CHAPITRE 36

Drago commença alors un monologue dont, ni lui, ni la rouge et or, l’en croyait capable. Lui qui était si renfermé, à cacher ses sentiments, s’ouvrait totalement à l’élue de son cœur :

-Ma lionne… Je… Je ne vais pas te faire un discours mielleux, parce que je ne suis pas doué pour ce genre de choses… Et tu as du le remarquer. Ajouta-t-il en souriant. Je vais simplement te dire ce que je pense… Tu es la première à avoir explosé les barrières autour de mon cœur. Et je m’en suis rendu compte petit à petit. Mais cela s’est vraiment concrétiser quand tu as disparus. Ça m’a fait tellement de mal. Je tiens à te féliciter car tu as fait tomber Drago Malfoy amoureux, et c’est très compliqué !

Il lui déclarait sa flamme. La Griffondor restait sans voix…

Ses sentiments étaient réciproque, elle en avait les larmes aux yeux et avait du mal à cacher les émotions qui se bousculaient en elle. Le jeune homme en face d’elle continua :

-Je ne supporte plus de te voir sans pouvoir t’embrasser… Je ne sais pas comment dire, puisque je ne l’ai jamais dit à personne. Pardonne moi si je m’y prends mal mais je… Je t’…

Sa phrase mourut dans sa gorge. Il n’arrivait pas à le dire, même à la femme qu’il aimait… Ce n’était pourtant que deux mots ! Rien de bien difficile, nom d’une chouette ! Il baissa les yeux de honte, et attendit sa sentence…

Hermione avait compris que le serpent n’arrivait pas à lui dire « Je t’aime », mais elle s’en fichait. Il venait de lui faire une magnifique déclaration à sa façon. C’était adorable.

Elle se rendit compte qu’elle ne lui avait toujours pas répondu, alors elle dit ce qui lui passa par la tête, dans la panique et la précipitation.

-Drago… C’était magnifique. Je te remercie de m’avoir ouvert ton cœur, cela me touche beaucoup.

Il avait relevé la tête, et attendait un signe de sa part pour connaître sa réponse à sa demande muette.

-Bien sûr que c’est réciproque !

Un sourire vint s’étaler sur le visage du vert et argent qui, n’en pouvant plus, attrapa sa lionne par les hanches, la rapprocha de lui et se pencha lentement, lui laissant ainsi le choix de l’arrêter s’il allait trop vite.

Mais ce n’était pas du tout l’intention de la jeune femme, qui se hissa sur la pointe des pieds et embrassa de manière assez chaste, les lèvres du jeune homme.

Il pensa qu’elle ne voulait pas aller trop vite et se contenta alors de ça.
Il était déjà heureux qu'elle l'aime en retour !

Mais contre toutes attentes, Hermione glissa une main dans sa nuque et une autre dans ses cheveux blonds, et le força à l’embrasser de nouveau, cette fois-ci d’une manière plus sauvage et passionnée.

Ça n’avait rien de violent, mais c’est comme s’ils se transmettaient toutes les émotions qu’ils retenaient depuis des mois.

Le manque.

La passion.

La peur.

La joie.

Et bien sûr de l’amour…

Drago, qui n'avait encore jamais vécu toutes ces sensations, lui qui était habitué aux coups d’un soir, ressentit tellement de choses nouvelles à travers les lèvres brûlantes de sa lionne.

A travers ses mains, l’une dans ses cheveux, et la seconde qui était partit à l’exploration de son dos.

A travers le corps d’Hermione se rapprochant de lui comme si c’était une question de survie. Sa peau s’embrasant à chaque caresse qu’il effectuait, tantôt sur ses bras, tantôt sur ses cuisses.

Il fut subjugué de pouvoir ressentir tant de choses par de simples gestes.

Hermione, se rendit compte de ce que l’on pouvait ressentir lorsque l’amour était pur et puissant.

En effet, elle avait cru avoir ce genre de sentiments pour le rouquin durant sa scolarité, mais elle était bien en dessous. Ginny ressentait-elle comme elle à l’instant, lorsqu’elle embrassait Harry ?

Hermione était sûre d’elle, pour une fois à tous les niveaux.

Elle était sûre de ses sentiments.

De par ses gestes, il la faisait se sentir belle, et elle n’avait eut cette impression qu’en quatrième année, au bras de Viktor Krum.

Son corps en voulait plus, il lui semblait que si elle rompait le contact, elle en mourrait… Il était comme une drogue. Il était sa drogue.

Un soupir de bien être franchit la barrière de ses lèvres, ce qui fit raffermir la prise de Drago sur ses fines hanches.

Le serpent mit fin au long baiser et fixa la jeune fille dans les yeux. Il voulait lui dire qu’il l’aimait, et la remerciait d’être compréhensive par rapport à son incompétence en véritable amour. Il essaya de détourné la phrase fatidique :

-Tu es mienne ?

Elle eut un sourire tendre, comprenant qu’il lui disait « Je t’aime ». Elle hocha la tête et affirma :

-Et tu es mien.

Ce fut au tour du Serpentard de sourire. Elle avait comprit, et était même rentrée dans son jeu.

Il fondit de nouveau sur ses lèvres, déjà rougies par leur précédent baiser.

-Vous allez si bien ensemble tous les deux ! S’exclama une blondinette, qui venait de se lever.

Ils se séparèrent, gênés, et reprirent une distance raisonnable. Elle s’affola :

-Je ne voulais pas vous déranger, je m’apprêtais juste à partir…

-Eh bien…  Fit le vert et argent, mal à l’aise. Merci de m’être venu en aide… A bientôt.

-De rien !

Il se dirigea vers la chambre afin de voir si son meilleur ami, par hasard, ne s’était pas réveillé.

Luna s’apprêtait à transplaner, mais s’arrêta et se retourna vers la brunette.

-Harry est partit ?

°Elle est gentille, mais faudrait qu’elle s’occupe de ses affaires°

-Oui… Répondit tout de même la jeune fille.

-Laisse lui du temps. Mais fais le premier pas sinon, tu gâchera ton amitié avec lui… De plus cela attirerait les Enormus à Babilles !

Et le « plop » se fit entendre, après ses paroles.

Hermione se dit qu’elle n’avait peut-être pas tort… Enfin pas pour ses créatures bizarres ! Pour son conseil…

 

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