Chapitre 5 : A fleur de coeur
Bonjour tout le monde ! Bienvenue sur ce nouveau chapitre que je dédie à Newmoon301208 parce qu'elle l'attendait depuis longtemps ^^ Bonne lecture !
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Tout comme Jem, lorsqu'il était le Frère Zachariah, et Tessa Grey au Blackfriars Bridge, Enoch et Manuel avaient leur propre point de rencontre, lorsque l'un ou l'autre était appelé à l'extérieur de la Cité Silencieuse. Alec voulait un lieu clé, référence à son ancienne vie tout en se rappelant qu'il en avait une nouvelle, chez les Frères Silencieux. Les deux hommes avaient donc prit pour habitude de se retrouver au petit parc près de chez lui, sous le saule pleureur où Magnus lui avait plusieurs fois fait la surprise de l'emmener diner. Le noiraud se trouvait donc sous l'arbre, assis dans l'herbe à attendre son ami depuis six ans.
Le noiraud ne pensait pas un jour devenir l'ami du plus vieux Frère Silencieux de New York qu'il connaissait, et pourtant. Après sa transformation, Enoch étant le seul au courant de son secret et de sa véritable identité, le plus vieux l'avait formé, instruit, aidé. Il l'avait même écouté dans ses moments de doutes et l'avait rassuré lors de ses premières nuits de cauchemars, avant que sa condition de Frère ne lui permette plus de dormir comme les autres Hommes. En six ans, Enoch était devenu un confident, un protecteur, et finalement son ami, un ami précieux qui l'avait aidé à ne pas sombrer dans la folie lorsque l'absence de ses proches s'était faîte bien trop pesante pour lui.
En attendant que le chef de la Cité Silencieuse ne le rejoigne, Alec se laissa à réfléchir aux dernières années écoulées et, surtout, à l'état de ses proches. Sa soeur, son frère et leurs amis, ainsi que sa nièce, avaient su remonter la pente malgré son départ de leur existence et il en était soulagé. A l'origine, c'était son espoir premier en attendant qu'il ne puisse rentrer à la maison : que ses proches avancent toujours et continuent à vivre en dépit de leur chagrin. Mais ce n'était pas la même chose pour son mari et ses fils. Max, lui, était plus sensible que jamais. Alec savait que son cadet était un grand empathe dont les pouvoirs se développaient au fil des ans, mais il ne se souvenait pas avoir vu son enfant pleurer autant et ressentir ce trop plein d'émotions en quelques heures seulement. Heureusement, Rafael était là pour lui.
La relation de ses fils, le lien qui les unissait, restait encore un mystère pour l'ancien Consul. Lorsqu'il avait apprit que les deux jeunes hommes voulaient devenir parabatai, il avait été le premier partant pour leur permettre d'y parvenir, mais il sentait que leur union allait au delà de ça. Ils étaient soudés, fusionnels, comme une seule âme dans deux corps distinct et c'était magnifique à voir. Les deux frères se comprenaient sans avoie à parler et ils avaient étrangement besoins, comme un instinct de survit, du contact de l'autre pour se sentir bien et heureux. Pourtant, il restait une ombre au tableau : Magnus. L'indonésien, réalisait enfin le noiraud, avait littéralement sombré à sa mort, et il lui faudrait plonger dans les limbes pour le sauvé. Mais pas avant d'avoir parlé à Enoch une dernière fois.
Comme s'il savait que le plus jeune pensait à lui, le vieux Frère fit entendre ses pas et Alec releva la tête avant de se remettre debout et d'épousseter les feuilles et les traces d'herbe de sa robe parchemin. Enoch en aurait sourit. L'ancien Chasseur d'Ombre, après six ans, avait gardé certains traits, certains gestes purement humain qu'il faisait par automatisme sans même s'en rendre compte. Ce n'était pas un défaut, ni un reproche, lorsqu'il lui avait dit qu'il ne serait jamais un Frère, bien au contraire. Il s'agissait plutôt d'une constatation, d'un espoir qu'un jour il pourrait retourner à sa vie d'avant, et ce jour était enfin arrivé.
