Fashion Week et Romantisme
Lisandro
Dans le taxi qui nous emmène à l'hôtel, que j'ai réservé pour Chiara et moi, mais aussi pour Valéria, à Paris pour suivre une partie de la fashion week, Chiara est dans mes bras, et bordel que j'aime ça. La semaine à Milan est passée très rapidement, entre l'organisation de notre séjour à la capitale, les derniers préparatifs pour la nouvelle collection, Chiara et moi, ne nous sommes pas quittés. Et contrairement à ce que je pensais, l'avoir à mes côtés tous les jours, et une partie de la journée ne pas dérangé ! Au contraire !
Afin de passer un séjour agréable, et de profiter de la ville lumière et du romantisme, j'ai prévu, pour nos soirées, des sorties en amoureux. Je ne lui ai rien dit, pour lui faire la surprise. Mais je veux que cette parenthèse soit inoubliable pour nous. J'ai prévenu Valéria, que la journée on se consacrait au travail et aux différents défilés, mais le soir, il est hors de question qu'elle compte sur moi pour la divertir ou l'accompagner. Il n'y a que ce soir où nous sommes attendus pour la soirée d'inauguration de la semaine de la mode.
Devant le Shangri-La, le palace qui a vue sur la Tour Eiffel, Valéria descend du taxi, je prends la main de ma belle française, pour l'inviter à en faire autant.
— Un palace monsieur Lombardi ? Souhaitez-vous m'impressionner ? sourit-elle.
— Ça marche ?
— Hum hum ! Ça dépend... Que me proposez-vous ?
— Si je te le dis, je vais devoir ...
— Bon, vous venez ! s'énerve Valéria.
Nous soufflons de concert, Chiara et moi, puis rejoignons le hall du palace.
— A peine arrivé qu'elle me gonfle déjà ! Je te préviens prévois une caution parce que si elle continue, je la tue !
Je m'esclaffe et donne un baiser sur la tempe de ma petite amie.
— T'inquiète, il suffit d'un mec et un peu de came, et elle se tient tranquille !
— Elle se drogue ? m'interroge Chiara avec un regard étonné.
Et merde !
Je me dirige sans répondre vers le comptoir d'accueil, mais c'est sans compter sur ma perspicace Chiara.
— Lisandro ? Je t'ai...
Je la coupe en levant ma main :
— On en reparle plus tard ! Viens.
J'ai réservé une suite au dernier étage pour avoir une vue sur la Tour eiffel, et pouvoir en profiter de la terrasse. La suite est dans les tons de beige et crème, le mobilier est ancien, les portes sont à moulures et le plafond avec des staffs. Un énorme bouquet de fleur trône au milieu d'une console en verre. Le lit est disposé de façon à voir la dame de fer.
Je regarde Chiara déambuler au milieu de la pièce, en me jetant des coups d'œils de temps en temps. Je remercie le valet de chambre, et pars la rejoindre sur la terrasse.
— Ça te plait chaton ?
— J'adore ! Mais tu sais que peu importe l'endroit, l'essentiel est que je sois avec toi ! dit-elle en se retournant dans mes bras.
— Je le sais, mais je voulais que nos deux jours ici soient inoubliables malgré le travail. Aller à la douche... J'ai pleins d'idées et une frustration à assouvir...
Je me penche pour la porter, Chiara passe son bras autour de mon cou, et dépose des baisers le long de ma carotide qui me font hérisser les poils. Je la serre un peu plus fort contre moi, et la fait basculer en poussant un râle de plaisir, pour qu'elle entoure ma taille de ses longues jambes. Une fois dans la salle de bain, je la pose sur le meuble vasque, tout en me rapprochant, je fais glisser mes mains sur ses cuisses, qui remontent jusqu'à sa taille en la fixant intensément.
— J'ai envie de toi maintenant chaton ! Je veux être en toi...
— Moi aussi Sand…
— Tu veux être en moi ? plaisanté-je.
— Arrête de parler...
Je l'aide à se dévêtir, arrache ses dessous en dentelles, pendant que Chiara déboucle la ceinture de mon pantalon et ne prend pas le temps de défaire les boutons ma chemise, mais tire sur les deux pans qui les font s'éparpiller dans la pièce. Nu tous les deux, je n'attends pas plus longtemps, pour la pénétrer, et la tirer par les cuisses pour la coller à moi. Sa poitrine frotte contre mes pectoraux, une main dans le bas de ses reins pour la maintenir, l'autre sur sa taille, j'entame d'un mouvement de bassin mes va-et-vient, ma bouche dévore la sienne, dans un baiser impatient, je lèche la commissure de ses lèvres, mord son cou à l'endroit le plus fin sous son oreille, je l'embrasse pour atténuer la douleur.
