Je pousse un peu Harry devant moi et une main dans son dos, je cours avec lui en direction de l'hôpital. Les gens effrayés court en tous sens, s'interpellent pour avoir des informations. Certains pleurent, figés sur place. Les klaxons et les cris remplissent l'air, les multiples cavalcades font monter la poussière du sol, noyant tout l'espace dans une fumée d'apocalypse et de guerre. Je parle à Harry en continu, lui disant que ça va aller, qu'il faut seulement qu'il reste calme, que tout va bien, qu'on va y arriver, que ça va aller. Je crois que lui venir en aide, le calmer, m'aide moi à rester calme. On finit par arriver à l'hôpital. Il y a des blessés partout, des ambulances, des taxis ou même des gens à pieds portants des blessés qui arrivent dans tous les sens. Un médecin reconnait Harry, ils tombent brusquement l'un dans les bras de l'autre, se serrent l'espace d'un instant, puis se parlent très vite en anglais.  Le médecin dirige Harry vers un bloc, il enfile à toute vitesse une blouse, des gens, un masque. Moi, il me pousse dans une autre salle, rempli de gens sur des lits, des blessés plus légers à première vue.

C'est parti.

Rends-toi au paragraphe 34.