Prologue : La complicité de Frère Enoch
Bonjour tout le monde ! Voici le début de ce nouveau tome ^^ On va commencer avec un petit flashback quelque peu nécessaire qui devrait vous permettre de comprendre deux trois petits trucs ❤ Bonne lecture !
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Six ans plus tôt...
Edom était tel que dans son souvenir : désert, froid, inhospitalier. Le paysage était toujours aussi morne et désolé et un frisson lui parcouru l'échine. Il aurait presque regretté d'être ici, mais c'était impossible. Il l'avait fait pour sauver sa famille, et il n'y aurait jamais aucun regret à ça. Contre son coeur, sa rune de mariage s'illumina et la magie de son époux crépita sur sa peau d'étincelles aussi bleues que ses yeux clairs. Fermant ses paupières, le Chasseur d'Ombre puisa en lui toute l'énergie nécessaire pour refermer le trou béant des Enfer qui amenait dans son monde des créatures de cauchemars. Lorsqu'il sentit le Portail se refermer et les cris de ses proches se taire, il comprit qu'il avait réussi. Rouvrant les yeux, il poussa un cri d'effrois.
Asmodée, Camille et Malcolm se tenaient devant lui, à quelques mètres de là. Le noiraud chercha un endroit où se dissimuler mais il n'y avait que du sable à perte de vue et, contre toute attente, sa rune de camouflage ne fonctionnait pas ici. Tremblant de ses membres, il prit en main son poignard séraphique et passa à l'attaque. Le tranchant de la lame traversa les trois êtres au coeur haineux sans leur faire le moindre mal. Il du se rendre à l'évidence : il ne s'agissait que d'une vision. Mais qui la lui envoyait ? Curieux, le Portai de retour ne s'étant toujours pas ouvert, il les écouta attentivement.
Le Prince de l'Enfer se tenait droit et fier, appuyé sur sa canne dans son costume gris perle à fine rayures et à la chemise sombre. Il semblait fatigué, les traits tirés, et sur son torse dépassait la cicatrice laissée par le coup mortel que lui avait porté Magnus lorsqu'ils étaient venu ici, la première fois, pour récupérer Max. Camille et Malcolm lui faisait face, petits dans leur souliers et mielleux à souhaits. La vampire portait une robe grenat et ses cheveux blonds étaient lâches. Le Nephilim ne put s'empêcher de se souvenir du rêve de son mari. Malcolm, lui, était légèrement en retrait et le noiraud réalisa que lui-non plus ne faisait pas partit de la vision, mais que son fantôme devait être certainement prisonnier de ses lieux. Sans doute même était-ce lui qui lui montrait ceci.
- Seigneur Asmodée, nous avons été trahis, minauda l'immortelle. Malcolm a avoué nos plan à Magnus ! Il va se réveiller de son coma et nous traquer sans relâche.
- Mes consignes avaient été claires pourtant : Aldertree devait le tuer, d'une manière ou d'une autre ! S'énerva le démon.
- Laissez moi me charger de lui, proposa Camille avec un sourire insolent peint sur ses lèvres écarlates. Je me débarrasserais de ses deux rejetons et de son crétin de Chasseur d'Ombre par la même occasion.
Alec écarquilla les yeux. Asmodée était donc bel et bien derrières les attaques des Nephilims qui avaient eut lieux, mais pourquoi ? S'il avait voulu faire du mal à Magnus, il aurait pu trouver d'autres moyens, c'était donc que quelque chose d'autre de sousjascent les menaçait tous et il crevait de ne pas savoir quoi. Ses membres tremblèrent d'eux même sous la colère et l'inquiètude. Il ne laisserait jamais personne faire de mal à sa famille. Ni a son mari, ni a ses fils, ni à qui que ce soit d'autre. Face à lui, Asmodée réfléchit avant de secouer la tête.
- Non, j'ai besoins de leur magie. Ce sera indispensable au rituel. Mais tu peux tuer son Nephilim, il ne me sert à rien. Mais faisons ça dans les règles : la vie d'Alec contre celle de ses enfants. Magnus sera forcé de choisir ses fils et je tuerais son mari sous ses yeux. J'aurais déjà les garçons. Lorsqu'il viendra les récupérer, je n'aurais qu'à me servir et à prendre leur magie à tout les trois.
