No easy Love
Holy
J’ai besoin d’affection. D’attention. De câlins.
À défaut de présence humaine, je me contente de cet oreiller dont la texture douillette accule agréablement mon buste.
Il me manque. J’ai l’entrejambe en feu. L’esprit vagabond et l’imagination fertile. C’est la quatrième fois depuis hier, que je me caresse. Sinclair m’a toujours fait cet effet-là, seulement je n’avais pas autant que maintenant pour laisser cours à mes fantasmes. Non, je n’y suis toujours pas. Avant je ne voulais pas reconnaître l’immensité de ce qu’il représente pour moi. Aujourd’hui si. Je suis bien obligée de toute façon, maintenant que je ne l’aurai plus. Il ne voudra plus de moi, je l’ai trahi. Ce qui fait de moi la personne la plus stupide du monde, moi qui réussit à combiner haine et amour comme si c’était la chose la plus saine du monde. Non, Sinclair n’est pas faible lui. Il est fort… si fort qu’il en communique autour de lui, froid… si froid qu’il brûle… Aussi rancunier que moi je suis peste. Je l’ai blessé au moment où m’a ouvert son cœur, il ne va pas me pardonner.
Alors que je suis sur le point de lancer le cinquième assaut contre mon clitoris gonflé d’excitation et mes fines lèvres mouillées de désir, ça ne m’amuse plus. C’est douloureux, humiliant, infiniment frustrant lorsqu’à la fin je reste sur ma faim, la tête pleine de ces moments où il me pénètre sans compassion, jusqu’à heurter le fond de mon sexe. Ces instants où douleurs et plaisir forment les faces d’une même pièce. Ces instants où ils se rencontrent avant de se confondre. Je n’ai pas juste envie de me sentir bien, de baiser... J’ai envie de me donner à Sinclair. Lui céder cette partie qui ne pense plus qu’à lui appartenir. Je ne veux plus être entière, je veux être sa moitié. Loin de mes peurs oui, c’est ce que je désire. Loin de mes problèmes, loin de ma famille.
Il voulait-être ma famille, j’ai tout gâché.
Ma famille, j’ai tout gâché. Les mots de mon père n’ont eu de cesse de s’agioter dans ma tête. J’ai pourtant tout fait pour oublier. Entre le ménage, le sport et le jardinage, j’en ai dépensé de la matière. Mais jamais la bonne on dirait, vue comment mes émotions restent collées à mon corps, tel un Guy sur un arbre. Et il est hors de question que je me face bruler ou couper une branche moi, ça jamais. Je voudrais pourtant pouvoir oublier. Ne serait-ce qu’une seconde. Mon cœur est à l’agonie. Ses cris son insupportables, tonitruants tant il est vide à présent. J’en deviens folle. Normal, désir et tristesse ne sont pas censés cohabiter.
Ma mère assurerait le contraire, pour que j’aille mieux. C’est vrai qu’elle a fait très souvent ça hein… tout pour que je ne me sente pas hors du coup dans ce monde où j’ai du mal à me retrouver depuis la mort de mon oncle… et peut-être même bien avant, avec les regards pas très beaux que je surprenais à outrance sur ma petite personne innocente.
Ou peut-être ne l’étais-je pas… Non, je ne le suis pas. Je ne le suis plus. Je suis née avec les mains sales, bouseuses et ensanglantées. Mais ça c’est ce qu’ils ont tous voulu me faire croire. Des gens comme les Delano ou même Danich Barth… tous ceux que j’ai considéré comme le monde entier, jusqu’à il y a très peu. C’est surtout ce que j’ai cru et crois encore.
Je mords dans l’oreiller, ébranlée par le nième frisson de volupté, en contractant orteils et vagin, jambes durement collées l’une contre l’autre. La frustration me fait grogner. Puis les bouts érigés de mes seins éraflent la surface moelleuse du coussinet, et là je gémis avant de soupirer de désespoir. Pourquoi suis-je venue finalement ? Faire le vide est loin de me réussir. Je crois même que je vais de mal en pis… Bon, les rêves érotiques sont bien mieux que revivre en boucle la mort d’Aaron dans mon esprit, mais tout de même… je suis au bord de crise de nerf.
