Tout Commence À Capri...
Info, un bug c'est produit, et il m'est impossible de retablir l'ordre du chapitre. Celui ci ce lit avant Dolce Vita, sinon vous allez vous spolier.
Lisandro
Quand nous arrivons à la villa en fin de matinée, je vois les yeux de Chiara qui s'illuminent.
— Waouh ! C'est assez réducteur, s'excuse-t-elle, mais pour le moment je n'ai pas d'autre mots !
J'éclate de rire, en la prenant par la taille et marchons jusqu'au porche, la porte d'entrée s'ouvre sur Marta qui nous accueille avec un large sourire.
— Buongiorno !
Nous répondons d'une seule voix, Alessio et Carlotta vont l'embrasser, alors que je lâche Chiara pour aller la serrer dans mes bras. Marta a été une seconde mère pour moi, elle s'est occupée de moi jusqu'à mon adolescence, et n'a jamais manqué de m'engueuler, quand cela était nécessaire et justifié.
— Marta, je te présente Chiara, ma... Je croise le regard de Chiara, qui a un sourire à vous faire tomber amoureux, ma petite amie, lâché-je d'un trait, et aussi notre nouvelle créatrice artistique, qui remplace Emilio.
Tous ont les yeux tourné vers moi, plus ou moins surpris, Marta, elle, me prend dans ses bras pour me murmurer - qu'elle est très belle, mais surtout que de la bonté et de l'amour émane d'elle - je lui donne un baiser sur la joue, et laisse approcher Chiara pour la saluer.
— Enchantée Marta ! C'est donc vous qui détenez tous les petits secrets inavouables de Lisandro ? plaisante-elle.
— Je l'adore déjà piccolino ! Aller entrez, Lisandro je te laisse faire visiter à Chiara, Alessio et Carlotta votre chambre est prête. Je suis désolée Chiara, Lisandro ne m'a pas prévenu qu'il venait accompagné !
— Ne t'inquiète pas, Chiara partagera ma chambre.
Pourquoi tout me paraît si naturel avec Chiara ?
Je la guide jusqu'au fond d'un couloir, la maison est composée de trois cubes qui forme un U. Le cube central, où nous nous trouvons est celui, des pièces à vivre, le salon, ouvert sur une immense terrasse qui est prolongée par une piscine à débordement, qui surplombe la mer, la cuisine avec son îlot central, dont les baies vitrées donne également sur le jardin. Les deux autres cubes distribuent le coin nuit. Celui de droite mène aux chambres d'amis, il y en a trois avec chacune leur salle de bain. Celui de gauche, est mon domaine, il y a ma chambre mais aussi un bureau et une salle de sport. Toutes les pièces donnent sur la terrasse et la piscine.
— Cet endroit est splendide Lisandro ! J'ai l'impression de retrouver mon pays Basque avec cette vue sur la mer !
— Je suis content que cela te plaise !
La voir là, au milieu de ma chambre, me procure une toute nouvelle sensation, un bien être que je n'ai pas eu depuis longtemps. D'ailleurs, je ne suis même pas sur de l'avoir atteint un jour ! Même avec Livia. Elle n'est jamais venue ici, car je l'ai acheté après notre rupture, et je me dis que c'est très bien comme ça ! Aucun mauvais souvenirs du passé ne vient polluer cet endroit. Mais regarder Chiara parmi mes affaires, j'ai le sentiment que c'est elle et pas une autre.
— Il faudrait être difficile, la maison est digne d'un magazine, mais moi, c'est le paysage qui m'attire le plus ! Je pourrais camper dans le jardin, rien que pour la vue !
Je me rapproche dans son dos, pour l'entourer de mes bras, et lui déposer un baiser sur sa clavicule dénudée.
— Je ne sais pas où l'on va chaton, mais à cet instant j'ai envie de beaucoup, beaucoup plus avec toi, et je suis effrayé, lui avoué-je en la retournant.
— Moi aussi j'ai peur Lisandro... Mais je veux bien que l'on ai peur ensemble...
