blanche se tenir au bout du lit. Je ne comprends plu rien de ce qu'il se passe autour de moi. Où se trouvent mes parents ? Mon frère ? Et Lucy ? Elle a dû rentrer chez elle. Après tous, elle n'en a rien à faire de moi.
-Monsieur Dragneel, j'ai le plaisir de vous annoncer que votre greffe s'est merveilleusement bien passée, m'annonce gaiement le docteur.
Quoi ? J'ai du mal entendre. C'est peut-être une caméra cachée ? Apparemment non, puisque la douleur au niveau de mon abdomen est présente. Je ne crois pas à ces paroles. J'ai perdu espoir de recevoir une greffe il y a plusieurs mois alors pourquoi maintenant ?
-On va vous reconduire dans votre chambre où votre famille vous attend, m'annonce une infirmière.
Le lit dans lequel je me trouve bouge. J'ai été incapable de lui répondre pour la simple et bonne raison que ma bouche est pâteuse et je n'arrive pas a prononcer un seul mot. Je vois les lumières défiler assez vite. Mes yeux se ferment tous seuls. Je n'ai plus aucune force, je suis comme paralysé mais j'ai l'impression de flotter sur un nuage. Je crois que c'est la morphine qui donne cet effet agréable de flottaison. Une envie de dormir me prend d'un coup. Je dois tenir encore un peu, je veux voir mes parents. Je veux leur demander si tout cela est bien réel. Après je ne sais combien de temps, j'entends une porte s'ouvrir et la voix inquiète de mes parents demander aux infirmières si je vais bien.
-Natsu ?
J'ouvre les yeux et tombe sur les trois visages embués de mon frère et mes parents, ils sourient tous. A ce stade, je crois le docteur. Mes parents et mon frère ont l'ai tellement heureux de me voir allongé dans ce lit. Alors je suis guéri ? Tout est fini ?
-Mon amour, je suis tellement soulagée, me dit maman.
Mon père et mon frère sont dans le même état que ma mère. Ça faisait tellement longtemps que je ne les avais pas vu heureux comme ça. Avant ils faisaient semblant de l'être et ça m'énervait tellement mais maintenant ces sourires sont authentiques.
-S...Salut, dis-je faiblement, qui...qui a...
Ma mère se décale, au début je ne comprends pas pourquoi elle ne répond pas. Je tourne donc la tête. Des cheveux blonds sur le lit à côté de moi. Mes yeux me piquent, ils se remplissent de larmes. Comment c'est possible qu'elle ait accepté de faire ça ? J'ai envie de de la serrer fort dans mes bras pour la remercier. Je lui serai toujours reconnaissant pour ce qu'elle a fait. Ce n'est pas une décision facile à prendre mais elle a accepté, pour moi, pour me sauver. Elle est une fille en or !
-Lucy a insisté pour faire les tests, m'explique mon père, et ils se sont avérés positifs, elle n'a pas hésité une seule seconde à le faire...
Je regarde toujours son visage endormi. Elle est belle comme ça. Elle est même magnifique.
-Elle est revenu une heure avant toi du bloc, on lui a parlé mais elle s'est rendormie, dit Roméo.
Je ne dis plus rien et souris toujours en la regardant mais le sommeil m'appelle.
Deux semaines sont passées depuis nos opérations respectives. Je vais beaucoup mieux. Je pète la forme, comme avant. Mon frère et mes parents sont heureux, tout comme avant. C'est comme si nous avions remonté le temps de sept mois. Je suis heureux. Petit à petit je vais pourvoir reprendre le sport sans risque de faire une crise ou autre. Je vais pouvoir reprendre une vie normale. Une vie que j'ai regretté depuis le premier jour de ma maladie. Mais cette fois-ci, Lucy fera partie de ma nouvelle vie !
Quant à moi, je sors aujourd'hui, le jour de l'anniversaire de Lucy. Je suis trop content. Je n'ai jamais autant parlé avec une fille. Pendant une semaine, nous étions dans la même chambre et quand elle est sortie je pensai qu'elle passerait à autre chose mais en fait elle est revenu chaque jour me voir. On a beaucoup parlé de nos passées respectives, de nos douleurs, de nos souffrances, on s'est écoutés mutuellement et je me suis aperçu qu'elle et moi ne sommes pas si différent l'un de l'autre...
J'ai appris qu'elle a perdu ses parents dans un malheureux incendie chez elle. Elle en a gardé des cicatrices sur son dos en haut à gauche et sur sa cuisse droite. A l'école, elle a subi beaucoup de critiques, de moquerie. Ils la prenaient pour responsable. Elle a tenté de se suicider à ses treize ans mais sans succès. Donc elle a continué à vivre dans ce foyer. Quand elle m'a tout raconté, elle était en larme. En même temps c'est normal. Je l'ai prise dans mes bras et j'ai fait comme j'ai pu pour la réconforter.
