Chapitre 14 : acceptation

Bonjour à tous ! J'ai passé toute la journée à travailler sur ce chapitre pour pas trop vous faire attendre par ce que ce weekend j'aurais pas le temps d'écrire ! J'espère qu'il vous plaira, moi j'ai eu beauuuucoup de mal à l'écrire... mais je suis plutôt fière du résultat (ben oui sinon je le publierais pas).  A plus bas ;) 

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POV DEKU

On était assis dans le train qui nous ramenait vers UA, je me tortillais sur place. Hésitant à parler à Kacchan, tournant, et retournant toutes les questions que j'avais en tête.

- Deku, tu marmonnes, rala Kacchan.

- Désolé, c'est juste que ...

- Ouais je sais, tu te pose plein de questions, comme d'hab. Je sais pas OK, je sais pas ce que je ressens pour le glaçon ni ce que je veux faire de lui, de toi, de nous, j'en sais rien et ca m'soule. Donc tu la fermes et on verra plus tard.

Refroidis, je baissait la tête et essayais de rester calme, de pas pleurer.

- Pardon, je voulais pas être méchant, dit-il à ma plus grande surprise.

Je redressai la tête et plantai mon regard dans le sien, attrapant la perche qu'il me tendait.

- Heu... non t'en fais pas si c'est ce que tu ressens.

Je voulais continuer à parler, changer de sujet pour que ce soit moins sensible mais je savais pas quoi dire. Tout me semblait nul, je passais mentalement un à un tous les sujets que je pourrais aborder mais sans rien trouver de concluant. Je ne sais pas comment, mais il devait voir la bataille qui se jouait dans ma tête car il ajouta en rigolant et passant une main dans mes cheveux.

- Arrêtes de baliser le nerd, ca va.

- J'avais l'impression qu'on s'était rapproché, qu'on commençait à se comprendre et je veux pas que tu t'éloignes à nouveau. Lui dis-je, retenant mes larmes.

- C'est sûr que si tu me sors des trucs comme ca c'est plus difficile pour moi de laisser tomber. Mais je te préviens, me fait pas trop de faux espoirs pour rien non plus. Tu crois que je suis indestructible ? T'es peut être bien mon seul point faible.

Mon coeur venait de s'arrêter. C'est comme ca, Shoto me dit qu'il m'aime, il me le répète, c'est rassurant de le savoir, c'est doux à entendre. Mais Kacchan, lui, il ne parle pas de ses sentiments. Alors quand il laisse s'échapper ce genre d'info, le monde s'arrête, mon cerveau coupe tout ce qu'il est en train de faire, je pense même que s'occuper de faire battre mon coeur et penser à respirer il en a plus rien à faire. Il ne se concentre que sur ça, il enregistre le son, l'image et le bonheur que m'a procuré cet aveu pour le repasser en boucle dans ma tête plus tard.

- Ohé, Deku ! T'es là ? me demanda t-il en se penchant vers moi l'air inquiet.

- hm ? Oui oui, je réfléchissais à ce que tu venais de me dire, avouais-je en rougissant.

Il se rassit correctement et regardait devant. Je n'osais plus ajouter grand chose jusqu'à que nous soyons arrivés.

Le soir, tout le monde se réunit dans le foyer. Shoto arriva dans un yukata bleu foncé, c'est vrai qu'il avait été élevé dans une famille très traditionnelle. Ca lui allait à merveille. Je m'approchais de lui, pris mon courage à deux main et lui dit " Tu es vraiment très beau.", en rougissant un peu. Il plongea son regard dans le mien et me remercia.

POV Katsuki

Je descendais dans le foyer et le premier truc que je vis c'était Deku et double face qui se tenait l'un à côté de l'autre. J'avais passé ma journée à essayer de comprendre ce qu'il fallait que je fasse avec ces deux là. Et j'en savais foutrement rien. Izuku avait son regard culcul et bavait sur le glaçon. Ca m'soulait. J'arrivais à leur hauteur et passais mon bras autour des épaules de Deku. Deux/trois conversations s'arrêtèrent et quelques têtes se tournaient vers nous. C'est vrai que nous étions restés très discrets jusque là et qu'à part le caillou, Pikachu et la meuf zéro gravité, tout le monde pense que je pouvais pas saquer Deku. Je jetai un coup d'oeil à double face et je compris pourquoi Deku le matai comme ca. Bordel ca lui allait vraiment bien son putain de kimono. J'essayais de me ressaisir, je ne voulais pas que ce moment de trouble soit perçu par ce crétin et je savais qu'il était bien plus observateur que Deku pour ce qui était de ce genre de choses.