Nue comme un verre, après la deuxième douche froide de la soirée, je me laisse aller à ma solitude. Inerte, je me laisse inhibée par les paroles cruelles de mon père. Elles me semblent plus réalistes que les promesses d’amour éternel de Sinclair. J’ai tant de regrets, et ce ne sont plus ceux de ma liste. Alors je laisse Juke Ross faire la métaphore ce que je ressens à cette instant sur son titre Fresh roses. Des roses fraîches dans mon jardin, j’ai besoin de pluie.je voudrais pouvoir tout recommencer… Malheureusement, je ne peux pas. Pas dans la vie réelle. Et même si ce matin j’ai eu un orgasme dans mon sommeil, rêver n’égale jamais la réalité…
Il est donc normal que je sois bougonne devant Sinclair qui s’invite encore dans mon rêve. Ses caresses aussi légères que le vent froid émis par le remous d’un drap fin. Mon corps se fend à instantanément d’une onde sensuelle reliant dans un désastreux délice, mon bas-ventre à mon cerveau déjà en compote. Il finira abruti, je le jure. Encore heureux que j’exhale à chaque fois, une partie de ces vibrations aussi tourmentantes que papelardes. Je serais déjà une attardée mentale à ce jour… Je deviens folle, il n’y a pas d’autre solution.
Même le Sinclair de mon imagination en convient, puisqu’il se met à rire. Bordel, il est si beau. Son sourire pourrait à lui seul suffire à le rendre sexy tant il en dégouline arrogance et mystère. Quand il rit, on sent qu’il peut en donner plus, qu’il promet plus. Il nous fait réaliser qu’on en veut plus. Mais je serais hypocrite de prétendre que j’arrive à m’en contenter là tout de suite. C’est bien un rêve érotique non ? Alors il attend quoi pour me défoncer par tous les trous où je raffole de sa présence.
Je grogne de frustration, il n’arrête pas de rire. Je crois que je suis en train de débiter des bêtises que je n’arrive pas à attendre. Ou alors il lit dans mes pensées. Ouais, j’ai de très vilaines pensées. Et justement…
Fais chier, tu attends quoi ? Je te jure, tu as le plus beau visage au monde, mais là, c’est ta queue que je veux Sinclair.
Sinclair rit de plus belle, puis se penche vers mon oreille.
–– Sois en certaine ma tigresse, tu l’auras.
Cette voix, ce parfum élégant et aux épices orientales, le bleu pâle de son polo, ma casquette noire sur sa tête. Ma peau qui crame, mon cœur qui tombe, ma respiration qui se bloque, ma langue qui s’assèche, Juke Ross qui continue de chanter dans l’autre oreille… Bug !
–– Sinclair !
–– Bouh ! s’amuse-t-il d'une voix langoureuse, appuyant son front contre le mien.
Pas bug ! Oh non, pas bug ! Et les cochonneries dans ma tête, il les a bien entendu.
–– Même pas peur, maugrée-je honteuse. Et les services du clown ça se paie.
Je lui assène un coup de poing pas très convaincant à l’épaule mal à l’aise quoiqu’amusée devant son rire qui ne désemplit pas. Je suis grillée à vie, ça y est.
Lorsqu’il coupe tout, j’avale de travers, sous l’impulsion soudaine et violente qui me vrille l’échine. L’amour a enfin trouvé une couleur à mes yeux. Si le paradis n’est pas bleu, alors ce sera l’enfer pour moi, c’est certain. Et si l’enfer porte Sinclair, sans hésiter je l’y retrouverai. Lui et ses yeux bleus. D’un bleu si profond, si intransigeant… tout ce qu’il y a de plus velouté à mes yeux pourtant. Mais ça c’est quand mes frayeurs vont voir ailleurs si j’y suis.
