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HEEEEEYYYY voila. j'ai encore mis des plombes à publier par peur de me planter.
Finalement j'ai relu ce chapitre et il est niquel. Du coup je vous laisse en attester :p
bisouuuus

Aka-Shoto

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Poussant la porte de la chambre d'hôtel, Katsuki retrouve un Deku en larmes dans les bras d'un Shoto réconfortant et patient. Et Katsuki combat son envie de faire demi-tour face à cette détresse dont il se sent responsable en se rappelant que fuir comme un lâche ne ferait de bien à personne et s'ajouterait à la détresse de son petit ami. Il s'avance alors jusqu'à s'asseoir à côté de Deku sur le lit et à l'entourer de ses bras autant que possible.

— Ca va aller le nerd... dit-il maladroitement, regardant Shoto qui fait de son mieux pour sécher les larmes de leur copain.

Izuku se sépare doucement des bras de Shoto et se tourne vers Katsuki. Les yeux bouffis, le nez qui coule, Katsuki pourrait être attendri par cette vision d'un Deku émotif si la raison de ses larmes ne le mettait pas à ce point hors de lui.

— J'ai eu... si peur. Et je me sens stupide. Si stupide car nous sommes censé être de futurs héros et je ne devrai pas être effrayé comme ça d'une simple bagarre... avoue Izuku.

Katsuki récupère un mouchoir sur la table de chevet, qu'il lui tend pour essuyer ses larmes.

— Alors déjà, nous ne sommes pas "censé être de futurs héros", mais nous en sommes. Et sûrement les plus forts de toute notre putain de génération. Ensuite, ferme les yeux.

Deku et Shoto, surpris, regardent Katsuki.

— Putain... bon fermez les yeux tous les deux là. Allez !

Les deux jeunes hommes s'exécutent mais non sans se questionner du regard avant. Une fois assuré que son ordre est exécuté correctement, Katsuki reprend.

— Ok, repensez à ce que vous avez ressenti la première fois qu'on s'est fait attaqué par les Nomus au CSA. Essayez de vous remémorer tout ce qui vous est passé par la tête.
— Mais Kac... tente timidement Deku, un peu perdu.
— Non, fais juste ce que je te dis le nerd.
— d'accord... hum...

Et alors que Deku prend sa meilleure expression de réflexion et commence à marmonner, Shoto ré-ouvre les yeux.

— Je pense que je vois où tu veux en venir, annonce-t-il en regardant Katsuki.
— Ha bon ? Demande Deku, surpris mais toujours les yeux fermés.

Shoto plante son regard dans celui de Katsuki et déclare son idée.

— La première fois qu'on a vu un Nomu on était effrayés. Même moi. On a tous cru qu'on y passerait. Ce sentiment était puissant mais naturel. Pourtant... pourtant aujourd'hui les Nomus on en combat des dizaines et ce sentiment est bien moindre.

Deku est attentif. Toujours les yeux fermés, il cherche à comprendre.

— Quel est le rapport...?
— Le rapport, le nerd, c'est que les Nomus n'ont pas de cerveau et pas de vie, un peu comme les abrutis de ce soir. Et si la première fois qu'on en a rencontré un on était mal, maintenant on les maîtrise à la pelle. Alors crois moi, des cons comme ça on en rencontrera d'autres et on les maitrisera tout autant... donc oui tu as peur aujourd'hui et tu ne comprends pas. Mais ça n'empêche que les vilains, ce sont eux. Et qu'on sera toujours plus forts... surtout à trois.

Les yeux toujours emplis de larmes, Izuku observe son copain et boit ses paroles. Décidément ce soir aura quand même été fort en émotions et le cœur d'Izuku bat la chamade.

— Je n'aime pas dire ça, mais tu as raison, dit doucement Shoto à Katsuki qui répond un "tch" sonore.

Deku renifle alors ses larmes et offre à ses amoureux un sourire de remerciement.

— Oui c'est vrai, merci Kacchan... dit-il avant de l'embrasser. Je sais pas vous mais malgré tout ça... je suis pas fatigué. Je suis encore sous le coup de tout ce qu'il s'est passé.

