Bonjour tout le monde !! Et oui, surprise, la suite est déjà là ^^ Bonne lecture à tous <3

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Deux heures s'étaient écoulées, et Magnus ne se réveillait toujours pas. Lorsque le sorcier avait plongé dans les bras de Morphée, épuisé par la destruction de son cadenas, Alec l'avait porté avec douceur et tendresse pour l'étendre dans leur lit. Le noiraud avait ensuite emporté la malle de leur souvenir et s'était réfugié au salon. Tout en replaçant les cadres photos, les petits bibelots et le reste de leurs affaires aux quatre coins du loft, il s'était chargé d'envoyé un message à Ragnor et Catarina pour les prévenir que Magnus était enfin libéré du cadenas mais que pour le moment il devait se reposer. Le sorcier à la peau verte lui avait répondu que s'il lui faisait du mal encore une fois il n'aurait aucune chance de revenir d'entre les morts cette fois. Alec n'avait pu s'empêcher de rire. 

Peu à peu, leur appartement reprenait son ancienne apparence, comme si ces six dernières années n'avaient jamais existées. Après avoir remis ses vêtements dans leur dressing et ranger les valises au fond d'un placard, le Chasseur d'Ombre se décida à aller voir les seuls pièces qui avait dû véritablement changer en son absence. Avec étonnement, il se rendit compte que la chambre de Max était restée intacte, comme celle qu'il avait déjà à douze ans. Les murs étaient colorés et couverts de livres, un tapis épais et duveteux couvrait le sol et le lit était encore celui, une place, d'un jeune enfant. Curieux, le noiraud se dirigea vers la chambre qu'occupait Rafael et cette fois, la pièce avait drastiquement changée. Un grand lit double et défait reposait au centre et une coiffeuse noyée sous une montagne de maquillage et de vernis avait été placée dans un coin près de la fenêtre pour une meilleure luminosité. Les murs étaient couverts de photos et de souvenirs, de drapeau et de cartes postales. 

Alec comprit, bien que curieusement, que Max et Rafe occupaient la même chambre, et ce depuis un certain temps. Lorsqu'il avait lu dans l'esprit de son ainé, à la Cité Silencieuse, il avait bien vu qu'après sa mort les deux frères s'étaient grandement rapprochés et ne pouvaient plus se passer l'un de l'autre. C'était sans doute leur manière à eux de se soutenir mutuellement et de faire leur deuil. Il en discuterait avec eux, il se le promettait, mais pour le moment il ne voyait aucun mal à ce que ses enfants dorment ensembles si ça pouvait leur faire du bien et les rendre plus heureux qu'ils ne l'étaient. Le noiraud retourna au salon presque sur la pointe des pieds lorsqu'il entendit les hurlements désespérés de son époux qui venait d'émerger de son sommeil agité. 

- Alexander !! Alexander !! 

Presque au pas de course, le Frère s'empressa de rejoindre son amant dans leur chambre. Dans leur lit, piégé au milieu des draps, Magnus se débattait comme un damné contre un ennemis invisible, son corps s'agitant, ses pieds et ses poings frappant à l'aveugle dans le vide. Le Nephilim se plaça à ses côtés et le prit dans ses bras pour l'empêcher de se blesser par inadvertance. L'Indonésien continuait de hurler après lui, comme s'il ne le voyait pas, désespéré de le retrouver enfin. Alec caressa ses épis sombres pour le calmer, chuchotant dans son esprit des mots tendres et apaisants qui n'eurent aucun effet, cependant. 

- Alexander !! Hurla encore Magnus, les yeux fous, le regard fiévreux. 

- Je suis là mon chat, je suis là, tout va bien tu es en sécurité, souffla Alec en le berçant doucement contre son coeur. 

