Chapitre 11
Ho... de la lumière sur wattpad. Tiens... et si je venais publier ?
Bon j'vais pas expliquer pourquoi je n'ai pas publié pendant 1 an... pourtant j'ai écris.
Mais sachez que je m'excuse pour l'attente.
Je vais vous faire un tout petit résumé par contre pour ceux qui ont perdu le fil (normal)
Deku, Katsuki et Shoto sont parti en amoureux à la mer. Ils logent dans un hôtel et la majorité de leur temps libre se divise entre manger des p'tits poulpes, sortir avec Kyoka, Ochako et Momo... et des moments torrides.
Le dernier chapitre racontait un moment hot entre nos trois garçons...
C'est bon, vous vous remettez ? alors on y retourne ;)
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— Allez bro, souris ! Dit Eijiro en tapant dans le dos de Katsuki, qui ne se déride pas.
— Fous-moi la paix tête d'ortie. T'as pas vu le machin !
— Non mais je regrette qu'on ne soit arrivé que ce matin, à peu de chose près je me tapais la plus belle barre de rire de ma vie, se moque Eijiro alors que Momo, Kyoka et Ochako arrivent à leur tour.
Les filles, heureuses de retrouver Denki et Eijiro pour la fin de leurs vacances ici, s'installent près d'eux avec le sourire.
— Pourquoi il râle aujourd'hui ? demande Kyoka à Izuku et Shoto, avec une pointe d'humour.
— Il a vu la statuette qu'a fait Momo hier soir, dit Izuku avec un sourire.
— Et depuis, il fait la tête en hurlant au scandale, rajoute Shoto.
Kyoka rit en repensant à la scène de la veille, et imagine la tête de Katsuki quand il a découvert ce drôle de mélange entre lui et Shoto taille miniature.
— Moi je la trouve plutôt réussie, avoue Shoto, sans émotion particulière sur le visage.
— Elle était pas si mal quand on sait que Momo voyait flou à ce moment là, dit Kyoka en essuyant une larme de rire nerveux.
Assis sur les serviettes qu'ils ont rassemblé pour pique-niquer sur la plage, Shoto ouvre la glacière qu'ils ont emporté et tend à Izuku et Katsuki leurs sandwichs. L'héritier d'All Might saisit son sandwich avec délicatesse tandis que Katsuki attrape le sien avec rage, toujours vexé.
-Rha, ça pue le prout ! hurle soudain Denki alors qu'il vient d'ouvrir leur sac de nourriture.
Eijiro sort la nourriture du sac et trouve ce qui provoque cette odeur nauséabonde.
— Putain mais Pikachu t'es vraiment débile, laisser des œufs en plein cagnard sans même les mettre dans une glacière ! hurle Katsuki en voyant Eijiro sortir une boite d'oeufs-mayonnaises, plus très frais, ayant subis le voyage en voiture jusqu'à la plage avec les parents d'Eijiro.
— Ouai bha c'est bon, j'avais pas de glacière ! répond Denki, dégouté de devoir jeter une partie de son repas. Et au début ils étaient à l'ombre dans la voiture !
— Putain de débile, le soleil bouge ! s'agace Katsuki, défoulant sa hargne sur le copain d'Eijiro.
Kyoka redouble de rire.
— Bon, au moins il va oublier la statuette de Momo avec ces deux là, dit-elle alors que Katsuki s'est levé et tape sur la tête de Denki.
Le repas se passe sans heurts, Denki se tenant loin de Katsuki, Momo se frottant régulièrement les tempes pour contrer le mal de tête de la veille, Shoto mangeant silencieusement un bol de sobas froides achetées en grandes surface...
Cette ambiance est extrêmement détendue et Izuku est heureux que les choses roulent si bien, loin des vilains, loin des cours... juste entre amis. Chaque jour il remercie les dieux, le destin ou quoi que ce soit qui ai mené ses proches sur sa route. Il se sent incroyablement reconnaissant d'être où il est et entouré de ceux qu'il aime.
-Ça vous dit qu'on aille au centre ville ? Y'a un grand marché ouvert où on peut acheter pleins de babioles européennes ça peut être cool, propose Eijiro après avoir fini son repas.
Le groupe acquiesce avec plaisir avant de ranger leurs affaires et de se mettre en route.
Il se baladent ainsi dans les rues de la ville, chinant des objets par-ci par-là, Momo craquant complètement pour des tour eiffel miniatures, avouant son rêve de partir à Paris. Denki et Eijiro eux ne peuvent se retenir d'acheter un duo de nunchaku en commun pour leurs entraînements futurs. Izuku, lui, est fasciné par toutes les représentations de l'Europe qu'il peut croiser. l'Italie, la France, l'Allemagne, des représentations miniatures de bâtiments célèbres, des photos, des drapeaux... tout se mélange dans la joie et la bonne humeur d'un après-midi ensoleillé.
