Chapitre 2
Bon, après réflexion, j'ai vu qu'au rythme où j'écrivais, et que vu que je me rapprochais vraiment de la fin, je pouvais me permettre de publier deux chapitres par semaine...Bon, là, je le fais tard, mais je prévois de faire ça un peu plus tôt le mercredi (vers 17-18h). Sur ce...Bonne lecture :).
Il y eut un temps de silence, avant que Tikki ne demande.
– Tu veux lui dire ?
– Ce...Ce serait mieux...Mais...Mais elle me demanderait d'où venaient les coups, d'où viennent les cicatrices sur mon bras...Et qu'est-ce que je pourrais répondre ?
De toute évidence, Marinette était paniquée, et avec raison.
– Pour les bleus...Tu peux accuser ta maladresse ? Et puis...Il vaudrait mieux qu'on fasse arrêter ce phénomène avant qu'elle ne comprenne que son âme-sœur est Ladybug, pas vrai ?
– Tu as raison, Tikki...
Elle prit une grande inspiration et se leva, déterminée à empêcher toute catastrophe d'arriver, avant de retourner dans sa salle de classe... Mais elle était vide, tous étaient partis manger.
– Marinette, tu devrais y aller aussi.
La concernée n'adressa qu'un regard à Tikki, avant de secouer la tête et de passer sa main dans ses cheveux, un air troublé sur le visage.
– Je...J'ai pas faim...Je stresse trop, je mangerai plus ce soir...
La Kwami fronça les sourcils en signe de désapprobation, mais ne sut pas que dire pour convaincre sa porteuse, qui s'était assise à sa place et mise à dessiner distraitement sur son carnet en attendant l'arrivée de Chloé. De son âme-sœur.
Après une heure d'attente et quatre élèves entrés, la porte s'ouvrit enfin sur Chloé et...étonnement sur Alya et Nino discutant avec elle. Marinette prit une grande inspiration avant de se lever et de commencer.
– Chloé.
– Qu'y a-t-il, Dupain-Cheng ?
Elle lui accordait à peine un regard, un sourcil haussé et le pied tapant au sol d'impatience. De toute évidence, elle voulait revenir à quelle que soit sa discussion avec Alya.
– Je suis...
Elle chercha ses mots, et pendant ce laps de temps, Alya déclara quelque chose qui eut l'air d'intéresser bien plus la fille du maire.
– Eh, Chloé, c'est totalement possible, j'ai regardé toutes les images qu'on a du combat...Ton âme-sœur, c'est sûrement Ladybug !
Évidemment, cette annonce provoqua des exclamations de surprise de la part de toutes les personnes présentes. Toutes sauf Marinette, dont la légère inhalation n'était causée que par l'appréhension.
– Sérieusement ? Ladybug... Ce serait génial ! En plus je vais super bien avec Ladybug. Mais... Il n'y a pas moyen qu'elle accepte de divulguer son identité sur des suppositions. Surtout pour moi...
La fin de sa phrase avait été à peine soufflée, et personne n'osa trop faire de commentaire, se doutant bien qu'elle n'aurait pas dû être prononcée à voix haute.
– Enfin, qu'est-ce que tu voulais dire ?
Elle s'était finalement reconcentrée sur Marinette, qui fixa Chloé, les lèvres pincées, avant de lâcher.
– Je voulais juste m'excuser d'être partie d'un coup tout à l'heure. J'ai même pas pu...
Elle ne termina à nouveau pas sa phrase, ne sachant trop quoi dire.
– Nino m'a expliqué, ne t'en fais pas.
Marinette pencha la tête sur le côté.
– Expliqué... ?
– Ce que tu as vérifié, tu sais... ?
Elle tapota son avant-bras gauche pour faire passer le message. Marinette comprit à ce moment et hocha la tête.
– Oh, je vois.
Puis elle fit une pause et fronça les sourcils.