Soudainement, toujours blottit contre lui, l'asiatique explosa en de lourds sanglots qui déchiraient sa poitrine. Son visage était baigné de larmes qui dévalaient ses joues comme deux cascade et le sang battait à ses tempes, martelant son crâne. Sees oreilles bourdonnaient et il avait la sensation de ne plus pouvoir respirer, comme s'il était en train de se noyer. En vérité, il faisait une crise d'angoisse, mais le sentiment de se sentir mourir était le même. Il avait chaud et froid et un vide étrange avait prit place en lui, piétinant un peu plus son coeur déjà brisé par tant d'années de souffrances. Le plus jeune prit son visage en coupe mais Magnus se débattit, trop effrayé. Alec se demanda un instant, blessé, si ce n'était pas son apparence qui faisait peur à Magnus, mais ses mots, finalement, eurent raison du sorcier qui se calma peu à peu, ne reniflant plus que par à coup. Malgré tout, l'immortel recommença à s'agiter et Alec comprit qu'il cherchait en fait à le repousser. 

- Pourquoi  ?! Pourquoi tu as fait ça ?! Pourquoi tu nous as laissé ?! Cria-t-il en martelant le torse de son homme avec ses poings. Tu nous as abandonné, sanglota-t-il encore, abandonnant finalement ses coups contre celui qu'il aimait. Tu m'as laissé tombé...j'avais besoins de toi..., pleura-t-il à chaudes larmes, de tout son soul. J'avais mal...je voulais mourir pour que ça s'arrête et toi tu n'était pas là...Je peux pas vivre sans toi...

Laissant tomber toutes les barrières, les larmes du sorcier redoublèrent un peu plus. Se nichant dans le giron du plus jeune, il enfuit son visage dans son cou pâle comme s'il n'était rien de plus qu'un enfant. Alec déglutit difficilement, et il était certain que si ses yeux avaient été ouverts il aurait été dans un état semblable à celui de son mari. Le noiraud savait que Magnus était terrifié par l'idée de l'abandon depuis que sa mère s'était suicidée sous ses yeux en apprenant sa véritable nature. En se faisant passer pour mort, il n'avait pensé qu'à éviter au plus vieux d'affronter une nouvelle fois son géniteur et surtout à le protéger, mais il n'avait pas pensé au coeur de son amant, bien trop fragile sous sa carapace d'exentricité et de paillettes. Avec le temps, pourtant, il l'avait bien comprit que Magnus pouvait être une véritable fleur bleue dans l'intimité, contrairement à l'image constante de roc pour leur famille. 

- Je suis désolé mon amour. Je sais que ça ne pardonnera pas ce que j'ai fais, mais je voulais te protéger et t'éviter de faire de nouveau face à Asmodée. Je voulais t'épargner, au lieu de quoi je t'ai fais du mal et je m'en veux pour ça plus que tout au monde. Je suis désolé mon chat...

Contre lui, Magnus ne répondit pas mais hocha la tête, signe qu'il avait entendu et comprit. Le sorcier pleura encore une heure, si ce n'est plus, laissant enfin sortir tout le chagrin qu'il avait accumulé et retenu au fil des ans, capable d'enfin faire le deuil auquel il n'avait jamais su faire face auparavant. Son âme et son coeur meurtris se réparaient lentement au contact des bras protecteur de son mari et au son de ses paroles apaisantes qui étaient pour lui comme un baume réparateur sur sa peine qui refluait peu à peu alors que son esprit devenait plus clair grâce à la seule pensée que son homme disparut était vivant et avec lui, de nouveau. 

- Je suis désolé, renifla le plus vieux en essuyant ses yeux gonflés et rougis de larmes. Je suis désolé de t'avoir frappé et pour tout ce que je t'ai dit...je suis désolé Sayang...

- Tu n'as rien à te faire pardonner mon chat. Ce n'était pas toi, c'était ton cadenas qui parlait. Je ne t'en veux pas. 

- Le cadenas...oh non, par Lilith la fleur de Max ! Recommença-t-il à paniquer. Qu'est-ce que je vais lui dire...