- Tu m'as demandé de venir et je suis là, déclara Enoch.
- Tu sais pourquoi je t'ai appelé, soupira Alec. Donne moi ta réponse s'il te plait, qu'on en finisse rapidement.
- Tu as dérobé l'épée mortelle sans mon accord, lui reprocha l'ainé. Rend la moi.
Avec un soupire, le père de famille décrocha l'instrument mortel dont le fourreau était sanglé à son dos et il le tendit à Enoch qui s'en saisit avec délicatesse et respect. Le plus jeune, après avoir reçut l'appel de détresse de son fils, s'était empressé d'aller chercher l'Epée et de tracer une rune sur le mur le plus proche pour ouvrir un portail et rejoindre ses enfants. Il se doutait qu'il serait punit pas les lois de la Confrérie pour son geste, mais il s'en fichait. La vie de Max et de Rafael comptait plus à ses yeux qu'un vieille loi idiote qui le ferait châtier.
- Tu as volé un instrument mortel à l'Enclave, tu t'es rendu illégalement au Pérou, tué une vampire et révélé à ta famille ta véritable identité, tout ça sans m'en informer, énuméra Enoch. Tu as violé de nombreuses lois de notre Confrérie. Et malgré tout ça, tu me demande de te libérer de l'obligation que t'impose ton statut de Frère pour te permettre de retourner auprès des tiens ?
- Je sais que j'aurais dû t'en parler, Enoch, mais ma famille passe avant tout le reste. Tu l'as dit toi-même, je ne serais jamais véritablement un Frère, alors à quoi bon. Laisse moi rentrer chez moi, s'il te plait...
Le plus vieux garda le silence et accrocha l'Epée Mortelle à sa taille. Un geste fluide, il sortit de sa robe l'un des bâtons de combat des Frères Silencieux et Alec cru un instant qu'il allait le frapper avec pour le punir. Au lieu de quoi, Enoch se contenta de le lui tendre et le noiraud s'en saisit avec prudence, ne comprenant pas sa réaction.
- Voilà de quoi te souvenir de nous, lorsque tu seras auprès de ta famille, sembla sourire l'ainé. Tu voulais que je te libère de ce choix que tu as fait, alors voici ma réponse. Le Frère Manuel aura péri au combat et Alexander Lightwood-Bane peut renaitre. Va retrouver les tiens, Alec. Tu as fait assez de sacrifice pour plusieurs vies, il est temps pour toi d'avoir droit au repos et au bonheur qui t'es dû.
Alec serra le bâton à s'en faire blanchir les phalanges avant de finalement craquer. L'arme en bois atterrit au sol alors qu'il se précipitait sur son ami et le prenait dans ses bras pour le remercier en silence. Enoch, qui n'avait pas eu de contact affectif depuis plusieurs centaines d'années, se força en lui rendre maladroitement son étreinte. Le noiraud s'écarta finalement de lui et ramassa son arme avant de soupirer. Même s'il était heureux, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine tristesse à l'idée de laisser seul son nouvel ami.
- Ne t'en fais pas pour moi, le rassura le plus vieux. Je ne serais jamais loin, et je te retrouverais lorsque tu en auras besoins.
Sans un mot de plus, il se retourna et quitta le parc, certainement pour retourner à la Cité Silencieuse. Alec resta là encore quelques instant, réalisant ce qui venait de se produire. Il était libre. Il n'était plus le Frère Manuel. Dans sa tête, les voix des autres Frères semblaient s'être tues et bien qu'il ait toujours cette apparence froide et effrayante, il se sentait plus humain que quelques heures auparavant. A présent qu'il n'avait plus d'obligation envers la Confrérie, il pouvait pleinement se concentrer sur l'être le plus important et primordiale à ses yeux : Magnus. Maintenant qu'il était libre, il allait pouvoir libérer son amant à son tour et reprendre sa vie d'autrefois. Se concentrant, il chercha cette connection, faible et fragile, qu'il avait conservé avec son époux pour pouvoir le retrouver. L'asiatique, comprit-il, était chez eux, au loft. C'est là qu'il commencerait à chercher.
