Chapitre XII
Son sourire s'effaça tout en relâchant la main de la femme.
-Qu'est-ce-que vous dîtes ?
-Que je l'aime, que je l'aime plus que n'importe qui au monde... dit-elle en faisant des gestes avec ses mains, le visage emplit de tristesse
-Comment osez-vous venir me déranger avec une histoire pareil ?! s'énerva la blonde
-Je l'ai cherché pendants plus de 6 mois pour pouvoir le retrouvée. Continua-t-elle
-Non. Écoutez, je ne sais pas où vous voulez en venir donc je vous prie de partir.
-D'accord, je vais partir mais écoutez seulement, s'il vous plaît. Léo et moi allions nous marier... Mais d'un jour à l'autre, il a disparu sans rien me dire.
-Ce sont des mensonges... Mais enfin, de quoi me parlez-vous ? se retint de crier Lucy pour ne pas attirer l'attention de son père
-Non, c'est la vérité. Ses amis m'avez dit comment il était mais je ne l'ai jamais écouté car je croyais tout ce que ma raconter Léo, tant j'étais amoureuse de lui...
-Léo ne m'a jamais parlé de vous.
La femme à la chevelure violette soupira et passa ses mains sur son visage, essuyant des larmes qui coulés à la suite de ses paroles.
-Très bien, Léo est un menteur et un voleur, il m'a tout voler. Il m'a abandonné la veille de notre mariage... Mais moi, malgré tout... Son visage exprima une expression de douleur... Je l'aime encore comme une idiote.
Lucy secoua légèrement la tête de droite à gauche, retenant ses larmes qui menaçaient de couler le long de ses joues.
-Vous ne me croyiez pas, très bien. Allons le voir, pour qu'ils nous disent la vérité en face, allons le voir ensemble.
-Comment saviez-vous que j'entretenais une relation avec lui ?
-J'ai engagé un homme pour le retrouver et il m'a parlé de vous. J'ai donc décider de venir vous prévenir.
-Non... murmura-t-elle en fixant le sol avant de relever son regard noisette humide et brillant vers la jeune femme, Je ne peux vous croire une seule seconde à vos paroles, donc je vous demande de vous en allez. reprit-elle d'une voix forte et clair avant de se diriger vers la grande porte du palais pour l'ouvrir lui indiquant la sortie
-Accompagnez-moi, alors ! Allons le voir tous les deux ensembles pour voir s'il ose nous mentir, accompagnez-moi pour que vous puissiez me croire ! Accompagnez-moi pour que nous puissions voir si Léo oserait vous mentir à vous, en vous regardant droit dans les yeux. Venez avec moi !
-Lucy, gronda la voix dure et ferme de son père, Ne t'avise même pas à sortir. L'arrêtant son geste
-Mais père... tenta-t-elle, voulant protester
-Mais rien. Et vous, dit-il en la désignant du regard, Sortez d'ici.
-Ne vous préoccupez pas de moi, répondit-elle en se tournant vers le roi lui adressant un léger sourire avant de se reprendre, J'ai dit ce que j'avais à dire mais j'espère que vous n'avez rien donnez à Léo, que ce soit intime où argent. Il ne le mérite pas.
La blonde écarquilla les yeux, la jeune femme s'inclina poliment et s'en alla en lui adressant un triste sourire et un regard compatissant. Lucy, qui était en état de choc, du se tenir à une table près d'elle, trouvant ses jambes trop engourdies. Donnez quelque chose d'intime, sa première fois et de l'argent ? Elle se souvenait peut-être avoir donnez quelque fois de l'argent afin de l'aider à payer sa pension mais rien de plus.
Elle secoua de nouveau la tête et releva son regard vers son père qui s'approchait d'elle pour la prendre dans ses bras.
-Père, je ne peux rester ici sans rien faire. Tout ce qu'a dit cette femme est mensonge et je dois aller avec elle pour mettre ceci au clair avec Léo...
-S'il-te-plaît Lucy... Aurais-tu oublié ton rang ? Tu es une princesse et lui un pauvre paysan qui ne cherche qu'à se faire de l'argent dans ton dos. Tu dois le garder en mémoire.
