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Le lendemain matin, alors que tout le monde s'entraînait sous les ordres de T/P, Hanji avait traîné Livaï à part.

-Bon Livaï j'ai un plan!

-J'aime pas quand tu dis ça.

-Écoutes et arrêtes de te plaindre! Personne n'aime les râleurs.

Il claqua sa langue contre son palet en croisant les bras. Il fit un léger signe de tête à la brune pour l'encourager à continuer.

-On va suivre T/P et Haru à leur dîner de façon incognito et on va ruiner leur rencard.

-Laisses tomber j'me casse. T'es complètement tarée.

Avant qu'il ne puisse ne serait ce que bouger, la scientifique l'agrippa par les épaules en plantant son regard dans le sien et le secouant légèrement.

-Livaï j'crois que tu comprends pas. L'avenir de Sony en dépend! Tu veux pas éliminer la concurrence? On ruine le diner comme ça bye le rival! Enfin ça se limitera pas à ça mais au moins il sera décrédibilisé.

Ce geste ne plut pas franchement au caporal qui se dégagea rapidement, tout en lui assénant un regard noir.

-Ce con n'est pas mon rival. Il m'a dit qu'il ne l'aimait pas. Puis c'est qui Sony bordel? Il sort d'où lui?

-Bah votre futur fils adoptif, mon filleul.

-Est ce que tu viens vraiment de donner le nom de ton titan à.... puis laisses tomber j'veux même pas savoir.

- C'est un prénom magnifique tu ne trouves pas. Bref revenons en au plan! Comment ça il te l'a dit? Quand est-ce que vous avez parlé de ça?

-Il est venu dans mon bureau hier soir à cause de ton vacarme.

-Ah bah me remercie pas surtout, grâce à moi t'as juste eu un tête à tête intime avec T/P... franchement.

À cette phrase le caporal rougit très légèrement mais Hanji était trop concentrée sur son monologue pour le remarquer.

-Enfin de toute façon on s'en fout de ce qu'il t'a dit parce que sauf si j'me trompe si tu lui demandais, là, maintenant, si il t'aimait...bah il répondrait non aussi. Vous êtes à égalité shorty sauf que Haru, lui, il est entreprenant.

Cette remarque fit tiquer le caporal. C'est qu'elle a raison cette imbécile pensa-t-il.

-Ok.

-Ok quoi?

-Je marche pour ton plan à la con.

-Génial! J'ai prévu des déguise...

-Non, déconnes pas non plus.

-Ah ... Tant pis

Hanji trépignait déjà d'impatience à cette idée et tout deux se dirigèrent alors lentement vers le terrains d'entraînement, pour vérifier si tout ce passait bien du coté des soldats. Tout en marchant Hanji continuait de parler.

-Bon après ça il faudra passer à l'offensive tu comptes faire quoi Don Juan?

-Ne m'appelles plus jamais comme ça.

-Okay okay ça marche désolé. T'es vachement tendu quand même.

-Je l'ai invité à dîner.

-Quoi?! toi aussi?! J'pensais à quelques chose de plus original. C'est un peu redondant les dîners là...

-Fermes la quat'yeux.

-Mais c'est déjà un bon pas en avant et alors?

Il fronça les sourcils.

-Quoi?

-Bah t'as demandé ça quand déjà? Puis, il a accepté? C'est prévu pour quand? Puis t'as peut être d'autre infos utiles à me donner...pourquoi tu l'as pas dit dès le début?

-Tu me fais chier... hier soir et la date te concerne pas.

-Bon tant pis de toute façon j'trouverai toute seule. Alors maintenant tu vas me raconter tout ce qu'il c'est passé hier! Okay?

Livaï soupira il était déjà lassé de l'aide qu'essayait de lui procurer Hanji. Cependant il obtempéra et lui raconta tout.

-T'as dit quoi! T'as...

Crias à moitié Hanji alors qu'ils se trouvaient presque à coté des soldats et par conséquent de T/P, qui se retourna vivement vers eux alertée par le cri. Pris d'une soudaine panique le caporal empêcha Hanji de poursuivre en la mettant au sol d'un simple crochet du droit. T/p rappliqua immédiatement.

-Que se passe-t-il? Chef Hanji? Vous allez bien? Livaï qu'est..

-Tout est sous contrôle occupe toi de l'entraînement je me charge d'Hanji.

Affirma-t-il en agrippant fermement la scientifique afin de la relever et la maintenir debout.

-Je l'emmène à l'infirmerie.

Le jeune C/C parut un instant déboussolé avant de rapidement reprendre ses esprits , d'hocher la tête et de retourner auprès des plus jeunes. Quant à Livaï il traina Hanji jusqu'à l'infirmerie où il la balança presque sur l'un des lits.