Je capture ses lèvres, douces et rosées, Chiara répond à mon baiser, ses lippes s'entrouvrent, et ma langue prend possession de la sienne dans une danse sensuelle. Je la pousse délicatement jusqu'au lit où je l'allonge pour pouvoir me positionner entre ses jambes. Mes deux mains entourent son magnifique visage, alors que les siennes me procurent des frissons à l'endroit où elles passent. Notre regard est plongé l'un dans l'autre, Chiara passe ses doigts dans ma barbe de trois jours, me tient le menton pour approcher mon visage du sien, et reprend mes lèvres.
À cet instant, je sais que je suis foutu.
Nos mouvements sont sensuels, nos souffles se mêlent, nos corps se répondent, ma bouche délaisse la sienne, pour déposer un baiser sous son oreille, Chiara penche la tête en arrière pour me faciliter l'accès, je mords sa clavicule, son cou, pour finir par recouvrir ses lèvres, qui étouffent un gémissement qui se répercute directement dans mon caleçon. Mes mains partent à l'assaut de son haut que je fais passer par dessus sa tête pour dévoiler sa poitrine recouverte de dentelle blanche, qui ne laisse aucune place à l'imagination.
— Putain ! Tu es belle chaton... Soit on arrête là, soit on continue, mais rien ne m'empêchera de stopper si tu décides...
— J'en ai envie mon bel italien ! Alors...
Je la coupe dans sa phrase, en l'embrassant fiévreusement, mes mains reprennent son corps, je me mets à genoux pour pouvoir lui ôter son minuscule short qui me nargue depuis que nous nous sommes retrouvés ce matin à l'aéroport. Je le fais glisser le long de ses longues jambes, quand je découvre son shorty en dentelle virginal, je manque d'éjaculer dans mon pantalon. Je prends le temps de la contempler, mes yeux suivent mes doigts qui la dessinent, je m'imprègne de sa peau, de ses grains de beauté, de sa douceur, de son odeur de jasmin, ma bouche se délecte de toutes ses sensations, remonte à l'intérieur de ses cuisses, passe sur son pubis, que je sens mouillé, joue avec son nombril, mordille sa taille, embrasse sa poitrine aux pointes roses et dressées, à travers la dentelle, pour terminer sa course à quelques millimètre de ses lèvres.
— Maintenant Chiara, je vais te faire l'amour, mais si tu es d'accord je ne veux rien entre nous ! C'est la première pour moi, je suis clean, et je ne veux que des premières fois avec toi.
Chiara s'accroche à ma nuque, et me susurre à l'oreille :
— Je suis clean moi aussi, j'ai fait des tests après ma rupture avec... Je lui donne un baiser, et la laisse continuer. Je veux que ma peau, mon corps et mon âme soit tatouer de tout ton être.
Putain ! Putain !
Je crois, non, je suis certain que c'est la première fois que l'on me fait une telle déclaration d'amour; car oui, je pense que c'est de l'amour ou que ça s'en rapproche.
Je ne suis pas con à ce point !
— Si je n'étais pas si bousillé, je te promets que je te dirai les trois mots...
Ma belle française, pose un doigt sur ma bouche.
— Chut ! On va se réparer ensemble Lisandro, et ses trois mots on va réapprendre à les dire... Toi et moi.
— Par contre je vais te le montrer... Et tout de suite, lui murmuré-je.
Je me redresse pour me déshabiller sous le regard brûlant de Chiara, seul nos sous-vêtement font encore barrage, pas pour longtemps ! Mes mains dégrafent son haut, quand ses seins apparaissent, je me précipite sur leurs pointes pour les lécher, les mordre, mes mains rencontre sa culotte que je fais glisser. Chiara passe une de ses mains entre nous, pour prendre mon sexe entre ses doigts, à travers mon caleçon, ses mouvements sont lents, ma queue me fait mal tellement elle est tendue.
— Si tu continues amore mio, je vais finir avant...
