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Je me cache derrière la table et quand les petits sont entrés, je bondis en criant BOUH ! Pour les faire peur.
Ils sont nombreux à sursauter, bien sûr. Et ça aurait été sans gravité, si... S'ils n'étaient pas tous en béquilles et prothèses et tout ça. Bref. Pas stable. Du coup, j'assiste à un jeu de quille géant. Ils s'effondrent les uns sur les autres et se mettent tous à crier et à pleurer. Merde merde merde mais qu'est-ce que je suis con. Ce n'est pas vrai.
Harry se jette dans la mêlée en criant dans une langue que je ne comprends pas. Et moi je reste sur le côté, complètement pétrifié parce que j'ai merdé. Il faut qu'il vienne agiter sa main devant mon visage pour que je me réveille et que je l'aide. Les gamins, surtout les plus petits, ont peur de moi et j'ai honte. Le goûter démarre dans le plus grand silence, et il faut qu' Harry lance un chant collectif pour que l'ambiance se dégèle. Petit à petit, je me mets à chanter avec eux, et à la fin du goûter, l'incident semble oublié. Les petits vont s'ébattre dans la salle de jeux tandis qu' Harry et moi rangeons la table et faisons la vaisselle. Au début on ne parle pas, et puis Harry demande :
- Est-ce que ça va ?
Je suis touché qu'il s'inquiète de comment j'ai vécu la chose plutôt que de m'engueuler ou de me faire la morale.
Si tu choisis de te confier en disant : « Non, pas trop. J'adore les enfants, ça me rends triste d'avoir raté à ce point. Je me sens nul. » Rends-toi au paragraphe 38.
Si tu préfères essayer de prendre sur toi en disant : « Ça va. Ce n'est pas si grave. Il n'y a pas eu de blessés et tout fini bien, non ? », Rends-toi au paragraphe 46.
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