Kill my vibes
Holy
–– Encore un peu, baragouine d’une voix éraillée et encore enrayée par le sommeil, mon nouveau colocataire.
–– Soit raisonnable Sinclair, sinon nous ne sortirons jamais de ce lit.
–– Je ne veux ni l’un, ni l’autre donc c’est parfait. C’est dimanche Holy, le jour parfait pour flemmarder.
Je ne peux m’empêcher de rire, tant ce verbe pue le mensonge à plein nez. Et ce n’est pas son érection collée à mes fesses qui va me contredire.
–– Toi tu ne veux pas flemmarder mon amour, ce que tu veux c’est me bouffer jusqu’à l’os.
–– Raison de plus, tu ne trouves pas ?
Je l’imagine en train d’agiter sa malice dans mon dos par des gestes répétitifs de sa langue, et je sais que cette bataille, je l’ai perdue d’avance.
–– On l’a déjà fait tout à l’heure Sinclair. Les programmes sont faits pour être respectés. On avait dit jogging.
–– Tu sais que tu as perdue.
Ses bras autour de ma taille, me retenant coincée contre son torse aussi chaud et dure que sa queue tendue, ne font rien de mieux que déchaîner mes hormones.
Je sais que j’ai perdue.
La divine chaleur qu’il dégage, n’a rien à envier à la douceur du linge sans lequel nous nous débattons pacifiquement l’un contre l’autre, et ce n’est certainement pas pour celle que m’offrira un sweat ––même si lourd–– que je renoncerai à ce confort olympien. Tout comme ce n’est pas du tout à mon jus détox que je pense lorsque le mot « soif » résonne dans ma caboche complètement à l’envers au moment où il me mord le cou et me pince le téton.
–– Ouh… J’ai perdue, gémis-je, désormais engager dans cette danse érotique des plus moites et douillettes. Sinclair, tu es diabolique.
Moins engagé que moi à se taper la causette matinale, il rapplique par un mouvement ample qui le propulse illico au-dessus de mon corps agité d’une fièvre sexuelle. J’ondule, me tort avec une telle souplesse qu’on me croirait possédée par l’esprit d’un serpent. C’est de l’envie de le sentir profondément en moi comme si c’était la première fois, dont le brûle, et il le sait. Fier de ses exploits, Sinclair m’octroie un sourire arrogant, puis agite les sourcils, plus pour se jeter des fleurs que pour se moquer de moi.
Ce sont des petits détails pareils qui font de notre relation mon essentiel. Je me retrouve dans la spontanéité cachée derrière chacun des gestes que nous avons l’un pour l’autre, et dans l’urgence qui accompagne chaque tendresse. Le chao en moi trouve sa défaite dans le simple fait qu’il existe, lui la personnification de ce qui se fait généralement appeler « force tranquille ».
Un coup de rein cruel m’arrache de mes pensées, me jette sur des braises ardentes, me vole toute l’air contenue dans mes poumons, me contracte délicieusement l’estomac, me donne en pâture aux frissons…
–– Oh mon dieu, Sinclair…
Vigoureux, sa seule réponse est de retourner sur le ventre, et une fois cambrée à quatre pattes, il repart dans avec une ardeur renouvelée qui me vaut mille et un sons, tous plus lascifs les uns que les autres.
Du plaisir, que du plaisir.
De l’amour, rien que ça.
Frottements, sueurs, chaleurs et le reste n’est que saveur. D’abondantes saveurs, toutes agréables. Une main refermée sur une touffe de cheveux sur ma nuque, tandis que l’autre prend appui sur mes reins, il besogne dans mon entrejambe, implacable, et pourtant je le ressens partout. Sur ma peau, dans chaque parcelle en dessous, dans les oreilles, dans mes yeux que je peine à garder ouvert, dans mon nez saturé et même sur ma langue inondée.
L’impression d’être acculée de partout est d’autant plus plaisante par la frustration qu’elle fait monter en moi. Elle est étourdissante, me tourmente de cette envie de jouir qui flotte dans l’air sans jamais se poser.