— Hum, c'est bon putain... Chaton...
— Ouuii... Continue amore...
Dans une dernière poussée, plus violente que les autres en sentant la chatte de Chiara se contracter et enserrer ma queue, elle est happée par l'orgasme, et je la suis dans une jouissance qui me coupe la respiration. Ma tête repose sur la clavicule de Chiara, ses mains parcourent mon dos, et nous essayons de reprendre notre souffle.
— Je crois que ce n'est plus la peine de se mentir, ma queue ne veut que ta chatte pour la vie...
— C'est d'un romantisme ! éclate-t-elle de rire.
— J'ai jamais dit que je l'étais !
— Pourtant tes actes montrent le contraire !
— C'est parce que c'est toi, ma belle française. C'est pour toi que je veux l'être, c'est pour toi que je veux accepter mon passé, et avancer...
Notre regard se verrouille l'un dans l'autre, il fouille notre âme, attache nos cœurs, et dans un murmure posé sur mes lèvres Chiara me déclare :
— Je t'aime Lisandro...
Ne pouvant rien lui répondre, mes bras l'enserre, mon corps demande à se mouler en elle, mon sang brûle dans mes veines, ma gorge se noue et en lui donnant le baiser le plus tendre et le plus doux, je fais passer tous les mots que je ne peux pas encore prononcer.
— Je t'ai dit que l'on apprendrait ensemble mon bel italien ! Je sais quels sont tes sentiments pour moi ! Je te l'avoue tout simplement parce que l'évidence est là, et que je ne peux plus me le cacher, et surtout, je ne veux plus le garder pour moi.
— Putain ! Je suis fou toi !
Après ce moment plein de tendresse et d'amour, nous filons sous la douche, où je refais l'amour à Chiara.
— Ce soir chaton, il y aura des journalistes, déclaré-je tout en m'habillant d'un costume noir, avec une chemise blanche, et une cravate noire. Chiara a opté pour une robe de la collection Lombardi en soie ivoire qui épouse son corps, avec des talons Manolo Blahnik noir. Je voudrai que l'on se mette d'accord sur une chose. Je vais devoir te présenter comme la nouvelle créatrice artistique...
— Et c'est tout Sand ! Pour le moment, je ne me sens pas prête à les affronter sur ma vie personnelle.
Je me renfrogne comme un enfant à qui l'on aurait refuser une glace, quand Chiara me contourne, pour m'enlacer et me dire :
— Je te connais, je sais ce que tu te dis mon amour ! Regarde moi ! exige-t-elle, je n'ai pas honte de toi, je serai complètement dingue d'ailleurs, c'est simplement, que c'est nouveau pour moi, tu comprends. Ils vont déjà me harceler sur mon travail chez Lombardi, alors si en plus tu leur annonces que je suis ta petite amie...
— J'ai compris chaton ! Je suis désolé, je n'aurai pas dû réagir comme ça ! Je suis conscient que tu es différente des autres, je n'ai jamais voulu le faire, et la seule fille que j'ai envi de présenter au monde entier, comme la femme de ma vie, refuse, alors... Sur le coup, j'ai eu peur. Mais tes arguments sont valables, j'aurai dû y penser. Tu m'excuses amore ?
— Hum! Ça dépend… ?
— Petite peste ! Là on n'a pas le temps, mais tu ne perds rien pour attendre, lui assuré-je en la collant contre mon érection. Par contre Valéria sera avec nous, et elle n'hésitera pas à tout faire pour me coller, donc...
— J'aviserai le moment venu, et si jamais il faut en arriver là, pour la dégager, je prends le risque ! Tu es à moi Lisandro, comme je t'appartiens.
— Redis-le !
— Quoi ? Tu es à moi...
Mes lèvres foncent sur les siennes, sans attendre, ma langue agresse la sienne, plus rien ne compte autour de nous, mon corps se tend, ma queue est douloureuse, et pousse pour pouvoir sortir de mon caleçon, mes mains emprisonnent son visage, ses bras s'enroulent autour de ma nuque, tirent sur mes cheveux, des sons de pur plaisir sortent et se mélangent entre nos lèvres.
