Chapitre 11 : Magnus et Alec


Bonjour tout le monde !! Et bien et bien, c'est la fin ! Non, je plaisante XD mais il s'agit du dernier chapitre de cette semaine, soit le dernier chapitre avant que je n'en fasse plus qu'un par semaine, le weekend ^^ J'espère que ça vous plaira ! Bonne lecture à tous !!  Oh et, préparez les mouchoirs <3 Et les glaçons !! 

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Après avoir avaler leur glace, Alec reprit la main de son fils et, vérifiant l'heure, décida de retourner tranquillement au pied de la Tour Effel pour retrouver son homme et leur fils ainé pour passer le reste de la soirée en famille. Le jour commençait fortement à décliner, baignant la ville lumière d'un halo chaleureux et orangé, le ciel prenant une multitude de teintes pastelles dignes d'un tableau de grand peintre. Les touristes se dispersaient peu à peu mais étaient rapidement remplacés par les fêtards d'un soir qui sortaient s'amuser. Comme New York, en quelque sorte, Paris ne dormait jamais. Max et lui arrivèrent bien vite au lieu de rendez-vous et constatèrent qu'ils étaient les premiers. Fort heureusement, ils n'eurent pas à attendre longtemps le retour des deux hommes de leur vie. 

Magnus et Rafael, se tenant également par la main, venaient à leur rencontre en sens inverse. Ce fut Max qui les repéra le premier. Lorsque le jeune sorcier à la peau bleue posa son regard clair et expressif sur son frère, il sentit un sentiment nouveau gonfler son coeur et une douce chaleur l'envahir tandis qu'une nuée de papillon semblait prendre son envole au creux de son ventre. Il ne comprenait pas bien cette étrange sensation, ni cette soudaine et irrépressible envie de se lover tout contre son frère mais il savait qu'il en avait envie par dessus tout et qu'il aimait ce sentir ainsi, à la fois perdu et comme à la maison. Pour Alec, le constat était similaire à celui de son fils cadet. 

Posant les yeux sur son époux, son coeur manqua un battement, deux peut-être. Le noiraud sentit son souffle se densifier et sa gorge se serrer alors que le rouge lui montait aux joues et qu'un feu nouveau se mettait à bruler dans ses veines, enflammant ses sens et son désir pour l'homme qui approchait dans son costume impeccable et élégant. Magnus était tout simplement sublime dans sa tenue et il eut envie de le lui retirer sur le champ, qu'importe qu'ils soient seuls ou non. Arrivé à sa hauteur, Magnus s'inclina dans une révérence digne de la royauté et offrit un baise main à son cher et tendre, tel un prince. Alec ne put s'empêcher de sourire comme un bienheureux. 

- Tu es magnifique mon amour, souffla le Nephilim avec des étoiles dans les yeux. 

- J'en déduis que ma petite course te plait ? S'amusa l'Indonésien en lui faisant un clin d'oeil complice. 

Alec hocha la tête et captura les lèvres de son homme pour un baiser chargé de tendresse et d'amour. Se séparant pour reprendre leur souffle, Rafael en profita pour déposer un baiser également sur la joue de ses pères puis, d'un geste si commun et familier qui lui retourna le coeur agréablement, il prit la main de son jeune frère et l'emmena dans la ville, loins de leurs parents. Le noiraud regarda partir ses fils sans comprendre. Se tournant vers son mari, il chercha dans son regard une réponse à sa question muette et, voyant l'amour et le bonheur dans les yeux dorés de chat du plus vieux, il su que Magnus lui réservait la plus belle de toutes les surprises. Depuis le temps, il était habitué. 

- J'imagine qu'on va passer la soirée rien que toi et moi, sans les enfants ? Chuchota-t-il à son amant. 

- Tu as tout comprit Sayang, ronronna l'Indonésien à son oreille. Et tu vas adorer ce que j'ai prévu pour nous. 

- Où est-ce que tu m'emmenes, alors ? 