Mon cœur semble au bord de l’explosion et malgré cela, je dois serrer les dents pour ne plus les entendre claquer sous les rudes assauts de Sinclair qui lui gémit de plus en plus librement, jusqu’à ce que le son de la sonnette de résonne.
La déconvenue perturbe la cadence, Sinclair ralenti sous le coup de la surprise et l’agacement qui monte en moi à cet instant-là agit comme de l’eau sur le feu de mon désir.
–– Ne t’arrête pas Sinclair, qu’il ou elle attende.
Sauf que la personne à l’autre bout ne semble pas du même avis et confond soudain le bouton d’appel à celui d’une manette de PlayStation. La colère envahi mon corps. Elle est si grande qu’elle arrive à m’aplatir contre le lin blanc, froissé par notre agitation et imbibé de nos sueurs musquées. Avec ma carapace, mon envie d’atteindre l’extase s’écroule à l’improviste, comme un château de sable après le passage d’un pas inattentif et inopiné.
–– Putain Holy, tu fais quoi ?
–– Je n’y arrive plus avec cette fichue sonnette, va ouvrir. La personne insiste, il se pourrait que ce soit important.
Non sans souligner son mécontentement, il donne un dernier coup de reins entre mes cuisses. Ce dernier m’agace bien plus qu’il ne fait serpenter sous ma peau, des ondes de plaisir. Ça a intérêt à être sérieux de l’autre côté, sinon je risque de commettre un meurtre en réponse à ce qui selon moi devrait aussi être considéré comme un crime contre l’humanité.
–– Oh non… maugréé mon homme, frustré à juste titre, malgré qu’il ne discute pas longtemps avant de ranger sa queue dans son froc.
À ses côtés, je me débats avec une de ses énormes chemises bleues. Elle n’est pas plus compliquée à mettre qu’un t-shirt, c’est pour dire à quel point je suis énervée et sur le point d’exploser.
–– Arrgh, qui ça peut être d’après toi ?
Une main nerveuse dans les cheveux, Sinclair s’avance devant moi sur un pas nonchalant, soufflant et grognant par intermittence. La blancheur de son débardeur renforce la noirceur ses tatouages, ce qui me fait davantage me mordre la lèvre d’excitation. Son aisance me donne des coups dans les tripes, son alléchante silhouette me vaut plus d’un loupé par seconde et le souvenir de son érection allant et venant dans ma chatte aussi moite que brûlante, fait monter en moi d’énormes bouffées de chaleur. J’étouffe…
C’est sûr, quelqu’un va payer pour cette interruption.
Et lorsque la porte cède finalement sous la force de ses mains striées par le renflement des veinules cachées sous son épiderme, il ne faut pas attendre plus d’une minute pour me voir lancer les hostilités. Cette conne a la chance que le mastodonte qui me sert de petit-ami soit aussi rapide qu’un éclair, mais aussi et surtout, que mes yeux se figent rapidement sur ceux de la petite Maggy.
–– Coucou petite poupée, m’adoucis-je aussitôt la petite sortie de sa cachette humaine, qui n’est nulle autre que le dos de son père.
–– Bonjour Holy. Bonjour tonton. Vous n’êtes pas contents de nous voir ?
Le sourire idiot sur mes lèvres ne s’éteint pas malgré la gêne. Il faut dire que j’y suis allée un peu fort avec les insultes contre ma cousine…
–– Non ma petite, ils sont contents de nous voir. Disons seulement qu’on a interrompu quelque chose. Ton papa avait raison, nous aurions dû les prévenir.
Mais on dirait bien que ce n’était pas suffisant. Cette connasse veut mon poing sur son crâne d’œuf peut-être, avant de se la fermer ?
–– Ne l’écoute pas poupée, nous sommes très heureux de te voir. C’est contre elle que je suis… en colère, chuté-je en froissant le visage dans la direction de la concernée. Elle est insupportable si tu savais.
Danaé me fait un baiser volant qui me donne envie de la démembrer, tel qu’on le ferait avec une poupée plastique.