Shoto approuve d'un signe de tête et Katsuki valide qu'il ne pourrait pas fermer les yeux malgré l'heure tardive. Izuku, après avoir embrassé Shoto puis Katsuki sur la joue, se lève et va se poser sur le rebord de la fenêtre. La nuit est sombre et il réalise que leurs vacances touchent à leur fin. Que malgré la mauvaise rencontre de ce soir, il est heureux de tous ces moments passés. Rejoint par Shoto qui l'enlace de ses bras, il respire l'air frais et ferme les yeux. La chaleur et la pression du corps de son petit ami le calment, il se sent bien.

— Hum hum... tousse Katsuki près d'eux.

Sans se lâcher, les deux garçons l'observent attentivement.

Il porte dans ses mains deux petites boîtes rectangulaires et longilignes qu'il tend à ses amoureux.

— Je voulais vous les offrir à un meilleur moment mais bon... Je pense que ça vous fera plaisir, ose-t-il dire avec une pointe de timidité.

Deku se détache gentiment des bras de Shoto et va enlacer son copain avant de saisir la boîte en sa direction. Shoto saisit la sienne, et sans un mot ils ouvrent leurs écrins respectifs.

A l'intérieur, un beau bracelet en pierres de volcan serti au milieu de trois pierres aux reflets irisés magnifiques. Une dorée aux reflets orangés. Une rouge aux reflets bruns. Une verte aux reflets émeraudes. Shoto saisit le sien et l'enfile. Il lui va parfaitement. De même pour Izuku qui fait de grands yeux devant ce cadeau.

— Il est très beau ! Merci Kacchan ! S'exclame-t-il avec amour.
— C'est juste pour nous ? Demande Shoto

Katsuki fouille alors sa veste et en sort un moins bien emballé qu'il se met aussi au poignet.

— Non... on a tous les 3 le même. Les pierres noires sont des pierres de volcan. Et au milieu il y a un oeil de tigre, le dorée, un oeil de taureau, le rouge, et un oeil de cobra, le vert. Je trouve que ce sont les 3 pierres qui ressemblent le plus à nos couleurs... Je voulais juste quelque chose qui symbolise notre trouple.

Katsuki semble gêné. Il n'est pas dans ses habitudes d'offrir des cadeaux. Encore moins aussi symboliques. Se livrer à l'oral au restaurant puis maintenant avec ce cadeau, tout ça lui demande beaucoup d'abnégation. Shoto et Izuku le savent et se retiennent d'une quelconque remarque. Shoto se dirige juste vers Katsuki, saisit son visage et l'embrasse tendrement. Pour une fois il ne s'agit pas d'un baiser fougueux. Passionnel. Ni d'un baiser qui cherche le conflit. Il s'agit d'un baiser simple, doux et plein de reconnaissance. Un baiser qui détend Katsuki et ses muscles tendus. Un baiser qui émeut Izuku. Un baiser qui permet à Shoto d'exprimer toute la folie de ses sentiments pour la bombe humaine qui sort avec lui.

Lorsque ce baiser prend fin, Shoto se recule et fixe son attention sur son nouveau bijou. Izuku s'approche alors à son tour, caresse le visage de Katsuki et l'embrasse délicatement aussi.

— Merci Kacchan, souffle-t-il doucereusement.

Beaucoup trop gêné par ces effusions de romantisme, Katsuki se détourne et va s'asseoir sur le lit.

Izuku se dirige alors sur ce même lit, dans le dos de son copain et l'encercle de ses jambes et de ses bras, avant de poser son menton sur l'épaule du blond, Shoto s'installant à côté d'eux.

— Demain on doit rendre la chambre à quelle heure ? Demande-t-il en baillant.
— 10h, répond Izuku. Les parents de Kacchan nous récupèrent ensuite et on rentre.