Se plongeant dans ses contemplations, Izuku ne remarque pas que ses amis s'éloignent un peu plus loin. Shoto est toujours à côté de lui et observe les autres, silencieusement mais avec un micro sourire sur le visage. Soudain Izuku remarque qu'ils sont seuls et que Shoto n'a rien dit depuis un temps.
-Tu ne trouves rien qui t'intéresse ? Demande-t-il à son petit ami
-Non. Mais je préfère observer.
-Observer quoi ?
-Nous. Le monde. Le temps qui passe. Toi, Katsuki, moi.
Le plus petit regarde Shoto et se demande s'il doit répondre. Ce dernier a l'air en pleine introspection. Ce qu'il est beau. Toujours plus. Ses cheveux ont un peu poussé et lui tombent négligemment sur le visage. Des images du matin reviennent, les visages en sueurs, concentrés sur un plaisir hors du commun, les orgasmes.
Le rouge aux joues, Izuku détourne le regard. Les vacances à la mer finissent bientôt, et il est tellement heureux d'avoir pu les vivre. Qui sait ce que l'année prochaine leur réserve ?
-Et si on se faisait un restaurant ce soir ? Pas celui de l'hôtel, un autre.
Izuku se tourne vers Shoto dont la proposition l'étonne. Lui qui en général préfère rester au calme, propose une sortie dans un restaurant qui sera probablement blindé vu la saison.
-Ce serait vraiment cool ! Tu crois que Kacchan va apprécier ? Tu voudrais quoi ? Un restaurant à sobas ça te ferait plaisir ? Ho oui, j'adore sortir au restaurant et encore plus avec vous...
Un sourire gigantesque sur le visage, sa tirade est sans fin. Jusqu'à ce que Shoto se tourne vers lui et l'embrasse sans pré-avis. Les deux mains autour du visage, Izuku ferme les yeux et profite de ses lèvres qui caressent les siennes avec une délicatesse sans nom. Son cœur bat fort. Ce n'est pas un baiser plein de désir comme ces derniers jours. Juste un baiser empli d'amour, un baiser qui déborde de sentiments.
Il sait qu'ils sont en public, il savoure la rareté du moment et le courage de son petit ami. Son cœur bat si fort.
Puis Shoto s'éloigne doucement, le souffle court.
-On ira partout où tu voudras, je ne mangerai plus que des petits poulpes s'il le faut.
Izuku sent les larmes lui monter aux yeux. Aussi simple que soit cette phrase, elle est tellement pleine de sincérité et d'amour qu'il en est profondément touché. Il ne comprend pas ce qu'il se passe pour qu'il ai le droit de vivre cette scène mais le monde semble uniquement centré sur eux.
Puis il se reprend, le rouge aux joues et saisit la main de Shoto avant de les ramener vers le groupe.
L'après-midi se déroule joyeusement, les achats se multiplient pour ramener un maximum de souvenir de cette semaine, les bons moments se gravent dans les mémoires et rien ne pourrait troubler ce moment d'amitié intense.
Puis le soir tombe petit à petit sur la ville. Les lampions s'allument dans les marchés de nuit, les restaurants se remplissent. Deku annonce à Kacchan la proposition de Shoto d'aller au restaurant et le groupe se dissout petit à petit. Momo ayant besoin de repos salue la troupe et part avec Kyoka et Ochako en direction de leur hôtel. Denki et Eijiro ne désirant pas tenir la chandelle avec le trouple trouvent une excuse et s'éclipsent à leur tour.
Les trois adolescents trouvent alors un restaurant de spécialités Japonaises : le Katana. Ils demandent une table de trois et ont la chance d'être placés dans un coin isolé de la salle. Ils supposent qu'un groupe de trois adolescents n'attirent pas les clients qui hésiteraient à rentrer manger.
Après une rapide lecture de la carte, ils commandent des Makis saumon cheese roll, des sushis au Saumon, des gyozas au porc, des beignets de crevettes, du riz vinaigré à partager, et des brochettes de porcs fourrés au fromage.
— J'avais tellement faim, dit Shoto en dégustant un maki.
— C'est à cause de ce matin ça, ton corps a dépensé trop d'énergie tu tiens pas la route, se moque Katsuki en dévorant un beignet de crevette.
Izuku rit devant l'arrogance innée de son copain. Shoto sourit lui aussi. Izuku le remarque et son cœur fond encore devant cette vision.
— Je t'ai rarement vu sourire autant qu'avec nous Shoto... et ça me fait vraiment du bien.
Avant de répondre, Shoto prend le temps de finir sa bouchée et prend une seconde de réflexion.
— Je n'avais pas envie de sourire avant. Je pensais que je ne devais rien montrer. Tout garder en moi. Y compris les moments de plaisir. Mais avec vous il faut que ça sorte. Ne serait-ce que pour vous montrer que votre présence compte. Parce que c'est le cas...
Alors que Deku saisit la main de Shoto pour le remercier de ses mots, Katsuki avale ce qu'il a dans la bouche et tourne les yeux en se raclant la gorge.
— C'est vrai que t'es plus beau quand tu souris... dit-il dans son coin.