Il me regarde, sa langue s’agite, me fait deviner ses pensées en excellente compatibilité avec les miennes. J’oublie de respirer. Il s’approche, balaie d’une main experte ma poitrine, puis supplie en silence ma bouche. Devant elle, la sienne attend, tandis que de son nez, il caresse le mien, me respire à grandes goulées. Je tremble, les coulées entre mes cuisses sont de plus en plus importantes. Bientôt, ce sera tout humide sous mes fesses. Dieu que j’ai envie de lui, comme de l’air que je respire. Et pourtant, je coince. La sensation de paralysie grandit de plus en plus, et je ne parviens qu’à faire une seule chose : le regarder. Lui, la perfection selon mon regard éperdu. Les angles tranchants de ses mâchoires imberbes, ses lèvres boudeuses et son nez aquilin qu’une ride relie lorsqu’il se met en colère, ses yeux dont les iris bleues sont d’autant plus enjolivées par le noir de leurs pupilles et des couronnes autour. J’aimerais tellement que le temps s’arrête, qu’il se crée un monde parallèle où rien ne pourrait nous atteindre. Mais hélas…
Elles sont là. Elles m’acculent, et je détourne le regard au final.
–– Tu l’as embrassé avec cette bouche.
Sinclair aspire l’air entre ses dents, comme s’il venait de laper un limon.
–– Fais pas chier Holy.
–– Je croyais que chez les gens comme toi, on disait plutôt « je t’en prie Holy » pas « fait chier ». Ça fait vraiment racaille tu ne trouves pas ?
Voilà c’est posé, je veux la bagarre. Si ça ce n’est pas de l’auto sabotage ça… Dire qu’il y a peu, je me languissais de lui comme une nymphomane.
–– Joue pas à ça ma petite. Je te signale que toi aussi tu en as fait des choses avec Dieu sait combien mecs à New-York et au-delà.
–– Tu m’y a obligé.
Il rit, mais j’entends de la rage. Puis le vide, lorsqu’il retire sa main de ma cuisse couverte.
–– Oui je reconnais, et alors ? C’est du passé Holy. Tu comptes m’en vouloir jusqu’à quand ? On en a déjà parlé, et je te trouve injuste sur ce coup-là.
–– Je t’en voudrais le temps qu’il faudra. Ou quoi tu ne m’en veux pas toi peut-être ? Pour t’avoir tiré dessus, pour ta mère et pour avoir divulgué tes secrets ? Je sais que tu m’en veux. Avoue que tu m’en veux.
Je vais en roue libre-là. Je m’entremêle davantage les pinceaux. Elles sont là… Mes peurs sont là. Face au silence que m’oppose Sinclair, je vois leur victoire. L’éclat de lumière qui m’a accueilli à mon réveil a disparu de ses yeux qui sont ne plus que rancœur et tristesse.
La vérité est que je n’arrive pas à croire qu’il soit quand-même venu après ce que j’ai fait. J’ai honte. Terriblement honte. Peut-être suis-je aussi un peu agacée. Comment pourrais-je le regarder à nouveau et lui parler de loyauté ? J’ai perdu ce droit. Et surtout celui de lui reprocher ses erreurs à lui. Voilà qui m’agace.
–– D’accord, souffle-t-il simplement.
Il aurait pu me gifler que l’effet serait le même. Et quand il se hisse sur ses jambes, la panique me fait voir trouble, penser de façon discontinue, suer à outrance, respirer en désordre, m’agiter comme une folle. En gros, je disjoncte.
–– D’accord, comment ça d’accord ? l’arrêté-je alors qu’il rebrousse chemin vers la porte. Tu ne peux pas repartir, il fait nuit. Euh… reste. Au moins jusqu’à demain.