- Bon on fou quoi là on y va ? demandais-je.

- Il manque Eijiro et Denki, m'informa double face.

- Ben tiens, on se demande pas pourquoi ils sont en retard.

Je senti le visage de Deku chauffer et je penchais ma tête un peu plus vers son oreille.

- Ceci dit, si tu préfère nous aussi on peut aller faire des choses pendant que les autres vont voir les feux d'artifices.

Il passa ses mains sous mon bras, me repoussant, gêné par cette soudaine proximité devant témoins. Je pense qu'il ne s'en rendait pas compte, mais la proximité qu'il affichait avec Shoto avant que j'arrive était également assez parlante. Avant qu'il ai pu répondre, la voix de la naine volante s'éleva dans le foyer.

- On est au complet ! On y va ?

Deku sauta sur la diversion que lui avait offert son amie et partit devant avec les autres. Je soupirai et le glaçon me lança un regard avant de me dire "Tu as pensé à prendre le punch ?". Je lui souris. Mais qu'est ce qui m'arrivait. J'avais hésité à venir. L'idée de me retrouver avec ces deux là, et toute la classe, dehors, sans vraiment l'occasion d'avoir Deku pour moi seul ne m'emballait pas trop. En réalité, si je devais expliquer pourquoi j'avais finalement décidé de me pointer, je saurai pas quoi dire. Parce que ce genre de sorties, ben c'était pas trop mon truc. D'ailleurs Eijiro s'approcha de moi avec un air étonné.

- Qu'est ce que tu fou là ?

- Quoi, j'ai pas le droit d'aimer les feux d'artifice ? Lui demandais-je.

Il rigola, genre super fort. C'était en train de m'agacer et je lui mis un grand coup dans le visage. Son alter était vraiment idéal, je pouvais me défouler sur lui de toutes mes forces sans me retenir.

- Hé ! Préviens quand même avant de frapper, t'a de la chance que je te connaisse bien.

Je grognais en guise de réponse.

On arriva sur les lieux, un grand parc, bondé de monde et de petites cabanes où on vendait des tas de trucs à bouffer.

- Mince, on aurait du venir plus tôt, c'est plein à craquer, se plaignit Mina.

- Regardez, dit Momo en pointant du doigt un espèce de grand échafaudage de travaux un peu en retrait. Ca vous dis qu'on se sépare pour aller chercher à manger et on se retrouve tous ici pour manger et regarder les feux ?

- Tu es sûr qu'on a le droit ? demanda le délégué.

- Mais t'inquiète pas, répondit Eijiro, tu veux qu'il se passe quoi, c'est fait exprès pour que des gens travaillent dessus et là c'est le weekend, le chantier est fermé. En plus on aura vraiment une super vue !

- On est des héros, on doit être irréprochable. On ne peut pas faire n'importe quoi, déclara Tenya.

Ochako lui pris le bras.

- On est même pas encore de vrais héro, c'est le weekend et on a même pas nos tenues donc c'est bon, allez, je veux voir les feux s'il te plait.

Il fini par céder et la classe s'éparpilla en petits groupes.

J'hésitais à rejoindre Eijiro, Denki et Hanta. Mais je jetai un regard vers Deku et il me souris. Merde. J'avais envie d'être avec lui. Double face comme à son habitude était à ses basques. Je m'approchais et attrapais la main de Deku. C'était peut être niais de faire ca mais je le voulais pour moi. Double face jeta un regard vers nos mains entrelacées et Deku rougit, mais n'osa pas reprendre sa main.

- On va où ? demanda Deku

- Tu veux manger quoi ?

- Peut importe, je suis pas difficile.

Je pris le chemin d'un stand de bouffe, on faisait la queue et le glaçon tendis la main vers mon visage. J'attrapais son poignet.

- Qu'est ce que tu crois que tu fou là ?

- T'emballe pas t'a juste un truc dans les cheveux.

Je relachais son poignet, repoussant sa main et essayais d'enlever moi même le truc dans mes cheveux.

- C'est toujours là, dis Deku en me regardant.