-Mais père, nous ne parlons pas de mon statut social en ce moment, nous parlons de mon cœur, de mes sentiments. Le comprenez-vous ? Je dois allez le voir pour pouvoir calmer cette douleur qui tiraille mon cœur et qui m'empêche d'avoir les idées claires. Je dois y aller... le supplia-t-elle aux bords des larmes
-Je t'interdis d'aller le voir, ma fille. Tu es déjà mal en point à cause de cet homme. Allez voir la vérité de tes propres yeux ne ferait que te briser d'avantages.
Au même moment, les jambes de la blonde lâchèrent et elle tomba à genoux devant père qui s'approcha pour l'aider à se relever. Il allait la prendre dans ses bras quand elle le coupa en prenant la parole la première, le repoussant.
-J'ai déjà donné de l'argent à Léo. dit-elle en s'enfuyant dans sa chambre
Jude écarquilla les yeux avant de serrer sa mâchoire et ses poings. Il aurait dû agir plus tôt, s'il n'avait pas laissé durer cette relation pendant plus d'un mois, elle n'aurait sûrement pas donner de l'argent à ce vaurien... Il soupira longuement, frustré de cette situation avant de prendre la direction des escaliers afin de parler avec sa fille.
Quand Lucy était remontée en pleure dans sa chambre, Levy abandonna sa tâche afin de consoler son amie qui pleurait de grosses larmes salées. Elle caressait son dos tout en lui demandant de se calmer. Quand elle le fut, elle s'écarta de la blonde et sécha de son pouce les larmes encore humides, mais d'autres ne cessait pas de pointer le bout de leurs nez. La bleue l'emmena s'asseoir sur le canapé de sa chambre, Lucy attrapa un oreiller qui était dessus et le serra fortement contre elle tout en laissant échapper quelques sanglots et des larmes silencieuse. Levy s'assit à ses côtés, tout en ne cessant de lui caressait le dos et s'essuyait ces larmes quand elle aperçut le roi du coin de l'œil, entrer dans la chambre. Il lui demanda de sortir d'un signe de tête alors qu'il s'approchait d'elles ; la bleue acquiesça, se releva et se dirigea vers la sortir de la chambre non sans jeter un regard inquiet à la blonde avant de quitter la pièce.
Jude regarda sa fille sanglotait avant de soupirer et de prendre une chaise qui était non loin de lui et de s'y installer.
-Pourquoi as-tu fais ça, Lucy ? demanda-t-il finalement après un long silence, Raconte-moi.
-Parce que... Je l'aime... Je lui aie donner de l'argent parce que, il m'a dit qu'il avait des problèmes avec sa pension, il ne m'a pas demandé de l'argent mais j'ai voulu l'aider...
-Je ne te pensez aussi idiote, Lucy... soupira-t-il, Regarde-toi maintenant, je suis sûre qu'il s'est enfuit avec l'argent que tu lui donner pour sa soi-disant pension.
La colère monta en elle. Lucy se redressa et tourna lentement la tête vers son père, les yeux encore humides. Pourquoi était-il dans sa chambre ? Il ne voyait donc pas qu'elle était mal en point à cause de cette maudite révélation sur l'homme qu'elle croyait parfait ? Étais-ce réellement le moment pour lui rappeler à quel point elle avait été idiote ? De lui faire la morale ?
-Je pense vouloir être seule pour le moment, père. dit-elle en le regardant droit dans les yeux
Le cœur du roi se serra à la vue des larmes de son enfant et de son regard douloureux, il savait au combien cette histoire allait affecter la vie de sa fille mais il se persuadait que c'était pour son bien, elle avait un fiancé maintenant, il devait donc faire du nettoyage dans son environnement. Il essuya les larmes sur son visage mais elle écarta bien vite sa main et reporta son regard sur le sol de la pièce. Ses sanglots s'étaient arrêtés, le temps d'un moment, ou seule l'eau silencieuse de ses yeux roulées sur ses joues rougies. Ne sachant que faire d'autre, il déposa brièvement sa main sur son épaule avant de se lever pour sortir de la pièce où il trouva Levy qui avait attendu pour s'occuper de son amie. Il lui offrit un petit sourire et lui fit signe de la tête à nouveau, lui signifiant cette fois-ci, d'entrer dans la pièce afin de discuter avec sa fille. Elle sourit et s'inclina poliment avant d'entrer dans la pièce et de fermer la porte derrière elle.