– D'ailleurs, je... Je veux pas être méchante... Méchant, mais... Depuis quand vous vous entendez aussi bien ?
Elle avait buté sur les accords, mais personne ne semblait avoir remarqué.
– En fait, Chloé est pas si horrible qu'elle le laisse entendre... Enfin si, peut-être un peu... Mais c'est l'âme-sœur de Ladybug, alors elle ne peut qu'arranger son comportement !
Personne ne manqua le regard noir que Chloé lança à Alya après cette remarque. Ceci dit, personne ne fit de commentaire à ce propos, et Marinette se contenta de répondre.
– Ce... Ce ne sont que des suppositions... Enfin...
Elle se tourna vers Chloé avant de reprendre.
– J'imagine que... Qu'on peut essayer de faire la paix, Chloé ?
La fille du maire haussa les sourcils avant de soupirer.
– D'accord, Dupain...Manu...On peut essayer.
– Tu peux continuer à m'appeler Dupain-Cheng si tu veux, tu sais ?
Elle se retint d'ajouter « Je préfère de toute manière », pour ne pas avoir à s'expliquer.
– Hm, d'accord, Dupain-Cheng.
Et ainsi, l'accord de paix entre Chloé et Marinette était signé. En vérité, cela n'avait pas changé énormément de choses dans l'immédiat, c'était juste qu'elles ne se lançaient plus de piques et que Marinette pouvait tolérer la présence de la fille du maire à côté d'elle quand celle-ci discutait « Ladybug » avec Alya... Et elles le faisaient souvent.
Au final, quelques semaines plus tard et après avoir vu que Chloé n'était pas si horrible que ça quand elle le voulait, Marinette se fit justement aborder par Chloé. Enfin, aborder...Marinette était tranquillement en train de dessiner en discutant avec Alya, posée sur un banc de la cours, quand la fille du maire était venue la traîner à l'écart en expliquant avoir quelque chose de « plus important que ta discussion avec Alya » à lui demander.
– Bon, Dupain-Cheng, tu m'as l'air d'être celui qui donnera les conseils les moins ridicules dans le groupe. Et puis...Apparemment tu es digne de confiance, enfin, moi ce que j'en pense...
La styliste en herbe roula des yeux, toujours irritée d'avoir été interrompue, avant de répondre.
– Viens en aux faits, Chloé.
La blonde regarda autour pour vérifier que personne ne prêtait attention à elles avant d'enfin commencer.
– Je m'inquiète. Parce que je n'ai pas que des douleurs pendant les attaques d'akumatisé. J'en ai aussi pendant toute la journée, à des intervalles irréguliers, bon elles sont beaucoup moins fortes mais...
Marinette cligna des yeux, l'air perdue, ne comprenant pas pourquoi la jeune fille lui en parlait à elle. Ce n'est pas comme si elles s'étaient beaucoup parlées au-delà du strict nécessaire.
– Tu penses que mon âme-sœur, que ce soit Ladybug ou pas...se fait harceler ou battre ?
– Ah...Je ne sais pas...Mais elle est peut-être juste...Maladroite ?
En vérité c'était tout à fait ça, mais elle ne devait pas l'affirmer. Cependant, savoir que Chloé s'inquiétait pour elle, même si c'était sans connaître son identité, la faisait éprouver plus de compassion pour la fille du maire.
– Peut-être...mais...Mais si ce n'est pas ça ?
Mais Marinette commençait aussi à s'inquiéter... Et si son âme-sœur finissait par comprendre la vérité ? Elle fit de son mieux pour masquer son trouble lorsqu'elle répondit.
– Eh bien...Ah, faisons comme ça, tu les as où les douleurs et les blessures généralement ?
Chloé réfléchit un moment avant de répondre.
– Majoritairement aux pieds, genoux, coudes et mains...
– Hm, elle doit souvent tomber dans ce cas. C'est peut-être juste ça, non ?
Mais elle continua.
– Et...Aussi aux doigts, genre le bout des doigts.