–– Tu as entendu Holy, princesse. Ne restez pas à la porte, entrez.
Sinclair par ces mots termine de convaincre la petite qui jusque-là, restait agrippée au pantalon de son père. Rassurée, elle s’avance, me fait un câlin puis un bisou sur la joue, avant de prendre de la hauteur dans les bras de son oncle.
–– J’avais cru comprendre que tu étais une grande fille, mini Neil, la taquine ma cousine, décidément d’humeur joueuse aujourd’hui.
La tête appuyée contre l’épaule de son oncle qu’elle tient fermement grâce ses bras enroulés autour de son coup, la petite lui tire la langue pour mon plus grand plaisir. Je manque pas d’ailleurs de la soutenir et très vite, nous partons dans une querelle plus innocence à laquelle les hommes ne se mêlent que lorsqu’il faut rire.
Connaissant les habitudes de sa famille, Sinclair les invite tout de suite à déjeuner. Car celle de dimanche consiste à se nourrir uniquement après le culte. Pénitence oblige à ce qu’il paraît. Je n’y comprends rien et refuse de me pencher sur le sujet, contrairement à ma cousine qui comme toujours adore en faire des tonnes sur tout et tout le monde. Je la trouve bien trop pétillante d’ailleurs. Et à cet effet, l’ampoule s’allume peut-être un peu tard, mais elle s’allume quand-même. Comment se fait-il qu’elle soit arrivée au même moment que le frère de Sinclair et surtout, comment a-t-elle su que j’étais ici ?
Enfin bref, je remets mes questions à plus tard, pour le bien des saintes oreilles de la petite Maggy. Mais dès que sa nounou passera pour la déposer chez sa copine Lily qui n’a pas trouvé meilleur moyen de jeter l’argent par les fenêtres qu’en organisant une fête d’anniversaire à son hamster, je lancerai les hostilités contre cette poufiasse dont l’effronterie ne me désembouteille toujours pas le gosier en feu. Non, c’est tout mon corps qui est en feu à cause de cette connasse. Je sais qu’elle a fait exprès de ne pas prévenir, sachant pertinemment qu’un cas de figure pareil pouvait se présenter. C’est bien à elle et aux autres que j’ai confié nos petites habitudes matinales à Sinclair et à moi, dans le cadre des « six choses que j’associe à l’amour », alors c’est sûr, elle l’a bien fait exprès. Son petit manège avec la sonnette, plus le sourire de diablesse au coin de ses lèvres m’en sont d’ailleurs témoins. Je ne me trompe pas, et elle va s’en mordre les doigts cette starlette de pacotille.
Le moment tant attendue fini par arrivée après de longues heures à consommer un petit-déjeuner plus sucré que salé, préparé dans la plus grande frustration par les deux âmes impatientes de se sauter dessus que mon bel enfoiré et moi sommes. La petite nous dit au revoir avec enthousiasme, malgré la minuscule moue boudeuse qui pince ses lèvres rosâtres. J’ai beau avoir hâte de lui faire sa fête à ma sœur, le léger pincement qui se fait ressentir lorsqu’elle me presse de ses petites mains contre elle ne m’échappe pas. Je comprends mieux pourquoi son oncle l’aime autant. Elle est, une sorte de sosie amélioré. La version pure et innocente de ce qu’il aurait certainement voulu rester. Elle est empathique, pas manipulatrice. Elle est protectrice, sans égoïsme. Elle est attentionnée, et désintéressée.
Nous revoir bientôt, est une promesse que je compte bien tenir, non pas parce que son oncle le lui promets lui aussi, ni à cause de cette impression qu’elle voit en moi une figure maternelle ––pas seulement en tout cas––, non. Disons que j’éprouve ce besoin de découvrir, de réapprendre à vivre, à voir le monde. Et quoi de mieux que de le regarder à travers les yeux d’une enfant aussi éclairée que Margareth… Ce n’est pas très altruiste, je sais, mais c’est tout moi et c’est comme ça. Je ne veux plus prétendre, c’est la seule manière de m’améliorer.