Trois coups donnés à la porte de la chambre nous sortent de notre étreinte. Je consulte l'heure sur ma Rolex, et m'aperçois qu'il est tant d'y aller, ce doit être Valéria qui vient nous chercher.
— Au fait, m'interpelle ma belle française, ne crois pas que j'ai oublié que tu dois me parler de Valéria, la droguée !
— Loin de moi cette idée chaton ! affirmé-je avec un rictus.
— Ouais...
En ouvrant la porte, c'est bien ma directrice artistique qui nous toisent avec un air méprisant.
— Dépêchez-vous, nous allons être en retard, aboie-t-elle.
— Bonsoir à toi aussi Valéria, la nargue Chiara.
Elle tourne les talons sans répondre, et nous pénétrons dans l'ascenseur.
— C'est encore moi qui décide Valéria ! N'oublie pas que je suis encore ton patron ! donc je prends le temps qu'il me faut !
Elle me lance un regard noir, avant de se détourner vers Chiara.
— Je sais ce que ça fait d'avoir Lisandro dans son...
— Arrête ça tout de suite ! la réprimandé-je en m'approchant dangereusement.
— Sinon quoi ?! Tu vas me virer ? minaude-t-elle.
— Crois moi, je n'hésiterai pas une seconde à choisir entre toi et Chiara.
Valéria va pour me gifler, quand ma petite amie anticipe le geste, et lui tord le poignet. Je suis tellement surpris qu'elle ose lever la main sur moi, que je manque de réaction. Heureusement, les portes de l'ascenseur s'ouvrent, et je tire Chiara par la main, pour la faire sortir et lui éviter une Valéria rouge de colère. Heureusement qu'il y a du monde dans le hall, ce qui empêche Valéria de répliquer.
— Ah, putain que ça fait du bien ! souffle Chiara.
— La prochaine fois, laisse moi faire, ok Lara Croft ! Jamais je ne cognerai une fille, mais j'ai d'autres arguments, lui susurré-je à l'oreille.
— Oh mais je n'en doute pas, me fait-elle avec un clin d'œil.
— Je ne parle pas de ceux là...
— J'espère bien ! Ceux là me sont réservés...
— A toi et rien qu'à toi, mon insatiable amore.
La voiture que j'ai réservé, pour nous conduire à la soirée, nous attend devant l'entrée. Sans un mot, nous montons à l'intérieur, et chacun dans ses pensées, nous admirons la ville illuminée. En croisant le regard de Valéria, un frisson désagréable me parcours l'échine, le voyant, un sourire narquois apparaît sur ses lèvres siliconées et j'ai soudain un sentiment désagréable qui s’insinue en moi. J’ai peur pour Chiara. Je vais devoir redoubler de vigilance, parce que je connais Valéria et ses fréquentations, et surtout je sais de quoi elle peut-être capable. Je passe mon bras autour de la taille de Chiara pour la rapprocher de moi, et l'embrasse sur le haut du crâne. Quand son magnifique visage se tourne vers moi, et qu'elle a ce sourire si doux, une étrange sensation me comprime la poitrine. Je la serre plus fort, et je me mets à nouveau à détailler le paysage.
Quand nous sortons de la limousine, des flashs crépitent, et un brouhaha incessant de questions nous percutent. Je pose une main dans le creux des reins de Chiara, en appuyant légèrement pour lui donner le courage de se lancer. Pour elle, c'est sa première sortie officielle, depuis la fin de ses études, et en tant que directeur et petit ami, je me dois de la soutenir. Valéria en professionnelle s'avance pour répondre aux questions des journalistes. N'ayant aucune confiance quant à ses réponses, j'oblige Chiara à avancer.
— Lisandro ! Lisandro ! Qui est cette magnifique jeune femme à vos côtés ?
— Votre nouvelle conquête ?
— Lisandro ? Qui remplace votre défunt père ?
Les questions fusent de toute part, je lève une main en souriant et m'approche des barrières où sont postés les journalistes.
— Une question à la fois, jet lag oblige, plaisanté-je.
Ils se mettent à rigoler, et je commence à ouvrir la bouche quand Chiara prend la parole, coupant Valéria.
— Bonsoir, je me présente Chiara Arlégui, je suis la nouvelle créatrice artistique, et personne ne remplacera, ni ne pourra remplacer Emilio Lombardi.
Rien que pour cette réponse, je pourrai l'embrasser, là, devant tout le monde, et leur dire, que c'est la fille qui a conquis mon cœur.
— Voilà ! Vous savez tout de moi, leur dit-elle avec son air mutin.