— Tu essayes de me faire un compliment ? souligne Shoto.
— Ouai, alors prend-le et ferme-là.
Deku tend alors sa main vers Katsuki et saisit la sienne à son tour.
— Kacchan, tu crois pas que tu pourrais dire à Shoto ce que tu ressens vraiment ?
Katsuki tourne alors la tête rapidement vers le nerd et fronce les sourcils.
— Et je ressens quoi ?
Izuku sourit. Il sent que le reste de la discussion et le sourire de Shoto dépendent de lui à ce moment-là.
— Que tu es fou amoureux de lui comme tu l'es de moi. Et comme on l'est de toi.
Une très légère rougeur passe très vite sur le visage de Katsuki, rougeur qu'il tente de dissimuler tant bien que mal.
Katsuki n'est pas du genre à se défiler. Et il sait qu'avouer ses sentiments n'a rien d'aisé. Il les a déjà dévoilés par le passé et jamais ça ne s'était retourné contre lui. Il sait qu'avec ces deux là il ne prend pas de risque. Il sait que leur ouvrir ses failles ne fera que le rendre plus fort à leurs yeux. Pour autant, pourquoi ça a autant de mal à sortir ? Encore plus avec Shoto. Il sait qu'eux deux ont une relation très complexe, où ils doivent aller chercher les mots enfouis en eux. Ils doivent mériter ce que l'autre a à offrir en se battant pour. Et là, il s'apprête à encore mettre à nu ses sentiments, à la demande d'Izuku.
Katsuki prend une grande inspiration. Il sent bien qu'il n'est plus le même en leur présence. Il tente de ne pas s'attarder sur son changement de personnalité en se convaincant qu'il reste le même futur héros sur et sans faille.
— Double-face n'a pas besoin que je lui dise des trucs comme ça. Il sait ce que je ressens.
Katsuki marque un temps d'arrêt. Il sent bien que ce n'est pas suffisant. Il se tourne alors pleinement vers Shoto.
— Et tu sais quoi ? C'est ça que j'aime chez toi. J'ai pas besoin de parler. J'ai pas besoin de dire les choses et tu n'as pas besoin de le faire aussi. On s'en branle de la façon dont je m'exprime, je sais qu'au mieux tu le prends bien, au pire tu t'en fou. Je crois que c'est pour ça que c'est avec toi plus que n'importe qui que j'ai accepté de partager Deku. Avec toi je peux juste être un sale con... je n'ai pas à m'en justifier. Et je n'ai pas plus besoin de justifier mes sentiments, tu sais...
Shoto ne répond rien. Son cœur bat fort dans sa poitrine. Ce soir est si spécial. Il se sent heureux. Et la déclaration, puisque s'en est une, de Katsuki le rend euphorique. C'est une émotion qu'il connaît peu. Il se contente d'un hochement de tête à Katsuki, alors qu'à côté de lui Izuku retient ses larmes et émet quelques légers sanglots. Shoto lui sert la main pour lui signifier que c'est ok. Pour quelqu'un comme Izuku, ce que vient de faire Katsuki n'est pas rien. Avouer qu'il a un cœur reste toujours un moment plein d'émotions.
— J'aimerai aussi dire que... tout ce que je sais c'est que ce que je ressens pour vous est toujours plus fort, reprend Shoto, estimant que c'est le moment de dire ce qu'il a à dire. Comme si le feu de mon alter me consumait de l'intérieur dès que je pense à vous. J'oublie le monde, j'oublie mon père, j'oublie tout pour vous voir sourire ou juste vous sentir respirer. Je me battrais contre le monde entier pour nous. Nous trois. Ensemble.
Izuku retient son souffle. Shoto a besoin de lâcher ce qu'il ressent, même si ces mots vont finir de le faire fondre en larme. Et ça ne manque pas. Alors qu'il essaye de les retenir, Izuku sent ses larmes couler sur ses joues. Alors Shoto l'attire à lui et le laisse plonger son visage dans son cou, en lui caressant les cheveux.
Une fois ses larmes séchées, Izuku se redresse et s'exprime à son tour.
— Je n'ai pas envie de dire tout ce que je ressens parce que je ne fais que ça, tout le temps. Mais vous entendre vous exprimer ce soir est l'une des plus belles choses que j'ai vécu durant nos vacances. Alors juste, merci. Et sachez que je vous aime...
Shoto serre les doigts d'Izuku entre les siens et Katsuki se contente de regarder ses copains sans rien dire de plus. Mais il sent en lui comme son cœur s'est accéléré.
Le repas se déroule ainsi, dans le calme et la sérénité. Dans un moment de simplicité que jamais aucun des trois n'aurait cru penser vivre en étant en trouple. Et chacun apprécie autant la force du moment que la chance de le vivre...
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Bon, on m'a dit d'être gentil avec vous et de vous laisser du fluff après tout ce temps. Alors j'espère que ça vous plait. La suite ne sera surement pas aussi pleine d'amour... ;)
Love sur vous
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