Chiara m'aide à enlever mon caleçon, et je me remets entre ses jambes en appuie sur mes coudes pour ne pas l'écraser. Nos sexes se frôlent, se découvrent, s'attirent, nos prunelles complètement dilatées par le plaisir, percent nos âmes, et dans un coup de rein que je me force à maîtriser je la pénètre. Notre respiration se coupe. Je ferme les yeux, pour apprécier cette nouvelle sensation, mon bassin se recule, je ressors complètement, Chiara pousse un râle de plaisir, ma queue se replace à l'entrée et je la fais coulisser à l'intérieur de son nouvel endroit préféré.
— Lisandro ? Qu'est-que tu attends ?
— Hum ! Rien en fait !
Et dans de longs et lents va-et-vient, je fais l'amour à ma belle française, en ne la quittant pas des yeux. Je veux tout voir, tout connaître de ses réactions. J'accélère le rythme, Chiara passe ses jambes autour de ma taille pour me sentir plus profondément, ma main droite tient sa nuque, alors que l'autre excite son bouton de chair. Quand je la sens se cambrer, que sa respiration devient erratique, j'accentue mes aller-retour, et mes caresses, Chiara explose entre mes bras, je l'embrasse à en perdre haleine, ma jouissance me percute, un cri m'échappe, et je m'écroule sur Chiara, ma tête posée sur sa clavicule, mon souffle coupé. Je la serre contre moi, comme si je voulais mouler mon corps au sien.
Mon cerveau est un maelstrom d'émotions. Mon cœur se cicatrise petit à petit. Mon âme veut fusionner avec celle de Chiara.
Quand je relève la tête, nos yeux se croisent, et là, je sais, je lis, que Chiara est le miroir de mon âme, que même si les mots ne veulent pas sortir, mon coeur, lui, les lui fait entendre.
— Chaton ?
— Hum ?
— On ne bouge plus, dis-je, alors que je suis encore en elle.
— Je valide, mais je crois que Alessio et Carlotta vont nous attendre...
— Rien à foutre !
Je me mets sur le flan, en tirant Chiara vers moi, mes mains traçant des cercles sur sa peau, mes lèvres parcourant son cou.
— Êtes-vous sérieux monsieur Lombardi ?
— Plus que sérieux madame Arlegui, la singé-je en la faisant basculer sur moi. Je suis prêt pour une deuxième démonstration au cas où...
Je ne finis pas ma phrase, car mes lèvres ont décidé de prendre une pointe dressée entre elles. Chiara se cambre sous ma caresse, ses cheveux tombant dans son dos, sa gorge à ma merci, sa poitrine bombée, sa chatte qui coulisse sur ma queue, c'est un tableau que je veux graver dans mes rétines. Cette deuxième fois, a scellé notre envie l'un de l'autre, Chiara m'a donné son plaisir, je lui ai donné le mien.
C'est son téléphone qui vibre sur le bureau qui nous ramène au moment présent, plusieurs minutes après. Chiara se lève pour aller le récupérer, et je ne peux pas m'empêcher de la regarder, de détailler ses courbes...
— Tout va bien tesoro ?
— C'est Carlotta, qui nous demande si l'on compte les rejoindre d'ici la fin du week-end...
Je sors du lit à mon tour, pour lui prendre son téléphone et répondre à Carlotta.
— Donne le moi...
Chiara allonge son bras vers le haut, mais comme je fais une tête de plus qu'elle, c'est peine perdu. Je lui arrache le portable, et nous voilà entrain de courir comme deux gamins dans la chambre, sauf que nous, nous sommes encore tout nu.
— Lisandro ? gronde-t-elle avec un air faussement sérieux, rend moi mon téléphone.
— Viens le chercher, la nargué-je, en me dirigeant dans la salle de bain.
Alors que Chiara s'apprête à me sauter dessus, je pose son IPhone sur le meuble vasque, je la rattrape et la hisse sur mon épaule, puis je dirige vers la douche à l'italienne, j'allume l'eau et nous place dessous.
— Elle est glacée, crie mon chaton.
— Moi je suis super chaud, alors t'inquiète... lui affirmé-je avec un clin d'oeil.
— C'est nul... Comme réplique s'esclaffe-t-elle.