-Mais qu'est ce que je vais faire de toi....Livaï je crois que tu m'as déplacé le nez.

Le concerné la fixait froidement, bras croisés.

-T'es en colère? Tu crois pas que c'est moi qui devrais être en colère?

Fit la jeune femme en essayant de stopper l'arrivée d'une puissante hémorragie nasale.

-Estimes toi heureuse. Si il t'avait entendu je t'aurais buté.

-Ouais j'ai peut être parlé un peu fort mais tu m'expliques pourquoi tu as voulu joué au grand costaud en disant que t'étais déjà briefé et que t'avais pas besoin d'entraînement?

Livaï eu un léger mouvement de recul, ne comprenant pas bien la situation. Il avait était mis au courant et était tout à fait capable de s'entraîner en conséquence, alors.... il fut extirpé de ses pensées par Hanji qui savait visiblement à quoi il pensait.

-J'm'en fiche que ce soit vrai, il te proposait de vous entraîner tout les deux. En tête à tête! Puis un entraînement bordel! Y a pleins de contacts physiques et tout ce qui va avec c'était un instant parfait pour un rapprochement! Vas le voir! Dis lui que tu veux te le taper! Enfin t'entraîner pas te le taper hein? Non pas que ce soit foncièrement faux mais c'est pas le sujet....Non parce que ça pourrait porter à confusion. Soit entreprenant!

Le caporal l'avait observé déblatérer tout son charabia, les sourcils froncés. Il n'avait même pas l'énergie de répondre à toute ses conneries. Il approuva pour la seconde fois, bizarrement, l'idée de la brune et partit. Tandis que celle-ci commençait à se dire que du renfort ne serait pas de refus. Elle connaissait la bande parfaite. Même si elle avait parié avec Jean qu'il serait incapable d'accoster T/P à son arrivé au bataillon, ce qui lui avait valu un entraînement dès l'aurore. Lui et c'est amis seraient sûrement ravie de lui filer un coup de main. À peine avait elle finit de s'occuper de son nez encore endolorie qu'elle fonça vers le terrain d'entraînement où se trouvaient ses cibles. Elle arriva pile à la fin de l'entraînement pour les coincer tous ensemble et autant dire qu'ils acceptèrent tous. Livaï de son coté avait rejoint T/P qui avait pris pour habitude d'aller sous l'arbre, où ils avaient été tout les deux, se reposer. Le C/C était assis, dos à Livai, fixant l'horizon.

-T/P?

Il se retourna doucement le regard interrogateur.

-Tu ne voulais pas qu'on s'entraîne?

Le jeune C/C parut un instant surpris avant de se relever pour se placer devant lui tout en disant.

-Bien sûr mais tu as dit que tu n'en avait pas besoin.

Le noiraud détourna quelques secondes le regard avant de le plonger dans celui de son ami.

-J'en ai pas besoin, mais j'ai rien d'autre à faire. On y va?

T/P le fixa un instant, un sourcils relevé. Un sacré caractère, se dit il doucement avant de répondre.

-D'accord.

Les deux amis se retrouvèrent alors face à face sur le terrains d'entraînement.

-N'oublies pas Livaï ...

-Rapide et puissant je sais. Tu joues le mangeur d'homme?

Pour Livaï, la mission était de l'attraper dans son filet, de lui montrer qu'il était puissant. Rien d'autre ne comptait plus à cette instant que T/P, face à lui, prêt à se jeter sur lui.

-Oui. Je vais te mettre en condition pour l'expédition.

-Je t'attends.

Il serait sien. Fut la dernière pensée de Livai. Le C/C esquissa un léger sourire avant de ce précipiter d'une vitesse affolante sur lui. Le noiraud esquiva de justesse. T/P était très rapide et visiblement pas au maximum mais il l'attraperait. Le caporal voulait, inconsciemment, se prouver à lui même qu'il le méritait. L'émissaire n'attendu pas plus longtemps et le projeta en arrière avec un coup de pied retourné parfaitement maîtrisé. Livai eut à peine le temps de se remettre qu'il se retrouva à bloquer une nouvelle attaque. T/P se battait comme une bête assoiffée de sang, comme un hybride. Livai glissa vers la droite et l'envoya valser grâce à un coup de genoux dans les cotes mais son adversaire se releva aussitôt et se jeta sur lui de nouveau. Livai esquiva agilement, il s'était rapidement habitué à la rapidité des attaques et contra d'un coup de pied puissant au milieu du dos avant de le plaquer au sol en positionnant ses mains délicatement autour de son coup.

