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Harry serre très fort ma main avant de me laisser partir. Sa façon de me regarder... C'est comme si quelque chose désormais nous tenait à jamais attachés l'un à l'autre. Rien ne nous séparera. Rien ne nous tuera.
Il s'éloigne de nous, je m'enfonce dans le couloir de corps gémissants. Des enfants, des adultes, des femmes, des hommes, des vieillards, des bébés, des patients, des médecins blessés aussi, des gens effrayés et d'autres stoïques. J'ai mal au ventre, mais à force je l'oubli. La douleur diffuse en moi, dans mon ventre et mes poumons, elle finit par me constituer et disparaitre dans tout ce que je refuse de ressentir.
A quelques mètres de moi, une infirmière est aux prises avec un homme très excité, qui ne cesse de se débattre. Il est couvert de sang, mais il refuse absolument que l'infirmière le soigne. Il parle en Dari, mais ni l'un ni l'autre ne comprenons ce qu'il dit. Je ne sais pas quoi faire, je me dis qu'il doit bien avoir une raison de gueuler comme ça, mais en même temps tout ce que je vois, c'est la plaie béante au niveau de son ventre, qui nécessite des soins urgents.
L'infirmière me crie en anglais qu'il y a des sédatifs dans la trousse posée à ses pieds.
Si tu décides de faire une piqure de sédatifs à l'homme le temps que l'infirmière puisse le recoudre, rends-toi au paragraphe 36.
Si tu préfères trouver quelqu'un pour traduire ce que demande l'homme, rends-toi au paragraphe 54.
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