Shoto approuve d'un signe de tête et une discussion s'en suit sur les vacances passées, les moments trop courts, les moments à plusieurs, les moments d'intimité. Le temps semble défiler et la nuit passe sans que les trois garçons ne s'en rendent compte. Naturellement alors que leur nuit blanche perdure, les corps se déshabillent pour s'allonger dans ce lit pour une dernière fois. Izuku au milieu, sur le dos. Ses deux copains contre lui, un bras et une jambe sur son corps, de chaque côté. Il se sent alors bien, complet, heureux et entouré. Et alors que ses yeux se ferment doucement, quelque chose attire son attention.

— Kacchan... tu... es excité ?
— Je suis fatigué... et quand je suis fatigué, des images me passent en tête. C'est tout, grommelle Katsuki sans sourciller ni relever la tête du creux du cou de Deku.
— Tu t'arrêtes jamais en fait... sourit Shoto en ouvrant un œil, dans la quiétude du moment.
— Boucle là toi, tu fais partie de ces images !

Shoto laisse alors glisser sa main le long du torse d'Izuku pour aller caresser celle de Katsuki.

— Ha oui ? Raconte pour voir.

Izuku tourne alors soudainement la tête vers Shoto. Jamais il ne l'avait entendu avec un ton aussi sensuel, et Katsuki en était tout autant surpris. Mais l'effet escompté semble fonctionner puisque Kacchan s'empresse de combler le silence.

— J'ai des images de nous dans les vestiaires... De vos putains de corps dans vos costumes moulants là. Et du moment où vous les retirez surtout.

Izuku retient d'abord sa respiration. L'image lui vient en tête mais il remplace son propre personnage par celui de Katsuki. Puis son souffle reprend et se fait finalement discret mais saccadé.

— J'aime bien votre dos après une séance d'entraînement. Il est tout en muscles saillants, ça m'excite, continue Katsuki, alors que Shoto lâche un petit rire discret face à cette confession.

Rire qui lui fait gagner un regard noir de la part de Katsuki.

— Et on est seuls dans ce vestiaire ? demande Shoto pour l'inviter à continuer.
— Hum... au fur et à mesure ouai, continue alors Kacchan, pressant son membre déjà bien dur contre la cuisse de Deku. Du coup moi je mate bien mais vous faites pas gaffe.
— Co...Comment on peut ne pas voir ton regard sur nous Kacchan ? demande fébrilement Deku qui sent la chaleur du moment et la fatigue se mélanger pour embrumer son esprit entre le plaisir et l'inconscience.
— Parce que c'est comme ça le nerd, vous pigez pas. Et moi j'me régale c'est tout.

Shoto pousse alors un petit gémissement et se presse lui aussi contre Izuku. La voix de Katsuki, sa façon de raconter, l'imagination de chacun... tout se mélange dans un ballet de séduction verbale et séduisante.

Katsuki sent que l'effet de son histoire commence à envahir les esprits. Il glisse sa main le long du ventre d'Izuku et remarque qu'en effet, son copain n'est pas insensible à ses mots. Il glisse alors ses lèvres près de l'oreille du jeune homme aux cheveux verts.

— Touche-toi pour moi le nerd... lui susurre-t-il, faisant vibrer et gémir Deku.

Doucement et timidement, Izuku glisse alors sa main dans son boxer et se caresse.

— Continue... incite Shoto qui s'est laissé emporter et profite de ce moment.
— Du coup, continue alors Katsuki, quand vous êtes dos à moi, je m'approche de Deku et me colle à son cul. En général je l'imagine porter un boxer avec mes couleurs parce que c'est classe. Du coup il sent ma gaule et sursaute.
— Toi tu serais toujours en tenue ? demande doucement Shoto
— Ouai, parce qu'elle me va super bien et qu'elle me rend sexy.
— Hum... Kacchan, tu voudrais pas enlever quelques vêtements quand même tant qu'à faire ?

Les deux autres regardent alors Izuku. Son visage est rougissant, ses yeux à demi fermés. Il semble prendre beaucoup de plaisir et ses copains s'en réjouissent. Et s'en excite tout autant. Shoto enlace Izuku et se frotte à son tour un peu plus contre lui, commençant à s'enflammer par cette situation. Qu'importe ce qu'ils avaient vécu il y a quelques heures. Leur cocon était toujours présent. Leurs envies aussi. Ils sont bien et beaux ensemble. Izuku, complètement emballé par son imagination se cambre légèrement alors qu'il continue ses vas et vients.