–– Tu n’es vraiment qu’une belle salope Danaé, tu le sais ça ? lancé-je à peine les portes de l’ascenseur se referment, nous exemptant ainsi de la présence de la fille de Neil et de sa nurse.
–– Bah voyons, tu en sais des tonnes sur le sujet, Mandy. Tu méritais bien une petite leçon après un tel affront. Tu es de retour au bercail et tu ne penses même pas à donner des nouvelles à ta bonne fée ? Sympa la frangine. J’espère de toutes mes forces que tu tires cette tête d’ours mal léché parce que nous sommes arrivés pile au moment où il te lapait l’entrejambe.
Gêne ou colère ? Colère ou gêne ? Après réflexion, ce sont bien les deux. Et l’air coupable que Sinclair devant son frère plié en deux de rire, n’arrange rien à mon état. Je vais la tuer cette foldingue… Je n’ai pas fini de penser qu’une tomate manque in extrémis de cueillir sa tête d’œuf, sous les regards hilares des deux frères qui je le sais, n’ont pas l’habitude avec ce type de démonstrations d’amour fraternel. Ils sont bien trop sobres et gavés de saintes écritures pour comprendre ma devise à moi « Je t’aime mieux quand je te déteste. » ––Sinclair moins que Neil tout de même.
–– Et vous deux ne l’encouragez pas dans ses bêtises, pesté-je contre les fils Delano, énervée jusqu’au bout des ongles. Danaé tu n’as qu’à courir ma vieille parce que si je t’attrape, tu es bonne pour le barbecue.
Cette diablesse me répond par un rire presque monstrueux, tant il me hérisse le poil, et c’est ainsi que nous mettons de l’agitation dans l’appartement assez impersonnel de Sinclair ––le mien dorénavant, et il ne tardera pas à prendre un peu plus de vie.
Je dois au moins reconnaître quelques talents de sprinteuse à ma cousine ––récemment acquis je suppose, parce que Danaé il y a encore peu, faisait deux avec l’exercice. Comme quoi, il s’en passe des choses en une semaine, hein.
Enfin bref, elle n’est pas non plus devenue Usain Bolt la garce, et après un quart d’heure à faire craquer méchamment le parquet, je finis par la coincer contre le carrelage froid de la cuisine, alors qu’elle s’apprêtait à aller se réfugier derrière Neil.
–– On fait moins la maligne Clover, ricané-je en tirant son nez, assise à califourchon sur cette dernière.
–– Va chevaucher ton mec Holy. J’ai pas de pénis.
S’il restait encore un gramme d’irritation en moi, il vient de s’évaporer devant la grimace loufoque de Danaé, mais surtout entre les bras musclés de Sinclair qui m’élève dans les airs sans grandes difficultés.
–– Ça se passe toujours comme ça entre vous ? demande Neil qui n’en finit pas de rire.
–– Ouais, ça se passe toujours comme ça avec Holy. N’est-ce pas Sinclair ?
Et le traitre ne nie pas.
–– On peut dire ça. Ouais, rimace ce dernier en jetant un œil faussement inquiet dans ma direction.
–– Tu cherches la bagarre Sinclair, me fais-je toute sage cette fois en enfonçant ma bouche dans ma tasse.
Le regard de sérial killer que je lui envoie après ne résiste pas longtemps face à la main qu’il glisse discrètement dans ma culotte. Neil et Danaé stupéfaits par la soudaineté de ma crise de toux, échangent néanmoins des regards inquiets.
–– Tu vas bien ma beauté ?
–– Cinq sur cinq, suis-je son exemple de maître du contrôle, en gardant un visage naturel alors que je brûle dans les flammes magmatiques, d’un désir interrompu et impatient.