Il soupire d’agacement, mais consent tout même à me faire face. Lorsqu’il se retourne, son regard balaie de haut en bas, puis refait le chemin inverse, me rappelant alors que je suis en tenu d’Eve devant lui. Je brule sur place et pour ne rien arranger à ma situation, je sens une ligne d’eau se prolonger de mon entrejambe jusqu’à la plante de mon pied droit. Au sourire sur ses lèvres, je devine qu’il l’a vu. Je suis vraiment grillée à vie cette fois.
–– Je ne suis pas ton visiteur Holy, alors ce n’est pas à toi de décider de mon départ et encore moins de mon séjour. Tu rêves si tu crois que je vais partir d’ici demain ma beauté. Je suis fatigué, je vais chercher comment dormir.
Bougon, il me plante là. On ne peut pas dire que je ne l’ai pas cherché. Tout en maudissant mon orgueil de merde et le reste, j’attrape prestement mon peignoir resté au pied de mon lit et l’enfile dans l’allée.
–– Tu es entré comment ?
Voilà, on se réveille enfin la connasse.
N’était-ce pas la première chose dont je devais m’enquérir en fait ?
–– Je te l’ai dit, je ne suis pas ton invité, psalmodie-t-il avec désinvolture, sans s’arrêter de fendre le couloir.
Il appelle l’ascenseur. Je me mets à courir.
–– Fais comme chez toi tiens.
–– Je vais me gêner.
Nos regards rieurs se croisent furtivement avant de se fuir à nouveau. Lui parce qu’il m’en veut pour l’accueil de merde, et moi parce que j’ai de plus en plus cette voix qui me crie qu’il y a encore moyen de faire machine arrière. Le repousser, retourner à New-York et m’excuser auprès de mon père. Qui sait, conclure un deal avec lui. La sécurité de Sinclair contre mon renoncement définitif. Ça m’étonne même qu’il n’y ait pas pensé lui.
Nous entrons dans l’ascenseur. Je retiens mon souffle jusqu’au hall. Il paraît que les choses y dérapent souvent plus rapidement.
–– Qui a fait le rat cette fois hein ? Comment as-tu su que j’étais là ? Qui t’as donné les clés du domaine ?
–– Ta cousine, lâche-t-il une fois son bagage en sa possession. Est-ce que je peux avoir la paix maintenant ?
Sinclair qui fait l’ours mal léché, ça m’excite plus que je ne veux le reconnaître. C’est si difficile à accepter lorsqu’il est là.
–– T’es chez moi je te signale. Je n’ai pas d’ordre à recevoir te ta part.
Il est acide cette fois le sourire qu’il esquisse.
–– Non mais, tu cherches quoi Holy ? Tu veux ordre ? Bah retourne dans ton lit avec tes doigts et ton cul de poule mouillée. Fous moi la paix.
Dans les dents, je me les prends. Sonnée à l’étourdissement, je le regarde remonter par les escaliers cette fois. Pour l’avoir cherché, le plus judicieux serait de faire profil bas et de le laisser se calmer, n’est-ce pas ? Bien sûr que ça l’est. Mais est-ce que je suis partante ? Pas du tout. Nom d’un bordel vierge, il m’a traité de poule mouillée !
Je prends de l’avance par l’ascenseur, cours ensuite dans ma chambre où je pioche la première paire de drap propre qui me passe sous la main et y asperge mon parfum. Sur le même pas d’urgence, je rebrousse chemin vers la chambre située juste en face de la mienne. Quand il entre à son tour dans la pièce que j’ai pris le soin de laisser grandement ouverte, un soupire de lassitude accompagne le relâche de la prise qu’il avait sur les hanses de son sac de sport. Peste comme une teigne, je ne le calcule pas et termine de faire son lit. Parce que bien entendu, ce n’est pas ça ma vengeance. Enfin, un peu puisqu’il va s’étouffer avec les effluves de mon parfum.
–– Qu’est-ce que tu veux Holy ? Tu cherches à me rendre fou en soufflant le chaud et froid, c’est ça ?
Silence sépulcrale. Il n’y a pas pire sanction à imposer à son esprit de manipulateur.
–– Ah maintenant elle fait la morte.