- A tout les trois ? Répéta Camille, incertaine.
Mais le Prince de l'Enfer se contenta de sourire sans plus d'explication et la vision disparut. Asmodée et Camille, de même que le fantôme de Malcolm Fade, s'évaouirent en volutes du fumée et laissèrent Alec seul avec lui-même. Le noiraud était sous le choc, le froid glacial de la peur s'insinuant dans ses os, son coeur et ses veines. Asmodée allait le tuer pour piéger Magnus. Et il connaissait assez son amant pour savoir que le sorcier ne résisterait pas à venir à son secours. Il ne pouvait pas le laisser faire. Et s'il lui racontait ce qu'il venait de voir, alors l'Indonésien s'empresserait de traquer son géniteur, ce qui était tout sauf une bonne idée. Alec se rendit à l'évidence que, pour protéger sa famille, pour les tenir éloignés d'Asmodée, il lui faudrait disparaître.
La question était de savoir : comment ? Il ne pouvait pas rester à Edom, quelqu'un viendrait le chercher. Il serait donc forcé de rentrer chez lui. Peut-être pourrait-il divorcé avec Magnus ? Mais le sorcier n'accepterait jamais sans raison et le noiraud finirait par craquer et lui avouer la vérité, ce qui serait dévastateur pour leur couple. Le seul et unique moyen de les séparer, comme l'indiquait les vœux du mariage, c'était la mort. Mais, une fois mort, Alec ne pourrait plus rien pour contrer les plans du démon et de la vampire. A moins...a moins qu'il ne vive, mais qu'on le croit mort. C'était bien possible, une solution alternative qui pourrait fonctionner s'il avait les bonnes personnes de son côté. Epuisé, il entendit vaguement l'ouverture d'un Portail dans son dos et le traversa avant de s'écrouler.
- Alexander, par Lilith ! Entendit-il au loins la voix de Magnus l'appeler alors que deux bras s'enroulaient autour de lui.
- J'ai réussi..., souffla-t-il sans grande conviction, souriant cependant d'être revenu à la maison.
L'asiatique lui répondit que oui, qu'il avait réussi, mais le noiraud savait que ce n'était que la première étape. Réfléchissant à toute allure, il constata qu'il avait besoins de temps pour réfléchir, de beaucoup de temps. Déjà frigorifier, il se força à accentuer ses symptômes, faisant doucement trembler ses membres alors qu'il imitait une violente quinte de toux. Magnus supplia son père de faire quelques choses et le Nephilim sentit les mains de Ragnor au dessus de lui comme un magnétiseur alors qu'il priait pour que la supercherie de soit pas découverte.
- Il fait un choc thermique. Entre l'utilisation d'une magie qu'il n'est pas censé maîtriser et son passage à Edom, il s'est affaiblit. Mais son coeur bat normalement et ses signes vitaux sont bons. On va l'emmener à la Cité Silencieuse pour que les Frères le remettent sur pieds.
Alec se retint de soupirer de soulagement. Parfait. Une fois à la Cité Silencieuse, il aurait tout le temps de discuter avec les Frères qui l'aideraient sans doute dans sa démarche. Magnus étant encore trop faible pour porter son compagnon, ce fut Ragnor qui s'en chargea et Alec du fermer les yeux brièvement pour que son beau-père ne voit pas la culpabilité dans son regard. Arrivés devant l'entrée de la Cité, ils s'arrêtèrent et ses fils, Max et Rafael, à peine plus vieux que des enfants, s'avancèrent vers lui les larmes aux yeux pour lui prendre la main.
- Tu nous as sauver la vie Dad, tu es un héros, sourit l'Argentin avec admiration.
- Tu vas guérir, hein, Dad ? S'enquit Max.
- Ne t'en fais pas mon coeur, les Frères vont faire ce qu'il faut, le rassura-t-il la gorge serrée.