Elle m'a dit qu'avec l'héritage de ses parents elle allait s'acheter un petit studio dans la ville puisque de toute façon les études qu'elle veut faire sont ici. Elle n'aura donc pas besoin de bouger d'ici. Ça me rassure parce que je ne compte pas bouger de cette ville non plus. Peut-être moi aussi prendre un appart mais je ne veux pas partir loin de mes parents et de mon frère. Ils me manqueraient trop.
Je crois que je suis tombée amoureux d'elle. Je ne lui dis pas parce que je ne sais pas si elle ressent la même chose que moi et j'ai peur comme jamais. Je ne veux pas non plus briser cette amitié déjà installée et ce lien qui nous uni. Je ne veux pas tout gâcher.
-Alors Natsu c'est bon, on peut y aller ? me demande mon père venu me chercher.
-Ouai...
Nous sommes dans la voiture, aucun de nous d'une parle. Mon père voit bien que quelque chose ma tracasse...Il voit toujours tout de toute façon.
-Bon Natsu, aujourd'hui c'est son anniversaire et je te rappelle qu'elle le fête avec nous alors tu as intérêt a tout lui dire ! dit d'un coup mon père en brisant le silence.
Je reste abasourdi devant sa révélation. Non mais il lit dans les pensées ou quoi ? C'est impressionnant. Mon père m'étonnera toujours.
-De quoi tu p...
-Oh arrête fils, tu crois qu'on n'a rien remarqué avec ta mère ? Même ton frère l'a remarqué alors tu n'as plus le choix !
-Salut la compagnie ! hurle mon père en entrant dans la maison.
J'entre à mon tour et voit Roméo et Lucy se chamailler gentiment dans le salon, ils sont mignons. Ces deux-là s'entendent à merveille.
-Salut, dis-je à mon tour.
Les regards se tournent vers moi, maman me fait la bise et m'enlace puis c'est au tour de Roméo qui me saute littéralement dessus tout en rigolant. Vient au tour de Lucy, mon père me regarde attentivement comme pour me forcer à tout lui dire. Quand je la voix, mon cœur se précipite. Elle est magnifique. Elle porte une robe simple noire qui lui arrivent mi-cuisse. Je peux voir ses cicatrices a la cuisse et sur son omoplate.
-Salut, dit Lucy timidement.
-Salut, répondis-je, bon anniversaire !
Je l'enlace. Elle m'avait manqué. Même si elle est venue me voir hier soir. Je la rassure en disant que ses cicatrices ne sont pas moches puisqu'elle m'avait dit que c'était horrible. Mais ce n'est pas du tout moche. Ça fait d'elle une battante :
-Merci !
Un blanc s'installe, me parents retournent en cuisine et Roméo monte dans sa chambre. Mes yeux se plongent dans ceux chocolat de Lucy. Elle semble gênée. Moi aussi je le suis horriblement. Je ne sais absolument pas comment lui dire, comment elle va réagir...
Aller courage Natsu tu peux lui dire, qui ne tente rien n'a rien ! Je me sens épier, je suis sûr qu'ils nous regardent de la cuisine ces psychopathes qui me servent de parents et de frère.
-Eu... Lucy, tu sais euh, je n'arrive pas à lui dire, merde mais quel con !
J'ai l'air d'un con en train de chercher mes mots. La honte, putain ! Elle rigole et rougit, tout à coup je sens ses lèvres se poser délicatement sur les miennes. Elle passe une de ses mains derrière ma nuque tandis que je pose l'un des mienne sur sa hanche. Plus rien n'existe autour de nous, comme si tout avait disparu et que l'univers se trouvait dans ses yeux chocolat. Je suis tellement bien. Je voudrai que ce moment dire éternellement. Mais, comme on dit, toute bonne chose à une fin.
On entend des applaudissements venir de la cuisine. Mes parents se montrent et sortent de leur cachette. Roméo descend tranquillement de sa chambre.
-Hallelujah ! hurle mon père en mettant ses mains vers le ciel.
-Parfois il vaut mieux agir que réfléchir ! prononce Lucy.
On rigole face à cette réplique et je me tourne vers la femme que j'aime. Ça fait tellement du bien d'avoir enfin transmis les sentiment envers la personne qu'on aime.
-Je t'aime Lucy, annoncé-je enfin.
-Je t'aime Natsu ! répond-t-elle en m'enlaçant.
Lucy, cette femme extraordinaire que j'aimerais pour toujours, celle qui m'a vraiment aimé pour celui que j'étais. Celle qui ne m'a jamais abandonnée, celle qui a su me sauver du pire, qui a su me libérer de mes souffrances physiques et psychologiques.
Celle qui m'a redonné vie !
ue",Խ
Alors des avis ? Des commentaires à propos de la fin? de l'histoire en général ?
J'ai une question et j'aimerais bien que vous me répondiez dans les commentaires. Est-ce que je fais beaucoup de fautes ?
Sinon laissez des commentaires, votez ça fait toujours plaisir!
Dans tout les cas à la prochaine dans de nouvelles aventures et allez voir mes autres fics!
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