Avec un sourire insolent et enjôleur, le Grand Sorcier de Brooklyn lui fit un nouveau clin d'oeil sans pour autant donner satisfaction à sa curiosité. L'asiatique claqua des doigts, utilisant sa magie qui crépita en petites étincelles bleutées et il ne fallut pas longtemps à Alec pour entendre le son significatif de sabots qui approchaient d'eux. Une calèche tirée par deux chevaux de labour au pelage noir arrivait dans leur direction. Le Chasseur d'Ombre regarda l'atelage avec des yeux émerveillés d'enfants, un sourire béat étirant ses lèvres. Magnus prit sa main et entrelaça leur doigts pour l'aider à grimper lorsque le véhicule s'arrêta juste à leurs pieds. 

- Mon amour, votre carrosse est avancé, sourit Magnus en grimpant à son tour dans la calèche. 

Une fois qu'ils furent confortablement installés, le cochet leur fit quitter Paris pendant que les deux amoureux se bécotaient tranquillement sous le plaid à leur disposition pour les protéger du froid de la nuit qui commençait à tomber. Le trajet dura une bonne demi-heure que ni l'un ni l'autre ne vit passer, trop occupés à se dévorer du regard et à se couvrir de baisers tendres. Ils atterrirent finalement dans un petit village en bordure de la capitale, devant une immense résidence semblable à un petit château et qui s'avéra en fait être un restaurant. Magnus fut le premier à descendre et il porta son époux pour le ramener à terre, faisant rougir une fois de plus le noiraud qui avait perdu l'habitude de ces marques de galanteries si caractéristique du sorcier. 

L'asiatique, serrant la main de son mari dans la sienne, l'entraina à l'intérieur après avoir payé le cochet et lui avoir demandé d'attendre leur retour. L'intérieur du restaurant était à couper le souffle. Un lustre gigantesque en cristal pendait dans le hall de la réception et des bougies étaient disposées un peu partout. La réceptionniste prit le nom de Magnus et hocha la tête avec un sourire éclatant en leur demandant, à Alec et lui, de bien vouloir la suivre. Elle les emmena dans la cour intérieur du restaurant et le noiraud, qui pensait qu'il était impossible de rendre l'endroit plus magique, se rendit compte qu'il avait parlé trop vite. 

La cours du jardin était en fait un immense balcon qui donnait vue, en contrebas, sur un parc bordant un immense lac paisible où se reflétait la lune et les étoiles, loins de la pollution lumineuse de Paris. Une seule table avait été dressée, tout au bord du balcon, recouverte d'une nape blanche et d'un bougeoir pour un dîner romantique aux chandelles. Un chemin en pétales de rose rouge avait été disposé au sol, leur ouvrant la voie. La réceptionniste laissa les deux hommes s'installer, allant en cuisine prévenir de leur arrivée. Toujours aussi prévenant, Magnus fit glisser la chaise de son amant et se glissa derrière lui pour l'installer avec amour. Alec en avait les larmes aux yeux. Lorsque le sorcier s'installa à table à son tour, il prit la main du plus jeune dans la sienne et la caressa de son pouce. 

- Est-ce que ça te plait, Sayang ? S'enquit tout de même l'asiatique qui avait peur d'en avoir trop fait ou, au contraire, pas assez. 

- Mon chat, c'est le plus bel endroit que j'ai jamais vu, s'émerveilla Alec en laissant glisser une larme sur sa joue pâle. Cet magique...Comment tu as pu préparer tout ça en si peu de temps ? 

Magnus sourit en silence, de ce sourire qui signifiait qu'il garderait le secret même sous la torture. En réalité, l'immortel n'avait pas envie de leur gâcher la soirée en avouant à son époux que tout était prêt depuis des années, depuis qu'ils avaient organisés, bien avant son coma, leurs vacances à Paris. Il n'avait eu que quelques coups de fil à passer en sortant du couturier pour que tout se mette en place et que la surprise qu'il réservait à son compagnon soit une réussite totale. Malgré tout, au vue du sourire du noiraud, l'Indonésien su que son homme était aux anges. 

- Je suis heureux, lui confia le Chasseur d'Ombre d'une voix ému. Je suis avec toi et je me sens bien. C'est parfait. 

L'homme aux yeux de chat sentit son coeur fondre aux paroles de son cadet et il déposa un baiser tendre sur le bout de ses doigts. C'était Jem, qui avait conseillé à Alec de dire régulièrement à voix haute comment il se sentait afin de réapprendre à maitriser ses émotions, à les comprendre et à communier avec elle, jusqu'à ce qu'il n'ait plus besoins de le faire pour se sentir parfaitement à l'aise. Le noiraud ne pratiquait cet exercice, cependant, qu'en présence de son époux et de ses fils, et Magnus était toujours autant touché par cette marque de confiance et d'amour que lui accordait son bien aimé. 