La styliste se sentit coupable, ces blessures venaient de son incapacité à créer sans se planter une aiguille dans le doigt.
– Elle fait peut-être des travaux manuels ?
– Ouais...
Il y eut un long silence, cette fois, Chloé semblait vraiment hésiter à poser la question suivante.
– Et les cicatrices ? Tu penses qu'elle...Qu'elle avait fait ça à cause de la pression d'être une héroïne, enfin, si c'est bien Ladybug ?
– Non.
Elle avait répondu sans réfléchir, impulsivement, avant de se crisper en réalisant ça.
– Hm ? Pourquoi pas ?
Marinette bégaya une réponse, sans trop oser regarder son interlocutrice.
– Les...Les cicatrices sont presque effacées, elles doivent dater de plusieurs années...Et Ladybug n'est apparue que l'année dernière.
Un temps.
– Tu as l'air de bien t'y connaître, surtout que tu ne les as vues qu'une fois, et il y a quelques semaines.
La jeune fille se sentit rougir et bredouilla, avec encore moins de contenance que précédemment.
– Eh bien c'est que...Tu...Parfois tu n'as pas ta veste et je peux les voir. Et puis, tu sais, je suis super maladroite alors...J'ai l'habitude.
– Je vois...
Elle n'avait pas l'air de ne croire ce que Marinette avait raconté mais n'insista pas, au plus grand soulagement de celle-ci.
– Je...C'était tout ?
Chloé hocha la tête.
– Merci, Manu.
Elle avait sûrement dû dire son prénom en guise de remerciement, mais ce n'eut pas l'effet escompté. Un sourire forcé apparut sur le visage de Marinette alors qu'elle répondait.
– De rien.
Puis elle retourna avec Alya.
Le temps continua de passer et l'âme-sœur de Chloé entendait souvent cette dernière s'inquiéter pour elle, que ce soit en tant que son âme-sœur ou en tant que Ladybug.
Alors un jour, Marinette, qui était posée dans la cour avec seulement Chloé, après qu'Alya soit partie pour parler de quelque chose à Alix, décida de demander.
– Eh, Chloé ?
– Oui ?
– Tu aimes ton âme sœur ?
Il y eut une longue pause après la question, mais après celle-ci, Chloé soupira et répondit.
– Non, je ne sais pas qui elle est. Enfin, si c'est Ladybug, bien sûr que je l'aime, qui pourrait ne pas l'aimer. Mais si ce n'est pas elle, je ne peux pas l'aimer avant de l'avoir rencontrée.
Marinette sourit en entendant ça, et lâcha.
– Tu es beaucoup mieux comme ça.
– Hein ?
Évidemment, l'alter-ego de Ladybug se sentit rougir, gênée d'avoir dit ça à voix haute, et elle se reprit.
– Tu es plus honnête avec toi-même...Et plus gentille.
– Je l'ai toujours été, Dupain-Cheng.
– Pas face à nous.
Chloé ne sut que répondre et la discussion s'arrêta là.
Le jour suivant, lors de la pause de midi, Marinette s'absenta quelque temps pour aller aux toilettes... Et quand elle revint devant sa salle de classe, où tous ses amis étaient réunis, elle entendit une voix qu'elle connaissait très bien...
– Et du coup, Ladybug a dû se dé-transformer chez moi et...
Une voix qui racontait, une nouvelle fois, des mensonges. Parce que Marinette savait très bien que Ladybug ne s'était jamais dé-transformée chez Lila.
– Donc tu sais qui elle est ? S'exclama Alya avec enthousiasme.
Évidemment, Alya y avait cru, son sens commun s'envolait à chaque fois qu'il était question de Ladybug, après tout.
– Bien sûr, mais je ne peux pas le dire...
L'alter-ego de Ladybug s'approcha du groupe s'étant formé autour de Lila, attirant l'attention sur elle en demandant.