Sans un mot, Alec prit en coupe le visage de son amant et le fit regarder en direction de la table de nuit. Sur cette dernière, bien à l'abris sous son globe protecteur en verre, la fleur éternelle était entière, en parfait état, le sortilège glacé qui la protégeait faisant briller ses pétales à la lumières du jour. Magnus sentit sa bouche s'entreouvrir et il reporta son regard ébahis sur son compagnon qui caressait toujours ses cheveux avec tendresse. 

- Comment...

- Elle s'est reformée d'elle-même juste après que je l'ai brisé. C'est un symbole d'amour éternel, de notre amour éternel, et elle a du se reconstituer pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais cessé de t'aimer, et je sais que toi non plus. 

L'indonésien acquiesça en silence et ses yeux dorés détaillèrent l'homme face à lui. Il se demanda un instant ce qu'Alec pouvait bien ressentir sous cette peau de Frère. Aveuglé par son chagrin, il n'avait pas pensé que son amant aussi avait pu souffrir, et souffrait même peut-être encore, de sa présente condition. Avec des gestes délibérément lents et délicats, d'une douceur et d'une tendresse infinie, Magnus décida que son mari avait assez souffert pour mille vie et il se redressa face à lui. Avec tout l'amour dont il était capable, son coeur et ses sentiments pour le noiraud enfin libérés, bien loin de la rancune et de la colère oubliée, le plus vieux embrassa son amant. Il déposa d'abord un baiser sur ses paupières closes et sur son front, puis il descendit sur son nez et son menton. 

Il embrassa ensuite les runes sur ses joues et la ligne de sa mâchoire. Prenant son visage en coupe entre des doigts, il déposa ses lèvres en de milliers de baisers papillons sur la peau sensible de son cou et sur ses clavicules. Se reculant, le plus vieux caressa de ses lèvres le creux de son poignet et la paume de sa main avant de venir embrassa le bout de ses doigts fins, comme s'il le vénérait, lui vouait un amour sans borne. Le Grand Sorcier de Brooklyn offrait à son époux toute l'affection dont il avait été privé pendant six ans et Alec se sentait bien, tout simplement, comme s'il était enfin de retour, enfin à la maison. Magnus termina le chemin de ses baisers en remontant au visage de son amant et, avec la plus grande des tendresse, il posa simplement ses lèvres sur celle, cousues, de son époux. Ce n'était pas un baiser habituel, pas celui dont ils avaient rêvés, mais c'était mieux que tout ce qu'ils avaient pu imaginer. C'était le pardon, l'acceptation, c'était l'amour qu'ils se vouaient l'un à l'autre et qui les unissait depuis toujours. 

- Sayang, souffla Magnus en s'écartant, je...

Alec vit les larmes briller dans ses yeux de chat et il prit sa main dans la sienne, nouant leurs doigts pour ne faire qu'un et pour lui montrer qu'il était là pour lui, qu'il serait toujours là à présent, quoi qu'il puisse arriver. Expirant doucement par la bouche, l'immortel chercha le courage dans l'amour de son compagnon pour dire les mots, ces mots qu'il n'avait pas prononcé à qui que ce soit depuis six ans. Il devait les dire pour se libérer lui même des derniers vestiges de chagrin qu'il lui restait, les dire pour se pardonner et pardonner à Alec. 

- Sayang...Aku Cinta Kamu..., déclara-t-il en versant deux larmes au gout salé. 

C'ent fut assez pour Alec qui se nicha à son tour contre lui, se réfugiant dans ses bras. Magnus sentit les épaules de son époux tressauter mais il était incapable de pleurer, à cause de ses yeux clos. Alors il attendit, fredonnant leur berceuse pour l'apaiser, déposant une myriade de baisers tendres et légers sur son visage et son front. Il lui chuchota combien il l'aimait, et il passèrent de longues minutes à se rassurer mutuellement, s'assurant que l'être aimé était bien et bien en vie, bel et bien présent, et qu'ils s'aimaient toujours. Et, contre toute attente, leur amour en était plus fort et plus puissant que jamais. Lorsqu'ils furent calmer, les deux époux restèrent dans les bras de l'autres en silence, la tête de Magnus reposant sur le coeur d'Alec pour l'écouter battre, encore et encore, et le sorcier considérait chaque battement comme la plus belle mélodie qu'il ait entendu de son existence. 