— Vous êtes célibataire belle Chiara ? demande un mec qui ne tient pas à sa vie.
Elle lui fait un clin d'œil, et je replace ma main sur son dos, pour gagner l'entrée du palais royal où à lieu la réception. Valéria nous suit, en tentant de passer son bras sous le mien, mais je la repousse discrètement en lui lançant un regard noir.
— Finalement ce n'était pas si terrible, lance ma petite amie, en me se tournant vers moi.
— Tu as assuré chaton. Merci pour l'hommage à mon père, soufflé-je en me reprenant juste avant de la prendre dans mes bras, et de poser mes lèvres sur les siennes.
— Alors comme ça, la française n'assume pas de sortir avec toi ? ricane Valéria. Tu sais que moi, je ferai tout pour toi Sand !
— Ça je n'en doute pas ! réplique Chiara. Surtout te mettre à genoux...
Je passe Chiara derrière moi, pour la protéger de l'autre furie, et lui murmure pour qu'il n'y ait qu'elle qui l'entende :
— Si jamais, une info fuite à ce sujet Valéria, je te torpille ! Suis-je assez clair pour ton cerveau de droguée ? Et tu sais que je peux le faire, promesse à ton frère ou pas.
Sur cette menace, je tourne les talons et Chiara et moi, nous dirigeons vers le bar.
Au cours de la soirée, nous sommes obligés de nous séparer pour entretenir quelques formalités d'usages avec d'autres créateurs ou hommes d'affaires, mais aussi certaines connaissances. Mon regard se dirige automatiquement vers Chiara, mon corps la cherche, comme un manque, comme un drogué face à sa came. Ses prunelles me fixent, alors qu'elle est en pleine conversation avec un jeune loup de la finance, qui la dévore des yeux prêt à en faire son repas. Je m'excuse auprès des convives avec qui je discutais, et me dirige au centre de la salle pour retrouver ma belle française.
— Ah, Lisandro, permets moi de te présenter...
— Charles Lecler, annonce l'autre, fier comme un paon.
— Monsieur Lecler...
— Appelez moi Charles, belle Chiara !
Mes poings se serrent, dont les jointures blanchissent, le long de mon corps, la main de Chiara se pose sur mon bras en une lente caresse, ce qui n'échappe pas à l'autre connard, et avec une voix que je tente de maîtriser, lui réplique :
— Veuillez nous excuser, mais des amis nous attendent ! Tu viens Chiara.
Et sans attendre plus longtemps, je tends mon bras à Chiara, qui glisse le sien sous le mien.
— Merci mon cœur, j'ai cru qu'il ne me lâcherait pas de la soirée ! C'est dur de ne pas pouvoir t'embrasser, ni te toucher...
— Suis moi !
Je traverse la pièce sans tenir compte des gens qui nous observent, et trouve une salle déserte où une fois que j'ai vérifié qu'elle était libre, pousse Chiara à l'intérieur et claque la porte avec mon pied. Je la pousse contre le mur, mes mains entourant sa taille, et ma bouche fond sur elle. Je la soulève et Chiara passe ses jambes autour de mes hanches, alors que ses mains tire sur ma nuque pour me coller encore plus à elle.
— Ça va être rapide chaton, l'informé-je en remontant sa robe sous sa poitrine.
— Peut importe, du moment que je te sens en moi maintenant, souffle-t-elle contre mes lèvres en faisant glisser la fermeture de mon pantalon.
En décalant son string, je la pénètre d'un coup de rein qui nous fait sortir un grognement de plaisir. Je la baise dans de rapides et violents aller-retour, nos mouvements sont tellement synchronisés que l'on ne forme qu'un. La jouissance arrive telle une météorite et nous percute en plein vol.
— Putain ! Que t'es bonne mon amour, lui crié-je dans un dernier aller-retour.
— Ouiii... Sand...
Je la maintiens dans mes bras, et la dépose sur ses pieds en lui donnant un lent et long baiser le long de son cou, puis remonte sur sa mâchoire pour enfin retrouver ses lèvres rosées et gonflées d'avoir été trop embrassés.
— Je passe aux toilettes pour m'arranger...
— Pas la peine, tu es belle comme ça, lui affirmé-je.
— Je te rejoins mon cœur à notre table, me dit-elle en me donnant un dernier baiser sur la joue avant de me laisser planter là.
Cette fille va me rendre complètement dingue ! Elle fait ce qu'elle veut de moi, elle m'a emprisonné et ma sentence sera de l'aimer...
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