– Oh ? Et elle ressemble à quoi ?
– Je n'ai pas le droit d'en parler, tu devrais le savoir, Manu.
Marinette hocha la tête en signe d'approbation mais continua tout de même, espérant la pousser à mentir de façon plus évidente.
– Elle change beaucoup de quand elle est en costume ?
– Oh, pas tant que ça, elle est toujours aussi belle en tout cas...
« Belle », hein... Ce n'était pas l'adjectif que Marinette aurait utilisé pour se décrire...
– Bonne blague...
Elle avait lâché le fond de sa pensée sans réfléchir, et après coup, elle se dit qu'elle aurait mieux fait de se taire au vu des réactions que sa remarque avait engendré.
– Pourquoi tu dis ça ? Tu ne la trouves pas belle ?
Lila avait des larmes de crocodile dans les yeux en disant ça. C'était stupide, ce n'était pas comme si Marinette l'avait attaquée elle !
– Il est pas là le problème...Tu ne sais pas qui elle est hors costume.
Ceci dit, c'était maintenant chose faite.
– S-Si ! Pourquoi tu t'acharnes à me traiter de menteuse ?
Marinette soupira, se doutant bien que ce ne serait pas une bataille qu'elle gagnerait.
– Laisse tomber.
– Mais...Manu, je veux savoir ce que je t'ai fait.
La jeune fille tapa son pied par terre à l'entente de son deadname avant de répondre froidement.
– Rien. Laisse tomber.
– Eh, Manu, t'es pas cool avec Lila, elle t'a rien fait. Pourquoi tu t'acharnes sur elle, mec ? Lança Nino.
Deux coups sur le sol. Elle commençait vraiment à envisager de dire à Nino d'arrêter de dire « mec » en tant que ponctuation...
– Je ne m'acharne pas ! Je cherche à vous prouver la vérité. Mais bon, ce n'est pas comme si vous vouliez l'entendre, donc peu importe...
– C'est parce que tu ne nous montres pas de preuves de ce que tu avances. Tu as vérifié tes sources ? Demanda Alya.
Marinette se retint de lâcher une remarque bien sentie sur la vérification des sources avant de se raviser et de hausser les épaules.
– Je n'en ai pas. Du moins pas que je puisse donner. Mais elle n'en a pas non plus de ce que je sais.
– Manu, arrête d'être si méchant avec Lila...
Tap, tap.
Marinette avait envie de rétorquer à Mylène que ce n'était pas de la méchanceté, mais juste un moyen de les protéger. Ou alors juste de leur rétorquer de se taire, de lui faire confiance pour une fois !
Mais à la place, elle lâcha simplement.
– Ok. J'arrête et je me tais.
– Pourquoi tu le prends comme ça...Quand on est en tort on-
– Tais-toi, Lila. Merci.
Et après avoir coupé la phrase de la menteuse, elle tourna les talons et s'en alla sans rien ajouter, serrant les dents et réfrénant un grognement de rage. Elle en avait vraiment assez de Lila. Et de ses amis qui refusaient de lui faire confiance.
– Marinette ? Ça va aller ?
Elle claqua la langue, lança un regard ennuyé à sa pochette avant de fermer les yeux en secouant la tête et de murmurer.
– Oui, ne t'en fais pas.
Pourtant, à peine quelques pas plus loin, quand elle vit un Akuma s'approcher d'elle dangereusement, elle n'eut pas d'autre choix que d'admettre :
– Bon. Ok, peut-être pas...
Elle partit alors se cacher dans une salle de classe vide, la plupart l'étaient pendant les pauses, pour se transformer au plus vite et empêcher cet Akuma de contaminer qui que ce soit. Elle sortit par la fenêtre et arriva par le toit pour éviter toute suspicion de leur part si elle venait à croiser quelqu'un dans les couloirs. Son apparition dans le lycée fit s'enflammer les élèves.
– Il y a un akumatisé ? Demanda Alya.