Leurs assiettes arrivèrent rapidement et Alec ne put s'empêcher de se sentir touché en réalisant que Magnus avait commandé exactement les mêmes plats que lors de leur toute première sortit au restaurant à New York, il y  bien des années. Les deux hommes dinèrent alors comme autrefois, tout en bavardant de tout et de rien, discutant de choses et d'autres sans rapport aucun, se dévorant des yeux et leur main toujours jointes, leurs doigts entrelacés, incapables de se détacher l'un de l'autre. Après le dessert, une douce musique retentit et Alec reconnu les premières notes de la valse qu'ils avaient dansé à leur mariage, devant leurs amis et leur famille. Magnus se leva alors et tendit une main baguée vers lui, sourire aux lèvres. 

- M'accorderiez vous cette danse ? Demanda-t-il d'une voix douce et apaisante. 

Le Nephilim, la gorge nouée par l'émotion, glissa sa main dans la sienne et se laissa entrainer par le sorcier. L'Indonésien chuchota un mot à voix basse et tout son maquillage disparut, laissant à son époux tout le loisir d'admirer son visage au naturel, juvénile et fragile. Le noiraud aimait regarder son homme comme il était vraiment. Lorsque Magnus l'autorisait à le voir ainsi, il savait que c'était la plus grande preuve de confiance qu'il pouvait lui faire car il le voyait lui, véritablement, et non pas celui qu'il s'éforçait d'être chaque jour, fort et robuste pour sa famille et ses amis. Sans véritablement danser, les deux amants valsèrent avec lenteur, le plus jeune pressant sa joue contre l'épaule de son aîné, embrassant son cou à interval régulier, laissant couler quelques larmes de bonheur. Tout était parfait, il se sentait si bien. 

- Et si on rentrait ? Proposa Alec à voix basse alors que la chanson se terminait enfin. 

- Pas tout de suite, mon ange. D'abord j'ai encore une surprise pour toi. 

Déposant un baiser papillon sur ses lèvres, Magnus entraina son compagnon jusqu'à la calèche qui repartit en direction de Paris. Dans cette dernière, blottis contre son âme soeur sous le plaid chaud, le Nephilim aurait pu s'endormir tant il se sentait pleinement et tout à fait heureux avec lui, juste à cet instant. Ils regagnèrent la capital et ses bruits, ses lumières et ses merveilles et le cochet les déposa là où il les avait prit : juste devant la Tour Effel. L'Indonésien le remercia mille fois pour le service rendu et aida Alec à descendre. Le plus jeune regarda son mari sans comprendre, surpris de se retrouver une nouvelle fois ici, bien qu'il ne se lassait pas d'admirer encore et encore cette belle et grande dame. 

- Alexander ? L'appela Magnus d'une voix tendre. 

Détournant le regard de la structure métallique, Alec vit son amant poser un genoux à terre et prendre l'une de ses mains dans la sienne. Le noiraud sentit les larmes lui monter brusquement aux yeux et il lâcha un sanglot ému avant même que l'asiatique n'ait prononcé un mot, comprenant ce qui était en train de se passer. 

- Alexander Gideon Lightwood-Bane, commença Magnus d'une voix posée mais d'où perçait toute son émotion, ces dernières années ont été parmi les pires de toute mon existence. Je t'ai perdu, j'ai cru mourir en même temps que toi, je me suis éloigné des enfants, de notre famille. Pour tout te dire j'ai vécu un véritable enfer. Et pourtant, tu as tenu ta promesse et tu ne m'as jamais abandonné. Tu étais là, dans mes rêves et dans ma tête pour m'accompagner jour après jour. Tu as veillé sur moi sans que je ne le sache, tu t'es sacrifier pour moi et pour les enfants. Sayang, tu es l'homme le plus courageux et le plus aimant que je connaisse. Je ne prétend pas être la moitié de l'homme que tu es, et je sais que je suis le plus chanceux sur cette terre pour avoir auprès de moi quelqu'un d'aussi formidable que toi. Alors, si tu toujours de moi également, accepte-tu de m'épouser à nouveau ? 