Alec s'y rendit à pied, redécouvrant les rues qu'il connaissait par coeur et qu'il avait emprunté tant de fois pas le passé. L'appartement qu'il partageait avec Magnus n'était qu'à quelques pas du parc où il se trouvait et, rapidement, il se retrouva devant la porte d'entrée, dans le couloir éclairé et moderne. Le montant de bois noir ressemblait à une barrière infranchissable. De l'autre côté se trouvait sans doute Magnus, possiblement énervé après lui, d'ailleurs. Qui sait ce qu'il trouverait en franchissant le seuil ? Devait-il toquer ? Entrer tout simplement ? Etait-il même encore chez lui dans cet appartement qui était devenu son foyer lorsqu'il avait épousé le sorcier ? Avec un soupire fatigué, las de cette journée, le noiraud toqua et entra immédiatement après sans attendre de réponse, craignant que l'immortel ne le chasse de là dès qu'il le verrait.
Après toutes ces années, rien n'avait changé. Tout était à sa place. Enfin, tout était un bien grand mot puisqu'Alec remarqua immédiatement ce qui manquait : lui. Il n'y avait plus aucune photo, aucun bibelot, aucun souvenir qu'il ait jamais existé. Magnus devait s'être débarrassé de tout à sa mort, incapable de supporter l'abscence de ce visage fixé sur lui dans les cadres sur le mur. L'asiatique, justement, faisait des allées retour entre la chambre et le salon, empilant un nombre incalculable d'affaire dans des sacs et des valises. Le noiraud comprit, en repérant certains chemises et tenues en tissus sombre et résistant, qu'il s'agissait de ses propres affaires, et Magnus s'en séparait définitivement.
- Magnus..., l'appela-t-il doucement.
Le Grand Sorcier de Brooklyn se retourna subitement, effrayé et surprit. Une boule de magie bleue était apparut dans sa main droite, prêt à attaquer quiconque venait de pénétrer chez lui. En reconnaissant Alec, il se détourna sans un mot, l'ignorant purement et simplement. Le Nephilim soupira une nouvelle fois mais ne se laissa pas abattre. Ce n'était pas Magnus, pas réellement. C'était le cadenas qui le faisait agir ainsi. Il fallait qu'il trouve la clé, et vite. Mais tous leurs souvenirs ayant disparut, il se demanda si elle était encore ici ou à l'abri, ailleurs.
- Magnus, je ne te demande pas de me parler, juste de m'écouter. Je sais que tu m'en veux, et je te comprend, crois moi je m'en veux également pour ce que j'ai fait. Mais je l'ai fait pour t'épargner des souffrances et de mauvais souvenirs face à ce que j'avais apprit à Edom. Je n'ai jamais voulu te faire souffrir, jamais.
- Tu n'as jamais voulu me faire souffrir, répéta le sorcier en partant d'un rire sans joie. Tu en as dit des absurdités aujourd'hui mais celle là c'est une véritable pépite. Tu as raison je ne veux pas te parler, mais je refuse aussi de t'écouter alors pars. Maintenant.
- En réalité j'aurais aimé rentrer à la maison. Enoch m'a rendu ma liberté, je ne dois plus rien aux Frères Silencieux.
- Rentrer ? Mais rentrer où ? S'énerva Magnus. Combien de fois je doit te le répéter, tu n'es plus le bienvenu ici ! Tu n'as qu'à aller vivre à l'Institut, mais je refuse ta présence sous mon toit. Maintenant part. Je suis déjà bien gentil, bien trop con de réunir tes affaire pour te les rendre alors dégage de chez moi avant que je ne m'énerve pour de bon.