Avec Max, il fallait être prudent. Le petit sorcier à la peau bleue détectait les mensonges et Alec savait qu'il devrait jouer sur les mots pour ne pas éveiller ses soupçons et que l'enfant ne vienne de lui-même dans la Cité pour s'arrurer qu'il allait bien. Souriant tristement alors qu'il comprenait que c'était la dernière fois qu'il verrait sa famille, l'archer tendit la main vers son amant sanglotant et Magnus déposa un baiser sur ses lèvres pâles, les larmes au gout salé se mélant à leur étreintes. N'y tenant plus, son coeur fendu de peine, Alec prit en coupe le visage de l'immortel pour le regarder une dernière fois et lui dire combien il l'aimait.
- Je ne suis ni un dieu, ni un ange, récita le plus jeune comme lors de leur dernière visite à Edom, ces mêmes mots qu'ils se disaient pour se rassurer l'un l'autre. Je ne suis qu'un homme, mortel et sans importance. Mais je t'aime. Je t'aime plus que tout au monde...
-...Et quoi que tu ai a affronter, tu ne l'affronteras jamais seul, parce que quoi qu'il arrive, je serais là, compléta Magnus. Aki Cinta Kamu, Sayang.
- Je t'aime aussi Magnus, plus que tout au monde, répéta Alec alors que les Frères Silencieux venaient l'emmener au coeur de leur Cité.
Le Chasseur d'Ombre se laissa faire et, alors qu'il disparaissait de la vue de ses proches, il mit une main sur sa bouche, les yeux clos, pour étouffer ses propres sanglots. Il savait qu'il ne remonterait jamais pour les retrouver, il savait qu'il ne pourrait jamais plus les serrer contre son coeur, et c'était la pire douleur au monde. Quelque part, le destin avait choisit pour lui. Il cherchait un moyen de se faire passer pour mort et voilà qu'il se trouvait au parfait endroit pour ça. Les deux Frères le placèrent en chambre de soins et le laissèrent seul un instant, à peine le temps d'aller chercher leur supérieur. Ce fut un Frère bien connu de la famille Lightwood qui passa les portes. Alec se redressa vivement, l'appellant.
- Enoch ! Vous devez m'aider, je vous en prie !
- C'est mon rôle, Alexander Lightwood-Bane. Les Frères m'ont dit que tu avais été blessé à Edom.
- Non, je vais bien, j'ai juste froid, je ne suis pas blessé...
Enoch opina du chef et drapa une couverture autour des épaules du plus jeune. Il avait soigné les Lightwood pendant des années et avait même aidé à la naissance d'Alec. S'il avait encore ressentit les mêmes émotions que lui, il l'aurait sans doute considéré comme un neveux. Le sage en robe couleur parchemin se plaça face à lui et Alec lui raconta tout ce qu'il venait de vivre à Edom, ainsi que le contexte des années précédentes avec Asmodée. Enoch écouta, silencieux comme une tombe, et ne parla que quand le noiraud eut finit son récit.
- C'est pourquoi je veux que vous me changiez en Frère Silencieux, s'il vous plait, conclut le Consul. Si je veux empêcher d'agir Camille et Asmodée je dois le faire dans l'ombre et surtout j'ai besoins qu'ils me croient morts pour laisser ma famille en paix.
- C'est un processus irréversible, en as-tu bien conscience ? Le cas de Jem Carstairs est, au sens propre, un miracle qui n'a que peu de chances de se reproduire avec toi. Tu ne pourras pas non plus signifier à tes proches que tu es en vie. Tu ne pourras plus les revoir, ni leur parler en tant qu'Alec, si tu le fais, ça ne sera que sous ton identité de Frère.
- J'en ai parfaitement conscience, soupira le noiraud. Je sais que je ne redeviendrais jamais moi-même, mais c'est un prix que je suis prêt à payer pour la sécurité des miens. S'il vous plait, Enoch, j'ai besoins de vous...