Alec laissa s'échaper un nouveau sanglot d'entre ses lèvres tremblantes, les larmes d'émotions dévalant ses joues. Magnus venait de lui faire la plus belle des déclarations qui soit. Il ne se sentait pas aussi fort que son amant le prétendait, c'était même tout le contraire : c'était lui qui avait de la chance d'avoir le sorcier à ses côtés. Alors qu'il attendait la réponse de son homme, l'immortel sortit l'écrin en velour sombre et dévoila la bague de fiançailles, la glissant au doigt de son compagnon. Alec rassembla ses idées et souffla lentement par la bouche. 

- Avant que je te donne ma réponse, j'aimerais que tu te remette debout s'il te plait, souffla-t-il à voix basse. 

Magnus fronça les sourcils, surprit, mais accéda à sa demande et se redressa de toute sa hauteur. Lorsqu'il vit, au même moment, qu'Alec s'agenouillait à son tour pour sortir un écrin similaire au sien et une bague aussi belle que tous les trésors du monde, l'asiatique éclata d'un rire nerveux, les larmes courant sur ses joues comme deux rivières sous l'effet de l'émotion, réalisant qu'Alec et lui avaient eu la même idée. Le noiraud, gagné par le fou rire de son amant, se mordit la lèvre pour se concentrer et tâcher de réciter le discours qu'il avait maintes fois répéter dans sa tête, s'imaginant cet instant. Aucun des deux n'avait prévu de rire ainsi, mais c'était tellement bon, inconscient. C'était tellement eux, qu'ils ne voyaient pas comment cet instant pouvait être plus beau que maintenant. 

- Magnus Lightwood-Bane, tu sais que je ne suis pas à l'aise avec les mots, et pourtant depuis que je te connais, tu m'en a apprit beaucoup. Tu m'as apprit l'amour, le respect, le pardon, le bonheur, la famille, la paternité, le sacrifice. J'ai apprit ton nom et celui de nos enfants et si je suis bien ignorant sur certains sujet, je suis sur de moi quand je dis que toute ma vie, c'est toi. Et cette vie, je ne sais pas si elle va durer longtemps ou pas, mais ce que je sais c'est que je veux me réveiller chaque jours à tes côtés, lové contre toi, et avoir le bonheur d'être ton époux. Alors oui, j'accepte de t'épouser, seulement si toi aussi tu m'épouse. 

Le Grand Sorcier de Brooklyn sourit comme un enfant le matin de Noël et hocha la tête vigoureusement, les mots coincés dans sa gorge. Alec glissa la bague à son annulaire et se redressa, avant que Magnus ne se jette à corps perdu entre ses bras, ses lèvres prenant possession de celles de son cadet. Là, devant la Tour Effel, au coeur de Paris, leur coeur battait à l'unisson, cognant frénétiquement dans leur cage thoracique. L'immortel fit un geste vague et un Portail apparut derrière eux. Les deux hommes le traversèrent main dans la main et atterrirent dans leur chambre d'hôtel, vide et silencieuse. Claquant des doigts pour allumer la lumière et fermer les rideaux, l'asiatique glissa ses mains dans la chute de rein de son amant pour coller son corps au sien. Alec recula sous les assauts de son cher et tendre et se retrouva acolé au mur juste à côté de la porte. 

Le Chasseur d'Ombre fourragea ses doigts dans les épis sombres de son mari, approfondissant leur baiser. Le noiraud glissa une jambe derrières celles de son époux pour le rapprocher plus en avant, faisant se rencontrer leur bassin. Les deux hommes laissèrent échapper un soupire de plaisir et Magnus ondula contre son cadet, attisant leur désir. Délaissant la chute de rein du plus jeune, Magnus déboucla sa ceinture et abaissa son pantalon, tombant à genoux devant lui. Après un regard lubrique en direction du visage rougit de son amant, l'Indonésien abaissa le dernier rempart qui le séparait de l'objet de ses désirs, dévoilant le sexe de son amant gorgé d'envie. 