Monsieur n’a pas l’intention de me laisser gagner. Aussi s’approche-t-il de moi. J’anticipe son action et m’écarte du lit, laissant le deuxième oreiller à moitié habillé.
–– Tu vas t’excuser et tout de suite.
Je ne suis vraiment qu’une hypocrite. La seule à devoir s’excuser ici, c’est moi. Mais putain, j’éprouve un mal de chien rien qu’en m’imaginant m’y mettre. Comme quoi le plus simple ne l’est pas toujours. Faire le bien, c’est un exploit dont on ne mesure pas vraiment l’ampleur au quotidien. Aussi infime que cela soit, prendre les bonnes décisions n’est pas une tâche facile quoique simple. Et parfois je me dis que c’est nous qui ne sommes simplement pas programmés pour embrasser la simplicité. La nature est si austère, tout l’opposé de l’amour. Et c’est peut-être de là que découle tous les problèmes qui lui sont liés. Trouver l’équilibre demande un engagement et une patience que nous n’avons généralement pas. Le temps ne nous est pas promis, alors on s’agite.
Trouver l’équilibre demande surtout de l’humilité et du sacrifice. Cela implique de renoncer à soi pour l’autre, s’amputer pour que cette autre nous complète… Le Yin et Yang.
J’ai eu une vie assez compliquée pour en témoigner, maintenant que je peux la regarder avec objectivité. Maintenant que j’apprends à ne plus créer par défaut. C’est si facile de blesser, de rester accrocher à son orgueil et à ses peurs. Si facile de fuir sa destinée ; le graal de notre existence, parce qu’on sait qu’avant il faudra affronter le feu et le sang. C’est si facile de ne pas être compréhension, amour et pardon, ça nous évite de regarder nos propres tares.
Corriger, ce n’est pas juger, et entre les deux je me suis souvent égarée avec Sinclair. M’accrocher à ce qu’il y a de pire en lui, dans l’espoir que cela soustrairait la part d’obscurité qui grandit en moi.
Je devrais lui demander pardon, mais…
–– Pour t’avoir traité de poule mouillée ? Surement pas. Parce que c’est exactement ce que tu es. Tu fuis l’évidence, mais jusqu’à quand ?
–– Peut-être bien que je suis une poule mouillée. Non, je veux même l’accepter. Et tu sais pourquoi, parce que ça veut aussi dire qu’il m’a beaucoup plu dessus. Tu m’as plu dessus Sinclair. Alors oui, je suis mouillée, grelottante, effrayée et frustrée. Et sur ce, mon cul de poule mouillée et moi te disons bonne nuit.
–– Ouais c’est ça, bonne nuit. J’aurais quand-même préféré que tu finisses de dresser mon lit avant.
Sur le point de sortir de franchir l’entrebâillement de la porte, je me fige offusquée par sa désinvolture et la pointe de machisme qui s’y colle.
–– Va pourrir en enfer Sinclair. Non, retourne à New-York auprès de ta fiancée. Je suis sûre qu’elle récurerait le sol avec sa langue pour toi si tu le voulais.
Sinclair accuse le coup en aspirant de l’air entre ses dents serrées.
–– Tu sais quoi Holy, sors d’ici.
Il n’a pas besoin de se répéter, je sais que j’ai intérêt à m’exécuter. Le regard intense qu’il pose sur moi à l’instant n’a rien à voir avec celui qui m’apprend d'habitude qu’il désire me dévorer pour le plaisir de mes sens, de la manière qui m'envoie généralement auprès des anges.
J'ai eu un peu de temps alors voilà.
Je ne traine pas longtemps faut que je file. Juste pour papoter, j'adore la chanson en média. Entendre de si belles choses fait croire en l'amour vous ne trouvez pas ?...
Mais allé, bonne soirée... Prenez soin de vous et continuez d'aimer très fort.
Enfin de compte on en ressort jamais perdant.
Je vous dis à très vite.
Love guys 😜❤️
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