-J'ai tué un hybride.

Fit il à califourchon sur le C/C. Tout deux reprenaient leur souffle, yeux dans les yeux.

-C'est vrai. Tu te débrouilles très bien.

Il retira ses mains de son cou pour les poser de chaque coté de sa tête.

-Je t'ai battu.

-Ne te moques pas de moi, je suis plus fort que ça.

-Tu penses vraiment?

Fit il en rapprochant son visage du sien. En articulant chaque syllabe en un murmure provoquant, il répondit.

-Je ne me bats pas comme ces animaux Livaï, prends garde à ce que tu dis.

Ils se fixèrent, un sourire fourbe chacun sur le visage et se redressèrent. Le deuxième round avait sonné et pourtant sans qu'ils ne s'en rendent compte l'ambiance avait changé. Ils se jetèrent l'un sur l'autre mais T/P était encore plus rapide que tout à l'heure et s'était très vite retrouvée collée contre le dos du caporal un doigt sur sa gorge qu'il dirigea comme un couteau.

-Je crois que nous sommes à égalité Livaï.

Dit il tout près de son oreille. Livai profita de cette proximité pour lui attraper le bras et le collé face à lui, leur nez s'entrechoquèrent dû à la proximité et leur lèvres s'étiraient en des sourires amusés des deux cotés alors qu'ils se défiaient du regard. La main droite du caporal était plaqué entre les deux omoplates du jeune homme, il resserra le poing et tapa avec lenteur au même endroit mimant un poignard également. Avec toujours cette même proximité le caporal répondit d'une voix suave.

-Je crois que je reprend l'avantage.

Le regard du noiraud se mit alors à furieusement dévier vers les lèvres de T/P. Il les voulait tellement en cette instant précis. Il le voulait tellement. Inconsciemment la distance entre leur deux visages se réduisait lentement, si lentement. Quand T/P s'en rendit compte, le jeune homme se sentit rougir jusqu'aux oreilles. C'était mal. Il n'avait pas le droit. Il se ressaisit alors immédiatement et sortit de l'emprise de son ami. Dos à lui et à une bone dizaine de mètres de Livai il affirma d'une voix autoritaire.

-Tu te débrouilles bien Livaï. Je dois y aller.

Et sans lui laisser le temps de rétorquer quoi que ce soit T/P s'éclipsa pour rejoindre sa chambre. Son coeur avait battu si fort que cela l'avait déstabilisé et forcé à s'éloigner le plus vite possible. Par ailleurs il devait se préparer pour ce soir. Quant à Livaï il s'était enfin remis à bouger et se dirigea vers le laboratoire d'Hanji. Devant la porte il entendit des personnes chuchoter puis un grand silence. Le caporal se mit alors sur ses gardes et enfonça la porte ce qui provoqua quelques cris de peur dans la salle. Quelle ne fut pas sa surprise quand il aperçu Eren dans une position grotesque devant la porte au sol, il avait l'air terrorisé, tout comme la petite Christa et Armin qui s'étaient respectivement caché derrière Ymir et Mikasa, impassibles. Il y avait également Sacha Connie et Hanji dans leur monde en train de discuter alors que les autres fixaient le noiraud. Eren, Armin, Mikasa, Ygmir, Christa, Sacha, Connie et Hanji. Il manquait quelqu'un à cette joyeuse bande d'abrutis quand il entendit un couinement provenir de sous la porte. Jean était donc également présent et ils étaient au complet.

-Hanji c'est quoi ce bordel.

-Ceux sont mes assistants pour la mission que j'ai baptisé « un avenir pour Sony »

Fit elle avec un grand geste comme aurait pu le faire un visionnaire.

-Tu leur en as parlé?

-Bah évidemment comment veux tu qu'ils m'aident sinon?

À cette remarque le caporal se vu envahit par tout un tas de questions qu'il n'écoutait même pas. De toutes les personnes au bataillon il avait fallu qu'il parle à Hanji. Pourquoi à Hanji?

-Bon Livaï concentres toi et vas te préparer n'oublies pas qu'on va au restaurant ce soir pour accomplir la premiere partie du plan de « un avenir pour Sony ».

Dit elle en prenant l'homme par les épaules et refaisant le même signe que tout à l'heure. Les plus jeunes, eux, leur lançaient toutes sortes de phrases d'encouragements. Mais qu'est ce qu'il foutait là? Pensa Livai. Qui n'avait même plus la force de se plaindre d'Hanji. Finalement la scientifique le traina jusqu'à ses appartements où il devait se préparer pour le diner. Mais quelle idée de merde! Se dit il encore.

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