.2.
Comme pour beaucoup, prendre les transports en commun en heure de pointe, est une des pire corvée à y passer.
Déjà, par cette foule pressée, énervée et de mauvaise humeur puisque un passager s'est suicidé, s'est évanouie ou des conducteurs ont décidé de manifester.
Ensuite, des gens mal polis se permettent de dire de ces grossièretés aux personnes n'ayant rien demander.
Enfin, une perte de temps, fatiguante, avant d'arriver au travail ou aux cours.
Dans le métro, Emma assise sur une place solitaire et lit son livre du moment, pour pouvoir s'évader de son quotidien, de la routine étouffante.
Trois stations passent et un groupe de jeunes lycéens entrent et hurlent comme des animaux de la ferme. Ils rigolent forts, ils écoutent de la musique pitoyable, en passant, ils n'ont aucun bon goût musical et un comportement civil innaproprié.
S'ennuyant de leur petit monde car la politique les considère comme des moins que rien et se permettent de critiquer une femme, ayant pour style secrétaire: jupe noire taillée à ses cuisses, collants noirs opaque et une chemise blanche toute simple.
Ils crient:
-Putain, si elle ne portait pas de collants, j'aurais mis ma main dans sa culotte.
Les gens autour, les regardent très mal, mais ne disent rien pour autant, sauf une femme qui a l'air d'être une maman intervient:
-Non, mais ça ne va pas ! Vous n'avez pas honte ?
-Ben quoi ?
-Vous vous foutez de moi ? Vous osez de dire de ces injures, et vous trouvez cela normal de dire cela ?
-Ben oui.
-Et pourquoi cela ?
-Elle a un style aguicheur, faut pas s'étonner que nous disions cela...
-Ce n'est pas une raison. Elle ne vous a pas chauffé, elle ne vous a pas appelé, à lui proposer de mettre votre main dans sa culotte !
-Olala tout de suite les grands mots !
-Je suis mère de deux filles, et je ne supporterais pas que mes filles puissent entendre ce genre de choses déroutantes.
-Les féministes toutes casses couilles...
-Pardon ?!
-Non, rien madame...
-Je préfère.
Et le groupe de jeunes descendent et se met à rire comme des hyènes.
Les personnes autour de la dame continuent leur vie comme si de rien était. La dame se met à parler avec la jeune femme si tout va bien et la remercie d'avoir pris sa défense, qu'il est rare que des gens puissent ouvrir leur gueule pour arrêter cette mascarade.
Que serait-il passé si la dame n'aurait pas intervenu ?
Seuls les passeurs peuvent en juger et imaginer.
Emma perturbée, retourne dans sa lecture pour oublier ce qui venait de se passer. Cinq stations plus tard, elle descend enfin, pour son travail.
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