Sur ces mots, l'Indonésien retourna à leur chambre pour récupérer d'autres affaires et les mettre dans les valises. Pourtant, en dépit de son avertissement, Alec resta là. Il ne comptait pas partir, pas maintenant. Pas avant d'être venu en aide à son mari. Il sentait sa peine, sous sa colère, sa détresse sous sa rancune, son besoins d'amour sous son amertume. Magnus était un homme brisé qui réagissait comme un animal blessé : il montrait les crocs pour ne pas faire face à l'étendue des dégâts des ruines de son coeur meurtrit. Mais le noiraud le connaissait trop bien pour le laisser tomber maintenant. Plus jamais il ne le laisserait tomber, il s'en était fait la promesse. Lorsque le plus vieux revint au salon, Alec posa une main sur son bras pour l'arrêter et les yeux dorés de Magnus se mirent à briller de fureur.
- Je te conseille de me lâcher immédiatement, gronda-t-il d'une voix mauvaise. Lightwood, tu me lâche ou je jure que je te tue de mes mains.
- J'y suis préparé. Je suis prêt à tout, pourvu que tu m'écoutes...
Serrant le poing, le sorcier envoya une vague de magie percuter son amant qui vola sur quelques mètres, atterrissant contre le manteau de cheminé, s'écoulant au sol. L'asiatique en profita pour filer à sa chambre et en sortir un poignard séraphique. Bien que la lame ne s'animerait pas entre ses mains, elle pouvait toujours blesser le noiraud. Alec se releva alors que son aîné le menaçait, le tenant en joug. Son visage ne trahissait rien d'autre que de la haine à l'état pur.
- Va-t-en, et ne reviens jamais ! Sors de ma vie !
- Magnus, je refuse de me battre avec toi. Je te l'ai dit, je n'ai pas envie de te faire du mal, souffla la voix d'Alec dans son esprit.
- De toute façon du mal tu m'en as déjà fait ! Répliqua le sorcier d'un ton cinglant, serrant le poing sur son arme, sa magie crépitant dans son autre main. Je jure sur Lilith que tu vas regretter ce que tu m'as fait endurer, Alec. Tu vas souffrir, autant que moi j'ai souffert, et ensuite je te tuerais comme ton absence m'a tué !
D'un geste brusque, Magnus bondit sur son époux, poignard en avant. Alec évita la lame en adamas de justesse mais fut coupé dans son élan par la magie du sorcier qui le retenait prisonnier. Même s'il ne voulait pas le blesser, la seule manière d'échapper à la poigne de l'immortel était de riposter. Se saisissant du bâton de combat qu'Enoch lui avait confié, le noiraud l'abatit sur le dos et le sternum du plus vieux qui perdit l'équilibre. En se relevant, Magnus retourna à l'attaque. Lâchant son arme, il y allait aux coups de poings et coups de bottes. Alec, lui, parvint à l'immobiliser quelques secondes à peine, juste assez pour chuchoter à son oreille.
- J'ai reçut l'entrainement des Frères, je pourrais te casser les os en une minutes mais je ne le ferais pas. Je ne suis pas là pour me battre, Magnus alors écoute moi, par l'Ange.
- Jamais ! Hurla le plus vieux avant de donner un coup de boule dans le nez de son compagnon qui fut forcé de le lâcher.
Les deux hommes se battirent de longues, très longues minutes, s'accageant l'appartement. Alec retenait ses coups mais ceux de Magnus, eux, pleuvaient en rafale. Tout en se défendant, le noiraud ne perdit pas de vue la rechercher de la clé pour le cadenas de son amant. Mais il ne la voyait nulle part et la seule pièce restant étant leur chambre. Faisant tomber une armoire sur son passage pour ralentir son assaillant, le noiraud se précipita dans la chambre conjugale. Mais elle n'était toujours pas là. Tournant le dos à la porte, il n'entendit pas son époux arriver en courant et se jeter sur lui pour le faire tomber. Alors qu'ils étaient tous deux au sol, Magnus tentant d'empêcher le plus jeune de poursuivre sa progression, Alec vit, sous leur lit, un coffre en bois, semblable à une malle, avec son nom inscrit dessus. La clé devait y être, forcement.