- Alors soit. Mais tu ne seras jamais véritablement un Frère parmi nous. Tu n'officieras pas d'union, de rites de naissances ni de funérailles. Tu ne pourras pas non plus participer aux cérémonies de parabatai. Et tu resteras avec moi. Si tu vas dehors, après ta transformation, je veux en être informé. En échange, je te donnerais accès à toutes les ressources des Frères pour atteindre ton but. Un jour, tu pourras repartir chez toi, mais pas avant que tu n'ai acccomplit ce pourquoi tu me demande un tel saccrifice.
Le Consul hocha la tête, conscient qu'il en demandait beaucoup et accepta toutes les conditions d'Enoch en le remerciant pour son aide. Le Frère Silencieux lui indiqua de le suivre jusqu'à une petite salle munie d'une table comme chez les médecins et donc les murs étaient couverts de bandes, de grimoires et de potions. Enoch pointa la table et demanda à Alec de retirer ses vêtements pour montrer ses runes. Le noiraud frissonna lorsque son corps rencontra le froid de la table.
- La première étape est de te retirer des runes présentes afin de rompre tous liens avec ta vie, qui appartient désormais au passé. Ensuite, je te marquerais des runes de la Confrérie qui feront de toi un Frère. L'entrainement est censé durer un an, mais au vu de l'urgence de la situation, et sachant que tu ne deviens pas Frère par véritable choix, pour toi ce sera six mois.
- Six mois ? Est-ce que...Dans six mois c'est l'inauguration de l'orphelinat, je pourrais peut-être y aller ? S'il vous plait, ce n'est pas un caprice simplement...je l'avais fais pour Magnus, et même indirectement je ne me vois pas ne pas être présent.
- Si tu réussi ton entrainement, tu pourras y aller en tant que Frère, soupira finalement Enoch. Maintenant je vais te retirer tes runes. D'abord les runes temporaires, les moins douloureuses, puis je terminerais avec tes runes de parabatai et, en dernier, celle de mariage.
Le noiraud expira doucement par la bouche et hocha la tête. Frère Enoch sangla ses chevilles et ses poignets avec des lanières de cuir et expliqua, sous le regard interrogatif du plus jeune, que sa douleur serait telle qu'il fallait quelque chose pour maintenir son corps en place lors du processus. Les iratzes et les runes de voyages furent les premières à être retirées. Ce n'était pas agréable, mais Alec n'en souffrait pas non plus. Lorsque ce fut au tour des runes de force et de la rune de blocage qu'il avait dans le cou, le Chasseur d'Ombre serra les dents alors qu'une immense fatigue l'envahissait. Enoch lui proposa un peu d'eau, le temps de faire une pause, puis ils reprirent.
- Je vais commencer par ta rune de parabatai, annonça le Frère.
Alec hocha la tête et tenta, en vain, de retenir ses gémissement plaintifs lorsqu'Enoch taillada sa rune de parabatai avec sa stèle. Ses souvenirs avec Jace défilèrent devant ses yeux et il sentit les larmes lui monter mais il tient bon, malgré la peine grandissante qu'il ressentait. A présent, il avait un vide dans son âme, à la place qu'occupait le blond. Alec avait froid, et il se sentait seul. Mais ce n'était que sa rune parabatai. Bientôt, trop tôt, ce serait sa rune de mariage et il savait que ce serait la pire de toute.
- Souhaites-tu une trève avant ta dernière rune ? Proposa-t-il.
- Non, renifla le Chasseur d'Ombre. Allez-y.
- Ton amour pour Magnus est grand. La perte de cette rune sera la plus douloureuse et la plus violente. Je suis désolé d'avoir à t'infliger ça.
- Vous ne m'infligez rien, Enoch, c'est moi qui vous l'ai demandé. S'il vous plait...qu'on en finisse...
En réalité, Alec avait surtout peur que, si Enoch n'agissait pas maintenant, il déciderait finalement de faire machine arrière et de courir retrouver son mari. Il était dans la Cité Silencieuse depuis près d'une heure maintenant et il était temps de mettre fin à son ancienne vie. Enoch hocha la tête et posa la pointe de sa stèle sur la rune, traçant une éfilade dessus pour la rompre et la faire disparaitre. Le noiraud se mit bruquement à hurler de peine et de douleur, son corps s'arcboutant sur la table où il était attaché. Il sentait le lien qui l'unissait à Magnus rompre violement, claquant comme un coup de fouet. Les larmes dévallaient ses joues et ses cris furent entendu dans toute la Cité.