- Laisse moi faire insista Double face avant le passer ses doigts dans mes cheveux et d'enlever ce qui s'y trouvait. Sa proximité me dérangeait. Et aussi son visage impassible. J'avais toujours l'impression qu'il se foutait de ma gueule. Comme le nerd tien. Le glaçon pris le sac avec notre commande et on se dirigea sans bruit vers l'échafaudage de chantier, personne ne parlait, l'ambiance était un peu gênante, la tension palpable mais je m'en foutait. Je regardais Deku mal à l'aise essayer de trouver un sujet de conversation qui pourrait détendre l'atmosphère et échouer lamentablement. On montait rapidement jusqu'en haut et on se posa au dernier étage. On était les premiers arrivés. Les autres nous rejoignirent peu à peu et le silence disparu. On s'assit par terre, sortait nos repas. Certains partagaient des trucs, ou faisaient tourner des bouteilles de soda. Je restais un peu à l'écart. Un oeil sur Deku et double face assis cote à cote, discutant joyeusement. Je n'y tenais plus, je m'installais entre les deux, sous le regard surpris des autres, les poussants un petit peu car l'espace qu'il y avait entre eux n'était pas assez large pour moi. Double face se décala légèrement, laissant cependant nos jambes en contact et Deku lui bougea à peine tournant son visage vers moi et m'offrant un magnifique sourire.

- Jaloux ? demanda t-il tout bas.

- Possessif, lui répondis-je.

Les premières explosions des feux retentirent dans la nuit, je tournais le visage vers le ciel. je n'aimais pas particulièrement ca. Je n'étais pas venu pour ca. Je regardais le visage de Deku, lui il avait l'air d'apprécier le spectacle. Ses grands yeux verts brillaient et il avait l'air heureux. Je me retournais vers le glaçon, son visage était toujours aussi sérieux mais les lumières dans le ciel coloraient sa peau claire. Je serrais le poing. J'avais envie de le voir sourire.

Je n'arrivais pas à dormir. Je me levais, me rendis jusqu'à la porte de Deku et hésitais un instant à frapper. Mais j'avais pas vraiment envie de parler avec lui. Je fis alors demi tour direction le foyer. Double face était là, assis à une table en train de boire un verre d'eau. Je me dirigeais vers lui.

- Qu'est ce que tu fou là ?

- J'hésitais à venir te parler. J'étais justement en train de me demander si je devais aller te voir.

Il se leva, me faisant face, prenant appuis sur la table dans son dos.

- Pourquoi ?

- Parler de tes sentiments pour moi. Ou des miens si c'est plus facile pour toi.

Je serrais les poings, il y a avait en effet un truc qui me travaillais.

- Ce que je voudrais comprendre c'est si ce que je ressens pour toi c'est à cause de Deku ou à cause de toi. Si c'est l'effet que tu as sur Deku ou si c'est l'effet que tu as sur moi.

- Si ca se trouve c'est les deux. Mais que ce soit l'un ou l'autre ca change pas ce que tu ressens, déclara simplement le glaçon.

- Pour toi ca n'a aucune importance ?

- Ce qui a de l'importance c'est que pour la première fois de ma vie je me sens en paix et que tu fais partie de cette paix.

- Ta paix elle repose sur Deku crétin.

- Oui mais Deku a besoin de toi pour être heureux. On est liés que tu le veuille ou non. La question c'est jusqu'où tu es prêt à vivre ce qu'on a tous les trois ensemble.

Je ne dis rien. C'était complètement fou. Il me regardait avec son air sérieux et juste un peu plus de chaleur que d'habitude dans ses yeux.

- Izuku est pas là et pourtant tu as envie de m'embrasser. J'ai tord ?

Je ne répondis pas.

- Moi en tout cas j'en ai envie, avoua t-il sans gêne.

Je m'approchais de lui, essayant de jauger ce qui se passait en moi. Pourquoi mon coeur battait-il si fort ? Il posa ses mains sur mes hanches. Boum. Approcha son visage du mien. Boum. A quel moment je l'avais laissé se faire une place dans ma vie ? Je fermais les yeux et je me rappelais son regard quand il est avec Deku, le sourire que je n'aurais jamais pu imaginer apparaître sur son visage. Il avait dit quoi déjà ? Qu'on pouvait vivre un truc à trois ? Tout mon corps anticipait le contact qui allait suivre, électrisé. Ses lèvres touchèrent enfin les miennes. Ca s'était passé comme ca aussi pour Deku. J'avais tergiversé un moment. Enfin non, c'est pas ca. C'est le temps qu'il faut à mon orgueil pour accepter mes sentiments. J'attrapais une poignée de ses cheveux, je sentis sa bouche s'entrouvrir. J'y plongeais ma langue retrouvant les sensations de ce matin. Sa langue prenait aussi l'initiative, caressant ma langue, puis mes lèvres parfois avec légèreté et d'autre fois avec plus de force. Il serra mon corps contre le sien et je sentais une brûlure grandir en moi, me dévastant. Je soulevait son t-shirt tout en délaissant ses lèvres pour goûter la peau de son cou, fine, blanche, délicate. J'embrassai et léchais sa peau tout en me délectant de son parfum. Je passais mes doigts sur son torse, m'attradant sur ses tétons. Ses mains se baladaient dans le bas de mon dos et un frisson me parcouru lorsqu'il les glissa sous mon jogging, caressant le haut de mes fesses. Je sursautai soudain sentant un corps chaud venir se coller dans mon dos.