S'amusant d'abord à souffler légèrement dessus et à déposer des baiser papillons sur son gland, provoquant une myriade de gémissement chez le Nephilim, Magnus le prit finalement en bouche comme la plus appétissante des gourmandises. Alec fut prit d'un frisson d'anticipation et d'extase alors que le sorcier faisant de long et langoureux vas et viens sur son membre dressé. Il glissa une main à l'arrière du crâne de son homme sans pour autant appuyer, accompagnant simplement ses mouvements. Il ne fallut pas longtemps au plus jeune, dont les cris de plaisir emplissait la pièce chargée d'électricité et de passion, pour venir dans la bouche de son aîné. L'immortel se redressa alors que le Chasseur d'Ombre tentait de cacher son visage rougie derrière ses mains. 

- Je suis désolé..., chuchota-t-il d'une voix tremblante. Je ne pensais pas venir aussi vite, avoua-t-il un peu honteux. 

- Oh mon ange..., sourit Magnus d'une voix tendre en dégageant son visage, ancrant ses pupilles fendues dans les siennes, ça fait plus de six ans, et je suis tout aussi rouillé que toi. Mais nous avons toute la nuit devant nous. 

Déposant un baiser chaste sur ses lèvres, Magnus continua de déshabiller son amant qui fit de même. Prenant délicatement sa main dans la sienne, Alec entraina le plus vieux jusqu'au lit où il le fit s'allonger avec douceur et tendresse. Son désir renaissant entre ses jambes, il se plaça entre les cuisses de son amant et le surplomba de toute sa hauteur. Ils avaient besoins d'amour et de douceur ce soir, bien loin de la passion véroce qui les avait dévoré en arrivant quelques heures plus tôt. Ils avaient besoins de se retrouver, purement et simplement, redécouvrant le corps de l'autre, ses points sensibles et ses imperfections, comme deux adolescents à leur première fois. Ils étaient timides et incertains, leurs gestes étaient bancales et mal assurés, mais il n'y avait rien de plus beau que cet amour qui les animait. Ce n'était peut-être pas ce qu'ils avaient imaginé, mais ils ne pouvaient pas rêver mieux. 

- Sayang..., chuchota Magnus dont les larmes revenaient peu à peu. J'aimerais que tu me fasses l'amour...

Alec sentit son coeur se fondre, lorsqu'il comprit tout ce qui était tut sous cette demande. Fais moi l'amour. Montre moi que tu m'aimes. Montre moi que tu es en vie. Que tu ne partiras pas. Rassure moi. Voilà toutes les pensées qui traversaient l'esprit du sorcier, et le noiraud l'avait bien comprit. Capturant ses lèvres, le Nephilim prépara son amant avant de se fondre en lui jusqu'à la garde, sans jamais cesser de l'embrasser et de caresser son corps, ce corps sous lui qui lui avait tant manqué. Il laissa le temps à Magnus pour se réhabituer à sa présence en lui et, lorsque l'asiatique fit un mouvement de bassin en sa direction, il commença à se mouvoir, allant et venant en lui avec dévotion et amour, murmurant son prénom comme une litanie incessante. Nouant ses doigts à ceux de l'Indonésien, il enroula leur main jointe autour du sexe du plus vieux, calquant les mêmes mouvement que ceux de son bassin. 

Rapidement, ses coups de butoir se firent désordonnés et cahotiques, sans pour autant jamais être violent ni brutaux. Le sorcier et le Chasseur d'Ombre ne faisaient plus qu'un, faisant l'amour comme pour la première fois, leurs sens décuplés par l'abstinance. L'orgasme arriva soudainement, sans qu'ils ne le prévoient. Et, avec lui, une surprise de plus. Perdus dans les lumbes du plaisirs qu'ils attégnirent ensemble, gémissant le prénom de l'autre, les deux époux le sentirent enfin, brûlant et éclatant, comme s'il ne les avait jamais quitté, tapis dans l'ombre, ce lien unique qui les avait réunis des années plus tôt. Les deux dans les yeux, il le virent alors. Brillante comme un soleil dans la chambre, comme de la lave dorée sur leur coeur, intacte après six ans, leur rune de mariage venait de réapparaitre. 

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Wow, je suis trop fière de ce chapitre ! Avouez vous avez pleuré avec eux ^^ Qu'en avez-vous pensé ? Des Théories ? Bon, vous vous doutez sur quoi portera le prochain chapitre ? A très vite pour la suite ! 

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