Jude regarda la porte se fermer puis laissa échapper un soupir de sa bouche avant marcher dans le couloir, il se dirigeait vers sa chambre où il aurait l'esprit au calme et en paix auprès de sa femme. Layla s'affaiblissait lentement, durée la soirée d'anniversaire de la blonde, elle avait perdu un peu de sang, ce qui eut pour effet d'inquiéter ses enfants. Assise dans son lit, le médecin s'occuper de sa patience vérifiant son état de santé actuel et lui donna des médicaments contre les fortes toux et violent maux tête qui allait sûrement arriver. Le médecin rangea son matériel dans son sac brun en cuir avant de regardais la reine, l'air grave.
-Ma reine, votre état de santé s'est aggravé par rapport à la dernière fois que je vous ai consulté.
-Oui, il y a deux jours, j'ai craché du sang en toussant. Je pense que mes organes internes doivent se dégrader. Il n'y a rien que nous puissions faire contre à cela.
-Vous devriez rester alitée pour plusieurs jours, je dirais pour plusieurs mois. Limité votre déplacement serait la meilleure chose à faire pour prolonger votre durée de vie jusqu'aux moins, à l'année prochaine.
-Voyons, si je reste alitée durant plusieurs mois. Lorsque que je me relèverais mes jambes ressembleront à des boules de cotons incapables de supporter le poids de mon corps. La mort n'est pas quelque chose qui se retardent vous le savez bien pourtant. Si le jour de notre fin frappe à notre porte, il n'y a pas moyen de lui échapper. Et puis je préfère profiter de mes derniers moments avec les membres de ma famille et crée ainsi des derniers souvenirs.
Le docteur la regardait pendant un long moment avant de lui adressa un sourire affectueux et lui caressa la tête, la décoiffa plus qu'elle ne l'était.
-Vous avez bien mûris, Layla. Votre mère serait fière de vous, j'en suis sûre.
-Je l'espère... sourit tristement la reine
-Je vais devoir y aller, prenez soin de vous et pensez à prendre vos médicaments car Virgo ne seras pas toujours derrière vous pour vous le rappeler.
-Oui c'est cela, allez-vous-en charlatan ! dit-elle en rigolant légèrement
-Vous m'offensez ma reine. S'offusqua faussement le médecin en se levant, Passez une excellente journée et je repasserais dans trois jours.
Elle acquiesçât de la tête et il s'en alla en fermant la porte derrière lui. La chambre était assez éclairée par la lumière du jour, elle baissa ses yeux sur mains pour observer l'anneau de mariage qui trônait sur son annulaire à la main gauche. Cette bague lui rappelait sans cesse sa rencontre avec son époux et comment cela à transformais sa vie, elle avait donné naissance à trois magnifiques enfants, deux avaient atteint l'âge adulte tandis que la cadette demeurait dans l'âge enfantin et ne connaissais pas grand-chose de ce que la vie pouvait apporter mais elle pouvait faire preuve d'une grande maturité lorsqu'elle le voulait réellement.
Layla pensa à la réaction de sa famille et de ses proches lors de sa mort, Sting ne montrerais sûrement rien à l'intérieur mais seras dévasté à l'intérieur, Lucy et Michelle seront les seules où l'expression de tristesse et de douleur se peindraient sur leurs visages où les larmes ruisselleront sur leurs joues tandis que Sting et Jude tenteront de les consoler. Ses yeux se fermèrent en voyant cette image se déroulait sous l'obscurité de ses paupières, elle sentit les larmes lui montait aux yeux alors elle se frotta les yeux afin de les faire disparaître. La porte s'ouvrit et des pas retentirent dans la pièce. Layla retira doucement ses mains de son visage pour regarder la personne qui était entrer et remarqua avec surprise qui se tenait là. Jude était à côté d'elle, le regard inquiet, un plateau-déjeuner dans les mains. Il déposa le plateau sur le lit et s'assit à ses côtés.