- C'est moi Kacchan, dis Izuku

- Qu'est ce que tu fou là ? grognais-je, frustré qu'il soit venu interrompre mon instant de folie.

- Vous étiez pas dans vos chambres, dis t-il sur un ton de reproche.

Pour qui il se prenait ?! J'allais le punir, pour ça et parce que tout était de sa faute.

- Prends une chaise, met toi là, tu nous regarde et tu fermes ta geule, ok ?

Il me fit face et me regarda surpris, puis tourna la tête vers Shoto qui lui fis signe de m'obéir. Il sorti une chaise, la mis face à nous et s'assit docilement dessus en nous regardant, un peu gêné. Je me retournais vers double face. J'en étais où déjà ? Ah oui le goût de sa peau sur ma langue. Avant que j'ai pu esquisser un mouvement, la main du glaçon vint me tourner la tête sur le côté et il léchait mon cou tout en enlevant mon t-shirt de son autre main. Quand il eut jeté mon t-shirt à terre, il passa sa langue sur mon torse, titillant mes tétons, ses mains caressant la peau fine de mon ventre, s'attardant à la limite de l'élastique de mon jogging. Je ne retins pas un grognement de plaisir,conscient de la présence de Deku à moins d'un mètre qui commençait à être excité par la vue. Il passa sa langue sur mes abdos, dessinant les contours de mes muscles avec ses doigts et sa langue. Il inspirait et soufflait avec force et la chaleur ou la fraîcheur de son souffle sur ma peau, déjà bien échauffée, déclencha des spasmes dans tout mon corps. Cette fois c'est un gémissement qui franchi mes lèvres. Il fit glisser mon pantalon sur mes genoux, frôlant mon membre qui se tendis un peu plus. Agacé de me laisser faire, je l'attrapais par le cou et le forcais à se redresser. Il me fixa et je n'aurais pas cru qu'un regard puisse provoquer autant de désir. Il posa sa main sur mon visage pendant que je m'emparais de nouveau de sa bouche, mes mains défaisant son pantalon qui tomba rapidement au sol. Je passais mes mains sous ses cuisses, le soulevant légèrement de terre afin qu'il puisse s'asseoir sur la table derrière nous. Il passa ses jambes autour de moi, de mes mains j'approchais son bassin du mien et nos érection se rencontrèrent dans un soulagement d'abord qui se transforma vite en tension. Nos souffles étaient bruyants et nous ne retenions pas quelques gémissements tout en cherchant à augmenter le contact et le frottement entre nos sexes. Ma langue était toujours au contact de la sienne et je n'étais conscient plus que de ca : la caresse humide de sa langue sur la mienne et le contact brûlants de nos sexes durs l'un contre l'autre. Les jambes de double face serraient plus fort mon corps, il tendait le bassin encore et je maintenait un mouvement de frottement délicieux qui commençait à devenir insoutenable. Je me sentais venir, c'était bon et douloureux à la fois mais je luttais encore un peu. Pas avant double face, c'était hors de question, d'ailleurs je le sentais venir lui aussi, sa langue s'immobilisa dans ma bouche, et la main qu'il avait laissé sur mon visage se crispa un peu. Je me laissais venir avec lui. On échangea un sourire complice, étrange ce que le sexe peut nous faire faire, avant de tourner nos têtes vers un Deku qui avait l'air gêné et tendu. Je remontais mon jogging et dis

- Bougez votre cul, on peut pas rester ici.