Au total, près de quatre heures s'étaient écoulées depuis leur combat. Soudain, brisant le silence, le téléphone de Magnus sonna sur la table de nuit, et l'Indonésien tendit une main pour s'en saisir et décrocher. Il n'avait même pas besoins de voir le nom de l'appelant pour savoir qu'il s'agissait de son père, le sorcier s'inquiètant surement de leur silence prolongé. Avec un sourire affectueux, Magnus décrocha. 

- Bonjour Pembi !

- Magnus ! Par tous les enfers je suis content de t'entendre ! Comment tu te sens ? Est-ce que tout va bien avec Alec ? 

- Ne t'en fais pas, on va bien tous les deux, sourit le plus jeune en jetant un regard amoureux à son compagnon. Pembi...Tu veux bien réunir tout le monde à l'Institut ? J'ai...j'ai quelque chose à vous annoncer. 

- Tu m'inquiète, est-ce que ça va ? 

- Je ne me suis jamais sentit aussi bien depuis des années, avoua le sorcier avec un sanglot contenu dans la voix. 

Ragnor soupira pour la forme mais souriait à l'autre bout du fil, promettant que tout le monde serait réunis d'ici à quelques minutes. Il raccrocha après avoir embrassé son fils et Magnus sentit Alec se redresser sur un coude, intrigué face à la demande de son compagnon. Le sorcier ne lui donna pas plus d'explication mais lui retira presque de force sa robe de Frère. Le rire du noiraud résonna dans son crâne alors qu'il comprenait où l'asiatique voulait en venir. Magnus avait toujours eu en  horreur les vêtements de la Confrérie et si Alec revenait, alors il porterait ses propres vêtements. Le Chasseur d'Ombre se changea donc et enfila un jean sombre ainsi qu'une chemise bleue, normalement assortie à ses yeux. L'asiatique le trouva plus beau que jamais, en dépit de ses lèvres cousues et de l'absence de ses cheveux. 

- Comment je suis ? Demanda presque timidement le plus jeune. 

- Magnifique, souffla Magnus qui revenait lui aussi du dressing, ayant prit l'option de se changer. Allons-y, Sayang. 

Avec un sourire sincère, plus lumineux que le soleil, Magnus ouvrit un Portail et ils le traversèrent, mains dans la mains. A l'Institut, dans la bibliothèque, tout le monde était réunis, comme promis. Max et Rafale partageaient un fauteuil, niché dans les bras de l'autre, discutant à voix basse. Clary et Jace étaient au piano, le blond ayant recommencé à jouer des airs plus joyeux, bien qu'à une seule main à cause de son plâtre. Simon, Isabelle et Zaya disputaient une partie de poker avec Jem et Tessa tandis que Ragnor et Catarina improvisaient une valse au milieu de la pièce. Tous savaient que Magnus venir et qu'Alec serait sans doute là également, mais aucun d'eux ne s'étaient attendu à un tel spectacle lorsque les époux Lightwood-Bane passèrent le pas de la porte. 

Le noiraud était égale à lui même avec ses vêtements sombres et élégant qui leur faisait même oublier jusqu'à son apparence de Frère. Quant à Magnus, lorsqu'ils le virent, tous sentirent leur visage s'éclairer d'un sourire et leurs yeux se remplir de larmes. Le sorcier portait un costume à redingote en satin violet et or, ainsi qu'un veston brodé d'orchidés sombres. Il avait remit toutes ses chaines et toutes ses bagues. Ses yeux étaient soulignés d'eye liner violine à la mode égyptienne et ses paupières saupoudrés de paillettes d'or. Ses cheveux étaient dressés sur sa tête et méchés de couleurs brillantes et, par dessus le tout, il avait revêtu le manteau multicolore offert par Rafael le jour de son anniversaire. Il était sublime, rayonnant et heureux. C'était beaucoup de changements d'un coup et lui-même n'était pas très à l'aise, mais il savait aussi que la première chose à faire quand on tombe de cheval, c'est de remonter en scelle. Alors, comme un phoenix, Magnus Lightwood-Bane renaissait de ses cendres pour redevenir l'homme qu'il avait toujours été. Leurs fils se levèrent d'un bon et leurs sautèrent dans les bras, heureux de voir leurs papas réunis. 

