11. Je te déteste...
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- Bien ! Commençons. Est-ce que quelqu'un connait le nombre de sortilèges impardonnable ? Oui, Monsieur Londubat.
- On en compte trois, professeur. Le sortilège de l'Imperium, le sortilège Doloris et le sortilège de la Mort.
- Bien. Et connaissez-vous la formule à utiliser ?
- Non professeur.
- Quelqu'un ? demanda le serpent, Personne... je vois. Et bien démonstration...
« Je déteste faire ça... » pensa Malfoy en sortant un rat d'un bocal en verre posé sur son bureau.
- Commençons par le moins pire, si on puis dire... Impero !
Draco la dirigea d'abord sur le sol. Cela amusait certains élèves. Il la fit monter sur un bureau. La jeune fille qui était face au rat s'arrêta immédiatement de rire et ne bougea plus.
- Pr-professeur...
- Affrontez vos peur Mlle Gaunt !
Il fit alors monter le rat sur elle. Sa lèvre tremblait. Elle ferma les yeux et pinça ses lèvres se maudissant, une fois de plus, d'être revenue dans cette école.
Helya riait quelques rands devant. Draco l'aperçu. Il ne pouvait pas passer outre.
- Vous voulez essayez Mlle Granger ?
Le rat se déplaça alors sur son bureau. Mais Helya n'en fus pas effrayé et lui caressa même la tête.
- Je n'ai pas peur des rats Professeur Malfoy.
Son ton était arrogant. Elle lui lança un regard de défi. Il l'ignora et passa aux choses sérieuses.
- Cela vous a fait rire n'est-ce pas ? Mais est-ce que cela vous ferait rire également si je le faisais... tomber par la fenêtre par exemple ? Ou bien...boire ce poison ? Ou peut être, si je le forçait a se ronger les pattes lui-même ?
Alors que le rat était juste au-dessus du récipient contenant le poison, les élèves se turent. Ils comprenaient à quel point se sortilège pouvait aller loin...
- Passons donc, au deuxième... Endoloris !
Le rat se mit à couiner très fort. Il se tordait dans tous les sens. Du sang s'écoulait doucement de son museau au fur et a mesure.
Les élèves ne regardaient presque plus, totalement dégoutés...
- Et maintenant... Le dernier... Avada Kedavra !
Un éclair vert jaillit de la baguette et le rat ne bougea plus. Néanmoins, ses yeux était resté ouvert... Mais la vie avait quitté cet être qui n'avait rien demandé... Faire ce genre de démonstration était la chose que Draco Malfoy détestait le plus. Elles lui rappelaient inlassablement le fait qu'il était mangemort et donc, qu'il avait usé de ces sortilèges...
- Professeur ? Je ne me sens pas bien...
- Il serait d'usage de vous laisser sortir Mlle Gaunt, malheureusement pour vous, ce cour est indispensable pour passer vos épreuves. Surtout qu'il ne reste que quelques minutes.
- J'aimerai juste éviter de vomir sur mes camarades... insista la brune
A la fin de sa phrase, les élèves les plus proches s'écartèrent légèrement.
Draco fit alors un geste de la tête, signe qu'elle pouvait y aller.
- Est-ce que quelqu'un connaît le sort de la personne qui utilise un de ces sortilèges sur un sorcier ou même un moldu ?
- Un aller simple a Azkaban professeur.
- Exactement Mlle Granger. Mais la prochaine fois, il serait préférable de lever la main et d'attendre que je vous interroge, s'énerva Malfoy en retournant a son bureau
Helya baissa les yeux.
- Ces sortilèges demandent une grande puissance ou de la volonté. Comme me l'avait enseigné un professeur, si vous leviez vos baguettes tous en même temps vers moi en prononçant le sortilège de mort, je ne sais pas si vous arriveriez à me faire saigner du nez. Bien, il est temps de quitter ma salle. Merci de votre attention. Nous travaillerons a nouveau là-dessus mercredi. Bonne journée à tous.
Tous les élèves sortirent de la classe sauf Helya.
- Que puis-je pour vous Mlle Granger ?
- Fais pas genre on est seuls. Tu m'explique pourquoi tu t'acharne sur moi ?
- Je ne m'acharne pas sur toi Helya.
- A bon tu crois ?
- Tu n'as cas respecter les règles ! Et parle-moi autrement ! Même si tu ne le veux pas je suis quand même ton père !
Il y eut un long silence. Draco regrettait d'avoir pris ce ton si dur...
- Je te déteste...
Elle attrapa ses affaires et sortis de la salle.
Il ne put contenir sa colère et balança tout ce qui se trouvait sur son bureau à terre.
Soudain un hibou vint se poser à côté de lui, une lettre dans les mains.
Cher M. Malfoy,
J'ai le regret de vous annoncer que votre compagne Mlle. Granger a était admise aujourd'hui même à 15h25 à l'hôpital Ste Mangouste. Votre présence est demandée le plus rapidement possible.
Cordialement, Mme. Floyd, secrétaire de l'hôpital Ste Mangouste.
La pression des doigts de Malfoy sur la lettre se fit de moins en moins prononcé jusqu'à ce que la lettre lui tombe complètement des mains. Son regard resta fixe un instant. Soudain il reprit ses esprits, attrapa sa veste, sa baguette et la lettre et transplana devant l'hôpital.
Ce dernier avait l'apparence d'une simple boutique de vêtement pour ne pas perturber les moldus. Il s'approcha et se mit à parler au mannequin de la vitrine de droite.
- Je viens pour Mlle. Granger. S'il vous plait c'est urgent.