Ladybug la fixa un moment, toujours énervée par les précédents évènements. Elle secoua la tête et statua.
– Non. On m'a signalé qu'un Akuma traînait dans les environs. Est-ce que quelqu'un l'a vu ou sait qui il vise ?
Il y eut un petit temps durant lequel des murmures se rependirent dans la foule formée, puis une réponse finit par être donnée par Adrien.
– Peut-être Manu... ? Il avait l'air plutôt remonté tout à l'heure...
Deux légers coups sur le sol et un hochement de tête plus tard, elle se remit à observer les environs à la recherche du papillon violet. Elle le remarqua rapidement, probablement parce qu'il s'approchait assez visiblement d'elle. Il fallait vraiment qu'elle se calme, elle ne pouvait pas se permettre d'être akumatisée, ou que quelqu'un remarque que l'Akuma était attiré par elle. Elle le purifia en vitesse et laissa s'échapper un papillon blanc avant de se reconcentrer sur les élèves et demander.
– Pourquoi... Manu était énervé ?
Personne n'avait l'air d'avoir relevé la légère tension dans sa voix quand elle avait posé la question. Après tout, elle n'avait officiellement aucune raison d'être sur les nerfs à cause de cette situation.
– Oh... Il est persuadé que Lila mentait quand elle racontait que tu avais dû te dé-transformer chez elle en vitesse... Mais elle nous a déjà dit que vous étiez meilleures amies, alors ce n'est pas si étonnant que ça qu'elle connaisse ton identité.
L'héroïne haussa les sourcils à la réponse d'Alya, et répondit.
– Ah oui ?
– Oui ! D'ailleurs, de ce qu'elle nous a dit, tu ne changes pas trop hors costume. Ça veut dire que si je cherche parmi toutes les jolies filles de Paris je te trouverai ?
Ladybug passa une main sur son front et soupira à la remarque avant de rétorquer un peu plus froidement que prévu.
– Personne ne saurait me reconnaître hors costume. Parce que personne ne pourrait ne serait-ce envisager le fait que je sois Ladybug, toi y-comprise. Tu devrais vérifier tes sources. D'ailleurs, si vous pouviez éviter de créer des akumatisés... Je vous en serais reconnaissante.
Tout le monde parut surpris par son ton, hormis Adrien qui avait l'air plus pensif qu'autre chose. Ladybug ne s'attarda pas plus longtemps, disparaissant des regards de tous pour retourner dans la salle de classe et se dé-transformer.
– Pourquoi tu ne leur as pas dit qu'elle n'était pas ta meilleure amie ? Demanda la petite voix de Tikki.
– J'ai promis à Adrien de ne pas l'exposer. Je n'aime pas briser les promesses que je fais à mes amis... Et... S'ils refusent de m'écouter, je ne vois pas pourquoi je devrais faire un effort pour leur faire comprendre.
Et sur ses mots, elle donna un cookie à Tikki qui retourna dans sa pochette, avant d'aller vers sa salle de classe. Elle croisa Alya en chemin.
– Ah, je te cherchai... Comment tu vas ?
En la regardant à peine, Marinette répondit.
– Oui, ne t'en fait pas. Pourquoi ?
– Il y avait un Akuma dans le lycée...D'après Adrien, c'était sûrement toi qu'il cherchait à akumatiser alors...
Avec un faux sourire et un « tout va bien », la jeune fille balaya les inquiétudes de sa meilleure amie avant de l'entraîner dans la salle de classe pour arriver à l'heure en cours.
Lila me les brise. Vraiment. Bref ! Pour le moment...ça reste plutôt calme, on a juste frôlé une akumatisation ahah ! (Je vous assure, c'est plutôt calme.)
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
Enfin...du coup, on se retrouve samedi...
(Pour celleux qui sont toujours là : Oui, j'ai accéléré mon rythme de publication parce que je suis trop impatient d'avoir des retours x) je me tue parfois...)
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