Le rythme de l'histoire est saccadé par des coupures où seules leurs respirations se font entendre. Ou leurs mains s'activent chacune sur leur propre corps. Ou leurs esprits se mélangent dans un monde intangible mais commun qu'est l'imaginaire de leurs désirs.

Izuku semble prendre de plus en plus de plaisir et insiste pour que Katsuki continue de lui dire ce qu'il ferait de lui dans ces vestiaires, possiblement à la vue de ceux qui pourraient passer par là.

Katsuki décrit alors comment il se collerait à lui, dressant son membre contre ses fesses jusqu'à le faire gémir, jusqu'à pousser Shoto à se rapprocher pour un baiser passionné, attiré comme un aimant par les deux corps qui s'activent devant lui. Et sa voix, suave et chaude rend ses deux petits amis encore plus désireux et excités. Shoto plonge son visage dans le creux du cou d'Izuku alors que ses doigts caressent de plus en plus vite la peau humide de sa hampe. Il embrasse sa peau, sent son odeur et s'embrase au fur et à mesure que le fantasme avance.

Katsuki quant à lui, pris par un désir puissant, raconte ses idées et parfois mord Deku partout où ses dents peuvent se poser. Il sent qu'il peut jouir à tout moment et ne cherche pas vraiment à repousser ce moment.

Il a besoin que cette soirée se finisse sur l'expression de ses émotions les plus folles, les plus fortes. Au moins, contrairement à ses sentiments qu'il exprime difficilement, ici personne ne lui en veut d'hurler ou de grogner. Au contraire.

— Putain... lache-t-il alors que Deku gémit de plus en plus fort.

Un couinement de trop fait venir Katsuki, l'interrompant en plein milieu d'une phrase mêlant des caresses de toutes sortes entre les trois protagonistes de son histoire. Il grogne et soupire alors que se répand sur sa main et sur la cuisse d'Izuku sa semence chaude. Izuku tourne alors la tête pour l'embrasser passionnément, le gardant ainsi un peu avec eux. le gardant près de lui.

— Continue Kacchan... tu jouierais pour nous ? tu...

Izuku sent qu'il ne lui faut pas beaucoup plus pour venir mais veut le faire sur les mots de son copain. Katsuki continue de décrire alors une scène ou tout son être serait dédié à finir de les combler. Ces images aussi folles que sexy ont raison d'Izuku qui vient à son tour dans des soubressauts d'excitation et de jouissance. Katsuki l'observe, son visage, son corps, ses petites grimaces de plaisir... Il se délecte de chaque mouvement, chaque bruit qu'il perçoit.

Et alors qu'Izuku redescend de son petit nuage, Katsuki se rend compte que Shoto se calme lui aussi petit à petit et ralentit son rythme.

— Hey, t'es venu double-face ?
— Non... avoue Shoto. Je suis trop fatigué mais... j'ai beaucoup aimé. Tu racontes très bien les histoires.
— Tch... siffle Katsuki, prenant quand même le compliment.

Encore essoufflé, les 3 amants se serrent les uns contre les autres, le sommeil faisant tomber leurs paupières et apaisant leurs âmes. Leurs mains se touchent au centre de la poitrine d'Izuku, qui dort déjà.

Shoto ouvre les yeux une dernière fois et observe ceux qu'il aime.

— Katsuki... dit-il tout bas.
— Ouai...? grogne le blond.
— Je t'aime.

Katsuki ouvre les yeux et fixe le jeune homme en face de lui. Un instant de silence rend le moment solennel.

— Moi aussi... répond alors Katsuki, essayant d'être le plus détaché possible mais sentant son cœur battre bien plus fort qu'il ne le voudrait.

Oui il les aime. Et il savait que personne ne prendrait plus jamais une place aussi importante qu'eux donc son esprit, sa vie et son cœur.

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Alors, à la hauteur de l'attente ou alors vraiment j'ai abusé sur le temps de réflexion ? :p