- M. Malfoy, nous vous attendions. Quatrième étage sur votre droite, répondit une voix à travers le mannequin
La vitrine s'ouvrit et il arriva dans un grand hall. Tous le personnel était vêtu de vert. Il se dirigea rapidement vers les ascenseurs.
Il appuyait frénétiquement sur la touche numéro quatre de l'ascenseur qui mettait pour lui trop de temps.
Une fois arrivé, il courra dans les couloirs et croisa enfin un guérisseur.
- Monsieur je cherche ma fiancée, Hermione Granger, demanda Draco complétement paniqué
- Calmez-vous monsieur s'il vous plait.
- Ne me dites pas de me calmer dites-moi où elle se trouve !
- Je ne peux vous laisser la voir dans cet état.
- Tu sais ce que tu vas plus pouvoir voir si tu ne me dis pas maintenant où elle est ?!
Le ton montait fortement chez Draco quand une jeune femme arriva. Elle était vêtue d'un tailleur noir simple avec l'emblème de Ste Mangouste sur la poitrine.
- M. Malfoy ? Je suis Mme. Floyd. Suivez-moi.
Le Prince de Serpentard lança un regard mauvais au guérisseur -qui avait blêmit à l'entente de son nom- et suivit la jeune femme.
Elle avait une démarche assurée et restait très professionnelle. Elle ne semblait presque pas travailler dans le milieu hospitalier mais plutôt dans un endroit comme le ministère de la magie.
Elle s'arrêta devant la chambre 407. Elle lui sourit et l'invita à entrer.
Le spectacle qui s'offrit a lui aurait perturbé plus d'une personne...
Hermione était allongé dans un lit, le teint blafard, les lèvres trop clairs, les yeux fermés et les cheveux en batailles.
- Par Salazar...
Il s'approcha doucement et s'assit sur la chaise près du lit. Il prit sa main et la serra doucement. Elle était chaude...
« Alors c'est ça être amoureux ? Aimer une personne au point de la détester quand celle-ci est mal car elle nous fait du mal ? Au point d'être égoïste en pensant que cette personne n'a pas le droit de faire ça car elle nous laissera seul ? » pensa Draco
- Hermione granger... qu'a tu donc fait de moi ?... Me voilà auprès de toi, te serrant la main en ayant des pensées dignes de film a l'eau de rose dont les moldus raffole..., il soupira, C'était beaucoup plus simple d'être détestable...
Il ferma les yeux et posa sa tête sur le lit de la jeune femme.
- C'est vrai... qu'être détestable...a quelques... avantages...
Il releva la tête instantanément. La femme qu'il aimait était en train de le regarder et de se moquer clairement de lui.
- Granger. Je t'interdis de te moquer de moi.
- Malfoy... Je t'interdis d'être... aussi niais.
Ils rirent légèrement. Puis Draco se releva et embrassa Hermione délicatement, comme s'il avait peur de la briser.
Au même moment un guérisseur entra dans la pièce en se raclant la gorge. Draco dû se séparer à contre cœur...
- Mlle. Granger. Je suis navré mais nous ne pouvons rien faire... Ceci ne relève pas de la magie. Même le plus puissant des mages ne parviendrais pas à vaincre cette chose... Et je doute fortement que les moldus y parviennent, même s'ils ont une certaine technologie.
- Excusez-moi, vous êtes en train de dire que vous allez la laisser comme ça !? s'énerva le blond
- Je suis navré M. Malfoy. Nous ne pouvons plus rien pour vous et Mlle. Granger.
Draco allait en venir au main mais fut stopper net par sa fiancé qui lui serra délicatement la main.
- Merci monsieur... lança Hermione avec une voix faible
Le guérisseur sorti de la pièce.
- Et tu vas te laisser faire ? Hermione regarde toi !, dit-il en se détachant d'elle, Tu es plus faible de jour en jour ! Et ta- notre- fille n'est même pas au courant ! Et puis on ne sait même pas ce que tu as !
- C'est un cancer Draco. Un cancer du poumon...
La brune replia ses bras sur sa poitrine et prit une grande inspiration.
- C'est une maladie moldu comme je te l'avais déjà dit... On peut le traiter avec des techniques spéciales qu'on appelle chimiothérapie ou encore radiothérapie pour les plus gra-
- Voilà ! Tu n'as cas faire ça ! Je t'emmènerai chez les meilleurs guérisseurs moldus du mond-
- Draco laisse-moi finir... Je suis déjà aller voir un médecin - guérisseur moldu - et... le mien est incurable... Il est beaucoup trop étendu... Il me prend pratiquement tout le poumons droit et entame déjà le gauche. J'ai des métastases dans pratiquement tout le corps... On ne peut rien faire...
Draco était debout, le regard vide, les bras ballants et le dos légèrement vouté. Il paraissait soudain plus vieux, plus marqué...
« Comme s'il n'avait pas vécu assez de choses traumatisantes... il fallait que j'en rajoute une couche... » songea Hermione.
Le soir, Draco resta au chevet de sa fiancé. Il lui racontait ses aventure a Poudlard. Il lui lu même un conte de Beedle le Barde. La brune s'endormit lentement, telle une enfant, s'éloignant au pays des rêves, où plus aucune souffrance n'existe. Où plus aucune larme ne coule. Et où l'espoir vit encore...
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Publié le 21/03/2017
N'hésitez pas a me dire ce que vous en pensez. On entre de plus en plus dans le vif du sujet les amis ! L'action ne devrait pas trop tarder 😉😘
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