- Je vous aime tellement mes amours, on vous aime tous les deux...

- On vous aime aussi Ayah, sourit Max qui ne s'était pas sentit aussi bien depuis des lustres avant de poser une main sur le coeur du plus vieux, tu peux leur dire maintenant. 

Magnus hocha la tête et ses fils retournèrent s'asseoir. Prenant la main de son époux dans la sienne, entrelaçant leurs doigts, il avoua à leur famille la vérité sur son état après la mort d'Alec. Il leur parla de son mal-être et de sa tentative de suicide. Il évoqua le cadenas et la clé qu'avait instauré Ragnor pour le libérer. A fur et à mesure que la vérité sortait, les larmes coulaient sur ses joues mais il ne flancha pas une seule fois, soutenu par la simple présence de son mari, leur mains jointes. Tout le monde écouta dans un silence religieux, ébahis par les révélations faîtes par le sorcier et, si chacun avait présumé de la difficulté qu'avait eu Magnus à remonter la pente, jamais ils n'auraient pensé que sa douleur était aussi grande. 

- Je suis désolé, conclut le sorcier en essuyant ses yeux humides. Pendant six ans j'ai souvent été exécrable avec vous tous, surtout que vous aussi vous aviez besoins d'aide, et je n'ai pas été présent. Je ne sais pas ce que je peux faire pour me faire pardonner, mais j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop...

Ragnor jeta un oeil à leur petit assemblée, le coeur pincé. Il savait que ça prendrait du temps pour que Magnus reprenne confiance en lui mais aussi confiance aux autres. Il faudrait du temps pour que l'Indonésien accepte de lâcher la main de son mari, trop effrayé de le voir disparaître une nouvelle fois. Ce serait long et difficile, mais ils s'en sortiraient, ils s'en sortaient toujours. L'ancien Grand Sorcier de Londres allait parler, lui dire que tout irait bien, mais Max le devança. Le bras de son frère passé autour de ses épaules, le plus jeune fils Lightwood-Bane sourit, illuminant la pièce de part sa positivité. 

- Personne ne t'en veux, Ayah. Ni a toi, ni a Dad. Tu ne peux pas le sentir, mais moi oui. Tout ce que je sens ici c'est de l'amour et du bonheur. Tout va bien maintenant, Ayah. Maintenant plus rien ne peut nous arriver, parce qu'on est ensemble, tout ensemble. 

Alec vit les autres acquiescer aux paroles de leur fils. Il avait raison. Le danger régnait toujours à leur porte, mais tant qu'ils restaient unis, alors rien de mal ne leur arriverait. Il avait mis six ans à le comprendre, mais aujourd'hui il le réalisait enfin. Sa famille n'était pas son point faible, au contraire, c'était sa force, son atout. Max plissa les yeux, le regard rivé sur son Dad. Au bout d'un moment, le visage de Frère se dissipa, dévoilant un Alec souriant et heureux. Max sourit plus encore. Pour l'instant, il était le seul à le voir, mais bientôt il savait que tout le monde verrait son père de la même manière que lui. Bientôt, ils seraient heureux, enfin. 

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Et voilà ! ^^ 

Des avis sur ces retrouvailles ? 

C'est agréable de revoir Magnus lui-même, pas vrai ? 

Des théories pour la suite ? Sur les difficultés qu'il aura à se remettre ? Comment Alec redeviendra normal ? Et que pensez vous de Max et Rafe ? 

La suite prochainement <3