Rampant pour y accéder, il sentit l'asiatique le retenir par la cheville, l'empêchant d'avancer plus encore. N'ayant pas d'autre choix que de frapper son amant en retour pour se libérer, alors donna un coup de pied dans son estomac. Magnus se recroquevilla sur lui-même avec un gémissement plaintif et le noiraud s'empressa de sortir la malle de dessous leur lit. De ses doigts tremblants, il l'ouvrit et sentit son coeur de fendre. Tous leurs souvenirs étaient là. Les photos, les bibelots, leur passé contenu dans ce coffret secret que personne ne toucherait jamais sous peine de s'attirer les foudres du sorcier. En fouillant un peu, il la trouva, intacte dans sa prison de verre, inchangée depuis tout ce temps. Avec délicatesse, Alec l'extirpa et jeta un coup d'oeil à son cher et tendre. Magnus le regardait avec un mélange d'éffrois et de colère, des larmes de rage et de détresse dévalant ses joues.
- C'est elle la clé, n'est-ce pas ? La fleure éternelle de Max, annonça le noiraud en retirant le globe de verre qui la protégeait. Tu savais que personne n'oserait y toucher et tu y tiens trop pour l'abîmer. Tu savais aussi que ça blesserait Max si tu y touchait...
- Ironique, n'est-ce pas ? Renifla Magnus avec dédain. Pour me libérer tu dois détruire le symbole de ce que nous étions, le symbole de notre amour. Alors maintenant qu'est-ce que tu comptes faire ? La détruire pour me retirer le cadenas ? Et après ? Tu vas expliquer à notre fils, en le regardant droit dans les yeux, que tu as égoïstement brisé le plus beau cadeau qu'il nous ait fait pour que je t'aime à nouveau ?
Alec baissa les yeux. D'une certaine manière, son époux avait raison. Il savait que briser la fleur ferait souffrir son fils cadet, mais il ne le faisait pas uniquement pour lui, il le faisait aussi pour soulager Magnus de sa peine, l'empêcher de se détruire. Max lui-même lui avait demandé, à peine quelques heures plus tôt, de sauver son Ayah avant qu'il ne soit trop tard. S'il ne faisait rien, qui sait ce que Magnus serait capable de faire, qui sait combien de fois il tenterait de mettre fin à ses jours, incapable de supporter plus longtemps la torture de son âme. Non, briser leur fleur éternelle n'était pas égoïste, bien au contraire, c'était l'acte le plus généreux qu'il pouvait faire pour les sauver tous deux. Sauver leur couple. Sauver leur famille.
- Je sais que Max comprendra. Il comprendra pourquoi j'ai fais ça. Il comprendra parce qu'il en connait la raison. Parce que je t'aime plus que ma vie, plus que la colère que tu peux ressentir. Je t'aime mon amour, et je suis désolé.
Ces paroles prononcées, le noiraud déglutit et brisa la fleur éternelle entre ses doigts, cette dernière explosant comme du verre en mille morceau de glace sur le parquet de la chambre. Face à lui, Magnus s'écroula au sol dans un cri de détresse, les larmes redoublant sur ses joues. Alec se précipita vers lui et le serra contre son coeur, une main entrelacée avec la sienne. Sur son torse, la cicatrice rouge et boursouflée du cadenas disparu pour ne laisser que la peau chaude et halée, vierge de toute blessure. Magnus ancra son regard doré aux pupilles fandues dans les yeux clos de son compagnon et son nom passa une dernière fois la barrière de ses lèvres avant qu'il ne tombe inconscient entre ses bras, épuisé.
- Sayang...
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Tadaaaa !
Alors, des avis ?
Qu'avez-vous pensé de ce combat ?
La clé était donc bien la fleur, bravo à ceux qui ont deviné ^^
Des théories sur le réveil de Magnus ?
La suite bientôt !! <3
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