CHAPITRE 25

Il lui tendit sa main et transplana directement après que son ami lui ait donné la sienne. Ils se retrouvèrent au beau milieu d’une forêt…

Devant une tente blanche, plus grande dedans que dehors, et où se trouvait quelques appareils moldus… Cet endroit avait été son propre refuge, mais aussi là où il avait emmené sa lionne le premier jour où ils s’étaient revus après Poudlard.

Il rentra dans la tente avec de la nostalgie plein la tête, vite suivit de Blaise qui s’exclama :

-C’est quoi tout ça, Dray ?

-C’est… Des trucs que j’ai créés… Dit-il si doucement que le métis eu du mal à le comprendre.

Le blondinet regarda l’appareil d’Hermione avec la photo de Weasmoche à côté. Il la revit s’échauffer, s’entrainer, taper son ex, puis le regarder lui et lui sourire…

Il repassa tous leurs moments dans son esprit. Il y avait encore son sac de sport dans le coin. Une larme menaça de couler en pensant qu’il échouerait peut-être, mais le Serpentard la ravala rageusement :

Un Malfoy ne pleure pas ! Se dit-il férocement, comme pour se reprocher des trucs.

Et une voix, qu’il n’avait pas entendue depuis longtemps lui glissa :

°Oui, mais un Malfoy ne tombe pas amoureux, n’est-ce pas ?°

Cette phrase, qui aurait du l’énerver, le fit sourire légèrement.

C’était vrai. Sa lionne avait su briser les barrières solides érigées autour de son cœur.

Elle était forte.

-Dray ? Demanda doucement le brun, voyant l’air triste de son meilleur ami.

Il lui expliqua la valeur sentimentale de cet endroit et Blaise répliqua :

-Tu veux craquer ? T’as le droit, tu ne t’es pas reposé depuis longtemps, tu es épuisé, elle te manque, tout ça…

-Non un Mal…

-Foy ne pleure jamais. Le coupa le métis. Je sais… Bon on cherche quoi ?

-Aucune idée, mais c’est ici, j’en suis sûr…

-Bah c’est moins grand que Poudlard.

Cette réplique fit sourire le second vert et argent et c’était le principal !

Le métis s’activait depuis dix minutes et mettait un peu la tente sans dessus de sou mais le blond allait plus lentement. Cet endroit lui rappelait trop de souvenirs, il avait du mal à supporter le manque de sa lionne dans ses bras…

Le métis entendit des bruits dehors mais n’y prêta pas attention. Pourtant quelques minutes plus tard des bruits de pas arrivèrent encore à ses oreilles et beaucoup plus proche cette fois-ci. Il releva donc la tête et put percevoir une silhouette à travers la toile blanche. Il paniqua et en informa directement son ami.

Ce dernier s’affola également et ils sortirent tous deux pour voir l’identité de l’intrus. Ils purent voir une touffe rousse se cacher derrière un arbre. Drago souffla de soulagement et d’agacement et cria, à l’intention de l’espion :

-Sort Weasley ! On sait que t’es là !

Effectivement, Ron sortit de derrière l’arbre les mains en l’air.

-Je ne vous veux aucun mal !

-Ouh ! C’est vrai que si tu nous avais voulu du mal on serait partis en courant tellement on aurait eu peur ! S’exclama ironiquement le métis.

-Très drôle ! Je voulais savoir si Hermione était là, c’est tout…

-Non, elle n’est pas là ! Cracha Drago. Et combien même elle serait là, elle ne voudrait pas te voir ! Dégage !

-Ok, ok ! Calmes-toi ! Est-ce que je peux entrer ?

-Hein ? Non, pourquoi ?

- Bah, je ne sais pas, pour vérifier !

-Mais elle n’est pas là, espèce de sale belette ! On a autre chose à foutre que te prouver qu’elle n’est pas là !

-Qu’est-ce que tu lui veux d’abord ? Demanda Blaise.

- Non, on n’a pas le temps et on s’en fout !

-Lui parler, c’est tout ! Vous emmerdez c’est bien aussi !

Le blond platine perdit patience pour la deuxième fois de la journée, sortit sa baguette et la pointa vers le rouquin.

-Ok, je m’en vais ! S’écria le froussard.

Ils le virent transplaner, puis ils retournèrent dans la tente pour leurs recherches.

Le Serpentard aux yeux bleus se calma doucement et continua de fouiller l’endroit.

Il se rapprocha pour la millième fois de l’appareil que la Griffondor s’était approprié et glissa la photo de Weasmoche dedans. Au lieu de voir l’hologramme de la belette apparaître, ce fut celui d’Hermione. Il essaya de la prendre dans ses bras mais elle disparut presque immédiatement et ses bras atterrirent dans le vide.

L’image de la belle brune laissa place à une photo de sa propre chambre d’enfance, au Manoir Malfoy. Il ne comprit pas ce que voulait dire sa lionne, mais avoir vu son doux visage, même une fraction de seconde, lui retourna le cœur et le poussa à se battre pour elle !

-Go ton manoir ! S’exclama Blaise qui avait, lui aussi, reconnut l’ancienne chambre du blond.

Mais de nouveau, le rouquin entra dans la tente et dit, d’une voix bien trop grave pour que ce soit la sienne :

-Alors, c’est là qu’est la baguette ?

-Pardon ?

Sous les yeux ébahis des deux verts et argents, le rouquin se transforma en une autre personne, habillée de noir et encapuchonnée. L’inconnu reprit :

-Le polynectar ne fait plus effet au bon moment. Surprise !

-Qui êtes-vous ?

-Personne ! Enfin si, mais bref ! L’important est que je vous remercie, car maintenant, grâce à vous, je sais où se trouve la baguette de cette pimbèche aux cheveux bouclés.

A cette phrase le blond serra les poings et eut étrangement envie de le frapper jusqu’à la mort ! Etrangement…

-Mais aussi, et j’espère que vos ridicules cerveaux l’avaient compris, si toi, reprit-il en pointant Drago de son doigt ganté, tu n’es pas au rendez-vous, avec ou sans les sous ainsi que ton père, c’est-à-dire à 19h00 pile à l’appartement de Granger, nous l’as tuerons immédiatement. Donc je vous fais perdre du temps ! A plus, je vais chercher la baguette !

L’homme mystère transplana. Ils se regardèrent, leurs yeux remplis de peur, d’angoisse et de panique.

-Il y a des protections à ta maison ?

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