-Pourquoi pleure-tu ?
-Un vague sentiments de nostalgie... mentit-elle en caressant la joue de son roi
Il l'observa un moment avant de caresser sa joue puis de lui sourire avant de lui tendre un plateau garni de nourriture.
-Je t'ai apporté ton petit-déjeuner. J'ai voulu te l'amener personnellement quand j'ai vue Virgo s'approcher de la chambre le plateau. Je t'ai délaissée ces derniers alors passons un peu de temps ensemble. dit-il en amenant le plateau vers elle
-Tu es gentil, merci Jude. dit-elle en déposa ses lèvres sur les siennes rapidement avant de commencer à déjeuner sous l'œil de son époux qui veillait à ce qu'elle mange tout, Mais tu me raconteras ensuite ce qui te tracasse.
Jude haussa les sourcils avant de rire dans sa barbe.
Lucy de son côté, se concentrer sur sa respiration afin de cesser ses sanglots qui avait repris après le départ de son père mais échoua lamentablement. Quand Levy apparut à ses côtés, elle se tourna vers elle et cette fois-ci le torrent de larme qu'elle avait essayée de retenir explosa, elle pleura à chaude larme. Levy ouvrit ses bras ou la blonde y trouva refuge. Ces larmes remplissaient le tissu de sa robe mais cela, elle s'en fichait. Levy caressait tendrement le dos de la princesse en lui demandant de se calmer à nouveau ainsi que de se concentrer sur sa respiration ensuite, quand elle serait prête, de tout lui raconter. Lucy s'exécuta et toujours dans les bras de son amie, elle lui raconta tout ce qu'il s'était passée. Quand elle eut terminé son récits, Levy essuya ces dernières larmes avant de prendre la parole.
-Je pense que le plus important dans cette histoire, c'est de savoir comment vous vous sentez et si vous croyiez en cette histoire. Écoutez surtout votre cœur.
Lucy se perdit quelque seconde dans ses pensez avant de regarder son amie, qui attendait une réponse.
-Une partie de moi me dit de renoncée, je me sens trahis et humiliée en même temps car j'ai cru en ces belles paroles mais l'autre partie de moi me dit que ce n'est pas la vérité, qu'il y a quelque chose de faux dans cette histoire et que je dois chercher par moi-même.
-Très bien, maintenant que vous m'avez exposée vos ressentis. Je voudrais savoir en quelle partie de vous-même vous croyiez le plus, car vous n'en saurais jamais rien si vous ne vous décidais pas.
-Je crois... en la partie qui me dit que cette histoire est fausse...
-Donc vous savez ceux qui vous reste à faire, Lucy.
Lucy se mordit la lèvre et se redressa pour observer le visage de son amie puis la serra dans ces bras. Levy sourit et la consola par des caresses dans le dos.
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-Lisanna ! Dépêche-toi de venir sceller le cheval. Cria un contremaître de l'écurie
Lisanna arriva rapidement avec les scelles. Elle était coiffée d'une haute queue de cheval et habillait d'un pantalon légèrement large de couleur noir et d'une tunique blanche qui s'arrêtait à mi-cuisse attaché par une ceinture noir à la taille accompagnait de bottes brunes. Le maquillage étant interdit pour les personnes qui travailler au palais, elle avait dû opter pour un naturel et très discret. Après l'avertissement de la reine, elle ne voulait aucun problème avec celle-ci et encore moins lui faire face alors qu'elle l'avait affrontée il n'y a pas longtemps dans la journée.
Elle venait tout juste de commencer et elle était extrêmement épuisée en cette fin d'après-midi. Le travail de contremaître exigeait beaucoup de concentration et d'effort physique, force qu'elle n'avait pas vraiment mais elle supportait. Au moins, elle eut l'occasion de voir Natsu s'entraîner à l'escrime. Elle le trouvait déjà magnifique mais à le voir se battre avec férocité, elle n'avait pu s'empêcher de le contempler.