Les orteils endoloris à force d’être crispées sont le seul exutoire que j’ai trouvé pour contenir les ondes virulentes et délicieuses qui propulsent le plaisir par à-coups dans ma chair, mettant en débandade mes hormones. Ça et garder ma tasse contre mes lèvres. C’est si bon, que j’ai envie de m’abîmer la gorge en gémissant à gorge déployée. C’est si énervant que j’ai envie de le mordre au sang, histoire d’effacer la malice qui campe sur son visage… ou de l’embrasser après tout. Il est si sexy comme ça…
–– Maman te prie de bien vouloir de répondre à ses appels fillette. La pauvre, elle semble passer de mauvaises nuits dernièrement. Tu devrais la voir. En même temps… tu connais ton père. Aussi nuisible que sa fille, il doit lui en faire voir de toute les couleurs parce qu’elle n’a pas pris son parti. Pour une fois.
–– Quoi ils se sont disputés ? renchéris-je sur l’essentiel, ignorant ses piques à deux balles.
Elle agite sa main, pour confirmer.
–– Le diner de famille dimanche dernier est allé dans tous les sens. Faye s’est encore pris des coups de balais, ricane cette dernière en se couvrant la bouche.
–– Il l’a bien mérité ce traitre.
–– Non madame, ce n’est pas Faye qui a balancé. Maman l’a frappé parce qu’il t’a traité de… nymphomane, minaude-t-elle gênée.
La bouche ouverte, et pas parce que Sinclair vient de griffer mon bouton de chair (pas uniquement) je reçois ce terrible ragot, incapable de le digérer, tellement je suis sonnée et rassasiée d’avance.
Il n’a pas osé, si ?
–– En tout cas, on peut dire que ça ne tire pas à blanc chez les Tiger.
–– C’est la première chose qu’on apprend quand on nait chez les Tiger Neil. Il dit quoi papa déjà Holy ? La vie…
–– La vie n’est pas un brouillon, soufflé-je le cœur froid et l’estomac plein de vitriol. Mais dis-moi plutôt, m’agacé-je, les mâchoires serrées pour retenir les larmes qui me brûlent les cornées. Si ce n’est pas Faye, alors c’est qui ?
Sinclair comme toujours remarque mon humeur, et arrête aussitôt ses caresses pour venir me prendre la main et la serrer très fort. Et malgré ma tristesse, je lui souris. Parce qu’il le mérite lui. Parce que je resterai, quoiqu’il arrive.
–– Ton ex. Semy.
Cette fois, Sinclair me broie presque les os, mais persiste dans son mutisme, quand Neil demande à Danaé une description plu approfondie du personnage. Je ne dirais pas que je suis surprise. Au fond de moi, c’est à lui que j’ai pensé lorsqu’elle a innocenté Faye, mais…
–– Et le secret professionnel, on en parle ? Putain, il n’y a moi qu’il arrive des merdes de ce genre. Pourtant on ne peut pas dire je ne l’ai pas cherché. Je suis vraiment conne.
C’est le moins qu’on puisse dire. Et pour clôturer le sujet sans fioritures, on va prétendre qu’il m’a gracieusement rendue la monnaie de ma pièce.
–– Ça devait arriver de toute façon, se prononce pour la première fois Sinclair. Mais rassure-toi ma beauté, je vais tout arranger.
Sur cette promesse, le visage fermé, il lâche ma main et quitte la salle, laissant derrière lui un silence d’outre-tombe. Ce n’est pas l’envie de le suivre qui me manque, mais je sais qu’il a besoin d’être seul. Je sais qu’il se sent coupable… responsable de ma grisaille et en charge de son définitif départ.
Hey au rendez-vous honoré. Les amoureux sont de retour à la maison. On repart avec les dramas ou on attend un peu ?😝
Merci pour le soutien que je reçois de plus en plus. Je prends un peu plus confiance et c'est grâce à vos gentils messages.
Nouvelle : Je publie un second chapitre en semaine.
J'espère que vous allez bien. C'est le cas pour moi. Je suis de nouveau en vacances et c'est génial. C'est une nouvelle semaine. Prenez soin de vous. On se revoit très vite.
Ciao, à très vite.
Love guys 😜❤️
🖤🖤🖤
Alphy.
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