POV Izuku

Les regarder se toucher ainsi m'avait gêné, j'étais un peu honteux, surtout car ça m'avait beaucoup excité et frustré par la même occasion. Arrivé devant la porte de Kacchan, Shoto m'attrapa le bras et me tira jusqu'au lit, il se mit sur le lit et m'attira sur lui, tandis ce que Kacchan nous rejoignait. Celui-ci retira mon bas et se glissa entre mes jambes. Puis il se pencha en avant, ses mains brûlantes sur mes cuisses et vint chercher la bouche de Shoto qui s'était placé derrière moi. Leurs visages étaient à quelques centimètres du mien. Je voyais leur langues sortir de leur bouche, se caresser langoureusement, leurs yeux fermés, le plaisir évident qu'ils y prenaient. Cette vision et le contact de leur corps brûlants contre moi, les légers gémissements qui sortaient de leur bouche, j'allais devenir fou. Un peu de salive coulait le long du menton de Shoto et je m'approchais pour la lécher en rougissant de mon geste sans pouvoir l'arrêter. La main de Shoto fondit alors sur mon ventre provoquant un spasme dans tout mon corps. Il la glissa lentement jusqu'à la limite de mon boxer. La main qui tenait mon poignet relâcha sa prise et passa sous mon t-shirt, parcourant mon torse, caressant mes tétons tandis ce que je gémissais. Je ne contrôlait plus vraiment les réactions de mon corps. Kacchan libéra alors la bouche de Shoto pour s'intéresser à moi. Il lécha ma lèvre inférieure, ma bouche était entrouverte, offerte. Il joua un peu, soufflant son haleine pour que je le goûte sans encore déposer ses lèvres sur les miennes, jouant avec ma frustration. J'émis un petit gémissement d'impatience. Les mains de Shoto parcouraient toujours mon torse et il en profita pour retirer mon t-shirt. Sa bouche couvrait mon cou de baisers, j'avais du mal à garder les idées claires.

- Kacchan protestais je doucement

- oui ? Me répondit il, sa bouche si proche que je senti ses lèvres effleurer les miennes. Je ne pu retenir un gémissement alors qu'un des doigts de Shoto venait de caresser avec insistance un téton.

- Embrasse moi ! Réclamais-je.

Il déposa enfin ses lèvres sur les miennes, sa langue trouva la mienne et je le laissais faire. Ses mains toujours posées sur mes cuisse remontaient le long de mon corps. Toutes ses sensations me faisaient perdre la tête. Je n'étais capable que de les subir d'ailleurs une de mes main était crispée sur la cuisse de Kacchan et l'autre agrippait le drap. Les doigts de Kacchan attrapaient mon boxer tandis ce que Shoto passait ses bras sous mes épaules pour me soulever légèrement afin que Kacchan puisse enlever le dernier vêtement que j'avais sur moi. Il mit fin à notre baiser et sa bouche parcourait mon torse, alors que Shoto déposait une main sur mon visage pour que je me tourne vers lui et il prit ma bouche à son tour. Ce changement de partenaire, de goût, de rythme était délectable. Mon cœur allait lâcher, j'en étais certain. Et c'est au moment ou je me disais que je ne pourrais pas encaisser plus que je senti le contact de la langue de Kacchan sur mon sexe. C'était moi qui avait crié ainsi ? C'était fort possible. Je voyais Shoto me fixer avec son petit sourire satisfait et ce regard qui a lui seul suffisait à me bouleverser. Il repris son baiser et Kacchan entamais des caresses avec sa langue le long de mon membre insistant parfois sur certains points sensibles. Prenant mon gland en bouche, le suçant. Je relâchais une fois de plus la bouche de Shoto pour émettre un autre cri, il entreprit alors de me lécher le cou mais je réclamais à nouveau ses lèvres. Les deux sensations conjointe me procurait un effet inimaginable. Kacchan attaqua de longs va et vient avec sa bouche et de sa main, enserrait mon membre à sa base. Je sentais le moment venir, mon bas ventre brûlait, mon sexe était plein et tendu. Les délicieuses secondes juste avant la jouissance étaient là et je repoussais Kacchan juste avant de venir. Il lécha un peu de sperme, remontant sur moi et se penchant jusqu'à atteindre Shoto qui me goûta sur le bout de la langue de Kacchan. Comment ça pouvait encore m'exciter autant alors que je venais juste de jouir ? Shoto agrippa le bras de Kacchan, glissant sur le côté, s'allongeant dans le lit et nous attirant avec lui. On continua a se caresser, pour être honnête on arrivait pas à s'arrêter. J'avais l'impression angoissante que demain tout serait différent et je ne pouvais me rassasier du contact de leur corps. On s'endormit tard et épuisés. 

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Voilà, c'était pour me rattraper de la dernière fois où je vous ai fait croire qu'il allait se passer un truc, en plus je vous ai fait genre juste à la fin d'un chapitre et puis rien ! Alors là je me suis pas moquée de vous 😜

Je vous met un petite photo bonus qui m'a inspiré : 

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