Lisanna termina de sceller le cheval puis l'apporta à la personne désignée pour lui enseigner le travail qu'elle devait accomplirent. Elle lui présenta l'animal afin qu'il puisse vérifier si tout été bien régler afin d'éviter une éventuelle chute à l'utilisateur.
-C'est parfait Lisanna. Tu as bien écouté et exécuter ce que je t'avais demandé, demain nous t'apprendrons à nettoyer les écuries des chevaux. Et puis, sa tombe bien nous avions besoin de mains en plus. Tu peux aller te reposer et soit réveillez à l'aurore !
-Nettoyer les écuries ?! Mais c'est immonde !
-Les chevaux que tu demandais à monter lorsque tu étais une petite bourgeoise, était pris en charge par des gens comme nous. Ils les laver, les nettoyait et les soignaient. Et puis tu es ici pour apprendre, petite, alors cesse un peu de te plaindre si tu veux bien. dit-il en mâchouillant sa tige de blé
Lisanna allait protestée mais se tût bien vite en entendant la voix de la souveraine, elle s'inclina poliment et tourna les talons afin de pouvoir s'en aller rapidement. En entrant dans le couloir qui menait aux chambres où elle dormait, elle rentra accidentellement dans quelqu'un et bascula en arrière mais la personne la rattrapa bien rapidement par le bras.
-Tu as deux pieds gauches aujourd'hui ? ironisa la voix grave
-Non, j'ai un pied gauche et un pied droit. Merci de t'en souciait, Natsu. Sourit-elle timidement en remettant sa tunique en place après s'être libérait de son emprise
Il lui sourit puis l'invita à marcher avec lui.
-Alors comme ça, tu es devenue une apprenti-contre maître ? Cela doit être amusant à regarder. Ils ne sont pas trop durs avec toi ?
-Ça pourrait être pire mais c'est le premier jour donc je ne me fais pas trop d'espoir... soupira-t-elle
-Je vois... Au faite, je partirais pendants quelques jours pour le royaume D'ara pour, je pense que tu connais la raison.
-Oui... J'ai appris pour tes fiançailles... Natsu je voulais t... commença-t-elle en se tournant vers lui
Une voix appela le rose au loin, leurs faisant tourner la tête en sa direction, lui demandant de se dépêchait. Il soupira puis reposa son regard sur son amie.
-Donc tu voulais ?
-Non... Ce n'est rien. Rien d'important, ne les faits pas attendre. Je ne veux pas de problème.
Il sourit et entoura sa nuque avant lui ébouriffait les cheveux, la faisant protester. Ils rirent ensembles puis il posa ces mains sur ces épaules.
-Quoiqu'il en soit, je voulais d'avertir personnellement et ne t'inquiète pas, tu n'auras pas de problème, je te protégerais. Passe une bonne soirée, Lis'. dit-il en déposant un baiser son front avant de partir rapidement
Elle le regarda s'en allait puis se dirigea vers la chambre qu'elle occupait maintenant, une petite chambre de bonne. Elle ferma la porte et se laissa glissait contre la porte, les larmes ruisselant sur son visage. Quand le rose lui avait dit qu'il partirait, son cœur s'était brisé en mille morceaux mais par fierté, elle n'avait rien montrer devant lui, de peur d'attirer sa pitié. Ce n'était de la pitié qu'elle voulait mais son amour ainsi que son cœur et ne laisserais pas une inconnue lui voler son rêver. Ces doigts caressèrent la partie de son front qu'il avait embrassé et sa mâchoire se contracta, Jamais... Natsu est mien.
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Le soir étant tombé depuis un moment, Lucy s'était échappait discrètement de sa chambre après le départ de Levy pour se diriger aux écuries afin de trouver une personne qui descendait à la ville basse. Vêtue d'une cape, elle franchit le seuil des écuries et ses yeux scrutèrent les environs avant de tomber sur une ombre dont elle s'approcha. L'homme entendant une personne arriver, se retourna et fronça les sourcils en voyant la personne masquait, il s'apprêta à dégainer sa lame quand la blonde lui demanda de s'arrêter puis retira sa capuche. Il écarquilla les yeux et s'inclina poliment avant de se relever.