- MAGNUS !! Hurla-t-il à s'en déchirer les cordes vocales alors que leur lien se rompait définitivement et qu'il sombrait dans l'inconscience, terrassé par la douleur, sans savoir que quelques mètres plus hait à la surface Magnus venait lui aussi de perdre connaissance.
Le Chasseur d'Ombre ne se réveilla que quatre jours plus tard. Il se redressa dans son lit et constata qu'il se trouvait dans une petit chambre, comme une cellule de monastère. Il constata également que ses vêtements avaient été troqués contre une robe couleur parchemin. A la porte, Frère Enoch se tenait là, semblant attendre son réveil depuis des siècles. Le plus vieux s'approcha et s'assit dans un fauteuil près du lit afin de savoir comment se sentait le noiraud.
- Tes runes t'ont été retirées, et je t'ai appliqué celles de la Confrérie, lui expliqua-t-il. Tu as dormis pendant quatre jours. Alexander Lightwood-Bane est mort. Il te faut désormais un nom de Frère. Tu peux le choisir, si tu le désir.
Alec sentit les larmes lui monter aux yeux. Ainsi c'était fait. Bientôt il serait un Frère avec le crâne chauve, les yeux fermés et la bouche cousue. Passant inconsciemment les doigts sur ses lèvres qui avaient tant de fois embrassé son compagnon, il laissa quelques larmes couler alors qu'il réfléchissait à un nom. Sa plus grande peur était de ne plus être capable de ressentir d'émotions, comme certains Frères, et d'oublier qui il était, d'oublier sa famille. Il lui fallait un nom pour lui rappeler sa famille. Pour lui rappeler Max, et Magnus, et Rafael. Manuel.
- Frère Manuel, indiqua-t-il au plus vieux. Je voudrais être le Frère Manuel.
- Qu'il soit fait ainsi, lui accorda Enoch d'un hochement de tête. Je vais te laisser te reposer. Ton entrainement début cette après-midi, souffla-t-il en quittant la pièce.
- Enoch ! L'appela-t-il une dernière fois alors qu'il se retournait vers lui. Merci. Merci de m'aider.
Le Frère acquiesça une nouvelle fois et se retira, laissant le noiraud seul avec ses pensées. Il se demandait ce que faisait ses proches à cette heure-ci. Etaient-ils toujours à Alicante ? Etaient-ils de retour à New York ? Il n'en savait rien. Il aurait aimé, pourtant. Soupirant, alors qu'il se rallongeait pour tâcher de dormir encore un peu, le noiraud sentit une haine, une colère sourde monter en lui. Mais cette colère n'était pas la sienne. Les vestiges de sa rune de magie brûlèrent contre sa peau et il comprit que cette colère ne venait autre que de son mari. Sans savoir comment, il ressentait ce que Magnus ressentait. Fermant les yeux, avec un peu de concentration, il réalisa même qu'il entendait les pensées de son compagnon, qu'il était là, avec lui , malgré la distance. N'y resistant pas, il intervint pour le calmer.
- Magnus, ne soit pas faché s'il te plait...
Dans son coeur et son esprit, il sentit son époux se détendre et il se détendit avec lui. D'une certaine manière, il était toujours là, à ses côtés, tenant sa promesse de ne jamais l'abandonner. Alors qu'il comprenait que l'Indonésien se trouvait à ses fausses funèrailles, il sentit ses yeux se fermer lentement, épuisé par tous ces événements. Dans un flash, il vit l'épitaphe que le plus vieux traçait sur sa tombe. Aku Cinta Kamu.
- Je t'aime aussi, chuchota-t-il avant de plonger dans les bras de Morphée.
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Et voilà ! Epilogue assez long sur tous ces mystères et surtout le petit clin d'oeil à la fin sur la première fois qu'il a pu parler à Magnus et aussi pourquoi il n'est pas intervenu lors de sa tentative de suicide.
J'espère que ça vous a plu, la suite arrivera d'ici peu ^^
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