— Attends de voir...
Et sans attendre, je la retourne, je lui fais appuyer les mains contre la paroie de douche en verre, Chiara, me regarde par dessus son épaule, et s'en ai fini de moi.
— Prête pour un troisième round chaton ?
— J'aime les chiffres impairs...
Ma main qui prend possession de sa chatte, étouffe sa phrase. Deux doigts, la pénètre, mon corps se colle au sien, l'eau qui ruisselle sur son dos, sur ses fesses, me fait encore plus bander, Chiara se cambre un peu plus, se frotte contre ma queue, et quand je sens que son orgasme va arriver, je la rempli complètement dans un râle sourd.
Nous ne faisons plus l'amour, nous baisons ! Et putain que c'est bon !
—- Plus vite Lisandro !
— Avec plaisir amore...
Nous ne cherchons pas à brimer nos cris, au contraire, on laisse exploser notre volupté, de toute façon, personne ne peut nous entendre, l'orgasme nous terrasse rapidement. Je retiens ma belle française par les hanches pour ne pas qu'elle s'écroule, et nous tombons tous les deux assis dans le bac à douche, complètement essoufflé et ivre de plaisir.
— Qu'est-ce que ça va être au quatrième, dit-elle mutine.
— Et au cinquième et au sixième... répond-je en l'embrassant. Aller debout tigresse, on finit sinon Alessio serait capable de débarquer dans la chambre !
Quelques temps plus tard, quand nous sommes prêts, nous sortons pour retrouver nos amis qui sont au bord de la piscine; et voir Chiara dans son mini bikini Eres bleu qui met son bronzage en valeur, ne va pas simplifier mon envie d'elle.
Même quand j'étais camé, mon désir pour Livia n'était pas aussi puissant que celui que je ressens pour ma belle française, en étant clean.
Je sais que je me berce d'illusions, que ce n'est pas que physique, que Chiara m'attire au-delà du sexe, qu'elle a su s'infiltrer en moi, comme un tatouage sous ma peau, qu'elle m'a touché à un endroit éteint depuis quelques années.
— Ça y est vous vous êtes décidé à nous rejoindre !
— Alessio, mec, si tu fais pas taire ta petite amie, je la noie ! rigolé-je.
— Et moi si tu ne lâches pas ma meilleure amie pour qu'elle vienne se baigner...
Alessio la coupe en lui donnant un baiser, à faire remonter la température de la piscine. Alors que Chiara les regarde en souriant, je la surprends en la portant en mode princesse, pour la jeter avec moi à l'eau.
— Si tu fais ça...
Pas le temps meuf !
Quand nous remontons à la surface, Chiara essaye de me faire couler, avec un grand éclat de rire, et nous partons tous dans une bataille improvisée. Après nous être amusé comme des gamins, nous décidons de sortir de l'eau et de profiter du soleil de cette fin d'après-midi, Allongés sur des transats, en sirotant des boissons préparer par Marta.
— Ce soir on bouge ? Demande Alessio.
— Ok, on va dîner sur la plage et ensuite en boîte ? Ajoute Carlotta.
Un coup d'œil vers Chiara, et nous acquiesçons ensemble.
En traversant le salon pour rejoindre la partie gauche de la maison, je murmure à l'oreille de Chiara :
— Cette nuit on remet les compteurs à zéro chaton.
Je lui mord le lobe, alors que ma main se positionne sur son ventre pour la caler contre mon torse.
— Mais... la soirée n'a pas encore commencé tesoro...
Elle fait exprès de laisser sa phrase en suspens, et me lance un regard sans aucune équivoque par dessus son épaule.
— Putain ! tu vas me tuer, grogné-je, en la tirant par la main.
Son rire rempli le couloir, et c'est un son que je voudrai pouvoir enregistrer pour me le passer en boucle.
La rendre heureuse et insouciante c'est mon nouveau mantra.
Mon passé m'a mis à terre.
Son passé l'a humilié.
Ma promesse ? Créer notre présent, pour lui offrir notre avenir ensemble.
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