-Princesse ? N'êtes-vous pas censé être coucher à cette heure ? demanda l'homme
-Oui, mais j'ai un service à vous demander, Evan... Comme vous rentrez chez vous ce soir, je voulais savoir si je pouvais descendre avec vous...
-Heu... Ne vous méprenez pas mais je ne veux en aucun cas, de problème avec sa majesté roy-
-Ne vous inquiétez pas, je ne dirais rien à père, je vous le promets. Je dois partir maintenant avant qu'il ne vienne dans ma chambre, je n'ai pas beaucoup de temps, s'il-vous-plait...
-Mais et vos gardes du corps ? Sagittarius et Caprico ?
-Ils sont aux services de mon père et je ne pourrais donc pas quitter le palais. S'il-vous-plaît... ?
Il la considéra un moment avant de souffler longuement.
-Je pense que je le regretterais... C'est d'accord mais couvrez-vous bien.
Elle le remercia d'un gracieux sourire puis rabattit son capuchon sur sa tête. Il l'aida à monter sur le cheval et elle s'accrocha à lui pour ne pas tomber puis ils quittèrent rapidement le palais.
Arriver dans la ville, il l'aida à descendre et lui demanda de faire attention à la personne qui l'accompagnerais au retour. Elle le remercia à nouveau, lui promettant de faire attention et il s'en alla. La blonde tourna autour d'elle-même, admirant par les rues éclairées mais se repris bien vite, elle devait allez jusqu'au bout de son objectif. Elle marcha rapidement, se souvenant de la route que Léo lui avait montrée pour se diriger à sa pension, demandant quand même plusieurs à des passants quel chemin elle devait prendre pour y accéder.
Quand elle arriva devant la bâtisse, elle poussa la porte et y pénétra en restant sur ses gardes. Elle ne connaissait pas ce genre d'endroits alors elle devait faire attention. Elle s'approcha de l'accueil de service ou se trouver le gérant de la pension.
-Bonsoir, nous sommes complet ce soir alors faîtes demi-tour.
-Bonsoir... Je ne cherche pas une chambre mais une personne.
-Qui chercher vous et qui êtes-vous ? demanda-t-il en soufflant, déposant son verre de vin sur son comptoir
-C'est Léo DuLion, normalement il loue une chambre ici depuis un moment déjà.
Le gérant daigna enfin leva les yeux sur la blonde et plissa les yeux.
-Qui êtes-vous ?
-Je... elle hésita un moment puis retira sa capuche... Lucy Heartfilia... Et j'ai besoin de savoir, s'il est là, j'ai besoin de lui parler.
Son expression changea radicalement et il se redressa sur ces jambes, la faisant légèrement reculée.
-Princesse, je vous présente mes plus sincère excuses, Léo est parti ce matin de bonne heure, ces affaires en mains disant qu'il quitté le royaume.
-Co..Comment...? dit-elle en sentant ses yeux lui piquait
-Il est partit... Il disait qu'il avait fini ce qu'il avait à faire ici puis il a franchi cette porte sans un regard en arrière. J'ai tout fait pour l'arrêter, lui disant que vous aviez besoin de lui mais il ne m'a pas écouté...
Lucy se tint sur le rebord du comptoir, le regard vide et son cœur lui faisant affreusement mal. L'homme lui parlait toujours mais elle ne l'écoutait plus, elle était perdue dans un amas de douleurs. Elle ne remarqua pas quand son paysage changea lentement, elle ne remarqua pas non plus qu'elle se trouvait sur un cheval, remontant au palais, elle ne remarqua pas non plus les portes s'ouvrirent en grand sur son père qui la regardait avec colère et inquiétude et elle ne l'écouta pas non plus. Elle s'était complètement échappait de la réalité. Sans attendre la fin du sermon de son père, elle regagna sa chambre où elle ferma la porte à clé puis utilisa les derniers force qui lui restait dans les jambes pour gagner son canapé.
Quand elle fut enfin assise, une larme coula le long de sa joue, suivit d'une deuxième, puis d'une troisième puis ainsi de suite et rapidement, ses sanglots remplirent la pièce et sa voix finis par retentir dans l'endroit sombre qu'était sa chambre.
💍.. A suivre ..💍
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